Archive for décembre 2012

2012 : Done !


Le Top de fin d'année, traditionnel rendez vous, est disponible en cliquant sur l'onglet "2012" en haut  à gauche dans la barre d’accueil. Enjoy !
Ce fut dur, et j'ai du y mettre plusieurs ex equo, mais c'est finalement en ligne !


J'en profite pour vous souhaitez  à tous et  à toutes d’excellentes fêtes de fin d'années.

Cordialement,

Fred.

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Kap Bambino - Devotion

2012
Because Music
SpotifyDeezer | Web

Comme à chaque fois, plus j'approche de la fin de l'année, plus je tombe sur des albums que j'avais complètement zappé. Kap Bambino,  le projet artistique de deux bordelais, Caroline (chant) et Orion (machines) doppés aux hormones de guerre. Déjà dix ans d’existence pour un duo qui s'est batti une solide réputation scénique hors de nos frontières. Fort de prestations scéniques exubérante, dégoulinant la testostérone, leurs musique, que l'on peut qualifier de éléctro punk, je pense... ne laissera pas les amateurs de headbanging indifférent. Digne héritier de Atari Teenage Riot, ce sont, avec Crystal Castles, les dignes représentant d'une scène nourris au punk, la perversion de l'indus en plus. Le son qui déferle alors dans vos oreilles à deux fonctions : provoqué une sécrétion massive d'adrénaline et d'endorphine et détruire vos connections nerveuse pour en re créer des nouvelles. Le résultat, c'est que ce disque est génial, tout y passe, tout y est mixé, samplé, recracher puissance  mille. Que ce soit du bon vieux 8bit ou de la techno cradingue gonflée de grosses basses, rien ou presque ne nous est épargner. Un album très très bon, en sommes, qui ne souffre aucun ralentissement ni baisse de tension, un album érotique et sensuelle comme violent et pervers, un truc sombre qui évite la lumière, vraiment chouette !


Bonus : Le clip réalisé par les potes de chez Déchadence, l'association culturelle basée à Rouen, Haute Normandie dans le cadre du concours organisé par  Kap Bambino et Genero.Tv


[Concours] Kap Bambino - Devotion from Dechadence on Vimeo.

Pays/territoire : Bordeaux, France
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Neil Young & Crazy Horse - Psychedelic Pill

2012
Reprise records
Deezer | Web

Heu, bon, est il nécéssaire de présenter encore  Neil Young ? Si vous ne connaissez pas, je vous invite  à vous balader sur le net pour de  plus ample informations, ou à vous procurer au plus vite son autobiographie (dont je parlerais plus bas)

L'album donc, neuf chansons pour une durée d'une heure et demi (!), avec son bel artwork réalisé par la fille de Neil Young ( c'est elle qui s'occupe de la plupart de ses pochettes depuis qu'elle est en age de le faire).  "Driftin' Back" morceau introducteur d'une longueur épique de vingt sept minutes ressemble  à un jam entre pote, après tout, le Crazy Horse, ça fait plus de trente cinq ans que ça dure, intro acoustique, puis déluge d'arpèges saturés, grosse reverb, choeurs en douceur, vingt sept minute de trip sensationnelle et pas une seconde d'ennuie, c'est une invitation à l'imagination, c'est un voyage, c'est récit qui s'écrit avec les doigt plaqué sur le manche de guitare et le coeur en folie, c'est mélancolique, c'est colérique, c'est tout et rien, c'est énorme, ça laisse sur le cul, ça me donne envie de prendre de l'acide.
"Psychelic Pill" arrive en seconde position et enfonce violemment la porte ouverte plus tôt, la voix saturé, les oreilles mitraillé sans vergogne  par des rafales de guitares électrique, ça impose, ça fait passer les jeunes groupes de rock pour des amateurs de foire à la saucisse.
"Ramada Inn"   Ha merde, je vais finir par manqué de superlatif avec toutes ces conneries, c'est une ballade, une magnifique ballade, j'ai rien à redire, c'est parfait, l'instrumentation et les les voix s'accorde à merveilles, ont sent  une telle complicité entre les musiciens,ont les  imaginer aisément en studio, jouant, l'odeur de cigarettes flottant dans l'air, le sourire aux lèvres, et découle la musique, toujours.
"Born In Ontario" Car oui, si vous l'ignoriez, Le Loner est canadien d'origine. Et voilà une superbe fresque flottant entre Blues et Rock, à la gloire de ce Canada natal, il y à de quoi être fier.

