Archive for décembre 2011

Noel Gallagher's - Hight Flying Birds

Flou artistique pour grand album

2011 
Spotify / Website

Je continue la review des albums écoutés mais non chroniqués de cette année. Difficile de passer à côté de cet album cette année,  tout comme celui de son frère. En 2010, la séparation d'Oasis, meilleur groupe de rock anglais des 90's avec Radiohead, avait secoué le petit monde du rock.  Le duel des deux frères ennemis Gallagher par journaux interposés avait allègrement alimenté les rumeurs et fais sourire  plus d'un aficionados. De ces matchs dont il n'y eu ni vainqueur ni vaincu, ont avait  pu entrevoir deux choses : l'un comme l'autre avaient l'intention de continuer à régner sur l'Angleterre avec leurs disque solos. 
 En 2011, c'est chose faite. Liam sortait un album avec son groupe Beady Eyed, tandis que Noel peaufinait, revanchard, un album solo à son nom avec des musiciens à son service. Débarrassé de l'influence de son frère,  Noel  allait il pouvoir enfin laisser libre cour à sa créativité ? Tandis que Liam et son groupe parcouraient les grands festivals de l'été, accumulant moues septiques et déceptions, l'ancien songwritter d'Oasis sortait son album quelque  mois plus tard, en forme de doigt d'honneur à un Liam dont l’ego sur dimensionné continuait de déblatérer conneries sur conneries dans la presse. 
Or donc, Hight Flying Birds allait déchirer en deux la communauté des fans d'Oasis, entraînant moult débats sur les forums, dans les commentaires des blogs et au coin de la machine  à café. Le propos de cet article n'est pas de trancher qui des deux est le meilleur, loin de là, Je crois que les frères ne sont jamais aussi bons que lorsqu'ils composent ensemble, et Noel avait laissé entendre récemment qu'il se sentait près pour une re-formation d'Oasis et que la balle était dans le camp de Liam. Adressons  une prière silencieuse aux dieux du rock'n'roll ... 
Hight Flying Birds aurait  pu être un album d'Oasis, l'album s'ouvre sur Everybody's On A Run, une ballade pop de cinq minutes trente accompagné d'un cortège de voix et de cordes tandis que Noel fait ses propres backing vocals. Le tout est emporté, très bon, et dès les premières mesures de chants, on est satisfait d'entendre que Noel est un frontman à la hauteur des attentes. Le chant sera d'aussi bonne qualité sur tout l'album, tout au long des dix chansons qui le composent.  On reprochera une chose toutefois à cet album : Si il ressemble à du Oasis sans en être, c'est que le chanteur, de son propre aveu, avoue avoir pioché dans un catalogue de chansons destiné  à un futur Oasis. Ainsi, on noteras la troublante intro de "If I Had A Gun" qui  ressemble a s'y méprendre à celle de "Wonderwall"  ou bien encore les premières mesures de "The Death Of You And Me" qui rapelle furieusement celles de "The Importance Of Being Iddle" quasiment notes pour notes. Passé ces petits désagréments, on appréciera mieux Noel en solo. On sent l'homme posé, soulagé et reposé, ceux qui attendaient un bon album de rock seront déçu, à 44 ans, l'homme en a peut être marre, tout simplement, moi, ça ne me dérange pas. Des chansons comme "AKA ... Broken Arrow" ou "Stop The Clock" me feront toujours fredonner béatement. Ce disque n'est peut être pas le meilleur disque du monde, loin de là, mais il reste un disque qui s'écoute et se ré-écoutera plus tard avec  plaisir. Pour ceux qui voudraient absolument un nouvel album d'Oasis, prenez les meilleurs chansons de Beady Eyed et de Noel, mélangez les selon votre bon plaisir, et vous aurez votre album, faute de  mieux. Sinon, celui ci me suffit amplement.
9/10





Pays/territoire : Royaume-Uni
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Arnaud Rebotini - Someone Gave Me Religion

