Archive for 2013

Toy - Join The Dots

























2013
Heavenly Recordings
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Souvenez vous, j'avais beaucoup aimé le premier album de Toy (Toy), sorti fin 2012 . J'avais aimé cette fraîcheur qui se dégageait de leurs musique, posant leur brique, avec modestie, dans l'édifice du rock psyché.
On ne sera pas étonné, un an plus tard, de retrouver les ingrédients qui on fait le succès de leur premier album. Exploitant toujours la veine, Toy s'en sort avec les honneurs, avec des titre comme "Conductor", "Join the dots" ou ce "Fall Out Of Love" terminal de neuf minutes qui justifie presque à lui seul la seconde moitié de l'album. Si l'album se  perd parfois en longueur, ou à cause d'un léger manque d'inspiration, on prend quand même beaucoup de plaisir à l'écoute de ce dernier album qui rappellera à certains des groupe comme The Brian Jonestown Massacre ou  13th Floor Elevator. Un album bon même si moins que le précédent.
Le groupe sera en concert le 3 Mars 2014 au Nouveau Casino de Paris. Informations ici.

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Alessandro Cortini - Forse 1 & 2














































2013
Modwheelmusic/Important records
Deezer | Soundcloud

Petit rappel pour ceux et celles qui l'ignorerait, Alessandro Cortini est un musicien, née à Parme en 1976, officiant depuis 2005 en tant que clavier dans le groupe Nine Inch Nails. C'est un grand amateur de clavier (cqfd), et surtout ceux de la gamme Buchla, dont il s'est fait une spécialité. Il officie dans de nombreux groupes, seul ou accompagné, comme ModWheelMood, Sonoio ou Blind Old Freak. Il tient également lieux de clavier dans le groupe qu'a monté Trent Reznor avec sa femme, How To Destroy Angels, ou il prend également part  à la composition des morceaux. Il est également crédité pour sa partitipation dans de nombreux autres groupes tel que Puscifer ou Ladytron, avec qui il tourna en 2011. 
Ce musicien prolifique est assez productif pour ceux qui suive un peu son actualité, avec pas moins de huit album solo depuis 2005, et crédité sur ceux de NIN et de HTDA. Cortini semble s'être fait une marotte d’explorer toute la palette de son offert par ses nombreux synthé Buchla et s'en réclame comme le porte étendard. Les sunthétiseurs Buchla  ont été inventés en 1962 en réponse  à la demande d'avoir un synthétiseur puissant et pas trop encombrant pour des prestations live. Donald Buchla à eu du flair et fonda dans la foulée une entreprise de fabrication de synthés de la marque qui allait devenir célèbre pour plusieurs raisons : Ces synthétiseur sont  puissant et  offre une gamme de sons, fréquences et effets presque infinie, ces synthétiseurs sont superbes, ces synthétiseur sont absolument hors de prix ( compter 30.000 $US pour certains modèles).
Hors donc  il s'avère que l'italien à bien investi ses subsides obtenus en tant que clavier de NIN, et nous livre en 2013 deux albums, Forsa 1 et 2, suite et fin provisoire, sans doute, de l'exploration commencé sur le Buchla Easel, un des modèle de la marque (seulement  4000 $ US).
Ce n'est pas la première fois que Cortini nous fait le coup du double album, déjà avec Sonoio, il aimait composer en double et mettre ses disques en conflit, obliger l'auditeur curieux à chercher les différences, parfois subtil, entre les deux galettes.

Ici point de glitch sonore, de cassures ou même de rythme, la musique se fait lancinante, rêveuse, toute en plages sonores, oscillant entre hymne  inquiétant et sombre et espoir caressé du bout des doigts. En terme de ressenti pur, il s'agit d'une  musique dans le style Ambient, avec, cependant, l'absence de côté chiant, long et ennuyeux qui hélas se retrouve trop dans  beaucoup de disque. Ainsi, les morceaux ne dépasse jamais les sept/huit minutes et ce format mi-long  permet de  jongler avec les ambiance sans qu'on ne sombre une seule fois dans l'ennui. C'est de ces musiques qui s'écoute dans le calme absolu, loin des turpitudes du quotidien, pour s'endormir, pourquoi pas, pour se concentrer, pour s'isoler. Evidemment, cela ne concerne que moi et ce que sa musique me fait ressentir. Jamais violente, jamais molle, la musique de Cortini est le témoignage d'un esprit bouillonnant qui livre ici, d'abord, son meilleur disque, et aussi l'un des meilleurs du genre de l'année, entre Ambient et Drone, entre nuits et jours.
Si dans Forse 1 la musique était douce, presque symphonique, elle est dans son double bleu plus cinématographique, plus encrée dans une émotion basique, douce, elle se fait comptine pour enfant, puis sans prévenir, inquiétante et dérangeante. Comme Cortini aime nous mettre devant des contradiction, on en vient parfois  à se demander si elle à bien été composé sur le même instrument, et par la même personne.
Et comme une écoute vaut bien un bon discours...



Pays/territoire : Los Angeles, Californie, États-Unis
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Radical Face - The Family Tree: The Branches


























2013
Nettwerk
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The Branches fait suite à The Roots, sorti en 2012. Pour les néophytes, sachez juste que cet album est le deuxième d'un triptyque débuté en 2011. The Family Tree raconte l'histoire d'une famille américaine au 19e siècle. Déjà sublimé par le premier volet the Roots, on y retrouvera ici sans surprise tout ce qui à fait le succès du précédent : utilisation d'instruments d'époque, peu ou pas de modifications post enregistrement, une voix tantôt tendre, tantôt éraillé, mais toujours ému. C'est que Ben Cooper se  plonge à fond dans l'univers qu'il à lui même créer, c'est à dire raconter l'histoire d'une famille vivant au siècle dernier, inventant, à chaques chansons une histoire originale : on y traite, entre autres, de la famille, de disputes, de l'amitié, de la vie, de la mort, du lien familial mis à l'épreuve par l'adversité. 
Si le concept peu en rebuter certain , on se doit de saluer comme il se doit l'originalité du concept, de même que la très belle orchestration de la musique qui, si elle se cantonne à un style bien particulier, le folk, n'en ai pas  moins de toute beauté, brossant largement  le spectre des émotions. 


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All The Bright Lights - The Wind & The Waves

























2013
Autoprod
Deezer | Bandcamp

Une collection de morceaux instrumentaux tous aussi beaux les  uns que les autres, mis en musique par trois talentueux américains originaire de Caroline du Nord. Du groupe on sait très peu de choses au final, le trio (deux guitares + une batterie, parfois une basse) préférant laisser parler sa musique pour lui, et à la charge de chacun de se faire un avis sur la question.
Composé de neuf chansons, d'une durée de moyenne de six minutes, l'album fait la part belle aux longues plages de guitares saturées, délivrant une musique tirant tantôt vers l'Ambient, tantôt vers le Post Rock. Le tout est très bien interprété, et  on se laisse volontiers embarqué pour une ballade sur la côte, surtout en cette saison.
 Pour les fans de Boards Of Canada ou Sigür Ros.



