Archive for 2012

2012 : Done !


Le Top de fin d'année, traditionnel rendez vous, est disponible en cliquant sur l'onglet "2012" en haut  à gauche dans la barre d’accueil. Enjoy !
Ce fut dur, et j'ai du y mettre plusieurs ex equo, mais c'est finalement en ligne !


J'en profite pour vous souhaitez  à tous et  à toutes d’excellentes fêtes de fin d'années.

Cordialement,

Fred.

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Kap Bambino - Devotion

2012
Because Music
SpotifyDeezer | Web

Comme à chaque fois, plus j'approche de la fin de l'année, plus je tombe sur des albums que j'avais complètement zappé. Kap Bambino,  le projet artistique de deux bordelais, Caroline (chant) et Orion (machines) doppés aux hormones de guerre. Déjà dix ans d’existence pour un duo qui s'est batti une solide réputation scénique hors de nos frontières. Fort de prestations scéniques exubérante, dégoulinant la testostérone, leurs musique, que l'on peut qualifier de éléctro punk, je pense... ne laissera pas les amateurs de headbanging indifférent. Digne héritier de Atari Teenage Riot, ce sont, avec Crystal Castles, les dignes représentant d'une scène nourris au punk, la perversion de l'indus en plus. Le son qui déferle alors dans vos oreilles à deux fonctions : provoqué une sécrétion massive d'adrénaline et d'endorphine et détruire vos connections nerveuse pour en re créer des nouvelles. Le résultat, c'est que ce disque est génial, tout y passe, tout y est mixé, samplé, recracher puissance  mille. Que ce soit du bon vieux 8bit ou de la techno cradingue gonflée de grosses basses, rien ou presque ne nous est épargner. Un album très très bon, en sommes, qui ne souffre aucun ralentissement ni baisse de tension, un album érotique et sensuelle comme violent et pervers, un truc sombre qui évite la lumière, vraiment chouette !


Bonus : Le clip réalisé par les potes de chez Déchadence, l'association culturelle basée à Rouen, Haute Normandie dans le cadre du concours organisé par  Kap Bambino et Genero.Tv


[Concours] Kap Bambino - Devotion from Dechadence on Vimeo.

Pays/territoire : Bordeaux, France
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Neil Young & Crazy Horse - Psychedelic Pill

2012
Reprise records
Deezer | Web

Heu, bon, est il nécéssaire de présenter encore  Neil Young ? Si vous ne connaissez pas, je vous invite  à vous balader sur le net pour de  plus ample informations, ou à vous procurer au plus vite son autobiographie (dont je parlerais plus bas)

L'album donc, neuf chansons pour une durée d'une heure et demi (!), avec son bel artwork réalisé par la fille de Neil Young ( c'est elle qui s'occupe de la plupart de ses pochettes depuis qu'elle est en age de le faire).  "Driftin' Back" morceau introducteur d'une longueur épique de vingt sept minutes ressemble  à un jam entre pote, après tout, le Crazy Horse, ça fait plus de trente cinq ans que ça dure, intro acoustique, puis déluge d'arpèges saturés, grosse reverb, choeurs en douceur, vingt sept minute de trip sensationnelle et pas une seconde d'ennuie, c'est une invitation à l'imagination, c'est un voyage, c'est récit qui s'écrit avec les doigt plaqué sur le manche de guitare et le coeur en folie, c'est mélancolique, c'est colérique, c'est tout et rien, c'est énorme, ça laisse sur le cul, ça me donne envie de prendre de l'acide.
"Psychelic Pill" arrive en seconde position et enfonce violemment la porte ouverte plus tôt, la voix saturé, les oreilles mitraillé sans vergogne  par des rafales de guitares électrique, ça impose, ça fait passer les jeunes groupes de rock pour des amateurs de foire à la saucisse.
"Ramada Inn"   Ha merde, je vais finir par manqué de superlatif avec toutes ces conneries, c'est une ballade, une magnifique ballade, j'ai rien à redire, c'est parfait, l'instrumentation et les les voix s'accorde à merveilles, ont sent  une telle complicité entre les musiciens,ont les  imaginer aisément en studio, jouant, l'odeur de cigarettes flottant dans l'air, le sourire aux lèvres, et découle la musique, toujours.
"Born In Ontario" Car oui, si vous l'ignoriez, Le Loner est canadien d'origine. Et voilà une superbe fresque flottant entre Blues et Rock, à la gloire de ce Canada natal, il y à de quoi être fier.

Je crois que je vais m'arrêter là pour le tracks by tracks, ce qu'il faut savoir, c'est que jamais depuis le début des 00's, Neil Young avait été aussi en forme, au sommet de son art. Ressortant les vielles recettes, faisant du neuf avec, PP s'écoute à n'importe quel moment, selon l'ambiance, et parait toujours aussi bon. On en retire un sentiment d'espoir salvateur ("Twisted Road"), quand à la conclusion , il me semble que Mr Young n'en à toujours pas finit avec la musique (ou le contraire) , c'est du moins ce qu'il laisse entendre dans sa biographie.

Cet ouvrage (ed Robert Laffont) va bien au delà de la légende. Sous la légende  justement, l'homme par qui s'écrit l'histoire de la musique américaine,  l'homme, avec ses doutes, ses peurs, ses peines. De l'amateur de vielles voitures (il possède plusieurs Cadillac des années 60's) au père aimant ses enfants par dessus tout ( tout deux handicapés de naissance), de l'homme charitable au pacifiste. Neil Young Raconte tout, n'oublie rien ou presque, revient sur la collaboration avec Crosby, Still et Nash, et c'est un personnage profondément humain, sensible, presque fragile, qui se dessine le long des pages de ce superbe ouvrage que je ne puis que vous conseiller.












Pays/territoire : Ontario, Canada
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Hot Chip - In Your Heads