Techno à la Taurine

2011 
Spotify / Deezer / Myspace / Website 
Je brade tous les albums que je n'ai pas pu chroniquer cette année en piochant dans ma discothèque un peu au hasard mais pas trop, on a parfois des mauvaises surprises. Bref, Arnaud Rebotini,  dégaine de camionneur, sourire avenant, et grand amateur de la techno de Détroit, son principal ambassadeur en France aussi. Signe particulier : enregistre et se  produit en Live  uniquement à l'aide de machines analogiques, sans aucun laptop, juste l'homme et  une armée de claviers vintages qui ont fait la gloire de la musique électronique dans les années 80/90 (Roland SH- 101 <-- Si vous en vendez  un je suis preneur, Roland Juno 60, Tr 808, 303, 909, Korg PE 2000, ...) Je passerais rapidement sur la carrière, sinon pour dire que le monsieur a commencé par remixer des grands comme Depeche Mode ou The Rapture et bla bla bla : lisez sa bio téléchargeable sur son site si ça vous intéresse c'est ICI . C'est très complet et bien fait, ça vaut le coup. 
La musique de Rebotini a un truc : elle est bien burnée, virile et claque bien dans le cerveau. Ce Someone Gave Me Religion sonne comme aucun autre disque. Là où l'influence des laptops est palpable, qui, de nos jours, a su se défaire de leurs  influences et recommencer  à composer à la main, à l'oreille oserais je ? Ça commence par une  intro de treize minutes et on est de suite dans l'ambiance, c'est sombre, c'est un peu glauque, c'est violent. Et c'est parti pour une heure de techno qui retourne le cerveau, un son old school unique qui prend au trip, qui s'écoute aussi bien à fond sur les platines que sur la route  ou doucement le soir au casque. A conseiller aux amateurs ou aux néophytes, à mettre dans toutes les mains. Et puis un mec qui trace son chemin comme ça à travers la  jungle tout seul sans se détourner de la route qu'il à lui même tracé, ça mérite le respect.
9/10 







Pays/territoire : France
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Calexico - Road Atlas 1998 - 2011

      

2011 
Spotify / Deezer / Website  
Calexico a le cul entre deux chaises, du côté américain de la frontière, il y a le rock, le blues et la country et de l'autre côté mexicain, les sonorités western et mariachis. Après onze albums et d’innombrables collaboration, le groupe souffle les bougies et jette un regard sur son passé musical. Et il n'y a pas de quoi rougir, la production de la bande de pistoleros est excellente, voici un groupe qui est resté fidèle à sa façon de faire de la musique et qui à su évoluer doucement aux fil des albums, qui à su fidéliser son public et  porter bien haut la bannière de l’excellence musicale, avec une sobriété et une  modestie admirable.
Roads Atlas se compose de seize chansons qui rassemble le meilleur de Calexico , soit seize perles, autant de souvenir pour les fans de la première heures et un excellent média pour faire découvrir sa musique au plus jeunes ou bien aux malchanceux qui n'avaient pas encore posé une oreille sur leurs galettes. 
Autant le dire, ont a rarement l'occasion d'écouter un disque qui jongle aussi admirablement entre les genres musicaux, du rock, folk, pop, western, et la voix brillante, lumineuse de Joey Burns qui parachève de transformer chaque compositions en diamants. Comment ne pas succombé sous le charmes de morceaux tel que "Glowing Heart of the World" et sa fin façon Western Spaghetti, véritable bande  original d'un film de cow-boys pas encore tournée et ses arpèges de guitare épique ? "Inch By Inch" morceau trop court d'une minute commence et sonne comme le meilleur morceaux de The Brian Jonestown Massacre. "Boletos" est un ovni musical dont je ne me tenterais guère  à vouloir deviner la filiation, une chose est sur, ça vient du côté mexicain de la frontière ! "El Morro" n'est pas sans rappeler The Decemberist, et on arrêteras là les comparaisons, Calexico fait du Calexico, et le fait bien selon la formule secrète qui ait la leurs, même dans la composition d'un best-of ("Ghostwriter" !!)
8.5/10





Pays/territoire : Calexico, Californie, États-Unis
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Jack Of Heart - In Yer Mouth

Pochette sexuellement explicite

2011 
Spotify / Deezer / Myspace  
Il y a un petit coté garage dans la musique du groupe de Perpignan et c'est presque ça le  problème en ce qui me concerne. La ou le premier album attirait par sa violence et sa radicalité, le mettant  à part dans le paysage musical français, le second se contente de reprendre la même recette en moins bien réussit. Si "Baby Bitch" est une intro du tonnerre de dieu, le reste n'est que remplissage,"Howland Skies" tire son épingle du jeux, et c'est justement quand le gropupe cesse de  hurler qu'on commence  à apprécier un peu. Peine perdu, entre pseudo vocalises  à la Tom Waits et pompage flagrant d'autre groupe (Black Lips, Stones, Brian Jonestown Massacre), on ne peut pas lutter contre l'envie de baisser le son et de passer à autre chose. Jack Of Heart ressemble  à des centaines d'autres groupes garage, In Yer Mouth ressemble  à des dizaines d'albums garage, il est correct, dans le genre, mais sans plus. Dommage, le son crade n'est pas  une excuse pour le manque d'inspiration. 
5/10

Pays/territoire : Pyrénées-Orientales, France
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Big Black Delta - LP1