Pays/territoire : Caroline du Nord, États-Unis
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Mosaik - Aerials

























2013
Monotonik/Kahvi Collective
Soundcloud | Bandcamp

La bonne surprise vient de Suède aujourd'hui, avec cet EP de Mosaik, aka Jacob Svanholm, musicien et compositeur basé à Stockholm. "The ambition of Mosaik is to create soundscape with melodies and emotion".
Après pareille description, on commence  un peu à se douter de ce qu'on vas  nous faire entendre. Et ce mini album commence très bien avec la chanson éponyme "Aerials" et sont introduction tout en guitares légère et instruments à cordes douce. Mais ce n'est rien comparé à "Icarus", ou la musique s'accompagne à merveille du chant de Hunz , véritable hymne Dream Pop qui vous plonge presque illico dans un état extatique et mélancolique. On passeras vite sur "Prosperous", chanson dispensable qui manque totalement d'originalité, sorte de mixe improbable entre U2 et Coldplay, je vous fais grâce des détails ...
Heuresement, on repart de plus belle avec un "Heart Racer" , chanson d'amour douce et cotonneuse à l'ambiance Chillwave accompagné de la très belle voix de Maria Seger , chanteuse suédoise dont je vous laisse l'adresse de sa page soundcloud. A visiter.
Comme on arrive vers la fin du disque, "Vercors" marque une pause  instrumentale dans la lignée de ses prédécesseurs et se  positionne tout en claviers vintages pour le  plus grand plaisir des amateurs du genre.
On clôturera avec un "No Way Out But The Sky" avec toujours Hunz au chant et une ambiance toujours downtempo, claviers aériens sortie des 80's et peut être le second coup de maître de l'album.
La musique de Mosaik s'écoute comme toute les musique de ce genre, aussi bien dans le train, qu'en voiture (seul), mais aussi comme remède à la grisaille et au froid  hivernal, quand on se ballade. Un peu comme un rêve dont  à oublié les  images, auquel il ne resterait qu'une impression de paix et plénitude. 

Pays/territoire : Stockholm, Suède
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Son Lux - Lanterns

























2013
Joyfull Noise Recordings
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Si on ne devait retenir qu'un album de 2013, en ce qui me concerne, je donnerais volontiers la place  à Son Lux. C'est sans doute la chose la plus originale et la plus abouti musicalement que j'ai écouter cette année.
Comment décrire sans être pompeux cette grande fête païenne qu'est "Lanterns". Échappant même à la notion de genre, la musique de Son Lux ne peut qu'être vaguement classifier, est de la pop ? De l’expérimentale ?  Du Hip Hop ? De la musique de chambre ? De l’électronique ?  C'est un peut tout ça à la fois, et bien plus encore. Hybride et inqualifiable, inclassable, elle défriche de nouveaux territoires, choses qu'on imaginait de moins en moins possible en ce moment.
L'album est riche, très riche, rien ne s'y ressemble et pourtant  on accorde volontiers aux chansons la même parenté, sans doute à cause du chant, instrument  à part entière, il y est remodelé, vocodé, trituré dans tout les sens pour coller à l'ambiance.
Un seul disque à retenir pour cette année, vous dis je.

Pays/territoire : New York, État de New York, États-Unis
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Jean Jean - Symmetry



2013
Head Record

J'ai beaucoup écrit sur mon amour du math-rock sur ces pages (Adebisi Shank, And So I Wath You From Affar, Marvin...) et suis toujours en quête de ce genre de groupes à l'inventivité explosive, au sens de la mélodie élevé. Comme j'affectionne tout particulièrement le genre, j'ai été agréablement surpris à l'écoute de "Symmetry" bande de potes originaire de Montpellier qui tabasse avec un son mélange d'électro, de post rock et de math rock bien burné.  L'album, bien qu'un peut court, laisse sur sa faim, non pas en terme de qualité, mais bien de longueur. On ne voit pas le temps  passé à l'écoute de ce disque, une demi heure de déluge sonore qui perd l'auditeur entre ses divers rebondissement musicaux aussi inattendu qu'agréable.
Un groupe qui, je l'espère, transformera l'essais dans un avenir pas trop lointain pour notre plus grand plaisir.




JEAN JEAN "Love" from Radius Labs on Vimeo.

Pays/territoire : Montpellier, France
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A Perfect Circle - Stone and Echo, Live at Red Rock

























2013
A Perfect Circle Entertainment
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Je ne suis pas vraiment au fait de ce qui se passe dans la sphère de Maynard.J.Keenan, on me le décrit, et je suis enclin à le croire, comme un homme talentueux, bouillonnant, possédant trois groupes de dimension internationale. Grand fan de Tool, j'ai toujours apprécié la musique de APC, qui s'inscrit dans une démarche artistique inédite, a tel point qu'un culte s'est développer autour de son chanteur.
Ce live est une sorte de best of de APC, on y retrouveras tout les tubes du groupes, chose compliqué quand on sait que presque chaque chansons, chaque reprises est un tube en puissance.
Je n'ai pas grand chose à dire de plus sur la musique en elle même, APC, c'est une valeur sur, c'est de la bonne musique, honnête et sans enrobage. Ce live s'adresse avant tout aux fans et aux connaisseurs, pour les néophyte, je leurs conseil de se rabattre sur la discographie du groupe. Le Live à été enregistré en 2011 à l’amphithéâtre de Red Rocks, en Australie. Ce live, dans sa version Deluxe, s'accompagne d'un DVD du concert dont j'encourage vivement l'achat,  car la qualité exceptionnelle du son est assez rare pour être mise en avant. Avec un excellent casque audio, en fermant les yeux, vous arriver parfaitement à vous y croire.
Je n'au pu trouver aucune vidéo digne de ce nom illustrant le dvd, aussi, si vous en connaissez, je suis preneur.

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Wyatt Overman - Two Winters

























2013
Auto Prod
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Pas étonnant que je déprime si j'écoute ce genre d'album, mais que voulez vous, j'aime cette musique. Alors qu'est ce qu'on à. Wyatt Overman, Auteur/Compositeur de talent, c'est sur et génie totalement méconnu originaire de Minneapolis. Un disque de onze chansons composées entre deux hivers, selon ses dires, et on le croit bien volontiers tant la musique qu'il propose est teintée de cette mélancolie et de cette tristesse caractéristique de cette saison.
Je suis peu être un peu masochiste mais j'aime ressentir ce genre de chose l'hiver venu, quand la nuit tombe très tôt, quand le monde se teinte autrement, quand l'ambiance change en général. Alors c'est beau, c'est sur, la musique du bonhomme est superbe, une guitare folk accompagné d'un violons, d'un violoncelle et d'une batterie. Et ce chant, rarement en aurais je entendu de si beau, qu'il semblerait qu'un ange soit venu sur terre pour monter un quatuor de barbus pour parlé de la vie, et pour  peu qu'on soit disposé, je suis certain que cela arriverait à nous sortir les larmes. Rien à jeter dans cet enregistrement, onze chansons et autant de sculptures de glace cristallines et brillantes. 