2012
Domino Recordings
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La fête battait son plein dans l'appartement. Ambiance sirupeuse, légèrement chillout, la fumée des clopes et des joints masquait le visage des fêtards tous déjà bien alcoolisés à cette heure avancée de la nuit. Je titube et m'arrache à la pesanteur  du pouf qui me sert de siège depuis une heure. J'ai besoin d'air frais, d'un grand verre d'eau et d'une clope si je veut continuer  à assurer ce soir. La cuisine est, comme le veut la tradition, l'endroit de la contre soirée, je slalome entre un binôme de guitariste qui joue pour un public principalement féminin. Je  maudit les deux branleurs sur cent générations pour leurs talent et je déteste la lueur que je lis dans le regard de ces demoiselles, ici, la plupart sont célibataires, je suis jaloux et je me déteste  pour ça. Le liquide salvateur coule du robinet et je me verse plusieurs verres bien frais. Je me sent déjà mieux, si ce n'était le couple occupé  à s'embrasser devant la fenêtre, à moins d'un mètre de moi, dans l'intimité relative d'un rideau  à demi arraché, qui pend  mollement sous les assauts du couple. Je décide d'aller fumer sur le balcon pour m'aérer, je repasse à coté des deux guitaristes et je leur suggère, en toute amitié, d’arrêter de jouer des trucs de branleurs et de se mettre sérieusement à Led Zeppelin, histoire de... je continu ma route sous leurs regards ébahis, la satisfaction de cette attaque gratuite me fait un bien fou. Le salon est un champs de bataille, sur trois mètre carré reconvertit en dance floor s'agite une demi douzaine d'invité, je ne reconnais pas la chanson tout de suite, ha putain, Skrillex...
J'arrive enfin au bout de ma quête, l'air froid de décembre me transperce jusqu'au os et me dégrise un peut, j'allume un  petit soldat de la mort en battant la mesure et je me retourne pour observer la fête à travers la baie vitrée. Je compte quatre couple dont au moins  un sur le point de commencer  à baiser devant tout le monde, le mec à sa mains sous le t shit de sa copine et celle ci s'accroche  à sa nuque comme si c'était la seul chose qui la raccrochait encore à la vie. La table basse est un cimetière de bière et de bouteilles, les cendriers débordent, je plaide coupable, j'ai fumé  un paquet en quelques heures moi aussi.
C'est là que je la remarque, elle est assise sur un fauteuil, un peu à l'écart, elle sirote un liquide orange, probablement un mélange, son regard m'accroche direct, des yeux bleu fardées de noir, un nez mutin, des lèvres pleines et sensuelle, je sent comme une sensation étrange dans mon bas ventre et je sais que l'alcool n'y est pour rien. Elle semble en pleine réflexion, elle réajuste une mèche de cheveux brun derrières son oreille. J'entend des alarmes se déclencher dans mon cerveau qui tente en vain de se rappeler de son nom. Merde, elle me la dit au début de la soirée, c'était une des premières arrivées, elle lisait un bouquin d'histoire, je ne sais plus le titre, pourtant je lui ai posé la question... Je me maudit. Elle semble s'ennuyer  un peu, comme moi, elle à l'air inaccessible, aucun mec ne vient  lui parler, je commence à échafauder des hypothèses à la con, mon esprit alcoolisé me fait entrevoir la  possibilité d'une nuit mouvementée. Je chasse ces pensées, je n'ai jamais eu vraiment de chance avec le sexe opposé, vraiment...
Je rentre, j'ai froid, son regard se pose sur moi une seconde, je sent que je manque quelques battement de coeur, elle retourne à l'objet de sa réflexion, quel qu'il soit.  Décider à en finir avec la vie sur le champ, je décide, en alternative, de squatter l'ordi pour changer  la musique. Le DJ est mort, vaincu conjointement par la vodka et la skunk, je m'assoit  à sa place et fait défiler les albums.
J'ai trouver.
Play.

Peu après le début de la chanson, je sens une main tapoter mon épaule. Je me retourne et je manque de tomber de ma chaise.
C'est elle.
Elle me regarde.
Elle me sourit.

" _ Toi aussi tu aime Hot Chip ?"

Elle à une voix magnifique. Je veut qu'elle me parle encore et encore.

" _ Ouai, j'adore, ça change un peu de la dubstep non ?
  _ Carrément, en plus tu as mit ma préféré de l'album.
  _ Flutes ?
  _ Ouai, elle est à la fois festive et pleine de mélancolie.
  _ Content que ça plaise  à quelqu'un, en tout cas.
  _ De rien.

Elle sourit toujours, j'ai chaud, je me sens stupide, les jolies filles ont toujours le  pouvoir de me faire fondre le cerveau. J’enchaîne

 _ Au fait, Fred.
 _ Elisa.
 _ Ravi Elisa, vraiment."



Pays/territoire : Angleterre, Royaume-Uni
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Jake Bugg - Jake Bugg


2012
Universal Music
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Cet album à joyeusement accompagné mon voyage en train Nantes - Paris, le voyage en train, qui est, selon  expérience, le meilleur moment  pour écouter un album. Le fantôme des 60's hante l'album de bout en bout sur le premier album du jeune anglais de 18 ans qui signe un album, certes peu surprenant, mais extrêmement bien ficelé. La voix de Jake enrobe parfaitement les 14 titres de l'album et nous fait voyager tranquillement dans le passé. On y trouve des accointances avec les Rolling Stones ou encore Bob Dylan. C'est parfois léger, parfois triste ou mélancolique, c'est une suite de jolies ballades comme autant de perles sur un collier Pop. A l'heure ou l'on boucle déjà les top de fin d'années,  il est bien dommage de passer à côté de cette très bonne surprise.


Pays/territoire : Nottingham, Royaume-Uni
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The Aikiu - Pieces of Gold EP

2012
Jive Epic
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En ce moment, j'écoute beaucoup de "vieux" albums, vu que la fin de l'année 2012 est plutôt mollassonne, il va bientôt falloir que je prenne mon courage à deux mains et que je me lance dans la réalisation du Top 2012, probablement un top 30, 40 au pire.  Sorti au milieu de l'année, le Piece Of Gold EP de The Aikiu et un de ces "anciens" albums trouvés récemment qui sont toujours une bonne surprise. Cinq titre, trois pépites, un format court de vingt petite minutes. Voilà pour les chiffres. L'introductive "Pieces of Gold" est un très bon mélange de sons Cold Wave et d'Indie Rock dans très bel emballage que leur offre la voix d'Alex Aikiu. le titre s'éveil  peu à peu tout du long de ses quatre minutes, une monté en puissance joliment orchestré, un rythme basique qui berce presque, le genre de musique que j'aime par dessus tout dans le train, quand le paysage défile et que l’imagination fonctionne à plein rendement. J'y vois une  invitation au voyage, prend ma main, je vais te guider. "Somehow", deuxième chanson du disque, emprunte beaucoup à The Cure et c'est tout le talent dans la voix d'Alex qui fait le travail, transformant ce qui aurait  pu être une simple chanson en jolie ballade indie qui régale. le voyageur  peut  allez tranquillement de l'avant, alors qu'il franchit le milieu du chemin et que ses yeux se portent sur l'horizon et vers "20th Century ghosts". Si c'est la fin du chemin , il est bien triste de déjà finir. Cette troisième et dernière chanson du disque (les deux autres étant un instrumental sans grand  intérêt et l'autre un remix anecdotique) est bercé par quelque chose de gris, entre chagrin et  mélancolie, comme une légère bruine collante  à la peau, c'est plein de spleen, c'est beau.

Au final, un EP très très prometteur pour la suite, que j'attend avec impatience. Ha et sinon, avais je précisé qu'ils étaient français ?


The Aikiu ♡ Pieces Of Gold par Panteros

Pays/territoire : Paris, France
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Cold Blank - The Agenda

2012
Burn The Fire Records
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Sans doute est à cause du nouvel an qui approche, vu que c'est le seul moment de l'année durant lequel j'agite ridiculement mon cul dans un salon transformé en dance floor de fortunen avec pour sonorisation un ordinateur branché sur des enceintes de chaines qui passe des titres pioché par toute l'assistance dans deezer ou youtube. Avec quelques verres dans le cornet, j'ai tendance à me transformer  à l'occasion en mec relou qui squatte un tabouret devant le dit ordinateur , et m'improvise dj de circonstance, au grand dam de l'assistance qui réclame toujours un retour en force des années 80's. Quoi qu'il en soit, si j'avais , encore cette année (mais j'en doute) le privilège d'emmerder le monde avec ma musique que personne n'écoute, je passerais bien quelques titres de Cold Blank, histoire de réveiller l'ambiance.
Histoire : Reveillon du 31 décembre chez des amis, l'ambiance est chaude, l'alcool coule  à flot, il est 23 heures et tout le monde est passablement éméché, je décide, en guérilleros, d'investir la place et de mettre "Onslaught" premier titre de l'album et véritable déluge de beat, basse énorme pour faire vibrer les mur et gueuler les voisins, synthé légèrement old school mais pas trop, rythme taillé pour le dance floor (comme le reste de l'album) , offensive lancé, guerre éclair  à coup de vodka orange, une clope dans la main gauche, la souris dans l'autre, il ne reste plus qu'a enchaîner les titres un  à un.
Cold Blank, c'est carrément putassier, ça se prend pas la tête, c'est fait pour remuer les salles et/ou les salons/dance floor le soir du réveillon. Je vais pas me prendre au jeu de la comparaison foireuse parce que ça ressemble surement à des centaines d'autres trucs dont  j'ignore totalement l’existence. C'est juste que parfois, ça fait tout simplement du bien de se défouler  avec un gros son pas prise de tête. Purement et simplement, unverre à la main, une clope dans l'autres, les gens rient, crient, dansent et tout le monde s'embrase à minuit, on se couche tard, heureux, bourrer, satisfait, avec ses amis proches, affaler à  quinze dans un canapé, une couverture pour trente et  une haleine de chacal au réveil, but who care ?