Je crois que je vais m'arrêter là pour le tracks by tracks, ce qu'il faut savoir, c'est que jamais depuis le début des 00's, Neil Young avait été aussi en forme, au sommet de son art. Ressortant les vielles recettes, faisant du neuf avec, PP s'écoute à n'importe quel moment, selon l'ambiance, et parait toujours aussi bon. On en retire un sentiment d'espoir salvateur ("Twisted Road"), quand à la conclusion , il me semble que Mr Young n'en à toujours pas finit avec la musique (ou le contraire) , c'est du moins ce qu'il laisse entendre dans sa biographie.

Cet ouvrage (ed Robert Laffont) va bien au delà de la légende. Sous la légende  justement, l'homme par qui s'écrit l'histoire de la musique américaine,  l'homme, avec ses doutes, ses peurs, ses peines. De l'amateur de vielles voitures (il possède plusieurs Cadillac des années 60's) au père aimant ses enfants par dessus tout ( tout deux handicapés de naissance), de l'homme charitable au pacifiste. Neil Young Raconte tout, n'oublie rien ou presque, revient sur la collaboration avec Crosby, Still et Nash, et c'est un personnage profondément humain, sensible, presque fragile, qui se dessine le long des pages de ce superbe ouvrage que je ne puis que vous conseiller.












Pays/territoire : Ontario, Canada
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Hot Chip - In Your Heads

2012
Domino Recordings
Spotify | Deezer | Web

La fête battait son plein dans l'appartement. Ambiance sirupeuse, légèrement chillout, la fumée des clopes et des joints masquait le visage des fêtards tous déjà bien alcoolisés à cette heure avancée de la nuit. Je titube et m'arrache à la pesanteur  du pouf qui me sert de siège depuis une heure. J'ai besoin d'air frais, d'un grand verre d'eau et d'une clope si je veut continuer  à assurer ce soir. La cuisine est, comme le veut la tradition, l'endroit de la contre soirée, je slalome entre un binôme de guitariste qui joue pour un public principalement féminin. Je  maudit les deux branleurs sur cent générations pour leurs talent et je déteste la lueur que je lis dans le regard de ces demoiselles, ici, la plupart sont célibataires, je suis jaloux et je me déteste  pour ça. Le liquide salvateur coule du robinet et je me verse plusieurs verres bien frais. Je me sent déjà mieux, si ce n'était le couple occupé  à s'embrasser devant la fenêtre, à moins d'un mètre de moi, dans l'intimité relative d'un rideau  à demi arraché, qui pend  mollement sous les assauts du couple. Je décide d'aller fumer sur le balcon pour m'aérer, je repasse à coté des deux guitaristes et je leur suggère, en toute amitié, d’arrêter de jouer des trucs de branleurs et de se mettre sérieusement à Led Zeppelin, histoire de... je continu ma route sous leurs regards ébahis, la satisfaction de cette attaque gratuite me fait un bien fou. Le salon est un champs de bataille, sur trois mètre carré reconvertit en dance floor s'agite une demi douzaine d'invité, je ne reconnais pas la chanson tout de suite, ha putain, Skrillex...
J'arrive enfin au bout de ma quête, l'air froid de décembre me transperce jusqu'au os et me dégrise un peut, j'allume un  petit soldat de la mort en battant la mesure et je me retourne pour observer la fête à travers la baie vitrée. Je compte quatre couple dont au moins  un sur le point de commencer  à baiser devant tout le monde, le mec à sa mains sous le t shit de sa copine et celle ci s'accroche  à sa nuque comme si c'était la seul chose qui la raccrochait encore à la vie. La table basse est un cimetière de bière et de bouteilles, les cendriers débordent, je plaide coupable, j'ai fumé  un paquet en quelques heures moi aussi.
C'est là que je la remarque, elle est assise sur un fauteuil, un peu à l'écart, elle sirote un liquide orange, probablement un mélange, son regard m'accroche direct, des yeux bleu fardées de noir, un nez mutin, des lèvres pleines et sensuelle, je sent comme une sensation étrange dans mon bas ventre et je sais que l'alcool n'y est pour rien. Elle semble en pleine réflexion, elle réajuste une mèche de cheveux brun derrières son oreille. J'entend des alarmes se déclencher dans mon cerveau qui tente en vain de se rappeler de son nom. Merde, elle me la dit au début de la soirée, c'était une des premières arrivées, elle lisait un bouquin d'histoire, je ne sais plus le titre, pourtant je lui ai posé la question... Je me maudit. Elle semble s'ennuyer  un peu, comme moi, elle à l'air inaccessible, aucun mec ne vient  lui parler, je commence à échafauder des hypothèses à la con, mon esprit alcoolisé me fait entrevoir la  possibilité d'une nuit mouvementée. Je chasse ces pensées, je n'ai jamais eu vraiment de chance avec le sexe opposé, vraiment...
Je rentre, j'ai froid, son regard se pose sur moi une seconde, je sent que je manque quelques battement de coeur, elle retourne à l'objet de sa réflexion, quel qu'il soit.  Décider à en finir avec la vie sur le champ, je décide, en alternative, de squatter l'ordi pour changer  la musique. Le DJ est mort, vaincu conjointement par la vodka et la skunk, je m'assoit  à sa place et fait défiler les albums.
J'ai trouver.
Play.