Pays/territoire : Minneapolis, Minnesota, États-Unis
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Mandroïd Echostar - Citadels
























2013
Auto Prod
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Si Avenged Sevenfold avait continué à faire de la musique, cela aurait surement ressembler à cet album de Mandroid Echostar (les hatters sont le bienvenu) . C'est le premier album de ce combo que je croit Canadien, à moins que je ne soit complètement à côté de la plaque. Financé via indigogo, la plateforme de crowdfunding, cet album à très bon arrière gout de mes années lycées. On à la fois un bon groupe de métal, leur sont est clair, propre, blindé d'énergie malsaine et cool. A Coté de ça, la longueur des chansons les places aussi dans la catégorie prog, avec ces changements de mélodies et de rythmes savamment orchestré, et cette petite intro cliché façons Pop/folk, histoire de brouillé les pistes !
Attention quand même, les mecs ont de la bouteille, il suffit d'écouter n'importe quelle chansons pour tomber sous le charmes de ces guitares folles et de cette double pédale débridé. Citadels est un disque défouloir qui plaira autant au fan de metal que prog, le truc à ne pas écouter en conduisant, à moins que vous ne soyez en pleine apocalypse zombie. C'est un disque qui suinte le désespoir et un truc  un peu malsain sans tomber dans le cliché du chanteur/hurleur/inaudible.Le seul bémol, et c'est histoire de chipoté, viens de la voix du chanteur, qui, si elle n'est pas mauvaise du tout, ne ressort pas vraiment du lot et ma fait penser malgré moi à un quelconque chanteur émo.



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There Will Be Fireworks - The Dark, Dark Bright
































2013
Comets & Cartwheels
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Ce sympathique groupe risque fort de sortir de l'anonymat avec "the dark, dark bright" , un album au accent Folk et Post Rock qui n'est pas sans rappeler Sigur Ros ou Soup . Après deux disques sortie dans une relative indifférence et à  très petit tirage physique, ce deuxième album devrait au moins leurs ouvrir les portes de la reconnaissance indé.
TWBF fait parti de cette génération de groupes qui composent encore par pur plaisir sans attendre quoi que ce soit du futur. Ils ont la tête sur les épaules et, en témoigne leur présentation facebook, possède  une grande humilité. A l'image de leurs musique, qui jamais ne sonne prétentieux, ni trop arrangé. Une timidité assumée et retournée non pas en tant que faiblesse mais en tant que force, un groupe de copain écossais qui trace la route, une musique magnifique, tout pour plaire.
L'album sort aujourd'hui, il est en commande sur le site du label ici. Peu d'infos, peu d'images et pas encore de clip promotionnel, alors voici une ancienne vidéo qui rend bien l'ambiance du groupe.


'Midfield Maestro' by There Will Be Fireworks from Peter Gerard on Vimeo.

Pays/territoire : Glasgow, Royaume-Uni
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Volcano Choir - Repave


























2013
Jagjaguwar
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Déjà bien commenté par la presse spécialisé, le sextet piloté par Bon Iver n'en finit pas de m'émerveiller avec sa musique. Repave, c'est huit chansons et quarante minutes d'epicness le plus total. Entre folk, alternative, et post rock, on frôle le disque parfait, dans le genre. Rien à jeter, rien à retoucher, cette musique qui semble venir du futur. Que ce soit le tubesque "Byegone" et ces arrangements cristallins, ou bien "Almanac", morceau de bravoure de six minutes qui clôture le disque  à la manière d'un film à la fin heureuse. Repave est un très grand disque, idéal pour combattre la morosité de l'automne qui s'annonce et affronter les affres de l'hiver avec courage et détermination. Mention spéciale au chant de Vernon, toujours aussi poignant et offert dans un écrin de mélodies magnifiques.

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Jagwar Ma - Howlin


























2013
Marathon Artists
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Un très beau disque de Pop  de la part de ce trio australien dont ont saluera la performance. Acclamé par la critique comme l'un des disques les plus réussit de la fin de l'année, Howlin fait le paris ambitieux de renouer avec un certain son madchester, avec la bénédiction de Noël Gallagher, il y à surement pire comme critique.
Quarante huit minutes plus tard, on commence à y voir plus clair. Cette pop teintée d'électro est légère, mélodieusement très riches, les arrangements sont réussis et bien dosés. Certes, si la voix de Gabriel Winterfield (chant/guitare) n'est pas exceptionnelle, elle n'est finalement qu'un faire valoir pour les morceaux, dont la plupart utilisent des choeurs très bien arrangé, sans surdose. Sans doute une très belle réussite pour cette fin d'année pour le groupe qui peut envisager l'année à venir sereinement avant de lâcher leurs future galette, qu'on écoutera avec la plus grande attention.
Titre à retenir: le discoïdant "Four" , qui trouve volontiers sa place dans les clubs et son rythme hypnotique, six minutes de pur bonheur

Pays/territoire : Australie
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65daysofstatic - Wild Light



































2013
The Bird's Robe Collective
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Ça fait douze ans que les anglais de 65dos assène leurs créativité à la face du monde. Fort d'une discographie éclectique et plus qu'honorable (6 albums en comptant Wild Light), le quatuor de Sheffield, UK,  n'en finis  plus d'explorer et de repousser toujours plus loin l'hybridation des genres, devenant  ainsi purement  inclassable. Donc, histoire de donner  une idée, disons qu'on se situe le cul entre du post rock, de la musique expérimentale, avec un coté math rock, drum'n'bass, du rock progressif... Vous suivez toujours ?

Donc l'album commence, avec cette track, "Heat Death Infinity Splitter" une longue et épique intro entre larsens maîtrisé et musique électronique. On imagine aisément ici un vieux jeux d'arcade  pour toile de fond, ou bien un film de science fiction. La force de la musique de 65dos, comme je le disait précédemment, c'est de toujours se renouveler d'album en album, de ne jamais avoir de forme finit, elle s'hybride, mute sans arrêt. Dans cet intro, on posera les bases de l'album. L'électrique et le synthétique s'y affronteront toujours, leurs chemins se croisant parfois mais sans jamais allez dans la même direction.
Appliquant la recette à la lettre avec le deuxième morceaux, "Prism" se révélera lui aussi être un morceau à haute teneur en epicness et un fort potentiel cinématographique. Tout l'album semble être une bande son, tantôt triste, tantôt mélancolique, annonçant  un futur incertain, voir sombre.
Et confirmé par "The Undertow", la chanson se distingue par sa première partie, un peu classique, longue  plage de synthé et de guitare flirtant avec le style drone, et cette seconde partie, quasiment qu'au piano, un air presque enfantin, triste, et puis sa repart de plus belle, ça monte ça monte jusqu’à la saturation. Quelques break de batteries  plus tard, c'est terminé, avec la curieuse sensation qu'il vient de se passer quelque choses, mais sans pouvoir mettre le doigt dessus.
"Blackspots" apporte  une rage bienvenue après ces trois morceaux ou l'émotion, bien que prête à jaillir, semble rester à la frontière. Ici, c'est batterie syncopé, bass électronique très lourde et guitare sur aigus pour un résultat magnifique s'achevant comme un crash de voiture sur circuit filmé au ralentit, les boucles s’emmêlent pour former  un brouillard sonore, puis disparaître.
Enchaînant sans interruption avec "Sleepwalk City" on caresse allègrement du coté des guitares cette fois, les  instruments y sont à l'honneur, guitare, basse, batterie, et a peine un synthé presque muet en trame de fond, donnant de la substance au morceau. Rêve de guitare héros ? Toujours est il qu'on envoie deux minutes trente de solo, avant que les claviers ne reprennent  le pouvoir  pour les quatre dernières minutes. Le morceau se perd à son tour dans un déluge sonores, qui loin d'être insipide, met en exergue le talent de bidouilleurs de son du groupe.
La contre offensive des guitares ne se fait pas attendre sur "Taipei" qui commence par un petit mouvement de piano avant d'être accompagné sur  un pied d’égalité par le reste des instruments, dont  une batterie à contre temps qui donne son charme au morceau. Et alors, on obtient la chanson la plus réussis de l'album, déchaînement de  guitares en sourdine type shoegaze, et une guitare  principales qui s'en donne  à coeur joie , véritable exercice technique de haute volé exécuté avec brio.
"Unmake The Wild Light", sorte de suite logique de "Taipei" est une chanson purement progressive, avec, pour situez, un mélange réussis entre Porcupine Tree et Sleepmakewaves , et surtout, un très intéressant break de basse électronique qui casse le rythme, permettant de rompre avant que l'ennuie (qui sait?) puisse s'installer. C'est un sans fautes.
Et donc la fin, avec le badass "Safe Passage" Avalanche de claviers et de guitares saturés à outrance. Spectaculaire crépuscule pour un album très homogène dans son ensemble, possédant  un film conducteur.
Concrètement, il n'y à rien à jeter, chaque morceaux apporte sa pierre à l'édifice, a part  peut être cette piste caché, ce "Destructivist" sonore et presque malsain qui détonne dans l'album, malaise ambiant et sons un peu sale. Non que le  morceaux soit mauvais, au contraire, il fait bien d'être en bonus, c'est tout.
On regrettera  peu être, au fil des écoutes, de sentir que la musique du groupe semble parfois retenue, comme n'osant pas mettre ou prendre le risque ultime alors qu'il semble constamment avoir mis la  main sur des ambiances différentes. Cela reste quand même un excellent album sous tout point de vue, agréable, qui stimule l'imagination.On sent la maîtrise  la technique et le soin apporté à chaque secondes de chaque morceaux. En un mot comme en cent : Ecoute le !

