Archive for octobre 2013

65daysofstatic - Wild Light



































2013
The Bird's Robe Collective
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Ça fait douze ans que les anglais de 65dos assène leurs créativité à la face du monde. Fort d'une discographie éclectique et plus qu'honorable (6 albums en comptant Wild Light), le quatuor de Sheffield, UK,  n'en finis  plus d'explorer et de repousser toujours plus loin l'hybridation des genres, devenant  ainsi purement  inclassable. Donc, histoire de donner  une idée, disons qu'on se situe le cul entre du post rock, de la musique expérimentale, avec un coté math rock, drum'n'bass, du rock progressif... Vous suivez toujours ?

Donc l'album commence, avec cette track, "Heat Death Infinity Splitter" une longue et épique intro entre larsens maîtrisé et musique électronique. On imagine aisément ici un vieux jeux d'arcade  pour toile de fond, ou bien un film de science fiction. La force de la musique de 65dos, comme je le disait précédemment, c'est de toujours se renouveler d'album en album, de ne jamais avoir de forme finit, elle s'hybride, mute sans arrêt. Dans cet intro, on posera les bases de l'album. L'électrique et le synthétique s'y affronteront toujours, leurs chemins se croisant parfois mais sans jamais allez dans la même direction.
Appliquant la recette à la lettre avec le deuxième morceaux, "Prism" se révélera lui aussi être un morceau à haute teneur en epicness et un fort potentiel cinématographique. Tout l'album semble être une bande son, tantôt triste, tantôt mélancolique, annonçant  un futur incertain, voir sombre.
Et confirmé par "The Undertow", la chanson se distingue par sa première partie, un peu classique, longue  plage de synthé et de guitare flirtant avec le style drone, et cette seconde partie, quasiment qu'au piano, un air presque enfantin, triste, et puis sa repart de plus belle, ça monte ça monte jusqu’à la saturation. Quelques break de batteries  plus tard, c'est terminé, avec la curieuse sensation qu'il vient de se passer quelque choses, mais sans pouvoir mettre le doigt dessus.
"Blackspots" apporte  une rage bienvenue après ces trois morceaux ou l'émotion, bien que prête à jaillir, semble rester à la frontière. Ici, c'est batterie syncopé, bass électronique très lourde et guitare sur aigus pour un résultat magnifique s'achevant comme un crash de voiture sur circuit filmé au ralentit, les boucles s’emmêlent pour former  un brouillard sonore, puis disparaître.
Enchaînant sans interruption avec "Sleepwalk City" on caresse allègrement du coté des guitares cette fois, les  instruments y sont à l'honneur, guitare, basse, batterie, et a peine un synthé presque muet en trame de fond, donnant de la substance au morceau. Rêve de guitare héros ? Toujours est il qu'on envoie deux minutes trente de solo, avant que les claviers ne reprennent  le pouvoir  pour les quatre dernières minutes. Le morceau se perd à son tour dans un déluge sonores, qui loin d'être insipide, met en exergue le talent de bidouilleurs de son du groupe.
La contre offensive des guitares ne se fait pas attendre sur "Taipei" qui commence par un petit mouvement de piano avant d'être accompagné sur  un pied d’égalité par le reste des instruments, dont  une batterie à contre temps qui donne son charme au morceau. Et alors, on obtient la chanson la plus réussis de l'album, déchaînement de  guitares en sourdine type shoegaze, et une guitare  principales qui s'en donne  à coeur joie , véritable exercice technique de haute volé exécuté avec brio.
"Unmake The Wild Light", sorte de suite logique de "Taipei" est une chanson purement progressive, avec, pour situez, un mélange réussis entre Porcupine Tree et Sleepmakewaves , et surtout, un très intéressant break de basse électronique qui casse le rythme, permettant de rompre avant que l'ennuie (qui sait?) puisse s'installer. C'est un sans fautes.
Et donc la fin, avec le badass "Safe Passage" Avalanche de claviers et de guitares saturés à outrance. Spectaculaire crépuscule pour un album très homogène dans son ensemble, possédant  un film conducteur.
Concrètement, il n'y à rien à jeter, chaque morceaux apporte sa pierre à l'édifice, a part  peut être cette piste caché, ce "Destructivist" sonore et presque malsain qui détonne dans l'album, malaise ambiant et sons un peu sale. Non que le  morceaux soit mauvais, au contraire, il fait bien d'être en bonus, c'est tout.
On regrettera  peu être, au fil des écoutes, de sentir que la musique du groupe semble parfois retenue, comme n'osant pas mettre ou prendre le risque ultime alors qu'il semble constamment avoir mis la  main sur des ambiances différentes. Cela reste quand même un excellent album sous tout point de vue, agréable, qui stimule l'imagination.On sent la maîtrise  la technique et le soin apporté à chaque secondes de chaque morceaux. En un mot comme en cent : Ecoute le !