Peu après le début de la chanson, je sens une main tapoter mon épaule. Je me retourne et je manque de tomber de ma chaise.
C'est elle.
Elle me regarde.
Elle me sourit.

" _ Toi aussi tu aime Hot Chip ?"

Elle à une voix magnifique. Je veut qu'elle me parle encore et encore.

" _ Ouai, j'adore, ça change un peu de la dubstep non ?
  _ Carrément, en plus tu as mit ma préféré de l'album.
  _ Flutes ?
  _ Ouai, elle est à la fois festive et pleine de mélancolie.
  _ Content que ça plaise  à quelqu'un, en tout cas.
  _ De rien.

Elle sourit toujours, j'ai chaud, je me sens stupide, les jolies filles ont toujours le  pouvoir de me faire fondre le cerveau. J’enchaîne

 _ Au fait, Fred.
 _ Elisa.
 _ Ravi Elisa, vraiment."



Pays/territoire : Angleterre, Royaume-Uni
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Jake Bugg - Jake Bugg


2012
Universal Music
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Cet album à joyeusement accompagné mon voyage en train Nantes - Paris, le voyage en train, qui est, selon  expérience, le meilleur moment  pour écouter un album. Le fantôme des 60's hante l'album de bout en bout sur le premier album du jeune anglais de 18 ans qui signe un album, certes peu surprenant, mais extrêmement bien ficelé. La voix de Jake enrobe parfaitement les 14 titres de l'album et nous fait voyager tranquillement dans le passé. On y trouve des accointances avec les Rolling Stones ou encore Bob Dylan. C'est parfois léger, parfois triste ou mélancolique, c'est une suite de jolies ballades comme autant de perles sur un collier Pop. A l'heure ou l'on boucle déjà les top de fin d'années,  il est bien dommage de passer à côté de cette très bonne surprise.


Pays/territoire : Nottingham, Royaume-Uni
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The Aikiu - Pieces of Gold EP

2012
Jive Epic
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En ce moment, j'écoute beaucoup de "vieux" albums, vu que la fin de l'année 2012 est plutôt mollassonne, il va bientôt falloir que je prenne mon courage à deux mains et que je me lance dans la réalisation du Top 2012, probablement un top 30, 40 au pire.  Sorti au milieu de l'année, le Piece Of Gold EP de The Aikiu et un de ces "anciens" albums trouvés récemment qui sont toujours une bonne surprise. Cinq titre, trois pépites, un format court de vingt petite minutes. Voilà pour les chiffres. L'introductive "Pieces of Gold" est un très bon mélange de sons Cold Wave et d'Indie Rock dans très bel emballage que leur offre la voix d'Alex Aikiu. le titre s'éveil  peu à peu tout du long de ses quatre minutes, une monté en puissance joliment orchestré, un rythme basique qui berce presque, le genre de musique que j'aime par dessus tout dans le train, quand le paysage défile et que l’imagination fonctionne à plein rendement. J'y vois une  invitation au voyage, prend ma main, je vais te guider. "Somehow", deuxième chanson du disque, emprunte beaucoup à The Cure et c'est tout le talent dans la voix d'Alex qui fait le travail, transformant ce qui aurait  pu être une simple chanson en jolie ballade indie qui régale. le voyageur  peut  allez tranquillement de l'avant, alors qu'il franchit le milieu du chemin et que ses yeux se portent sur l'horizon et vers "20th Century ghosts". Si c'est la fin du chemin , il est bien triste de déjà finir. Cette troisième et dernière chanson du disque (les deux autres étant un instrumental sans grand  intérêt et l'autre un remix anecdotique) est bercé par quelque chose de gris, entre chagrin et  mélancolie, comme une légère bruine collante  à la peau, c'est plein de spleen, c'est beau.