2011 
Myspace / Website

Big Black Delta, vu en première partie de M83, sort un premier LP intitulé sobrement LP1. Rien ou presque à dire sur le groupe en lui même, c'est le projet solo du bassiste de Mellowdrone. Musicalement, c'est sans grande surprise, ça ressemble pas mal à du Kavinsky et c'est tout aussi bon voir  mieux. A noté la colab avec Alessandro Cortini, le prodige du synthétiseur modulaire pour la chanson The Zebrah. C'est assez touche à tout, présence de  longues  plages de synthés dynamiquse et de basses saturées. Le tout possède  un petit coté épique qui rappelle sans y ressembler le grand frère  M83. Enfin bon, pour 8$, on se fout pas de votre gueule, c'est ce que je peut vous dire, bonne écoute, on clique bien sagement sur le player et on se tait, merci.  Ha et il y des titres gratos à chopper sur le site, aussi.
7/10









Pays/territoire : États-Unis
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Atticus Ross & Trent Reznor - The Girl With The Dragon Tattoo OST


2011 
Spotify / 6 titres en téléchargement légal
Petit rappel, TGWTDT est un best sellers de l'auteur Stieg Larson adapté, pour ce deuxième tome, par David Fincher (Fight Club, Panic Room, Benjamin Button, The social Network...) Pour les besoins de son film, il reprend le duo de compositeur Atticus Ross et Trent Reznor, qui lui avait  offert l'oscar de la meilleur bande  original pour The Social Network en 2010, et c'était amplement mérité. Si on connait  un peu le cinéma de Fincher, on sait bien qu'elle importance il attache à la musique et aux ambiance de ses films, lui qui avait débaucher les Dust Brothers pour Fight Club avec le succès qu'on sait bien. 
Pour cette commande, le duo à mis les petits plats dans les grands, puisqu'ils ont composé pas moins de trois heures de musique pour cette bande  original, battant surement un nouveau record du monde. Il est légitime de s’interroger sur la pertinence d'une telle longueur quand on sait que le film, lui, ne fait pas trois heures, et que la plupart du temps, ces morceaux ont vocations à être découper, disséquer et intégrer par passages très courts  pour illustrer  une scène, un passage. C'était sans compter sur Trent Reznor, l'homme qui transforme ce qu'il compose en barre d'or et qui, vaille que vaille, à décider de dépasser le simple cadre d'une bande son et de faire de ce  projet un album à part entière, un truc conceptuel de qualité.  
Il faut savoir qu'a l'heure ou j'écrit ces lignes, je n'ai pas vu le film mais que mis en appétit par ces premières écoute, je n'ai que plus envie d'allez le faire.
A savoir aussi, c'est que TGWTDT est un film froid et sombre, d'après le pitch et l'ambiance qui se dégage de ses bandes annonces glanées ici et là. C'est aussi ce que m'ont dis les gens qui  sont allez le voir. Il ne fallait donc pas s'attendre à une BO particulièrement guillerette, et sur ce  point, le cahier des charges à été respecté. De l'aveu même de Trent Reznor, cet album est la meilleurs chose qu'il ai jamais composé, à la première écoute, on est prêt  à le croire sur paroles.  Si le disque démarre sur la tonitruante reprise de Led Zeppelin "immigrant song" , c'est pour mieux l’expédier et laisser place à la ou se trouve le vrai génie du duo, à savoir les  instrumentaux. Et ils sont légion,  pas moins de trente sept plages variant de  une minute trente à huit minutes trente. Chaque piste est une plongée dans un univers glauque et bizarre, inquiétant ! Les fans hardcore de Trent penseront  à surement avoir  à faire à un Ghost vol 2, dans un sens  ils  ont raisons. Depuis des années qu'il utilise ses instruments, nous avons appris  à reconnaître le son des claviers de TR, certain sons sont devenu très familier, et le chanteur de Nine Inch Nail n'est jamais aussi bon que lorsqu'il est derrière un piano, et il le sait, aussi retrouve t  on des traces  plus ou moins discrète de cet instrument dans chaque chansons qui  compose l'album. Jamais trop fort, jamais trop bas, chaque piste semble  une prolongation de la précédente, changeant discrètement d'ambiance, passant de mélancolique a triste, puis à la peur flirtant avec la panique. Chaque spectre de l'éventail du malaise est exploré , l’ambiance est posée, elle sera pesante, lourde, mais juste assez pour nous permettre de  nous débattre. Un chef d'oeuvre.
10/10 







Pays/territoire : États-Unis
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Olafur Arnalds - Living Room Songs