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The Polyphonic Spree - Yes, It's True




2013
Cherry Red Records
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 Coup de coeur d'Octobre pour l'album de Polyphonic Spree et son mélange de pop et d'électro qui filerait la bonne  humeur même à votre belle mère, c'est peu dire. Ce collectif originaire du Texas, composé d'une vingtaine de musicien joue dans le même registre qu'un I'm From Barcelona ou un Electric Light Orchestra, et vaut bien toute les vitamines que vous  pourrez prendre en ce début d'automne. Le point culminant de l'album est atteint avec le single "Hold Yourself Hight" véritable petite bombe qui risque de faire aussi mal que "kids" de MGMT à l'époque.


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Fuzz - Fuzz

























2013
In The Red Records
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Ty Segall, dont le talent reste injustement méconnu, est sans doute l'un des esprit les plus productif et talentueux de ce début de décennie. Après avoir fait beaucoup parler de lui avec "Sleeper" , un album acoustique acclamé par la critique, l'hyper actif compositeur est retourné en studio pour donné vie à ce side  project au accent  bien différend de ceux  à quoi il nous avait habitués. Puisant dans les racines du garage rock, mais aussi du hard rock ou du psychédélisme, Fuzz est un brûlot rock'n'roll qui défonce tout sur son passage. Une voix avec un léger écho vient se mêler avec  passion avec les guitares et une basse digne des plus grand groupe du genre stoner, la batterie est sèche et sans artifice. Le tout sonne brut dans le son et fouillé dans la composition. Qu'on se le dise, Ty Segall est très largement au dessus de ce qui se fait actuellement en  musique et se prépare  à marqué son histoire de manière bien visible et permanente une discographie sans fausses notes et une virtuosité sans pareil.
Si musicalement, Fuzz n'invente rien, il est quand même rassurant de voir qu'au moins  un groupe à pris le temps de digérer toute ces influences (Nirvana, Black Sabbath, T Rex, The Stooges, entre autres) pour en faire cet album. L’ensemble est cohérent et proprement exécuté et on imagine sans peine les musiciens s'éclater en studio tant leurs bonheur semble communicatif à l'écoute de cet album, qui doit  impérativement s'écouter très fort, de préférence en agitant son corps dans tout les sens, hurler est  également autoriser.

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Cloud Control - Dream Cave

























2013
Infectious Music
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Onze chansons ou : On ne s'emmerde pas une seconde et ou rien n'est à jeté, Ou chaque pistes fait échos aux autres tout en leurs étant diamétralement opposé. Un sens aigu de la composition, de l'art de ficelé une chanson pour quelle ressemble à du cristal dans un tissus de satin, des harmonies élevé et une utilisations des chœurs qui frôle le génie. Surfant sur la vague vintage, Cloud Control, soit le projet touché par la grâce divine d'une bande d'australien passionné de musique qui claque sont deuxième album à la face du monde d'un air de dire « Hey, salut, on à du talent, on est jeune et on défonce tout ! » Difficile de coller une étiquette sur la musique du groupe, on pourrait dire qu'il s'agit de rock alternatif, avec un brin de psychédélique, de claviers vintages, de pop musique, et même de Folk. C'est un peu tout ça Cloud Control, un nom et une pochette qui font d'abord pensé avec méfiance à un énième groupe de chillwave. Et puis passé la stupéfaction de la première écoute, on relance play frénétiquement. Onze pistes, autant de pépite. A n'en pas douter l'un des grand succès Indie de cet automne.

La reconnaissance, aussi, puisque le groupe à ouvert pour Weezer, Foo Fighters, Arcade Fire, Vampire Weekend, Supergrass ou Temper Trap.
Ca fait toujours bien dans un CV.

Pays/territoire : Australie
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Bears Of Legend - Good Morning, Motherland























2012
Bandcamp | Web


Tandis que le soir tombe, le ciel se teinte de rouge et d'ocre. Il fait froid, et ma respiration se condense à travers mon écharpe alors que, les mains vissées dans mes poches, je marche dans la forêt. Les chemins ont bien changés depuis que mon enfance s'en est allé, comme mes rêves et mes espoirs. Je repense, mélancolique, à ses  interminable parti de cache cache, à ses cabanes de bois que  nous prenions pour des châteaux forts, à ses baisers échanger avec les filles quand j'étais gamins. Mes pas m'emmènent sur le vieux chemin des randonneurs, qui sert aussi de piste aux VTT. Combien de centaines de kilomètres à travers champs et bois ais je bien pu parcourir ? Je ne reconnais pas le village, tout se construit, tout se transforme, tandis que je reste invariablement bloqué sur les images de  mon enfances, prisonnier d'une époque  ou tout étais plus simple. Ici, un champs qui n’existe plus, j'y venais, enfant, chercher du maïs pour les  oiseaux. Il flotte une douce odeur de bois brûlé. Pas un bruit, juste le vent qui me gèle les oreilles. Autour de la vielle mare, on vient d’aménager des bancs. Je m'y assoit et grelotte un peu. J'ai pêché l’écrevisse et la grenouille ici. comme c'est l'hivers, la mare est gelée, enfant, on s'y aventuraient, sur cette glace épaisse, le  plus loin possible, ont testaient notre courage. Il est temps de se remettre en route et de rentrer. Un thé chaud, une bonne douche, un gros pull en laine tricoté par maman. J'ai envie de simplicité, je vais mettre un disque, puis lire un livre d'aventure qui parle de soldats et de sables chauds. Je tombe sur celui des Bears Of Legend. J'aime cette musique Folk canadienne, triste  froide, mélancolique, et en même temps porté sur la lumière. Ça sera parfait.

