Waves Machines - Pollen


























2013
tôt ou tard
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Les premières écoute de Pollen ne  m'avait pas enchanté, au départ. C'est après leur prestation live au Rock dans tous ses Etats à Evreux que j'ai eu envie de ré essayer.
"Coutings Birds", le titre introductif m'avait laissé un impression mitigé il y à quelques mois, et c'est encore un peu le cas. Après l'avoir écouter en live, je reconnais que les voix et les claviers, de même que cette basse  semi hypnotique s'en sortent pas trop mal, mais dieu que c'est mou pour une intro !
Heureusement, j'avais été agréablement surpris par la suite et un "III Fit" entraînant, avec ses claviers de premier et second plan s'accordant parfaitement avec la voix du chanteur. C'est assurément le tube de l'album, susceptible de plaire au plus grand nombres, fan du trio clavier/basse/batterie bienvenue.
" I Hold Loneliness", chanson sympathique mais sans plus qui rappelleras Metronomy  aux fans.
C'est seulement à partir de "Blood Will Roll" que Waves Machines se permet d'être à son meilleurs niveau. Rythmiques syncopé, tribal, claviers oppressants, refrain accrocheur sans racoler, break de guitare simple et mais droit au but. Le chant n'est pas en reste, puisque Tim Bruzon, lead vocals, accompagné par ses trois compères, se permet un final tout en choeurs et en ambiance épique !
Le bien nommé "Home" est la première pause dans l'album, et par pause j'entend une chanson plus calme que la normale. C'est sur cette musique mélancolique et électronique que Bruzon étire son chant, cette fois presque seule. comme dans un rêve, alors que l'on court mais que notre objectif s'éloigne tout de même, ce titre n'en finit pas pas de monter en puissance mais sans jamais décoller, frustrant à l première écoute, il révélera ses richesse caché au fil des écoutes.
"Pollen" , sixième chanson et titre éponyme de l'album, commence sur de petits arpèges de guitares tout à fait calme, un léger claviers, discret, offres la consistance  à l'ambiance. Une chanson sans batterie, très belle, triste et calme.
L'album repart de plus bel avec "Unwound" , chanson pêchu, rock à claviers , qui contient des vrais petits passages de grâce.
"Walk Before I run" est l'une des chansons avec laquelle j'ai encore du mal, même si le chant s'en sort bien , le rythme et la musique en général reste trop lent et répétitif à mon gout.
"Gale" je n'ai pas grand chose à en dire, elle remplit son rôle, elle bouche un trou, mais n'est clairement pas la chanson qui saute aux oreilles.
Après cette transition mal assuré, le dernier titre de l'album sauve l'honneur. "Sitting In A Chair, Blinking" fait une fois de plus appelle à un style Metronomiens. Rythme lent, chant et choeurs mêlé comme pour une célébration religieuse, ambiance feutré, claviers religieux, rythme house, on terminera sur cette excellente note.

Pollen s'en sort bien, malgré quelques inégalités. Le mélange claviers/voix fonctionne et c'est ce qui donne aux chanson l'âmes dont elle ont besoin. Si la guitare, elle, reste discrète, elle n'en n'ait pas moins un instrument important qui joue son rôle sans sortir de son emploie de second rôle. J'aurais de tendance à penser, à l'inverse, que la batterie gagnerait à s’effacer complètement  parfois, mais ce n'est que mon avis.
Un bon album, on passe un bon moment, parfait pour chiller tranquillement cet été.


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