2011
DeezerSpotify / Myspace / Website  
Grace soit rendue au site Spotinews, sans qui je ne serais jamais tombé sur cette pépite. C'est je crois, la  première fois que je présente un album de musique classique dans les colonnes de ce blog. Si j'éprouve une admiration sincère et une certaine passion pour le classique, surtout les compositeurs allemands, je suis toujours un peu déçu de constater la pauvreté des sorties de disques classiques. Ce n'est pas  à proprement parler un disque classique, ni même  un opéra ou que sais-je encore. Le disque du compositeur islandais fait  27 petites minutes, possède sept pistes courtes, autant de magnifiques ballades. Un piano triste omniprésent, un quatuor  à corde et vous voilà plongé en plein film. Ce recueil de chansons enregistrées dans un living room est accompagné de sept vidéos live chez le compositeur, chacune comprenant  une brève note explicative, vous  pouvez regarder les dites vidéos sur http://livingroomsongs.olafurarnalds.com/.  Attention, ce disque risque d’entraîner des accès de mélancolie, de morosité et de tristesse chez l'auditeur, mais c'est le prix  à payer pour pouvoir savourer cette musique un peu particulière qui semble sortie d'un film. Asseyez vous devant une fenêtre, un café ou un chocolat dans une main et regardez la neige tomber.
8/10 







Pays/territoire : Islande
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It Was 2011

Bonsoir à tous,

Les tops de l'équipe pour 2011 sont disponible sur la page "It Was 2011"

Heureuse fêtes de Noël à tous et  à toutes !

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Cellophane Folks - Late Nite Show








2011 
C'est encore de ces albums qu'on écoute totalement par hasard. Cellophane Folks, c'est avant tout une jolie pochette qui ma tapé dans l'oeil parmis des dizaine d'autre. C'est aussi du Rock, très inspiré par The Strokes (des débuts) et Two Door Cinema Club aussi.  C'est signé sur Blow Your Mind Reccord (BYM).  Ça vient du Chili mais ça sonne comme un groupe anglais sans la moindre trace d'accent. Sinon, c'est cool, c'est ma bande son de ce week end, c'est mon petit plaisir coupable en sautant partout dans ma chambre en agitant les bras, brassant du vent en rythme sur ces neuf chansons de ce premier album qui je l'espère, aura le succès qu'il mérite. Les pressés peuvent aussi zapper directement jusqu’à la piste huit pour se faire  une idée du talent de  nos amis sud américain. Et l'album est en téléchargement GRATUIT, si c'est pas beau ça ? 
8.5/10 
Bandcamp / Myspace / LastFm / Facebook / Twitter / Vimeo / Soudcloud
Similaire à : The Strokes, Artic Monkeys, Two Door Cinema Club, Bloc Party.


    

Pays/territoire : Chili
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The Black Keys - El Camino (2011)

Tandis que je me suis à peine remis de la claque que fut Brothers, voila que débarque le nouvel album des Black Keys, El Camino...


  Je ne vais pas vous faire l'affront de vous présenter The Black Keys, un de ces groupes qui ne comptent que deux membres et débordant de bonnes idées. Un blues rock impeccable qui semblait atteindre des sommets avec le précédent album, faisant d'El Camino un des disques les plus attendus de 2011. Le groupe nous avait déjà mis l'eau à la bouche avec deux singles énergiques, Lonely Boy (et son clip inattendu) et Run Right Back. Il est donc temps de savoir ce que vaut l'album, co-produit par Danger Mouse, qui, en soit, est déjà un gage de qualité.

  El Camino est un disque relativement court. 11 chanson pour 38 minutes d'énergie brute, la plus longue dépassant à peine les 4 minutes (la formidable Little Black Submarine, qui semble tout droit sortie d'un album des feu White Stripes). Le groupe a décidé de ne pas nous laisser respirer. Le blues est toujours là, ça groove à tout va. On finit par se dire que l'album est la suite logique de Brothers version condensée, tendant à nous faire croire qu'on aurait pu les voir dans un bar miteux de l'Ohio, avant de reprendre la route dans l'un des nombreux monospaces qui composent la pochette de l'album.

  Mais non, simples français, on se contentera d'acheter l'album et de fermer les yeux, en attendant de les voir en concert sur la tournée à venir (de fortes chances de les croiser dans les festivals de l'été). En attendant, il ne reste plus qu'à apprendre par coeur la chorégraphie du clip de Lonely Boy.


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I Va - XIX



























2010

Pas d'informations sur le groupe, un obscur combo russe. Un album d'environ huit minutes vraiment vraiment trop cours mais pourtant, chaque pistes (qui dure toutes moins de deux minutes) mériteraient d'en faire le triple pour développer toute les possibilités offerte par ces mélodies accrocheuses vintages. Un ovni musical total, une démarche obscure, il n'en fallait pas plus pour  que j’apprécie.

Pays/territoire : Russie
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