 

Pays/territoire : Québec, Canada
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Gerygone & Twig - The Slee Py


























2013
Bandcamp


Ho que voilà une bien belle surprise ! Un quatuor qui nous vient tout droit de l’inhospitalier territoire d'Alaska, si cela devait suffire  à les définir. C'est un disque Folk comme  il en existe bien d'autre de part le vaste territoire Nord américain. Distillant  une  musique lumineuse, intelligente, original, harmonieuse et pas prise de tête, porté par les voix des deux chanteuses, Rainy Hastings et Grace Kari qui se renvoie la balle avec brio. Les compositions en elle même sembleront d'une certaine simplicité, qui n'est qu'un artifice pour cacher le travail fournit sur chaque chansons : Ajout de Violoncelle, Banjo, Ukulélé, Vibraphone,  troisième voix, quatrième voix, sans oublier les changement de rythmes au seins des morceaux, et sans vouloir en rajouter une couche sur la qualité des voix, qui me laisse pantois.
Le groupe à financer son album via  une campagne de don sur kickstarter, preuve que le talent  paie toujours, et que l'industrie musicale change de visages au fur et à mesure. Encore un triomphe du DiY, pour le  plus grand  plaisir de nos oreilles.


Pays/territoire : Alaska, États-Unis
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Moby - Innocents

























2013
Little Idiot / Because Music
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Ça commence avec "Everything That Rises", une intro au accent ambiant auquel le dj new yorkais nous à habitué, teinté de hip hop, une introduction tout en calme qui vide l'esprit et prépare l'auditeur pour la suite de l'album, j'ai été tout de suite charmé par ces accents électronique, le petit coté épique de la musique et la multitude d'arrangements très fouillé.
"A case for a shame", second morceau de l'album, est une superbe chanson qui elle flirte allègrement avec le trip hop, avec Cold Specks à la voix, claviers vaporeux, Moby continue avec la musique auquel il nous à habitué ces dernières années mais avec le soupçon d'inspiration qui lui à peut être manqué dernièrement.
A noté que l'album est composé de featuring pour moitié (Cold Specks, Damien Jurado, Wayne Coyne, Skylar Grey et Inyang Bassey). Chaque morceau toujours meilleur que le précédent, ce "The perfect Live" en duo avec Wayne Coyne n'est pas sans rappelé les scissors sisters (!), ou encore le  duo avec Inyang Bassey, chanteuse noire américaine à la voix grave et suave qui à déjà collaborée dans le passé avec Moby. L'autre moitié de l’album n'est pas en reste avec une bonne moitié de compositions inspirées et inspirante qui, si elles restent toujours "dans le style" Moby, ne s'en démarque pas moins par leurs qualités.
Qu'on se le dise, Moby revient avec son disque le plus inspiré depuis l'énormissime "18", et c'était en 2002 ...


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The Bloody Beetroots - Hide


























2013
Ultra Reccords
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C'est vrai qu'on à pas trop l'habitude de parler de trucs grand public en général ici mais bon. J'aime bien la musique des Bloody Beetroots. Pas parce qu'elle est bone, ou original ou bien composé. Elle est ultra cliché, tout les ressort habituel sont là : Basse et guitare hyper saturé, claviers énervé ( les traditionnels break de piano/clavecin pas dégueu du tout!) et une boite à rythme/batterie syncopé au bord de la crise cardiaque  Moi ça me donne furieusement envie de gesticuler et de courir dans tout les sens, et d'écraser tout ce qui se présente devant ma voiture.
Musicalement, parlons en un peu, c'est un cran au dessus du dernier disque, les compositions se sont faites plus variées, plus mature, plus fouillé. Et puis merde quoi, un featuring avec McCartney !
Parfois j'ai des plaisirs simple.


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CQFE #4 - Arctic Monkeys - Whatever people say I am, That's what I'm not (2005)

Automne 2005. On commence à entendre parler d'un jeune groupe anglais (un de plus) au nom absurde (un de plus), qui s'apprête à sortir son premier album chez Domino Records (The Kills, Franz Ferdinand, etc, etc, etc). En novembre, tous les journaux en parlent, même en France : le groupe a désormais un nom, les Arctic Monkeys, et un record : celui du plus grand nombre d'albums vendus en une semaine (363 735 albums vendus). Ils détrônent ainsi un obscur groupe de real-tv, mais en France, on dira qu'ils ont pulvérisé le record des Beatles, c'est plus évocateur. Le titre de l'album est simplissime : Whatever people say I am, that's what I'm not. Simple à caser dans une conversation, on préférera parler de leur "premier album". "T'as écouté le dernier album des Arctic Monkeys, Whatever people say I am, That's what I'm not?" : avec votre accent français, si par miracle votre langue n'a pas fourché, vous venez probablement de massacrer la langue de Shakespeare (qui n'en méritait pas tant). Bref, je m'égare.



Cet album est une vrai madeleine de Proust pour votre serviteur, le souvenir d'une copie gravée au son dégueulasse. Et pourtant, ce fut une véritable claque. Dès le début de l'album, on comprend l'hystérie collective qui a pu prendre en Angleterre autour de ces quatre gamins. Une énergie formidable, une voix que vous reconnaîtrez entre mille, et surtout, une certaine maturité paradoxale dans le jeu (on ne se contente pas de répéter la même et unique phrase musicale sur le même rythme pendant tout le morceau, voire tout l'album). L'intro passée ( qui amènera probablement le pirate 2005 à se dire, vers les 2:16 : "et m***e, j'ai gravé deux fois la piste 1?"), on entre dans les choses sérieuses, avec leur premier single qui avait directement accroché la tête des charts, I bet you look good on the dancefloor. Sincèrement, montez le son, ne me dites pas que vous pouvez résister à ça :

Ben oui, ce sont des gamins. Étonnant de les avoir vu grandir en même temps que nous, et de constater à quel point ils ont pu changer (surtout le bassiste, pas vrai? méconnaissable). Mais revenons à ce fameux "premier album". Non, il ne constitue pas une expérimentation formidable, ça reste tout de même assez simple dans la forme, typiquement anglais. Ça tape vite et fort, et Riot van arrive au bon moment pour souffler un peu. Le but est avant tout d'être efficace, les morceaux ne dépassent généralement pas les trois minutes. On mettra en avant Mardy Bum, synthèse parfaite d'une certaine britpop tranquille qui a produit de tellement bonnes chansons :




Le disque demeure assez symbolique d'un certain renouveau du rock anglais brut qui doit faire danser les filles (ce qui reste, à les entendre, leur but ultime), dans la même lignée que Franz Ferdinand, à l'image de leur second single, When the sun goes down :



Ce qu'il faut retenir de ce disque aujourd'hui, c'était l'espoir qui l'entourait. Oui, en 2005, des groupes de jeunes anglais pouvaient toujours débarquer de nulle part, et ça promettait. C'était surtout l'avenir du groupe qui était intéressant, après qu'ils aient pu poser ces bases, on attendait donc de voir dans quel sens ils iraient, et si, au moins, ils ne disparaîtraient pas comme tant d'autres.

