Archive for septembre 2012

Pet Shop Boys - Elysium




























2012
EMI UK
Deezer / Spotify / Web

Aux puristes, je dirais que je connais pas Pet Shop Boys. Non,  je n'ai jamais écouté les autres albums avant celui ci (dix en tout), je suis tombé dessus complètement par hasard, et, mue  par la curiosité, j'ai écouté, et j'ai aimer. J'éviterais donc de revenir sur la discographie  du groupe, ou son histoire, vu que j'en ignore tout.

Elysium, c'est un chouette album, ça m'a beaucoup rappelé Air, dans le même genre, c'est assez aérien, les voix son douces, les mélodies tranquilles et faciles, efficaces, parfois  même un peu cliché. L'album brasse une bonne quantité de morceaux Pop sans se fatiguer malgré la lenteur. C'est super pour passez un agréable voyage en train (je prend énormément le train dans le cadre de mon emploie). Il se dégage de l'album une sensation de quiétude, de tranquillité qui ma beaucoup touché. Clairement, c'est pas  LE truc de l'année mais j'avais envie de le mentionner tout particulièrement, vu qu'il tourne depuis trois semaines dans mon téléphone.

8/10

Et comme les Pet Shop Boys sont pas chien , voici un live ou ils jouent  l'intégralité de l'album :

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Menomena - Moms




























2012
Barsuk Records
Deezer / Spotify / Web

Menomena, groupe indé rock originaire de Portland vient de lâcher son cinquième album depuis peu, attardons nous un peu sur ce disque.  son prédécesseur Mines sortit en 2009 m'avait fait bonne impression sans toutefois me donner envie de le ré écouter régulièrement, si ce n'est au hasard d'une playlist. Je me rapelle de leurs compositions travaillé, très mélodieuses et qui avaient tendance à mettre de très bonne humeur, ce mélange entre douceur et guitares saturées sur certains titres, bref, un bon album mais que j'ai finit par presque oublier (en 2009 pour la musique c'est le moyen âge, tout vas si vite...)

Avec Moms, on est un cran au dessus. Plumage ouvre l'album de façon assez tonitruante, mélange bruitiste et efficace qui met directement dans l'ambiance. Le reste déroule naturellement. Je découvre tout les élément qui ont fait le succès du précédent opus, les morceaux sont toujours très travaillé, avec des ambiances très particulière, je note quand même le coté plus orchestrale des pistes de l'album (Pique, Capsule) , l'utilisation de synthés omniprésent (Baton) , une petite ballade au piano qui se finit dans un bouillonnement de guitares saturées sur Heavy Is As Heavy Does . De mon humble  point de vue , l'album décolle dès le départ et finit par carrément se mettre en orbite basse à partir de Giftshoppe . Flamboyant, le reste de l'album égrène sont  lot de pépites sans aucun temps mort, Skintercourse, bien que de facture classique reste un excellent  morceau pop/rock mais se fait  oublier  par un Tantalus psychédélique, tout en douceur, avec sa ligne de basse épurée et ses claviers aux harmonies aérienne, c'est le véritable tube de l'album, 4'46 de pur musique, un morceaux à la richesse incroyable, fourmillant de détails et qui porte l'album à lui tout seul, rien que  pour  ça, il faut l'écouter. One Horse clôture l'album de belle manière, une chanson qui oscille entre tristesse et espoir, tristesse qu'un si bel album ne soit pas connu du grand  publique, espoir quand  à la qualité d'une tel musique qui relève le niveau , et bien sur, la satisfaction de pouvoir appuyer sur play une fois de plus.

Franchement, un des meilleur disque que j'ai écouté depuis longtemps, riche, varié, ou chaque pistes est à sa  place, ou les chansons ne ressemblent  pas aux  précédentes, Menomena signe  là un grand disque.

9/10

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The XX - Coexist




























2012
Young Turks
Deezer / Spotify / Web

Alors parlons en un peu, du deuxième album de The XX. Ça fait deux semaine que je l'écoute régulièrement, histoire d'avoir un avis tranché sur la question. Premier constat, The XX fait du The XX. Le son, les textures sonores, le rythme, les voix, tout est pareil, inchangé. J'ai lu pas mal de critique sur l'album ces dernières semaines, les réactions varient en général entre de très bonnes critiques, dithyrambique même, et à l'autre extrême, ont  à une cohorte de zéro sur vingt. Ma critique seras bonne, en général, avec quelques réserve. Soyons clair, l'album est la suite parfaite du premier, qui m'avait enchanté, je le ré écoute encore de temps en temps. Les voix de Croft et Sim se marient impeccablement. The XX à le don pour faire de cette musique minimaliste, vaporeuse, évanescente, un voyage vers autre chose. Une chanson comme Angel me fais frissonner tant elle semble touchante. Et le reste de l'album est du même acabit, l'album dégage cette même sensation de fragilité que le précédent. Honnêtement, c'est un très bon album, intègre, fidèle  à la ligne directrice fixé par l'album éponyme de 2009. Et c'est de là que viendras ma réserve, le fait est que la surprise n'est plus là, si le disque sonne comme le précédent, et il le fait, il manque cette petite magie qui à l'époque sublimais le disque en proposant  à l'auditeur quelques chose de complètement différent. Maintenant, ça s'écoute tout de même avec  plaisir, et on reviendra volontiers au premier album pour mieux apprécier le deuxième. Quoi qu'il en soit, après mure réflexions, je lui donne une bonne note à mon tour.