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Alex Winston - King Con

2012
Universal Music/ Island Records
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L'album du dimanche, on va dire. Alexandra Leigh Winston, connue pour ses reprises de Mumford and Sons, les Rolling Stones ou encore Chuck Berry, offre pour 2012 un album gentillet, assez linéaire et finalement anecdotique. Entre Pop, Rock et Folk, la musique d'Alex offre finalement un intérêt limité même si certaines pistes comme "Sister Wife" ou "Velvet Elvis" se démarque des autres par une musicalité originale. Sans être complètement dénué d’intérêt, l'album ne resteras pas dans les mémoires, si ce n'est la chanteuse elle même, bien belle jeune femme à la voix de petite fille. La plupart des critiques que j'ai pu lire s'accorde toutefois  pour signalé une vrai présence live en concert, a confirmé. Pitchfork lui accorde la note plus qu'honorable de 7.4, et le Guardian (uk) semble avoir aimé.  Si l'on passe un moment agréable à l'écoute de l'album, il est clair qu'on le rangera bien vite pour passer à autre chose.



Alex Winston - Sister Wife from thatgo on Vimeo.

Pays/territoire : Michigan, États-Unis
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Rachael MacFarlane - Hayley Sings

2012
Digital Distribution
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Racheal MacFarlane est la soeur de Seth MacFarlane, le créateur de la série animé "American Dad", mais c'est aussi une voix sublime, chaude et ample qu'elle met à profit pour la série de son frère en interprétant Hayley, fille rebelle, écolo engagé et végétarienne. Dans cet album, au nom finalement peu évocateur, quinze pistes jazzy superbe, le genre de disque qui vous donne envie de siroter un bon scoth/vodka/vin de noix en fumant un cigare. C'est plus une curiosité qu'autre chose mais elle vaut vraiment le détour, croyez moi. C'est ma musique de ce samedi soir.


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Walk The Moon - Walk The Moon

2012
RCA Records Label
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La boite noire poursuit sa croisade contre la morosité hivernale en envoyant  un à un ses régiments affronter le froid mordant et la neige. Les combats font rage mais un rayon de soleil est venu poindre sur le champ de bataille sous la forme de Walk The Moon , sympathique groupe Electro/Pop originaire de l'Ohio. Ces Yankees usent de tout les artifices du genre et le quatuor Synthés/Guitare/Basse/Batterie n'est pas sans rappeler des groupes comme Passion Pit ou Two Door Cinema Club . L'album, 43 minutes pour 11 tracks commence sur les chapeaux de roues et descend progressivement tout au long des pistes sans perdre une once de talent. C'est frai, ça s'écoute bien, la production est lécher. C'est pas, une fois de plus, LE truc de l'année mais des titres comme "Lisa Baby" ou "I Can Lift A Car" ont la fâcheuse tendance à rester dans la tête.


Pays/territoire : Cincinnati, Ohio, États-Unis
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Tame Impala - Lonerism

2012
Modular Recording
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Très honnêtement, le premier album de Tame Impala ne m'avait pas laissé une bonne  impression, la faute sans doute, à l'époque, à une multiplication des groupes du style Shoegaze/Psychédélique. Saturé par le genre, j'ai fait l'impasse sur cet album, et même maintenant, j'avoue qu'il me laisse totalement froid, trop brouillon et bruyant, pas assez abouti.
Heureusement, avec Lonerism, je doit dire que le groupe s'en sort brillamment. Troquant ses guitares saturé et vaporeuse sans consistances pour un lot de synthétiseurs vintage, je les ai adorer. Avec cet album de douze titres superbement réalisé et la voix de Kevin Parker, réincarnation de John Lennon, les australiens proposent un album mature, très travaillé, ou chaque chansons dispose de sa propre personnalité, semblable  à aucune autre. Lonerism réussit à faire revire une certaine Pop Psychédélique aux accents 60's sans tomber dans la bête copie. Si il est dit que le troisième album est celui de la maturité, Tame Impala démontre clairement  le contraire et offre à ses auditeur un disque solide, parfait pour accompagner vos soirées d'hiver au coin du feu (ou du radiateur). Gageons que ce disque va très vite apparaître dans beaucoup de top de fin d'années, il est d'hors et déjà dans le mien.

 

Pays/territoire : 92 William St, Perth Australie-Occidentale 6000, Australie
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Deftones - Koi No Yokan

2012
Reprise Records
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Deftones, c'est un groupe un peu à part, qui répètentla même formule avec succès depuis plus de quinze ans. Bien mal qualifier de "Néo-Métal", la musique du groupe puise son inspiration dans un vaste panel de genre allant du Post Rock au Shoegaze. Je suis tombé sous le charme du groupe depuis 2006 avec "Saturday Night Wrist" , qui reste pour moi l'album le  plus aboutis du groupe, porté au firmament par un série de tubes imparable et son bonus track "Drive" , qui à bien des égard, est la chanson que j'apprécie encore le plus chez le quintet. Avec "Koi No Yokan" (coup de foudre, pourrait on traduire) C'est un Deftones en forme qui revient, ont reprend les mêmes et  on recommence. L'album est bon et une série de chansons se démarque du lot, comme Leather, Rosemary et Tempest, cette dernière étant un tube en puissance, pierre angulaire de l'album, sans doute une des meilleurs jamais écrit par le groupe . Globalement, le niveau est meilleur que "Diamond Eyes" , album encore hanté par le fantôme de Cheng, ancien bassiste de Deftones jusqu'en 2006 dans le coma après un grave accident de voiture.  Comme si le groupe avait enfin vu une petite lueur au bout du tunnel après toute ces années, si "Koi no Yokan " est un album fait pour les nuits de Tokyo, il annonce quand même l'arrivée de l'aurore prochaine.

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Kishi Bashi - 151a

2012
Joyfull Noise Recording
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Je m'enflamme souvent pour les albums que je chronique, en bien , en mal, pas toujours pour de bonne raison. Mais je vais passer sur les fioritures pour ce coup ci et commencer par la fin : Ce disque est un des meilleurs de l'année (en ce qui me concerne). Kishi Bashi, musicien de talent, violoniste de génie, développe un univers atypique dont il est le seul à comprendre les règles. Mélange de musique traditionnelle japonaise, de pop douce et de folk aérien. 151a est un album magnifique ou chaque pistes est un diamant. La voix du japonnais est cristalline et sublime la musique, et il est vraiment temps que j'utilise ce fameux dictionnaire d'adjectifs qui traîne dans ma bibliothèque. Quoi qu'il en soit, si je devait retenir un seul mot, je dirais beau, sans hésiter. Un beau disque qui emmène son auditeur loin au delà des nuages, retrouver un peu de son âme perdu d'enfant.