Au final, un EP très très prometteur pour la suite, que j'attend avec impatience. Ha et sinon, avais je précisé qu'ils étaient français ?


The Aikiu ♡ Pieces Of Gold par Panteros

Pays/territoire : Paris, France
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Cold Blank - The Agenda

2012
Burn The Fire Records
Spotify | Deezer | Web

Sans doute est à cause du nouvel an qui approche, vu que c'est le seul moment de l'année durant lequel j'agite ridiculement mon cul dans un salon transformé en dance floor de fortunen avec pour sonorisation un ordinateur branché sur des enceintes de chaines qui passe des titres pioché par toute l'assistance dans deezer ou youtube. Avec quelques verres dans le cornet, j'ai tendance à me transformer  à l'occasion en mec relou qui squatte un tabouret devant le dit ordinateur , et m'improvise dj de circonstance, au grand dam de l'assistance qui réclame toujours un retour en force des années 80's. Quoi qu'il en soit, si j'avais , encore cette année (mais j'en doute) le privilège d'emmerder le monde avec ma musique que personne n'écoute, je passerais bien quelques titres de Cold Blank, histoire de réveiller l'ambiance.
Histoire : Reveillon du 31 décembre chez des amis, l'ambiance est chaude, l'alcool coule  à flot, il est 23 heures et tout le monde est passablement éméché, je décide, en guérilleros, d'investir la place et de mettre "Onslaught" premier titre de l'album et véritable déluge de beat, basse énorme pour faire vibrer les mur et gueuler les voisins, synthé légèrement old school mais pas trop, rythme taillé pour le dance floor (comme le reste de l'album) , offensive lancé, guerre éclair  à coup de vodka orange, une clope dans la main gauche, la souris dans l'autre, il ne reste plus qu'a enchaîner les titres un  à un.
Cold Blank, c'est carrément putassier, ça se prend pas la tête, c'est fait pour remuer les salles et/ou les salons/dance floor le soir du réveillon. Je vais pas me prendre au jeu de la comparaison foireuse parce que ça ressemble surement à des centaines d'autres trucs dont  j'ignore totalement l’existence. C'est juste que parfois, ça fait tout simplement du bien de se défouler  avec un gros son pas prise de tête. Purement et simplement, unverre à la main, une clope dans l'autres, les gens rient, crient, dansent et tout le monde s'embrase à minuit, on se couche tard, heureux, bourrer, satisfait, avec ses amis proches, affaler à  quinze dans un canapé, une couverture pour trente et  une haleine de chacal au réveil, but who care ?


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Alex Winston - King Con

2012
Universal Music/ Island Records
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L'album du dimanche, on va dire. Alexandra Leigh Winston, connue pour ses reprises de Mumford and Sons, les Rolling Stones ou encore Chuck Berry, offre pour 2012 un album gentillet, assez linéaire et finalement anecdotique. Entre Pop, Rock et Folk, la musique d'Alex offre finalement un intérêt limité même si certaines pistes comme "Sister Wife" ou "Velvet Elvis" se démarque des autres par une musicalité originale. Sans être complètement dénué d’intérêt, l'album ne resteras pas dans les mémoires, si ce n'est la chanteuse elle même, bien belle jeune femme à la voix de petite fille. La plupart des critiques que j'ai pu lire s'accorde toutefois  pour signalé une vrai présence live en concert, a confirmé. Pitchfork lui accorde la note plus qu'honorable de 7.4, et le Guardian (uk) semble avoir aimé.  Si l'on passe un moment agréable à l'écoute de l'album, il est clair qu'on le rangera bien vite pour passer à autre chose.



Alex Winston - Sister Wife from thatgo on Vimeo.