7.5/10  




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Stupeflip - Terrora !!



























2012
Etic System
Deezer / Spotify / Web

C'est une trouvaille de dernière minute, Stupeflip, le groupe maudit du rap français sort un nouvel EP accompagné d'un DVD Live, le tout pour la somme modique de 13€, autant dire rien.
L'EP est une  pièce très courte, quinze minute  pour six chansons mais attention, le CROU donne le meilleur.
Musicalement, ont est carrément dans l'univers du Stup,  Introduction , qui introduit l'album est une courte piste pleine de plage de synthé aux sonorités religieuse glauque ou des voix répète en boucle "Crou" à la façon d'un mantra. Et puis c'est parti, Terrora, le second morceaux est un génial mélange de collages sonore à l'ambiance sombre et au refrain tapageur (Die motherfucker die!) . Julien Barthélemy, au commande de l'équipe le plus bizarre de la musique française se lâche et produit un disque qui ravira les fans en attendant la prochaine offensive du CROU contre le reste du monde. On poursuit l'exploration du continent imaginaire avec la région sud, cet endroit sale ou règne la terreur  et le fanatisme religieux, ou se battent monstres et héros faussement niais mais assurément dérangés et rongés par quelques maladies mentale. Surprise avec l'avant dernier morceau Nan ? ... Si ?  puisqu'il s'agit d'une chanson de rupture, elle semble de prime abord  un peu niaise, tout en étant très touchante. Et puis enfin du pur Stup avec Strange Traps qui termine l'EP de façon violente.
Assurément, on reste sur sa faim mais on se réjouit de l’excellente santé musicale d'un groupe complètement à part dans le paysage musicale hexagonale et qui n'en finit pas de nous éttonner avec des compositions de plus en plus travaillé dont l'originalité n'est plus  à démontrer.

8/10

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Toy - Toy


2012
Digital Distribution Honduras

Le rock psyché n'est pas mort. La preuve, ce premier album de Toy aux sonorités délicieusement tripante, planante. La recette est la même que d'habitude, guitares saturées, synthés discrets mais omniprésent et chant monotone mais loin d'être chiant. Ce soir, il fait gris, il pleut un peu, je fume une cigarette à ma  fenêtre en écoutant cet album et tout cela s'accorde  à merveille. L'album parfait  pour ces soirées d'automne un brin nostalgique. Si Toy est loin d'être l'elbum de l'année, il n'en reste  pas moins un album franchement sympathique, le genre de musique qu'on écoute volontiers dans le train en regardant le paysage défiler. 
Toy est un album honnête qui s'écoute sans difficulté et qui comporte son lot de très bonnes chanson comme ce Color Running Out d'introduction qui invite volontiers à écouter la suite de l'album, ou bien encore le dérangeant Driffting Deeper  à l'ambiance un peu glauque ou encore le final Kopter , pièce maîtresse et terminale de l'album de dix minute qui clôture pour le mieux cet album d'une heure.
A écouter, à oublier, puis  à ré écouter de temps en temps avec plaisir !

7.5/10






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Bloc Party - Four



























2012
Universal Music
Spotify / Deezer

Je suis assez fan de Bloc Party, de manière général. comme beaucoup, j'ai énormément écouté le premier album du groupe, qui reste pour  moi son meilleur. Silent Alarm, à l'époque offrait quelques choses de nouveau à la musique, il s'inscrivait dans la  ligné des Strokes  ou de Franz Ferdinand, des groupes aux styles et aux ambitions assumées qui allait squatter pour un temps la place au sommet des ventes. Silent Alarm fut  un franc succès, doté d'une arme de destruction massive sous la forme du duo "Helicopter" et "Banquet".
Sorti en 2007, le second album du groupe ne m'avait pas vraiment convaincu, et j'étais passé entre temps à bien d'autre groupes, il faut dire que ça allait vite à l'époque. Quoi qu'il en soit, certain titres me sont restés  à l'instar de "The Prayer", "I still Remember" ou ce "Flux" parfait  pour le dance floor. De mon avis le moin bon album du groupe.
Intimacy, sorti en 2009, marque  un grand  pas dans l'évolution musical du groupe. La musique électro prend de  plus en plus de place dans  la vie du groupe (dj set, album solo de Kele) et  on le ressent à l'écoute de l'album via la multitude de petits son qui viennent embellir les morceaux. J'ai préféré Intimacy à A week end in the city, dès sa sortie, avec son coté dance floor assumés et ses mélodies recherché, moins accessible et grand  publique. L’enchaînement ravageur d'"Ares", "Mercury" et "Halo" laisse l'auditeur loin derrière, l'album débute à trois cent à l'heure pour ralentir brusquement sur un "Biko" aux légers  accents de Radiohead. Si "Trojan Horse" criait son urgence de façon classique, avec une mention  pour son solo (je trouve cette chanson mal positionné par rapport au reste de l'album), c'est pour mieux retombé comme  un soufflet face à un "Signs" superbe qui laissait la machine refroidir le temps d'une ballade de quatre minutes quarante. Et ainsi de suite, "One Month Off", brulot rock qui peut aussi bien se danser sur une piste, "Zephirus" et ses accents Hip-Hop/ Breakdance,  un" Ion Square" doux/amer ou encore un "One more chance" carrément dance et badass. Bref, un excellent album qui se place largement au coté de SA.