Pays/territoire : Japon
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Canailles - Manger du Bois

2012
Grosse Boite Record
Bandcamp
L'album anti mauvaise humeur  par excellence, dans le genre d'Im From Barcelona, mais au Quebec, à Montréal  Un joyeuse bande de copains qui jouent de la musique ensemble sans se  prendre la tête. Des mélodies légères et entraînante, une bonne dose d'humour, un univers rempli de lapin qui fument et d'ours qui jouent de l'accordéon. C'est drôle, c'est de la bonne  humeur en barre de dix kilos. Je vous  invite cordialement à regarder le clip de "Parle moi" qui parle, entre autre, d'un lapin et de carottes, déjanté, vous dis je !







Pays/territoire : Montréal, QC, Canada
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Golden Fable - Star Map

2012
Full Of Joy Records
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Golden Fable, c'est Tim McIver (guitare) et Rebecca Palin (synthés). Deux amis avec une longue expérience de la musique indé puisqu'ils tournaient encore il y à peu dans Tim and the Sam Band, groupe acclamé dans le petit monde indie. Star Map est le premier album du duo après une série de singles. Ainsi armés , le groupe dégaine  des mélodies enlevé, très bien travaillé, ou les claviers se partagent le devant de la scène avec la guitare dans un dialogue permanent, accompagné d'une batterie discrète et efficace. Les morceaux sont très bon, ce qui l'est en encore plus, c'est sans doute la voix de Rebecca, qui transcende chaque morceaux et l’amène à des  niveaux stratosphérique.  Le résultat est tout simplement  magnifique, et l'on se demande bien pourquoi Golden Fable n'a pas le succès qu'il mérite. Un très beau disque qu'il faut écouter, absolument.




Pays/territoire : Wisconsin, États-Unis
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WVM - The End Is Only The Beginning EP

2012
Unsigned
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Si vous l'ignoriez, je suis un grand fan de Nine  Inch Nails devant l'éternel, Trent Reznor à toujours su s'entourer de  musiciens compétents et contrôlable à souhait. Ces mêmes musiciens qui au cour des années ont gravités autour de la sphère NIN et m'ont emmené à beaucoup d'autre groupes, de modwheelmood  à Tweaker. Aussi je fut  pris d'un grand élan d'enthousiasme lorsque que j'appris de manière fortuite l’existence de WVM, sorte de all star band regroupant le chanteur/compositeur et multi instrumentiste Chris Vrenna, le batteur Josh Freese et Sean Beavan , que l'on retrouve au mixage des premiers albums de NIN et de presque tout les albums de Marilyn Manson.
Une définition assez obscure sur la page bandcamp ne nous en apprend pas plus sur les tenant et les aboutissant du projet:
WVM is a multi-instrumentalist, songwriter, performer, programmer and visual artist from Los Angeles. The letters in the name don't actually stand for anything.
Bref, on sait qu'un album est en préparation pour février 2013, si la fin du monde n'a pas transformé notre planète en désert stérile impropre à tout forme de vie. Dès t-shirts  promotionnels sont d'ores et déjà en ventes, il faut bien manger, ma petite dame.
Quoi qu'il en soit, musicalement parlant, on resteras surement légèrement sur sa fin, encore que la mayonnaise prend assez bien. Cet Ep se révèle  intéressant  mais pas transcendant, on pense un peu à Army Of The Universe, dans le  même genre. On tape dans l'Electro/Rock bien gras et un peu cliché, guitares lourdes, synthé omniprésents, ambiance pesante, moite. Les fans de la sphère NIN apprécieront, je pense, j'ai pour ma part pas mal apprécier d'écouter cet EP de quatre titre au nom évocateur.  Finalement, difficile de juger le futur disque sur la base de ces quatre morceaux, seront ils seulement sur le disques, d’ailleurs ? Laissons une oreille surveiller l'arriver du disque avant d'émettre la moindre critique définitive et laissons aussi notre impartialité dans un coin, c'est Josh MOTHERFUCKIN' Freese derrière les futs quoi...

Pays/territoire : Los Angeles, Californie, États-Unis
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The Pass - Melt

2012
SonoBlast! Records
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C'est une des très très bonnes surprises de cette fin d'année et une découverte que je dois, une fois de plus,  à l'inépuisable bandcamp.com qui ne cessent de nourrir mes tympans depuis près de deux ans. Melt est le second  album de The Pass et c'est une vrai tuerie électro pop qui  figure d'ores et déjà dans mon top 10 des meilleurs disques de l'année 2012. Il est rafraîchissant de pouvoir encore écouter des albums de cette qualités. Il est encorep lus rare qu'il n'y ai rien, je dis bien RIEN à jeter. Chaque chansons est une petite pépite qui mérite sa place dans ce disque de onze chansons quasiment  parfait. Le disque mélange habilement des éléments rock, des lignes de basse funky, des plage de synthétiseurs vintages et des élément emprunté à la Pop. Melt (mélange) porte donc ici tout à fait bien son nom, et s'en dégage au final une  énergie très positive, un groove dance floor qui donne envie de bouger et qui chasse toute mélancolie hivernale loin de vous pour le reste de la journée. Le truc plus cool que j'ai écouter depuis Gossamer de Passion Pit .

9/10

Pays/territoire : Louisville, Kentucky, États-Unis
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Clark - Iradelphic

2012
Warp Records
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Le bidouilleur de son Chris Clark est de retour avec Iradelphic, un nouvel album surprenant, mélange d'électronica et de guitares légères. Clarck ,j'ai découvert tout à fait par hasard alors que je trainais sans but sur Youtube, zappant de vidéos en vidéos dans l'espoir de dénicher un truc cool pur passer le temps. On connait bien l'écurie Warp, référence de l'électro savant depuis quinze ans, et tandis qu'ont joints  nos mains dans une prière silencieuse en espérant le retour des Boards Of Canada ou de LFO, on s’accommodera bien volontiers de la musique de Clark, figure d'outsider au sein du label. Le bonhomme n'en est pas à son premier essaie, loin de là, après m'être envoyer la discographie complète (avec plaisir), quid d'Iradelphic, quatrième album de l'artiste, créateur un brin compulsif.

Bien moins obscure que ses prédécesseurs, Iradelphic se démarque par des ambiances un peu moins  glauque, toujours mélancolique tout de même. Bénéficiant d'une production hyper soigné, on y retrouve tout ce que l'on à aimé sur les précédent albums, cette sagesse dans l'utilisation des boucles et des samples, et surtout tout ces  milliers de petits bruits, collages ou sons qui parsèment l’ensemble et qui font toute la qualité des morceaux. L'utilisation de synthétiseurs vintage est bien sur au rendez vous, puisqu'on a seulement fait que gratter la surface des possibilité offerte par ce genre de machines, et Clarck se place clairement dans le groupe de tête de ces explorateurs sonore sans frontières.

Si l'album, en général, est un peu en deçà des autres, on ne boude pas son plaisir à l'écoute des quarante minutes de voyage qu'il procure, et les ultra se consoleront avec l'EP Fantasm Plane, sorti peu de temps après et qui colle plus à ce que Clark nous avait habitué par le passé.







