Archive for octobre 2012

The Bewitched Hands - Vampiric Way

2012
Jive Epic
Deezer | Spotify | Tumblr

C'est le troisième album français que je vais chroniquer ici, vu que j'ai l'intention de ne parler que de musicien français cette semaine, non par chauvinisme, encore que je sois assez content de la scène hexagonale, mais plutôt parce que ça me botte, j'en ai envie, c'est tout.






Le second album de TBH est sorti depuis un petit bout de temps de temps déjà, pas d'effet d'annonce sur ce blog, d'autant que le groupe jouit déjà d'une solide réputation, tant en live que par la qualité de leurs albums, mais rajoutons en une couche je vous  prie.
Inutile de présenter le groupe, si vous avez cliquer sur un lien (j'espère!) ou que vous vous êtes perdu sur le net (ça arrive) vous avez surement déjà entendu parler du groupe, même brièvement, ou même juste de  nom, la vérité c'est que j'ai la flemme de faire une bio du groupe, allez sur wikipédia si ça vous chante.

Sans  plus attendre, l'album se présente de façon solide avec une pochette façon néon, cirque du bizarre un brin gore qui laisse  présager deux ou trois choses surprenantes.
L'album s'ouvre sur "Westminster" célèbre abbaye anglaise (hop l'air de rien je te cultive, ne me remercier pas) , orgue puissant digne d'un enterrement, ambiance glauque, une  intro glaciale qui annonce d’emblée l'ambiance générale de l'album. "Westminster" lancé, on retrouve avec plaisir ce qui à fait la petite patte du groupe, cette pop 60's, ces deux voix et les choeurs, ce clavier omniprésent. La chanson, de facture assez classique, démarre en trombe, pleine d'énergie et encourage vivement l'écoute du reste. "Thank you, goodbye, It's over" , second track, poursuit dans la même veine et installe définitivement cette ambiance dont je  parlais plus haut, comme enregistré dans une crypte. En passant, c'est une bonne chanson, sans  plus. Seconde bombe après "Westminster" "50's are good" enchaine avec brio entre les voix des deux chanteurs (dont l'un est une chanteuse), piochant  dans un répertoire surf-rock vintage pas dégueulasse, réussite !
"Words can let you down"  marque une pause dans l'album, qui fléchit d'intensité, dommage, la chanson en elle même n'a rien d’exceptionnelle maios je gage qu'en live, elle puisse permettre au public de respiré  un peu. "Let me", "Ha!ha!ha!ha!" et  "She bewitched me" se place dans le même registre, bonnes chansons de pop bien ficelé mais manquant quelque peu d'énergie, ce que je leur reproche. L'album redémarre avec "Boss" , guitare wha wha, voix de choeurs éthérées, rock 60's en puissance, soutenu par un rythme plus rapide. C'est l'une des perle de l'album. Passons sur "Modern Dance"  ballade efficace qui ravira les couples dans la fosse et passons à "Hard Love" ou les deux chanteurs s'amuse  à s'envoyer la balle dans un jeux de refrains/couplet sympa, tout comme cette petite note de synthé, chose dont ils savent  user sans abuser, et c'est tout  à leurs  honneurs.
Les deux derniers titres de l'album sont peu être les plus intéressant. "Vampiric Way" est fun, et par fun, j'entend un hymne qui donneras obligatoirement envie au gens de danser, mais le meilleur est à venir.
Pour moi, precise je, si on ne devait retenir qu'une chanson sur l'album, ce serais "The Laws Of Walls" titre peu évocateur qui laisse beaucoup de  place  à l'imagination. Quintescence de pop moderne, la grande dernière se place bien au dessus de ses soeurs d'album et figurerais à merveille dans un western moderne sous lsd, un truc totalement épique, spaghetti à souhait. C'est la meilleur chanson de l'album, et de loin, celle que j'écoute en boucle depuis des semaines, au moins dix fois par  jour.

Pour résumer,  l'album est bon, très bon même, mais il souffre d'un rythme en dent de scie dans sa composition, pas de quoi nous alarmer non plus. TBH navigue largement dans les  hauteur de la Pop moderne, écrasant concurrence et adversaire en douze coups annonciateurs. Leurs performance live reste une expérience  unique, avec décore, peinture fluo, quelque chose de totalement  psychédélique qui ravira les grands et les petits, amateur et connaisseur, bref, un truc fédérateur quoi.