Alors Quid de ce Four, très attendu après trois ans de silence discographique ?
On est en face d'un bon disque, honnête. Un album aux accents  plus rock que ces deux prédécesseurs. Dès l'intro avec "So he begin to Lie" et ses guitares saturé/batterie ultra rapide, on sent le changement, le  morceau alterne calme/rage avec talent mais reste de facture assez classique dans sa conception. "3X3" Continue dans cette veine et on se rapproche plus du son de SA. Le morceaux est aussi de conception assez normal, dégage une ambiance dérangeante, stressante et fini d'introduire le début de l'album. C'est véritablement avec "Octopus" que l'album démarre véritablement. Ce morceau aurait  pu facilement figuré sur une face B de Silent Alarm sans que cela choque. A ceux qui diront que c'est un peu facile de copier son vieux son, j'opposerais juste le plaisir de réentendre des chansons dans ce style tellement 2005.
Après cela , l'album enchaîne les chansons "classique" comme ces ballades pop/rock gentil et bien ficelées mais anecdotique comme "Real Talk", "Day Four" ou "The Healing" . Inutile  ou presque de s'attardé sur ce trio de chansons tellement le reste semble au dessus du lot. Ma première  impression à l'écoute de l'album avait été de  pensé que Four avait été monté de toute  pièces avec des chutes de Silent  Alarm, en grande  partie. Bien sur avec le recul on se rend bien compte que les  morceaux bénéficie d'une certaine maturité comparé à leurs grand frères des autres albums, de mêmes qu'on ressent  moins  l'urgence. L'usage des artifice électronique à lui aussi été drastiquement réduit, certain morceaux flirtent carrément, à mon sens, avec le métal ("Kettling", "We are not Good People"). C'est aussi ce qui étonne en premier lieu, la richesse des styles passé en revue dans l'album, l'intro  très blues de "Coliseum" et son finish hard rock, et le très stimulant "V.A.L.I.S" (hommage au livre de Philip.K.Dick du même nom ?) ou bien encore ce "Truth" qui sonne comme une fin de film triste.

Avec Four, Bloc Party sort son meilleur album depuis Silent Alarm et signe  son retour en force sur le devant de la scène. avec une série de concerts explosifs programmés un peu partout pour promouvoir le disque, les quatres anglais  ont bien l'intention de foutre le feu à toute l'Europe. Leur prestation à Rock en Seine, cette année, ma  laissé une  impression plus que favorable quand  à l'avenir du groupe, bientôt huit ans après la sortie de  leur  premier  Opus. Kele et sa bande sont toujours aussi bon sur scène, déployant  une énergie folle pour faire sauter le public et le laisser K.O sur  place.

8/10


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Alberta Cross - Songs Of Patience



























2012
Ark Recording
Deezer / Spotify / Soundcloud / Web

Deuxième album pour Alberta Cross, Song Of Patience se démarque finalement assez peu de son prédécesseur. Les style sont les mêmes, un rock teinté d'indie, de pop et de blues, gentillet, tendre, naïf. Si on peut reprocher un certain manque d'originalité (on les compare souvent  à  The Verve), il n'en reste pas moins quelques véritable pépite sur cet album, comme ce "Magnolia" incandescent qui sert d'ouverture à l'album, véritable petit brûlot indie qui remonte l'album lui tout seul, ou bien encore ce "Lay Down", qui pour le coup, sonne comme une très bonne chanson de britrock avec ses violons façon épique en trame de fond. L'album, dans le fond, pour l'avoir écouter, vous donneras l'impression d'avoir écouter ça avant autre part, il n'en demeure  pas moins un bon album, honnête, qui s'écoute et sur lequel on aime revenir de temps à autre. Mention spécial pour Petter Ericson qui permet à ses compositions de s'élever grâce à une voix unique, même en live, exercice dans lequel le groupe se donne complètement, proposant des sets enflammés et intenses, en sommes des excellents performeurs.

7/10



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