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Stone Sour - House Of Gold And Bones part 1

2012
Roadrunner Records
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Bon bon bon, j'admet, j'ai pas mal écouté Stone Sour, avant. Pour moi qui étais assez fan de métal mais sans pour autant aimer les trucs trop bourrins, c'étais pile ce qu'il me fallait  à l'époque, une version light de Slipknot. Aujourd'hui, j'aime toujours pas Slipknot, et je m’aperçois à quel point on change quand on grandit.  Stone Sour n'a finalement jamais été qu'un échappatoire pour Corey Taylor, histoire de décompresser entre deux tournées de Slipknot et de se faire plaisir en jouant un Métal assez basique, très cliché et dénué de toute  originalité. C'est donc comme ça que je  vais continuer à considérer les albums de SS, finalement. Je suis le premier à dire qu'il faut savoir évoluer avec ses groupes favoris. Le problème ici c'est que le groupe n'a jamais évolué, tandis que mes goûts ne sont plus les mêmes que quand j'avais 18 ans. SS pond son quatrième album et ne change pas d'un iota la recette, c'est la même avec un emballage différend. On y retrouveras une série de titres bourrins pour rassurer l'auditeur, de  nombreux titres avec le cul entre deux chaises, entre Rock et Métal, tellement anecdotique qu'on les oublieras dès qu'ils seront finis et la traditionnel ballade Rock dégoulinante, avec son fameux solo à la troisième partie et ses voix de choeurs très moche. Je vais pas cracher trop non plus sur le groupe, parce que j'ai aimé, fut  un temps, avant, quand j'étais jeune et qu'on s'échangeais encore des cd's gravé avec les potes (j'en ai encore des dizaines qui prennent la poussière à la maison). Stone Sour, un morceaux sur la bande son de mon adolescence qui à un peu mal vieillit, je renie pas, mais je conseille pas non plus.

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The Heavy - The Glorious Dead

 2012
Counter Records

The Heavy, c'est ce genre de groupe qui à un genre bien à lui, mélange pétillant de Hip-Hop, de Blues, de Soul, de Rock et d'ambiances western. J'aurais cru, pour ma part, difficile de faire aussi bien que "The house that dirt built", sorti en 2009 avec son hit imparable Short Change Hero, qui n'aurais pas détonner dans un film de Tarantino. Il m'aura fallut un peu de temps pour  me faire  à cet album, et de nombreuse écoute agrémenter de pas mal de vins rouges.  Mais c'est chose fait et donc, je livre mon avis définitif et arrêter pour toi, lecteurs rare et précieux ( on est pas Pitchfork ici).

The Glorious Dead est un très bon album, éclectique comme je les aiment tant. L'album tire sa force de toutes ces influences, brillamment emmené par un Kelvin Swaby possédé et un trio de musicien brillant. C'est foutraque sans  perdre ce fil directeur tout au long de l'album. J'ajouterais, après réflexions, d'autre influences, on y retrouveras donc avec plaisir un peu de Funk, un peu de Gospel, voir même un peu de psyché, si si. Clairement pour moi un des groupes les plus prometteur des années 10's , synthèse excellente d'un autre siècle. Vous l'avez compris, j'ai adorer, j'avais dans l'idée de faire une review track by track mais ce serait assez redondant et surement un peu inutile aussi. Si vous voulez échappé un peu  à la morosité, écouté le, si vous voulez écouter quelques chose un peu différend, écouté le.  Si vous n'aimez pas, dites le aussi, c'est votre droit. 

8.5/10




A noter, l'utilisation de "Short Change Hero" comme musique d'introduction de l’excellent Borderland 2, jeu que je vous conseil d'acquérir au plus vite.

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The Bewitched Hands - Vampiric Way

2012
Jive Epic
Deezer | Spotify | Tumblr

C'est le troisième album français que je vais chroniquer ici, vu que j'ai l'intention de ne parler que de musicien français cette semaine, non par chauvinisme, encore que je sois assez content de la scène hexagonale, mais plutôt parce que ça me botte, j'en ai envie, c'est tout.






Le second album de TBH est sorti depuis un petit bout de temps de temps déjà, pas d'effet d'annonce sur ce blog, d'autant que le groupe jouit déjà d'une solide réputation, tant en live que par la qualité de leurs albums, mais rajoutons en une couche je vous  prie.
Inutile de présenter le groupe, si vous avez cliquer sur un lien (j'espère!) ou que vous vous êtes perdu sur le net (ça arrive) vous avez surement déjà entendu parler du groupe, même brièvement, ou même juste de  nom, la vérité c'est que j'ai la flemme de faire une bio du groupe, allez sur wikipédia si ça vous chante.

Sans  plus attendre, l'album se présente de façon solide avec une pochette façon néon, cirque du bizarre un brin gore qui laisse  présager deux ou trois choses surprenantes.
L'album s'ouvre sur "Westminster" célèbre abbaye anglaise (hop l'air de rien je te cultive, ne me remercier pas) , orgue puissant digne d'un enterrement, ambiance glauque, une  intro glaciale qui annonce d’emblée l'ambiance générale de l'album. "Westminster" lancé, on retrouve avec plaisir ce qui à fait la petite patte du groupe, cette pop 60's, ces deux voix et les choeurs, ce clavier omniprésent. La chanson, de facture assez classique, démarre en trombe, pleine d'énergie et encourage vivement l'écoute du reste. "Thank you, goodbye, It's over" , second track, poursuit dans la même veine et installe définitivement cette ambiance dont je  parlais plus haut, comme enregistré dans une crypte. En passant, c'est une bonne chanson, sans  plus. Seconde bombe après "Westminster" "50's are good" enchaine avec brio entre les voix des deux chanteurs (dont l'un est une chanteuse), piochant  dans un répertoire surf-rock vintage pas dégueulasse, réussite !
"Words can let you down"  marque une pause dans l'album, qui fléchit d'intensité, dommage, la chanson en elle même n'a rien d’exceptionnelle maios je gage qu'en live, elle puisse permettre au public de respiré  un peu. "Let me", "Ha!ha!ha!ha!" et  "She bewitched me" se place dans le même registre, bonnes chansons de pop bien ficelé mais manquant quelque peu d'énergie, ce que je leur reproche. L'album redémarre avec "Boss" , guitare wha wha, voix de choeurs éthérées, rock 60's en puissance, soutenu par un rythme plus rapide. C'est l'une des perle de l'album. Passons sur "Modern Dance"  ballade efficace qui ravira les couples dans la fosse et passons à "Hard Love" ou les deux chanteurs s'amuse  à s'envoyer la balle dans un jeux de refrains/couplet sympa, tout comme cette petite note de synthé, chose dont ils savent  user sans abuser, et c'est tout  à leurs  honneurs.
Les deux derniers titres de l'album sont peu être les plus intéressant. "Vampiric Way" est fun, et par fun, j'entend un hymne qui donneras obligatoirement envie au gens de danser, mais le meilleur est à venir.
Pour moi, precise je, si on ne devait retenir qu'une chanson sur l'album, ce serais "The Laws Of Walls" titre peu évocateur qui laisse beaucoup de  place  à l'imagination. Quintescence de pop moderne, la grande dernière se place bien au dessus de ses soeurs d'album et figurerais à merveille dans un western moderne sous lsd, un truc totalement épique, spaghetti à souhait. C'est la meilleur chanson de l'album, et de loin, celle que j'écoute en boucle depuis des semaines, au moins dix fois par  jour.