Pays/territoire : Reims, France
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vOPhoniQ - Cosmogonie

2012
Dawn Records
Deezer | Spotify | Bandcamp | SoundcloudTumblr

Tout commence  il y à plusieurs milliard d'années, des forces colossales convergèrent entre elles pour donné naissance à l'univers, au moment que  nous appelons couramment Big Bang, soit l’explosion primordiale à l'origine de tout ce qui fut, est et sera. C'est l'histoire de la naissance des étoiles et des galaxies dan,su n univers en expansion continue, c'est l'histoire de boules de roches stériles frappées par des essaims de comètes, des paysages cauchemardesque de volcans et de roches en fusion, des atmosphères irrespirables, des pluies acides. C'est l'histoire du déluge qui fait se remplir les  océans, gonfle les tempêtes qui ravage la surface déjà éprouvées. C'est l'histoire du bouillon initial, de l'apparition de la vie, miracle si rare et presque unique. Et la vie et la mort, et son expansion galopante, là voilà peuplée. Dans les forêts déjà des géants naissent, croissent, se battent et périssent au gré des ères géologiques. Et puis l'humain et l’avènement des mammifère, les début de la réflextion, de la science et de la guerre de la folie.

En une heure, vOPhoniQ explore musicalement sa version, sa vision musical du monde, des origines, pour un résultat grandiose entre ambiant, electronica et techno qui me rapelle parfois  un autre français, Mondkopf. La force de l'album vient de la richesse et de la profondeur de ses compositions, bien, très loin des productions actuelle. On ne se lasse pas un moment, on surf entre les genre sans jamais y allez vraiment. Cosmogonie pousse l'imaginaire dans ses derniers retranchement, pour peu qu'on sache s'y prendre, un album lumineux, dont les adjectifs manquent pour le décrire. Chacun verras dans Cosmogonie sa propre vision de l'univers, l’expérience est unique, c'est ce qui la rend magnifique.

9.5/10

Pays/territoire : Lyon, France
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Yan Wagner - Forty Eight Hours



2012
Pschent Music
Deezer | Spotify

On en finis plus de nous rabacher les  oreilles avec les vieux sons, et on ne compte plus les albums cherchant à copier ou imiter ces sonorités perdus puis retrouvées. Tandis qu'on dépoussière les vieux claviers analogique qu'on avait jeté dans le grenier à l’avènement de l'ordinateur et des claviers virtuelles, pâle copie dont  on dénigre allègrement  la qualité aujourd'hui, sans doute  l'époque veut elle ça. Cette vague de nostalgie bien sur entraîne le meilleur comme le pire, donc aujourd'hui, on va parler du meilleur, tout du moins, de quelques chose de constructif.

Yan Wagner, Dj, parisien, beau gosse (so what ?) est plus connu pour ses remixes que pour ses talents de chanteur. Sous la houlette d'Arnaud Rebotini (Black Strobe), au commande la production, il lâche pour nos oreilles ravis douze chansons qui pioche allègrement dans le genre New Wave/Cold Wave. Sans pour autant  être du plagiat, on reconnais les influences (New Order, The Cure, Joy Division pour ne citer que les plus connus), et il réussit le pari de faire du neuf avec du vieux, habillant les morceaux de sa voix grave et monocorde. D'après ce que j'ai pu en lire, c'est justement la voix qui posait problèmes aux gens  moi, elle ne me choque pas du tout, je trouve au contraire qu'elle apporte une touche d'humanité froide à une  musique encore plus froide. Vous l'aurez compris, j'ai aimeé l'album de Yan Wagner. L'album démarre sur un quatuor de chansons assez "club" soit l’enchaînement d'On Your Knees, Forty Eight Hours, Changed et Vanished qui met tout de suite de bonne humeur. Autre chose notable, ce duo avec Etienne Daho sur "The Only One", dont il partage quelques fréquences vocales.
Un bon album et pari réussit pour Yan Wagner, qu'on attend  au tournant pour le deuxième disque.

8/10

Pays/territoire : Paris, France
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Alex Gopher & Xavier Jamaux - Motorway OST



























2012
Go4music
Deezer | Spotify

Avant qu'on commence, j'ai pas vu le film, on m'en à toutefois dis du bien, et j'en ai lu de bonnes critiques sur le web donc, je vais surement le télécharger, histoire de  pas avoir de regrets, au cas ou ...
Musicalement, j'aimerais que le film soit  à la hauteur de sa bande son. Les deux dj's tapent allègrement dans une réserve de vieux synthés vintage des années 80/90 pour concocter  un mélange détonnant entre ambiant, électro et néo disco. C'est tout  à fait le genre d'album qui s'écouterais à fond dans la voiture, pied au plancher, une clope au coin de la bouche. Un OST qui n'est pas sans rappeler le travail de Cliff Martinez sur un film comme Drive.  Bref, on boude pas son plaisir à l'écoute des 43 minutes du disque. Et puis la pochette est juste trop bien. Objectivité quand tu nous tient.