Quelques disques plus ou moins bons plus tard, avec notamment la rencontre de Josh Homme, et le groupe d'Alex Turner est revenu cette semaine avec un nouvel album, plus sobrement cette fois nommé AM, et certainement leur meilleur disque depuis ce Whatever people say I am, that's what I'm not. Mais ça, ça sera l'objet d'une autre chronique... 



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Electric Light Orchestra - Live

























2013
Frontiers Reccords
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Donc la concrètement, j'ai dormis dix heures depuis lundi, j'ai pas vraiment envie de vous pondre un pavé, juste de vous dire que Electric Light Orchestra, c'est un bon groupe, avec une carrière exemplaire et durable, doté d'une puissance de composition et d'imagination rare de nos jours, et je constate avec amertume que peu de gens connaissent. Surement pas votre faute, de toute façon. Session de rattrapage avec ce live, sortie il y à quelques mois et qui m'a accompagné sous la pluie comme sous le soleil brûlant des plaines du Canada, dans le train, en voiture.
Que dire, comment vous faire passé  mon enthousiasme tandis que ma vision devient flou ? Vous passeriez à coté d'un groupe majeur des 70's/80's, original, au style inégalé. Cet album en forme de best of est de loin ce qui se fait de mieux pour appréhender la musique du groupe, il ratisse large, il dure moins d'une heure, le son est impeccable, clair et propre, pas une fausse notes, rien, juste l’excellence d'un groupe qui n'a plus rien à prouver à personne en aucune manière.
Si on aime les groupes de rock teintés de synthés vintages, évidemment. C'est mon cas et je ne doute pas que ce soit bientôt  le votre !



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Nine Inch Nails - Hesitation Marks

























2013
Universal Music / Mercury
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Difficile de chroniquer un artiste que vous avez placé sur un piédestal, difficile d'être objectif, aussi, cette chronique ne le sera pas, autant vous y faire tout de suite.
Cet album vient après, voyons voir, le très dispensable "The Slip" (2008) qui aurait  pu n'être qu'un super EP de cinq chansons, au final, puis la réalisation de deux bande-sons de films très réussis, dont une oscarisé, puis   l'album de How To Destroy Angels en collaboration avec sa femme Mariqueen.
Donc, on peut pas dire que Trent Reznor soit resté totalement inactif depuis cinq ans.
On avait senti le changement dès "With Teeth" (2005), album génial, au son propre, synthétique, froid. Libéré de la drogue, la rage de Reznor est devenue plus subtile, plus intelligente, la violence que perd sa musique, il la tourne en chanson, comme il a su le prouver avec "Year Zero" (2007) , de loin l'album le  plus critique envers la société, le plus violent dans les paroles. Nul besoin de hurler  pour balancer  au monde ses quatre vérités, voilà ce qu'a compris Trent Reznor.
Haem ... Je suis de ceux qui applaudissent, en général, quand un artiste prend des risques avec sa musique, et j'ai toujours été un grand fan de NIN et ce depuis que leurs musique trouva grâce à mon coeur, en 2005. Trent Reznor est un artiste talentueux qui n'a plus rien à prouver à qui que ce soit, en aucune façon. Pour rappel, NIN, c'est près de trente millions d'albums vendus dans le monde dont  un tiers au Etat Unis, douze nominations au grammy awards (et deux grammy, donc), et  une centaines d'articles dithyrambiques dans la presse en vingt années de service (NME, Time, Rolling Stones, Spin...) .
On ignore ce qui se passe dans la tête du leader du groupe, seul homme à la barre du navire depuis les débuts, véritable général imposant ses choix et ses directives à ses troupes avec le succès que l'on connait.
Qu'est ce que l'on constate ? Que depuis quelques années, la musique de NIN se teinte de plus en  plus d'électronique, au grand dam des fans de la première heures, incapable d'évoluer avec leurs artistes, préférant voir Trent se détruire à grand coup d'alcool et de drogues, quitte à ce qu'il en crève.
Alors bon, je n'ai pas trop aimé The Slip, c'est vrai, le son me dérange, mais la force d'une chanson se trouve  parfois ailleurs et cet album trouveras parfaitement sa place dans les set live du groupe, véritable tornade balayant tout sur son passage.
Si la musique de NIN se radoucit ? Et bien comparé  à "The Downward Spiral" (1994), certes, oui. Moi, je préfère dire qu'elle s'enrichit. J'ai aimé "Ghost I-IV" (2008), pour ces ambiances uniques, j'ai aimé, même, l'album de HTDA, oui, au final, je l'aime. Un peu parce que c'est Trent, beaucoup parce que quand même, musicalement, c'est quand même bon.
Donc, NIN revient en 2013, avec un nouvel album, nouvel tournée mondiale, une date unique en France à Rock en Seine, j'y étais, dans les premiers rangs.

Et donc l'album...

Complètement déstructuré, rythmes syncopés, claviers omniprésent, vocodeur, guitares discrètes, presque secondaire. Mais toujours la rage, comme je disait. Dépression, malaise face au monde, les même thèmes exploités années après années, avec brio.  Un album dans la lignée musicale engendré par Year Zero et prolongée par The Slip et HTDA, un aboutissement : enfin le style s'affirme et s’étoffe. Copy of  A et Came Back Haunted  ouvre la voie et balaient mes derniers doutes. Déluge électronique.
L'ambiance est lourde, pesante, lente, froide, glaciale même. Des chansons comme I Would For You et Various Methods of Escape sont signées. Ça transpire le style NIN par tout les pores, le chant de Trent Reznor n'a rien perdu en harmoniques, toujours oscillant entre désespoir et colère, toujours sublime.
Un album très cohérent, parfaitement orchestré de bout en bout, un album bilan ou Trent se permet un regard sur vingt cinq ans de carrière ("Everything"), mais également porté sur l'avenir.
Musicalement, c'est une réussite.
2013 sera marqué, en ce qui me concerne, par cet album, que j'attendais fébrilement depuis cinq longues années. Il marque le retour en force d'un artiste essentielle qui est devenu une influence pour bien d'autres. L'album d'un homme  à la créativité débordante, incapable de se cantonner dans un unique style.
Dans vingt ans, je ferais écouter NIN à mes gosses, et  ils détesteront surement. Je leurs sourirait gentiment  car je serais devenus le vieux con qui écoute de la vielle  musique.
Ça me va parfaitement.

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Lord Huron - Lonesome Dreams

























2013
Play It Again Sam

Projet musical et visuel, Lord Huron est le fruit du travail de Ben Schneider. Cet album fortement sympathique distille une musique folk intelligente légèrement teinté de musique électronique. Il s'en dégage une  impression persistante de bonne humeur. Reprenant les recettes traditionnelle du succès du genre depuis quelques années, on est pas très loin du travail d'un groupe comme Fleet Foxes, pour ne citer qu'eux.  Proposant, au travers de ses dix pistes, un étonnant voyage  musicale, Lonesome Dream restera, à mon humble avis, un disque intime réservé à une poignée de connaisseurs, fouineurs, qui lui rendront, autant que faire ce peut, le mérite qui reviens à ce genre de travail. Pour tout les rêveurs, les tristes, ceux qui vivent la nuit, ceux qui sont amoureux en secret, ceux qui aime l'automne, ceux qui préfèrent de loin regarder les étoiles, ceux qui fuient, quoi qu'ils fuient.
J'emploie souvent le terme "magnifique" quand je parle d'un disque, au delà de l'enthousiasme que j'éprouve  à l'écoute de certains disques, j'estime cela justifié dans la mesure ou pour chaque albums chroniqué sur cette page, une dizaine passent  à la trappes et ne le seront jamais.
Un disque magnifique, donc.