Pour résumer,  l'album est bon, très bon même, mais il souffre d'un rythme en dent de scie dans sa composition, pas de quoi nous alarmer non plus. TBH navigue largement dans les  hauteur de la Pop moderne, écrasant concurrence et adversaire en douze coups annonciateurs. Leurs performance live reste une expérience  unique, avec décore, peinture fluo, quelque chose de totalement  psychédélique qui ravira les grands et les petits, amateur et connaisseur, bref, un truc fédérateur quoi.


Pays/territoire : Reims, France
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vOPhoniQ - Cosmogonie

2012
Dawn Records
Deezer | Spotify | Bandcamp | SoundcloudTumblr

Tout commence  il y à plusieurs milliard d'années, des forces colossales convergèrent entre elles pour donné naissance à l'univers, au moment que  nous appelons couramment Big Bang, soit l’explosion primordiale à l'origine de tout ce qui fut, est et sera. C'est l'histoire de la naissance des étoiles et des galaxies dan,su n univers en expansion continue, c'est l'histoire de boules de roches stériles frappées par des essaims de comètes, des paysages cauchemardesque de volcans et de roches en fusion, des atmosphères irrespirables, des pluies acides. C'est l'histoire du déluge qui fait se remplir les  océans, gonfle les tempêtes qui ravage la surface déjà éprouvées. C'est l'histoire du bouillon initial, de l'apparition de la vie, miracle si rare et presque unique. Et la vie et la mort, et son expansion galopante, là voilà peuplée. Dans les forêts déjà des géants naissent, croissent, se battent et périssent au gré des ères géologiques. Et puis l'humain et l’avènement des mammifère, les début de la réflextion, de la science et de la guerre de la folie.

En une heure, vOPhoniQ explore musicalement sa version, sa vision musical du monde, des origines, pour un résultat grandiose entre ambiant, electronica et techno qui me rapelle parfois  un autre français, Mondkopf. La force de l'album vient de la richesse et de la profondeur de ses compositions, bien, très loin des productions actuelle. On ne se lasse pas un moment, on surf entre les genre sans jamais y allez vraiment. Cosmogonie pousse l'imaginaire dans ses derniers retranchement, pour peu qu'on sache s'y prendre, un album lumineux, dont les adjectifs manquent pour le décrire. Chacun verras dans Cosmogonie sa propre vision de l'univers, l’expérience est unique, c'est ce qui la rend magnifique.

9.5/10

Pays/territoire : Lyon, France
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Yan Wagner - Forty Eight Hours



2012
Pschent Music
Deezer | Spotify

On en finis plus de nous rabacher les  oreilles avec les vieux sons, et on ne compte plus les albums cherchant à copier ou imiter ces sonorités perdus puis retrouvées. Tandis qu'on dépoussière les vieux claviers analogique qu'on avait jeté dans le grenier à l’avènement de l'ordinateur et des claviers virtuelles, pâle copie dont  on dénigre allègrement  la qualité aujourd'hui, sans doute  l'époque veut elle ça. Cette vague de nostalgie bien sur entraîne le meilleur comme le pire, donc aujourd'hui, on va parler du meilleur, tout du moins, de quelques chose de constructif.

Yan Wagner, Dj, parisien, beau gosse (so what ?) est plus connu pour ses remixes que pour ses talents de chanteur. Sous la houlette d'Arnaud Rebotini (Black Strobe), au commande la production, il lâche pour nos oreilles ravis douze chansons qui pioche allègrement dans le genre New Wave/Cold Wave. Sans pour autant  être du plagiat, on reconnais les influences (New Order, The Cure, Joy Division pour ne citer que les plus connus), et il réussit le pari de faire du neuf avec du vieux, habillant les morceaux de sa voix grave et monocorde. D'après ce que j'ai pu en lire, c'est justement la voix qui posait problèmes aux gens  moi, elle ne me choque pas du tout, je trouve au contraire qu'elle apporte une touche d'humanité froide à une  musique encore plus froide. Vous l'aurez compris, j'ai aimeé l'album de Yan Wagner. L'album démarre sur un quatuor de chansons assez "club" soit l’enchaînement d'On Your Knees, Forty Eight Hours, Changed et Vanished qui met tout de suite de bonne humeur. Autre chose notable, ce duo avec Etienne Daho sur "The Only One", dont il partage quelques fréquences vocales.
Un bon album et pari réussit pour Yan Wagner, qu'on attend  au tournant pour le deuxième disque.

8/10

Pays/territoire : Paris, France
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Alex Gopher & Xavier Jamaux - Motorway OST



























2012
Go4music
Deezer | Spotify

Avant qu'on commence, j'ai pas vu le film, on m'en à toutefois dis du bien, et j'en ai lu de bonnes critiques sur le web donc, je vais surement le télécharger, histoire de  pas avoir de regrets, au cas ou ...
Musicalement, j'aimerais que le film soit  à la hauteur de sa bande son. Les deux dj's tapent allègrement dans une réserve de vieux synthés vintage des années 80/90 pour concocter  un mélange détonnant entre ambiant, électro et néo disco. C'est tout  à fait le genre d'album qui s'écouterais à fond dans la voiture, pied au plancher, une clope au coin de la bouche. Un OST qui n'est pas sans rappeler le travail de Cliff Martinez sur un film comme Drive.  Bref, on boude pas son plaisir à l'écoute des 43 minutes du disque. Et puis la pochette est juste trop bien. Objectivité quand tu nous tient.

7.5/10

Interview d'Alex Gopher

Sample 6 tracks:

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EA Games Soundtrack - Mass Effect 3




























2012
EA Recordings
Deezer / Spotify / Web

Il y a des expériences qui marque à vie, cela peut  être la lecture d'un livre qui va changer votre façon de voir les choses, le visionnage d'un film peut vous bouleverser au delà des limites, il y à des jeux  vidéos qui sont si bien fait qu'il entre dans cette catégorie. C'est le cas de Mass Effect 3, du studio Bioware, troisième et dernier volet d'une saga à la beauté inégalé, au scénario si riche et plein de rebondissements qu'il vous rend accro dès les premières minutes de jeu.  C'est un quasi sans fautes pour Bioware qui propose l'expérience de jeux la plus addictive et la  plus vivante de ces dix dernières années, tout simplement le plus beau jeu de l'année, devant Skyrim ou Dishonored, et bien avant cette merde immonde de Diablo 3.

Visuellement  un chef d'oeuvre, il l'est tout autant par son contenu, mélange de tir  à la première  personne et de jeux de rôles, il vous faudra, pour sauver la galaxie, voyager sur une trentaines de mondes différend pour  y découvrir des ressources, tout en continuant de rallier toute les races de la galaxie dans une ultime alliances, préludes  à la bataille finale titanesque et épique qui s'annonce, ou tout basculeras. Dans le jeu, toute vos actions  ont des conséquences sur la suite de l'aventure et vos choix vont s'avérer décisifs à chaque fois. Ainsi, ils faudra faire preuve de réflexion pour ne pas vous priver des ressources de guerres dans la  luttes contre les reapers, ces créatures qui extermine toute vie  intelligente dans la galaxie tout les cinquante mille ans.
Cette sage en trois acte propulse littéralement le jeu vidéo dans les sphère de l'art, avec une catharsis poignante qui marqueras ses  joueurs à vie. J'avoue sans honte, le dénouement final à failli m'arracher une larme, et certains choix sont si difficiles  à faire que j'en ai parfois perdu le sommeil.
A un tel jeu, il fallait  une musique  à la hauteur. Bioware et AE n'ont  pas fait les choses à moitié puisqu'il se sont entouré de Sam Hulick, déjà au commande pour la musique des deux précédents volets de la série, qui est aussi le compositeur des musiques de Baldur's Gate ou Red Orchestra 2: Heros  of Stalingrad. Egalement présent depuis ME2, Christofer Lennertz est de nouveau là aussi, également compositeur des musiques de Medal of Honor, des Sims 3 et du dernier jeu vidéo de la série James Bond: Quantum Of Solace. On retrouve ensuite Cris Velasco, connu pour son travail sur les DLC de ME2 mais plus particulièrement sur le premier volume de Borderland.
A noter tout particulièrement la participation du groupe Faunts et du célèbre compositeur Clint Mansell, qui signe le morceau le plus  poignant et triste qui m'est été permis d'entendre dans un jeu vidéo (living earth).