7.5/10

Interview d'Alex Gopher

Sample 6 tracks:

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EA Games Soundtrack - Mass Effect 3




























2012
EA Recordings
Deezer / Spotify / Web

Il y a des expériences qui marque à vie, cela peut  être la lecture d'un livre qui va changer votre façon de voir les choses, le visionnage d'un film peut vous bouleverser au delà des limites, il y à des jeux  vidéos qui sont si bien fait qu'il entre dans cette catégorie. C'est le cas de Mass Effect 3, du studio Bioware, troisième et dernier volet d'une saga à la beauté inégalé, au scénario si riche et plein de rebondissements qu'il vous rend accro dès les premières minutes de jeu.  C'est un quasi sans fautes pour Bioware qui propose l'expérience de jeux la plus addictive et la  plus vivante de ces dix dernières années, tout simplement le plus beau jeu de l'année, devant Skyrim ou Dishonored, et bien avant cette merde immonde de Diablo 3.

Visuellement  un chef d'oeuvre, il l'est tout autant par son contenu, mélange de tir  à la première  personne et de jeux de rôles, il vous faudra, pour sauver la galaxie, voyager sur une trentaines de mondes différend pour  y découvrir des ressources, tout en continuant de rallier toute les races de la galaxie dans une ultime alliances, préludes  à la bataille finale titanesque et épique qui s'annonce, ou tout basculeras. Dans le jeu, toute vos actions  ont des conséquences sur la suite de l'aventure et vos choix vont s'avérer décisifs à chaque fois. Ainsi, ils faudra faire preuve de réflexion pour ne pas vous priver des ressources de guerres dans la  luttes contre les reapers, ces créatures qui extermine toute vie  intelligente dans la galaxie tout les cinquante mille ans.
Cette sage en trois acte propulse littéralement le jeu vidéo dans les sphère de l'art, avec une catharsis poignante qui marqueras ses  joueurs à vie. J'avoue sans honte, le dénouement final à failli m'arracher une larme, et certains choix sont si difficiles  à faire que j'en ai parfois perdu le sommeil.
A un tel jeu, il fallait  une musique  à la hauteur. Bioware et AE n'ont  pas fait les choses à moitié puisqu'il se sont entouré de Sam Hulick, déjà au commande pour la musique des deux précédents volets de la série, qui est aussi le compositeur des musiques de Baldur's Gate ou Red Orchestra 2: Heros  of Stalingrad. Egalement présent depuis ME2, Christofer Lennertz est de nouveau là aussi, également compositeur des musiques de Medal of Honor, des Sims 3 et du dernier jeu vidéo de la série James Bond: Quantum Of Solace. On retrouve ensuite Cris Velasco, connu pour son travail sur les DLC de ME2 mais plus particulièrement sur le premier volume de Borderland.
A noter tout particulièrement la participation du groupe Faunts et du célèbre compositeur Clint Mansell, qui signe le morceau le plus  poignant et triste qui m'est été permis d'entendre dans un jeu vidéo (living earth).

Tout ce monde ne  pouvait qu'accoucher d'une bande original magistral, et c'est, évidemment, le cas.  Les musique de ME3 sont en parfait accord avec le jeu a tel point qu'on penserait avoir  à faire à une bande original de film. Tout est mis en ouvre pour vous prendre au tripe, littéralement, et j'ai le souvenir encore vivace de ces longues heures de jeu et des frissons que cela ma procuré.  Une bande son parfaite pour un jeu magnifique dans lequel je me suis immerger à cent pour cent. Je suis resté soufflé du début  à la fin par chaque éléments, j'ai ri, j'ai frissonner, j'ai eu peur, j'ai eu, parfois, envie de pleurer et d'arrêter devant certain choix vraiment dur. L'écoute de ce disque ravivera pour les joueurs des moments drôles, tendre ou triste, mais ne laissera surement pas indifférent même ceux qui n'ont pas jouer. Si c'est le cas, je vous encourage à le faire au plus vite.