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Old Mountain Station - Old Mountain Station

























2013
WE ARE UNIQUE RECORDS
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Comme quoi, je l'ai toujours soutenu, la scène folk française se  porte très bien. La preuve avec ce quatuor de Paris. Old Mountain Station, le plus américain des groupes folk français. Premier album après deux EP, produit par Kid Loco, Producteur/Musicien connue pour ses compilations trip-hop et son travail en musique électronique. A l'image d'un Weezer devenu sage, OMS délivre un premier album somptueux, quarante cinq minutes et  onze perles Folk/Rock qui sont la bande son idéale des longues nuits d'insomnie, ou autant de happy ending de film. Cela conforte ma foie dans une scène française éclectique et talentueuse qui se renouvelle  bien loin des merdes qui passe à la radio ou à la télévision. Un vrai bonheur !


Pays/territoire : Paris, France
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Fuck Buttons - Slow Focus

























2013
ATP reccordings
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Fuck Buttons, c'est avant tous, dans mes souvenirs, une des plus grosse claque dans la gueule de la musique électronique que j'ai eu ces dernières années. Découvert avec Tarot Sport en 2009, je n'ai jamais cessé depuis de les ré écouter de temps en temps, cherchant parfois, en vain, l'annonce d'un prochain album sur le net.
De longues heures passé à écouter les deux dernier albums, et autant de voyages dans l'espace, autant de trajets en train rendu cosmique par leurs musique, autant de  joints fumé tard le soir, le casque sur les  oreilles, tentant de capter l’essence de la musique. Si les deux disques précédent posaient les bases du style de Fuck Buttons, ce troisième s'est charger de les mettre à bas violemment, arrachant tout sur son passage. Car là ou les deux premiers albums conservaient une sorte de luminosité, celui ci est clairement une descente dans les ténèbres. Ici, nul place pour l'espoir, les boucles et les plages de synthés se font  oppressante, façon bande son de cauchemars ("Sentients") , les tambours de guerres appellent aux armes ("Brainfreeze") et invite à l'exploration de sombres recoins torturés ("Prince's Prize"). C'est sale, c'est violent, c'est tendu, ça fout la trouille, comme un vieux couloir dans une maison abandonnée, toute rouillée, mais bon sang, qu'est ce que c'est bon !




Pays/territoire : Bristol, Royaume-Uni
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Tony Molina - Dissed and Dismissed

























2013



Voici l'homme qui à fait de la concision un art. Mélange hautement cool de pédale fuzz et de riffs heavy, "Dissed and Dismissed" est le premier effort solo de Tony Molina, chanteur du groupe Ovens qui sévit actuellement sur là côte Ouest des Etats Unis. Un disque de onze minutes, douze chansons, qu'on écoute volontiers très fort dans la voiture quand le soleil se couche. Un truc Speed qui décoiffe bien, incroyablement cool, rapide comme une ligne de coke et un coyote qu'on écrase à deux cents à l'heure.


Pays/territoire : San Francisco, Californie, États-Unis
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Pat LePoidevin - American Fiction

























2013
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Cela faisait bien longtemps que je n'avais pas acheté un disque après l'écoute de deux chansons ... Et comme j'aime les surprise de ce genre... J'ai des millions de disques à écouter, d'autres à chroniquer  je rajoute des disques à ces  listes tout les  jours, je n'en verrais jamais le bout, mais qu'importe !
Je ne suis pas très fan, de base, de songwritting et de chansons à texte, même si j'aime beaucoup la musique folk. Enfin pour le coup, je suis tombé sous le charme de ce jeune canadien bourré de talent. Pat LePoidevin possède un timbre de voix qui se prête parfaitement  à ce genre d'exercice, beau dans le chant, devenant éraillé dans les aigus. Accompagner le  plus souvent de sa guitare solo, il est parfois aider d'une basse, d'une guitare électrique ou d'un clavier toujours discret. Pat raconte des histoires, au travers ses dix chansons, autant d'escales et de nom de villes ( toute les chansons de l'albums ont pour titres des noms de villes nord-américaine ).  Un peu à la manière d'un Beirut,  mais en plus sobre, Pat raconte , et on écoute en silence. La famille, les amis, l'amour. Tantôt chaudes, tantôt glaciales.
L'album, enregistré en hiver le long des côtes de Nouvelle Ecosse, semble hanté par une certaine mélancolie, comme imprégné de ces conditions d'enregistrements, et peut  être aussi le reflet de l'état d'esprit du compositeur, mais il n'en demeure pas moins agréable  à écouter, sincère, et authentique. Bien au dessus de ce qui se fait dans le genre actuellement.

Pays/territoire : Sackville, NB, Canada
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Wampire - Curiosity

























2013
Polyvinyl Records
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Objet musical non identifié, affilié au Shoegaze, au Surf Rock et à la Synth Pop. Fruit du travail de deux illuminé de Portland, dans l'Oregon (U.S.)
Curiosity, album ultra frais d'une demi heure, contient juste assez de chansons pour  être hyper appréciable sur un court moment sans devenir chiant à la  longue, encore que le style se prête pas mal à tout une série d'improvisation parfois pas trop mal réussis, parfois non.
Curiosity, contient  mon tube de l'été 2013, à savoir l'hyper efficace "The Hearse " véritable tube qui justifie  à lui tout seul le reste de l'album et qui introduit parfaitement ce mélange de style, entre MGMT et The Strokes. C'est un album sans temps mort, ou rien n'est à jeter, le disque de l'été presque parfait, enchanteur et adapté  à chaque situations.


Pays/territoire : Portland, Oregon, États-Unis
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Juj - Walnut

























2013
HW&W Recordings
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Juj, prononcé "Jewj", est un sympathique artisan du beat qui répond au nom de Jewlz Santana, officiant à Los angeles. L'album est l'image de la pochette de ce dernier, collage de bruits, d’ambiances, de sons, provenant du cinéma, de la télévision, de la radio. Si à la première écoute, cela peut sembler un peu brouillon, l'album révélera ses secrets au fil des écoutes successives, invitant à se perdre dans un patchwork d'ambiances, de lieux et de taudis mal fréquentés, dans le L.A des années 20, dans un vieux rade sur le port, enfumé et plein de gangster, et plein d'autre encore. Un must have pour les fan du genre.

Pays/territoire : Los Angeles, Californie, États-Unis
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Guards - In Guards We Trust

























2013
Partisan Records
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Guards, c'est le petit groupe sympa qui, comme l'histoire se répète, ne connaîtra jamais qu'un succès d'estime.  Savant mélange de pop et de shoegaze, avec une voix qui ressemble beaucoup à celle de Luke Steel de Empire Of The Sun, mais avec du talent et sans les accent geignard de ce dernier, enfin dans l'intonation ça y ressemble quoi. Le résultat c'est cet album pas prétentieux, bourré de pépites, quatorze morceaux et une durée plus qu'honnête de cinquante quatre minutes, ce qui mérite d'être souligné vu que la norme actuelle serait plus de la demi heure pour dix morceaux, et encore, la plupart du temps, on se fait un peu chier. Mais pas ici, pas une seconde. Si l'album possède un fil conducteur, il n'en reste pas moins extrêmement riche, chaque chansons étant différentes de ses voisines. Bref, Guards, c'est bon, mangez en, si vous aimez la pop de qualité qui donne pas envie de dormir/vomir/se pendre.