Tout ce monde ne  pouvait qu'accoucher d'une bande original magistral, et c'est, évidemment, le cas.  Les musique de ME3 sont en parfait accord avec le jeu a tel point qu'on penserait avoir  à faire à une bande original de film. Tout est mis en ouvre pour vous prendre au tripe, littéralement, et j'ai le souvenir encore vivace de ces longues heures de jeu et des frissons que cela ma procuré.  Une bande son parfaite pour un jeu magnifique dans lequel je me suis immerger à cent pour cent. Je suis resté soufflé du début  à la fin par chaque éléments, j'ai ri, j'ai frissonner, j'ai eu peur, j'ai eu, parfois, envie de pleurer et d'arrêter devant certain choix vraiment dur. L'écoute de ce disque ravivera pour les joueurs des moments drôles, tendre ou triste, mais ne laissera surement pas indifférent même ceux qui n'ont pas jouer. Si c'est le cas, je vous encourage à le faire au plus vite.

10/10



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Linkin Park - LIVING THINGS




























2012
Warner Bros
Deezer / Spotify / Web

Oui, Linkin Park. C'est un peu particulier à traiter. Linkin Park, c'est beaucoup de souvenirs avant tout, c'est toute ma période fin de collège / Lycée / Début de Fac. C'est un groupe qui m'est cher, que j'apprécie grandement et que je respecte. Parce que on à quoi concrètement ? Au départ, figure emblématique du mouvement Néo-Métal populariser par Korn ou Deftones, débarque Linkin Park et son mélange au Métal/Hip Hop ravageur qui va marqué au fer blanc une génération de kids. Linkin Park, c'est une de mes madeleines de Proust musical. J'aime parce que  on à un groupe qui refuse les carcans, et qui prend des risques. Au légions de fans déçu qui pleurent en ré écoutant Hybrid Theory en boucle, se lamentant sur le fait qu'évidemment c'était-mieux-avant, j'ai de la peine pour eux qui n'ont pas sus évoluer avec leur groups au point de publier des chroniques  incendiaires, voir insultante, comme j'ai pu le lire sur la grande poubelle qu'est parfois  internet.  Prenant  à contre pied, après plusieurs années de patience, leurs fans, le groupe s'offre une liberté totale avec les derniers albums avec une orientation radicalement plus électronique et atmosphérique. Exit donc, l'image de groupe pour ados, et bienvenue aux mélodies fouillées et travaillées.
J'ai beaucoup de respect pour les groupes qui prennent des risques, prenant le parti de déplaire à une large frange de fans, cherchant la maturité musical que leur célébrité leurs avait d’abords fait  repousser.

Living Things se situe donc dans la lignée de A Thousand Sun, à savoir deux albums explorant chacun de nouvelles pistes. Certains l'ont qualifié d'élécro/Hip Hop, à défaut de meilleurs étiquettes, je retiendrais celle ci. Douez titres, trente six minutes, c'est un peu court mais je m'en contente volontiers, ravi d'entendre et de ré entendre un groupe particuliers dans mon histoire musical. Ici, je pèche  par sentimentalisme plus que par objectivité, j'en ai bien conscience, mais des fois c'est comme  ça, on aime un groupe parce que C'EST ce groupe la et pas un autre. Sinon comment expliquer l'incroyable succès des Rolling Stones ? Surement pas par la qualité de leurs quinze derniers albums. Attention, je ne fait  pas de comparaison, en plus j'aime bien les Stones, mais pas tout. Donc  oui, j'aime cet album très beaucoup, il me rappelle beaucoup de choses et me donne envie de me refaire toute la discographie. Aussi, par soucis d'honnêteté, je ne le noterais pas. Toutefois, je recommande son écoute.






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Frames - IN VIA


2012
SPV / Steamhammer




Je n'ai de cesse de crier tout mon amour pour le rock progressif sur ces pages depuis pas mal de temps maintenant. J'aime chiner sur le net, en l’occurrence surtout sur Bandcamp, qui est un vivier inépuisable pour mes oreilles insatiables. J'aime tomber par hasard sur des groupes comme Frames. C'est toujours le même instant de flottement avant d'appuyer sur play, puis le ravissement et la béatitude lorsque la musique commence et qu'elle correspond entièrement  à ce que l'on attendait d'elle. C'est ça Frames, groupe Post Rock/Progressif/Instrumental venue d'Allemagne, de Hanovre précisément. Dans ce deuxième opus, on retrouve tout ce qui fait la force de ce style, moins les clichés. Les guitares sont  lourdes, les basses puissantes, et une batterie ma foi fort mal traitée qui n'en demandais surement pas tant. Les ambiances sont pesante, oppressante, IN VIA n'est pas un disque joyeux, ni porteur d'espoir, ici tout se voie en noir et blanc, en sépia, à travers le prisme déformant d'une vitre maculée d'huile de moteur séchée. 

Le groupe cite volontiers comme influence les grosses têtes d'affiche du mouvement, comme Tool, Porcupine Tree, Oceansize ou bien Pink Floyd, mais ce serait réduire injustement le champs de ce à quoi la musique de Frames peut  nous faire  penser. Sur cet album, dix morceaux se partage l'affiche, on applaudis le fait qu'aucun des morceaux ne soit une pale copie de l'autre. Ce qui fait la force de IN VIA, et qui le place à l'égal d'un "Everyone Into Position" ou d'un "Fear of a blank planet", ce sont ces petits arrangements de cordes et de claviers/piano qui ponctuent chaques  morceaux et transitions. Ainsi, le plaisir est retrouvé lorsqu’à la fin d'un break, la musique repart de plus belle droit dans le cortex avec l'aisance d'nu scud. Il y à un véritable travail derrière cet album, musicalement, c'est tout simplement excellent, pas une seule chansons, ou passages  à jeter, je salut bien bas le travail des quatre allemands et je vous invite, si vous aimez ce genre musical, à vous ruer à son écoute. L'album est disponible en achat sur Bandcamp, faite un geste, 9€ pour un album, c'est un prix tout  à fait  honnête. Pour le moment, seul l'album Mosaik est disponible sur Deezer en cliquant ici. A noter que j'ai complètement craquer pour la version CD de l'album que je me suis empresser d'acheter pour pouvoir écouter dans la voiture, volume au maximum.