10/10



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Linkin Park - LIVING THINGS




























2012
Warner Bros
Deezer / Spotify / Web

Oui, Linkin Park. C'est un peu particulier à traiter. Linkin Park, c'est beaucoup de souvenirs avant tout, c'est toute ma période fin de collège / Lycée / Début de Fac. C'est un groupe qui m'est cher, que j'apprécie grandement et que je respecte. Parce que on à quoi concrètement ? Au départ, figure emblématique du mouvement Néo-Métal populariser par Korn ou Deftones, débarque Linkin Park et son mélange au Métal/Hip Hop ravageur qui va marqué au fer blanc une génération de kids. Linkin Park, c'est une de mes madeleines de Proust musical. J'aime parce que  on à un groupe qui refuse les carcans, et qui prend des risques. Au légions de fans déçu qui pleurent en ré écoutant Hybrid Theory en boucle, se lamentant sur le fait qu'évidemment c'était-mieux-avant, j'ai de la peine pour eux qui n'ont pas sus évoluer avec leur groups au point de publier des chroniques  incendiaires, voir insultante, comme j'ai pu le lire sur la grande poubelle qu'est parfois  internet.  Prenant  à contre pied, après plusieurs années de patience, leurs fans, le groupe s'offre une liberté totale avec les derniers albums avec une orientation radicalement plus électronique et atmosphérique. Exit donc, l'image de groupe pour ados, et bienvenue aux mélodies fouillées et travaillées.
J'ai beaucoup de respect pour les groupes qui prennent des risques, prenant le parti de déplaire à une large frange de fans, cherchant la maturité musical que leur célébrité leurs avait d’abords fait  repousser.

Living Things se situe donc dans la lignée de A Thousand Sun, à savoir deux albums explorant chacun de nouvelles pistes. Certains l'ont qualifié d'élécro/Hip Hop, à défaut de meilleurs étiquettes, je retiendrais celle ci. Douez titres, trente six minutes, c'est un peu court mais je m'en contente volontiers, ravi d'entendre et de ré entendre un groupe particuliers dans mon histoire musical. Ici, je pèche  par sentimentalisme plus que par objectivité, j'en ai bien conscience, mais des fois c'est comme  ça, on aime un groupe parce que C'EST ce groupe la et pas un autre. Sinon comment expliquer l'incroyable succès des Rolling Stones ? Surement pas par la qualité de leurs quinze derniers albums. Attention, je ne fait  pas de comparaison, en plus j'aime bien les Stones, mais pas tout. Donc  oui, j'aime cet album très beaucoup, il me rappelle beaucoup de choses et me donne envie de me refaire toute la discographie. Aussi, par soucis d'honnêteté, je ne le noterais pas. Toutefois, je recommande son écoute.






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Frames - IN VIA


2012
SPV / Steamhammer




Je n'ai de cesse de crier tout mon amour pour le rock progressif sur ces pages depuis pas mal de temps maintenant. J'aime chiner sur le net, en l’occurrence surtout sur Bandcamp, qui est un vivier inépuisable pour mes oreilles insatiables. J'aime tomber par hasard sur des groupes comme Frames. C'est toujours le même instant de flottement avant d'appuyer sur play, puis le ravissement et la béatitude lorsque la musique commence et qu'elle correspond entièrement  à ce que l'on attendait d'elle. C'est ça Frames, groupe Post Rock/Progressif/Instrumental venue d'Allemagne, de Hanovre précisément. Dans ce deuxième opus, on retrouve tout ce qui fait la force de ce style, moins les clichés. Les guitares sont  lourdes, les basses puissantes, et une batterie ma foi fort mal traitée qui n'en demandais surement pas tant. Les ambiances sont pesante, oppressante, IN VIA n'est pas un disque joyeux, ni porteur d'espoir, ici tout se voie en noir et blanc, en sépia, à travers le prisme déformant d'une vitre maculée d'huile de moteur séchée. 

Le groupe cite volontiers comme influence les grosses têtes d'affiche du mouvement, comme Tool, Porcupine Tree, Oceansize ou bien Pink Floyd, mais ce serait réduire injustement le champs de ce à quoi la musique de Frames peut  nous faire  penser. Sur cet album, dix morceaux se partage l'affiche, on applaudis le fait qu'aucun des morceaux ne soit une pale copie de l'autre. Ce qui fait la force de IN VIA, et qui le place à l'égal d'un "Everyone Into Position" ou d'un "Fear of a blank planet", ce sont ces petits arrangements de cordes et de claviers/piano qui ponctuent chaques  morceaux et transitions. Ainsi, le plaisir est retrouvé lorsqu’à la fin d'un break, la musique repart de plus belle droit dans le cortex avec l'aisance d'nu scud. Il y à un véritable travail derrière cet album, musicalement, c'est tout simplement excellent, pas une seule chansons, ou passages  à jeter, je salut bien bas le travail des quatre allemands et je vous invite, si vous aimez ce genre musical, à vous ruer à son écoute. L'album est disponible en achat sur Bandcamp, faite un geste, 9€ pour un album, c'est un prix tout  à fait  honnête. Pour le moment, seul l'album Mosaik est disponible sur Deezer en cliquant ici. A noter que j'ai complètement craquer pour la version CD de l'album que je me suis empresser d'acheter pour pouvoir écouter dans la voiture, volume au maximum.