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Waves Machines - Pollen


























2013
tôt ou tard
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Les premières écoute de Pollen ne  m'avait pas enchanté, au départ. C'est après leur prestation live au Rock dans tous ses Etats à Evreux que j'ai eu envie de ré essayer.
"Coutings Birds", le titre introductif m'avait laissé un impression mitigé il y à quelques mois, et c'est encore un peu le cas. Après l'avoir écouter en live, je reconnais que les voix et les claviers, de même que cette basse  semi hypnotique s'en sortent pas trop mal, mais dieu que c'est mou pour une intro !
Heureusement, j'avais été agréablement surpris par la suite et un "III Fit" entraînant, avec ses claviers de premier et second plan s'accordant parfaitement avec la voix du chanteur. C'est assurément le tube de l'album, susceptible de plaire au plus grand nombres, fan du trio clavier/basse/batterie bienvenue.
" I Hold Loneliness", chanson sympathique mais sans plus qui rappelleras Metronomy  aux fans.
C'est seulement à partir de "Blood Will Roll" que Waves Machines se permet d'être à son meilleurs niveau. Rythmiques syncopé, tribal, claviers oppressants, refrain accrocheur sans racoler, break de guitare simple et mais droit au but. Le chant n'est pas en reste, puisque Tim Bruzon, lead vocals, accompagné par ses trois compères, se permet un final tout en choeurs et en ambiance épique !
Le bien nommé "Home" est la première pause dans l'album, et par pause j'entend une chanson plus calme que la normale. C'est sur cette musique mélancolique et électronique que Bruzon étire son chant, cette fois presque seule. comme dans un rêve, alors que l'on court mais que notre objectif s'éloigne tout de même, ce titre n'en finit pas pas de monter en puissance mais sans jamais décoller, frustrant à l première écoute, il révélera ses richesse caché au fil des écoutes.
"Pollen" , sixième chanson et titre éponyme de l'album, commence sur de petits arpèges de guitares tout à fait calme, un léger claviers, discret, offres la consistance  à l'ambiance. Une chanson sans batterie, très belle, triste et calme.
L'album repart de plus bel avec "Unwound" , chanson pêchu, rock à claviers , qui contient des vrais petits passages de grâce.
"Walk Before I run" est l'une des chansons avec laquelle j'ai encore du mal, même si le chant s'en sort bien , le rythme et la musique en général reste trop lent et répétitif à mon gout.
"Gale" je n'ai pas grand chose à en dire, elle remplit son rôle, elle bouche un trou, mais n'est clairement pas la chanson qui saute aux oreilles.
Après cette transition mal assuré, le dernier titre de l'album sauve l'honneur. "Sitting In A Chair, Blinking" fait une fois de plus appelle à un style Metronomiens. Rythme lent, chant et choeurs mêlé comme pour une célébration religieuse, ambiance feutré, claviers religieux, rythme house, on terminera sur cette excellente note.

Pollen s'en sort bien, malgré quelques inégalités. Le mélange claviers/voix fonctionne et c'est ce qui donne aux chanson l'âmes dont elle ont besoin. Si la guitare, elle, reste discrète, elle n'en n'ait pas moins un instrument important qui joue son rôle sans sortir de son emploie de second rôle. J'aurais de tendance à penser, à l'inverse, que la batterie gagnerait à s’effacer complètement  parfois, mais ce n'est que mon avis.
Un bon album, on passe un bon moment, parfait pour chiller tranquillement cet été.


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Warm Digits - Interchange


























2013
Distraction Reccords
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Concept Album : Réaliser un album à partie des dessins et esquisse des archives de Tyne et Wear, des années 70's, ayant permit l'une des plus grande réalisation de génie civile, la construction d'un métro, lequel, celà n'est pas préciser mais ce n'est pas le plus important. La musique est la bande son d'un film qui permet justement de découvrir cet énorme archive.
La ou Warm Digits réussit son coup, c'est d'envoyer à la fois son auditeur dans le futur et dans le passé. On imagine sans peine les dédale tortueux de ce métro, le flot humains ininterrompu, la vitesse, l'architecture. C'est foutrement bien fait, c'est frais, c'est inspiré, et c'est mon disque de cette fin de mois.


Ci joint la vidéo de "Terminus", véritable tube de l'album, ou l'on peut apprécier une partie de ce fameux travail d’exhumation sous la forme d'un film psychédélique mais beau.

Pays/territoire : Royaume-Uni
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Lemolo - The Kaleidoscope




























2012
Autoproduit
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Lemolo, ou bien le projet de Meagan Grandall et Kendra Cox, deux musicienne provenant de Seattle, dans l'état de Washington. Cette patrie qui à fut naître et se consumer le grunge le temps d'un paquet de clopes et de quelques bière bon marché continue de produire de très bon musicien et n'a de cesse de ne pas se reposer sur ses lauriers déjà franchement pas très frais depuis le temps, à l'heure ou la mort de Kurt Cobain soufflera ses 20 ans l'an prochain.
Ici, exit les guitares saturés, les chants rauques, l'énergie et le reste. Il s'agit de tout autres chose, et à coller des étiquettes, on taperai dans le dream pop, mais de qualité. Par qualité, j'entend bien loin des productions larmoyante et  inaudible qui polluent le milieu, mais plutôt dans le sommet de la pile, là ou deux femmes touché par la grâce ont su mettre leurs talents au service de la musique et d'accoucher d'un album époustouflant de justesse et de tristesse.
J'ai un train de retard dans la mesure ou je découvre cet album près d'un après sa sortie et  le buzz suscité sur la toile. "Meilleur album non signé de 2012" selon Google Play's, et largement plébiscité par la blogosphère  indie, les deux musiciennes bénéficie d'une solide réputation scénique et parcours régulièrement le continent nord américain de festivals en concert comme en témoigne leurs site internet ou leurs pages facebook.
Lemolo, c'est un piano, une batterie, quelques backing vocals, un claviers discret et un violon, et un mélange en quantité adéquate pour formé  un cocktail parfait mais triste.
Tout, dans la musique du groupe, semble tendre vers la mélancolie et ses sentiments associés. On ne peut qu'être un peut dérangé  à l'écoute du disque par ces ambiances grise, en demi teinte. Ici, le kaléidoscope tourne au ralenti et les couleurs sont blanches, grises, bleu, froide. Ici, les voix sont mélodieuses, enrobé par des choeurs vaporeux. On y parle d'amour, du temps qui passe, de la vie, de la mort, et de ces petites choses du quotidiens.
Disque agréable, très agréables, qui s'écoute d'une traite, quoi qu'on hésité à appuyer sur replay, après tout, c'est l'été et il fait beau, attendons plutôt le soir, avec une bouteille de vin, et là peut  être, on se coulera dans le  lis, bras sous la nuque, regards dans le vide, avec des images d'océans et de forêts, perdu dans nos pensées, appréciant la solitude.

Pays/territoire : Seattle, État de Washington, États-Unis
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