Pays/territoire : Michigan, États-Unis
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Rachael MacFarlane - Hayley Sings

2012
Digital Distribution
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Racheal MacFarlane est la soeur de Seth MacFarlane, le créateur de la série animé "American Dad", mais c'est aussi une voix sublime, chaude et ample qu'elle met à profit pour la série de son frère en interprétant Hayley, fille rebelle, écolo engagé et végétarienne. Dans cet album, au nom finalement peu évocateur, quinze pistes jazzy superbe, le genre de disque qui vous donne envie de siroter un bon scoth/vodka/vin de noix en fumant un cigare. C'est plus une curiosité qu'autre chose mais elle vaut vraiment le détour, croyez moi. C'est ma musique de ce samedi soir.


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Walk The Moon - Walk The Moon

2012
RCA Records Label
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La boite noire poursuit sa croisade contre la morosité hivernale en envoyant  un à un ses régiments affronter le froid mordant et la neige. Les combats font rage mais un rayon de soleil est venu poindre sur le champ de bataille sous la forme de Walk The Moon , sympathique groupe Electro/Pop originaire de l'Ohio. Ces Yankees usent de tout les artifices du genre et le quatuor Synthés/Guitare/Basse/Batterie n'est pas sans rappeler des groupes comme Passion Pit ou Two Door Cinema Club . L'album, 43 minutes pour 11 tracks commence sur les chapeaux de roues et descend progressivement tout au long des pistes sans perdre une once de talent. C'est frai, ça s'écoute bien, la production est lécher. C'est pas, une fois de plus, LE truc de l'année mais des titres comme "Lisa Baby" ou "I Can Lift A Car" ont la fâcheuse tendance à rester dans la tête.


Pays/territoire : Cincinnati, Ohio, États-Unis
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Tame Impala - Lonerism

2012
Modular Recording
Spotify | Deezer | Web

Très honnêtement, le premier album de Tame Impala ne m'avait pas laissé une bonne  impression, la faute sans doute, à l'époque, à une multiplication des groupes du style Shoegaze/Psychédélique. Saturé par le genre, j'ai fait l'impasse sur cet album, et même maintenant, j'avoue qu'il me laisse totalement froid, trop brouillon et bruyant, pas assez abouti.
Heureusement, avec Lonerism, je doit dire que le groupe s'en sort brillamment. Troquant ses guitares saturé et vaporeuse sans consistances pour un lot de synthétiseurs vintage, je les ai adorer. Avec cet album de douze titres superbement réalisé et la voix de Kevin Parker, réincarnation de John Lennon, les australiens proposent un album mature, très travaillé, ou chaque chansons dispose de sa propre personnalité, semblable  à aucune autre. Lonerism réussit à faire revire une certaine Pop Psychédélique aux accents 60's sans tomber dans la bête copie. Si il est dit que le troisième album est celui de la maturité, Tame Impala démontre clairement  le contraire et offre à ses auditeur un disque solide, parfait pour accompagner vos soirées d'hiver au coin du feu (ou du radiateur). Gageons que ce disque va très vite apparaître dans beaucoup de top de fin d'années, il est d'hors et déjà dans le mien.

 

Pays/territoire : 92 William St, Perth Australie-Occidentale 6000, Australie
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Deftones - Koi No Yokan

2012
Reprise Records
Deezer | Spotify | Web

Deftones, c'est un groupe un peu à part, qui répètentla même formule avec succès depuis plus de quinze ans. Bien mal qualifier de "Néo-Métal", la musique du groupe puise son inspiration dans un vaste panel de genre allant du Post Rock au Shoegaze. Je suis tombé sous le charme du groupe depuis 2006 avec "Saturday Night Wrist" , qui reste pour moi l'album le  plus aboutis du groupe, porté au firmament par un série de tubes imparable et son bonus track "Drive" , qui à bien des égard, est la chanson que j'apprécie encore le plus chez le quintet. Avec "Koi No Yokan" (coup de foudre, pourrait on traduire) C'est un Deftones en forme qui revient, ont reprend les mêmes et  on recommence. L'album est bon et une série de chansons se démarque du lot, comme Leather, Rosemary et Tempest, cette dernière étant un tube en puissance, pierre angulaire de l'album, sans doute une des meilleurs jamais écrit par le groupe . Globalement, le niveau est meilleur que "Diamond Eyes" , album encore hanté par le fantôme de Cheng, ancien bassiste de Deftones jusqu'en 2006 dans le coma après un grave accident de voiture.  Comme si le groupe avait enfin vu une petite lueur au bout du tunnel après toute ces années, si "Koi no Yokan " est un album fait pour les nuits de Tokyo, il annonce quand même l'arrivée de l'aurore prochaine.

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