"Frames aren’t a rock group. They are purveyors of great musical innovation, storytellers without words and as close to rock music as Sigur Ros are to the Beatles. As a debut, this German four-piece  Frames have set  the bar intolerably high." - themusicfix

8.5/10


Pays/territoire : Hanovre, Allemagne
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Yeasayer - Fragrant World




























2012
Deezer | Spotify | Web
Mute Artiste

Bon alors, en fait c'est simple, j'aime la moitié des chansons, et j'aime pas l'autres moitié. J'aime Fingers Never Bleed pour son rythme, j'aime Blue Paper pour son intro, j'ai sur adorer Reagan Skeleton pour sa rythmique hip-hop/tribal et son refrain entrainant, j'aime Damaged Goods  car c'est une chanson pleine de fragilité, Folk Hero Shtick pour ce petit mélange basse/sonorités éléctro/Chant . De manière général, j'aime le chant du groupe, ça me fait penser au chanteur de The Mars Volta. Je leurs reproche une certaine monotonie, avec l'impression, à la fin , qu'on colle de la musique sur les mêmes beats. C'est dommage parce que sinon, c'est pas mal, à moitié quoi, dans le genre éléctronique/hip hop/Pop. Sympa mais sans plus.

6/10

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Alt-J (∆) - An Awesome Wave.



2012
Deezer , Spotify , Web
Infectious Music - Pias

Un moment que je n'ai pas posté, mais j'ai tellement aimé ce groupe qu'il fallait que j'en parle.
Alt-J c'est 4 mecs de Leeds en Angleterre qui nous lâchent un album tortueux et sidérant:
 An Awesome Wave
Des chansons étrangement sensibles et émouvantes, une voix caméléonesque, un équilibre harmonieux entre guitares, claviers, rythmiques, sons organiques et et synthétiques.
De Tessellate à Matilda, les chansons d'Alt-J, malgré leurs mélodies alambiquées, s'installent en douceur dans notre cerveau pour ne plus le quitter.
Pour la petite Histoire, Alt-J , c'est le raccourci clavier qui permet de dessiner "Δ"  un triangle, qui est en fait le nom du groupe. En algèbre, il symbolise le changement. Si les triangles semblent parfois tourner à l’obsession chez le chanteur et guitariste du groupe Joe Newman “triangles are my favourite shapes” (“les triangles sont mes formes préférées”), susurre-t-il sur Tessellate, métaphore habile pour parler de triolisme.
La critique qui glorifie cet album, à juste titre, souligne trop peu en revanche la qualité des clips du quatuor. J'en veux pour preuve le clip Breezeblocks (parpaings en Français). Il faut le dire, les clips jouent un rôle très important dans l'interprétation linguistique et subliminale d'une musique ! Ici, la façon de tournée dite reverse à son importance.
Cette "impressionnante vague" qui rend la critique unanime à son sujet s'impose ainsi comme l'évidence de ce printemps et comme la découverte de cette année 2012. Il ne fait aucun doute que cet album vous accompagnera cet été au cours de vos périples...


8/10



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Wild Nothing - Nocturne




























2012
Deezer / Spotify / Web
Digital Distribution Honduras

Wild Nothing  ou la bande son parfaite d'un après midi pluvieux passer bien au chaud. Je me répète souvent mais je ne vois pas comment le dire autrement. C'est clairement, à mon sens, une musique que je qualifierais d'ambiance. Il n'y à rien d’exceptionnel dans ce nouvel album, qui délivre au fil de ses onze pistes un pop rock des plus cotonneux mais très loin d'être chiant. C'est un peu convenu, la voix légèrement teintée de reverb,  les guitares légerement old school, en résumé tout est léger sur l'album, et gentillet. En définitive, on passe  un bon moment, tant qu'on fait autre chose (lire, écrire...)  et de temps  en temps on s'arrête, on tend l'oreille en se disant "tient, c'est pas mal du tout !"
Pas le truc de l'année, plutôt un album qu'on ré écouteras de temps pour occuper les longues veillées d'automne, un oeil à la fenêtre les pieds bien au chaud dans ses chaussons.

6.5/10




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