"Frames aren’t a rock group. They are purveyors of great musical innovation, storytellers without words and as close to rock music as Sigur Ros are to the Beatles. As a debut, this German four-piece  Frames have set  the bar intolerably high." - themusicfix

8.5/10


Pays/territoire : Hanovre, Allemagne
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Yeasayer - Fragrant World




























2012
Deezer | Spotify | Web
Mute Artiste

Bon alors, en fait c'est simple, j'aime la moitié des chansons, et j'aime pas l'autres moitié. J'aime Fingers Never Bleed pour son rythme, j'aime Blue Paper pour son intro, j'ai sur adorer Reagan Skeleton pour sa rythmique hip-hop/tribal et son refrain entrainant, j'aime Damaged Goods  car c'est une chanson pleine de fragilité, Folk Hero Shtick pour ce petit mélange basse/sonorités éléctro/Chant . De manière général, j'aime le chant du groupe, ça me fait penser au chanteur de The Mars Volta. Je leurs reproche une certaine monotonie, avec l'impression, à la fin , qu'on colle de la musique sur les mêmes beats. C'est dommage parce que sinon, c'est pas mal, à moitié quoi, dans le genre éléctronique/hip hop/Pop. Sympa mais sans plus.

6/10

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Alt-J (∆) - An Awesome Wave.



2012
Deezer , Spotify , Web
Infectious Music - Pias

Un moment que je n'ai pas posté, mais j'ai tellement aimé ce groupe qu'il fallait que j'en parle.
Alt-J c'est 4 mecs de Leeds en Angleterre qui nous lâchent un album tortueux et sidérant:
 An Awesome Wave
Des chansons étrangement sensibles et émouvantes, une voix caméléonesque, un équilibre harmonieux entre guitares, claviers, rythmiques, sons organiques et et synthétiques.
De Tessellate à Matilda, les chansons d'Alt-J, malgré leurs mélodies alambiquées, s'installent en douceur dans notre cerveau pour ne plus le quitter.
Pour la petite Histoire, Alt-J , c'est le raccourci clavier qui permet de dessiner "Δ"  un triangle, qui est en fait le nom du groupe. En algèbre, il symbolise le changement. Si les triangles semblent parfois tourner à l’obsession chez le chanteur et guitariste du groupe Joe Newman “triangles are my favourite shapes” (“les triangles sont mes formes préférées”), susurre-t-il sur Tessellate, métaphore habile pour parler de triolisme.
La critique qui glorifie cet album, à juste titre, souligne trop peu en revanche la qualité des clips du quatuor. J'en veux pour preuve le clip Breezeblocks (parpaings en Français). Il faut le dire, les clips jouent un rôle très important dans l'interprétation linguistique et subliminale d'une musique ! Ici, la façon de tournée dite reverse à son importance.
Cette "impressionnante vague" qui rend la critique unanime à son sujet s'impose ainsi comme l'évidence de ce printemps et comme la découverte de cette année 2012. Il ne fait aucun doute que cet album vous accompagnera cet été au cours de vos périples...


8/10



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Wild Nothing - Nocturne




























2012
Deezer / Spotify / Web
Digital Distribution Honduras

Wild Nothing  ou la bande son parfaite d'un après midi pluvieux passer bien au chaud. Je me répète souvent mais je ne vois pas comment le dire autrement. C'est clairement, à mon sens, une musique que je qualifierais d'ambiance. Il n'y à rien d’exceptionnel dans ce nouvel album, qui délivre au fil de ses onze pistes un pop rock des plus cotonneux mais très loin d'être chiant. C'est un peu convenu, la voix légèrement teintée de reverb,  les guitares légerement old school, en résumé tout est léger sur l'album, et gentillet. En définitive, on passe  un bon moment, tant qu'on fait autre chose (lire, écrire...)  et de temps  en temps on s'arrête, on tend l'oreille en se disant "tient, c'est pas mal du tout !"
Pas le truc de l'année, plutôt un album qu'on ré écouteras de temps pour occuper les longues veillées d'automne, un oeil à la fenêtre les pieds bien au chaud dans ses chaussons.

6.5/10




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Pet Shop Boys - Elysium




























2012
EMI UK
Deezer / Spotify / Web

Aux puristes, je dirais que je connais pas Pet Shop Boys. Non,  je n'ai jamais écouté les autres albums avant celui ci (dix en tout), je suis tombé dessus complètement par hasard, et, mue  par la curiosité, j'ai écouté, et j'ai aimer. J'éviterais donc de revenir sur la discographie  du groupe, ou son histoire, vu que j'en ignore tout.

Elysium, c'est un chouette album, ça m'a beaucoup rappelé Air, dans le même genre, c'est assez aérien, les voix son douces, les mélodies tranquilles et faciles, efficaces, parfois  même un peu cliché. L'album brasse une bonne quantité de morceaux Pop sans se fatiguer malgré la lenteur. C'est super pour passez un agréable voyage en train (je prend énormément le train dans le cadre de mon emploie). Il se dégage de l'album une sensation de quiétude, de tranquillité qui ma beaucoup touché. Clairement, c'est pas  LE truc de l'année mais j'avais envie de le mentionner tout particulièrement, vu qu'il tourne depuis trois semaines dans mon téléphone.

8/10

Et comme les Pet Shop Boys sont pas chien , voici un live ou ils jouent  l'intégralité de l'album :

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Menomena - Moms




























2012
Barsuk Records
Deezer / Spotify / Web

Menomena, groupe indé rock originaire de Portland vient de lâcher son cinquième album depuis peu, attardons nous un peu sur ce disque.  son prédécesseur Mines sortit en 2009 m'avait fait bonne impression sans toutefois me donner envie de le ré écouter régulièrement, si ce n'est au hasard d'une playlist. Je me rapelle de leurs compositions travaillé, très mélodieuses et qui avaient tendance à mettre de très bonne humeur, ce mélange entre douceur et guitares saturées sur certains titres, bref, un bon album mais que j'ai finit par presque oublier (en 2009 pour la musique c'est le moyen âge, tout vas si vite...)

Avec Moms, on est un cran au dessus. Plumage ouvre l'album de façon assez tonitruante, mélange bruitiste et efficace qui met directement dans l'ambiance. Le reste déroule naturellement. Je découvre tout les élément qui ont fait le succès du précédent opus, les morceaux sont toujours très travaillé, avec des ambiances très particulière, je note quand même le coté plus orchestrale des pistes de l'album (Pique, Capsule) , l'utilisation de synthés omniprésent (Baton) , une petite ballade au piano qui se finit dans un bouillonnement de guitares saturées sur Heavy Is As Heavy Does . De mon humble  point de vue , l'album décolle dès le départ et finit par carrément se mettre en orbite basse à partir de Giftshoppe . Flamboyant, le reste de l'album égrène sont  lot de pépites sans aucun temps mort, Skintercourse, bien que de facture classique reste un excellent  morceau pop/rock mais se fait  oublier  par un Tantalus psychédélique, tout en douceur, avec sa ligne de basse épurée et ses claviers aux harmonies aérienne, c'est le véritable tube de l'album, 4'46 de pur musique, un morceaux à la richesse incroyable, fourmillant de détails et qui porte l'album à lui tout seul, rien que  pour  ça, il faut l'écouter. One Horse clôture l'album de belle manière, une chanson qui oscille entre tristesse et espoir, tristesse qu'un si bel album ne soit pas connu du grand  publique, espoir quand  à la qualité d'une tel musique qui relève le niveau , et bien sur, la satisfaction de pouvoir appuyer sur play une fois de plus.

Franchement, un des meilleur disque que j'ai écouté depuis longtemps, riche, varié, ou chaque pistes est à sa  place, ou les chansons ne ressemblent  pas aux  précédentes, Menomena signe  là un grand disque.

9/10

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