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The Polyphonic Spree - Yes, It's True




2013
Cherry Red Records
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 Coup de coeur d'Octobre pour l'album de Polyphonic Spree et son mélange de pop et d'électro qui filerait la bonne  humeur même à votre belle mère, c'est peu dire. Ce collectif originaire du Texas, composé d'une vingtaine de musicien joue dans le même registre qu'un I'm From Barcelona ou un Electric Light Orchestra, et vaut bien toute les vitamines que vous  pourrez prendre en ce début d'automne. Le point culminant de l'album est atteint avec le single "Hold Yourself Hight" véritable petite bombe qui risque de faire aussi mal que "kids" de MGMT à l'époque.


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Fuzz - Fuzz

























2013
In The Red Records
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Ty Segall, dont le talent reste injustement méconnu, est sans doute l'un des esprit les plus productif et talentueux de ce début de décennie. Après avoir fait beaucoup parler de lui avec "Sleeper" , un album acoustique acclamé par la critique, l'hyper actif compositeur est retourné en studio pour donné vie à ce side  project au accent  bien différend de ceux  à quoi il nous avait habitués. Puisant dans les racines du garage rock, mais aussi du hard rock ou du psychédélisme, Fuzz est un brûlot rock'n'roll qui défonce tout sur son passage. Une voix avec un léger écho vient se mêler avec  passion avec les guitares et une basse digne des plus grand groupe du genre stoner, la batterie est sèche et sans artifice. Le tout sonne brut dans le son et fouillé dans la composition. Qu'on se le dise, Ty Segall est très largement au dessus de ce qui se fait actuellement en  musique et se prépare  à marqué son histoire de manière bien visible et permanente une discographie sans fausses notes et une virtuosité sans pareil.
Si musicalement, Fuzz n'invente rien, il est quand même rassurant de voir qu'au moins  un groupe à pris le temps de digérer toute ces influences (Nirvana, Black Sabbath, T Rex, The Stooges, entre autres) pour en faire cet album. L’ensemble est cohérent et proprement exécuté et on imagine sans peine les musiciens s'éclater en studio tant leurs bonheur semble communicatif à l'écoute de cet album, qui doit  impérativement s'écouter très fort, de préférence en agitant son corps dans tout les sens, hurler est  également autoriser.

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Cloud Control - Dream Cave

























2013
Infectious Music
Spotify | DeezerWeb


Onze chansons ou : On ne s'emmerde pas une seconde et ou rien n'est à jeté, Ou chaque pistes fait échos aux autres tout en leurs étant diamétralement opposé. Un sens aigu de la composition, de l'art de ficelé une chanson pour quelle ressemble à du cristal dans un tissus de satin, des harmonies élevé et une utilisations des chœurs qui frôle le génie. Surfant sur la vague vintage, Cloud Control, soit le projet touché par la grâce divine d'une bande d'australien passionné de musique qui claque sont deuxième album à la face du monde d'un air de dire « Hey, salut, on à du talent, on est jeune et on défonce tout ! » Difficile de coller une étiquette sur la musique du groupe, on pourrait dire qu'il s'agit de rock alternatif, avec un brin de psychédélique, de claviers vintages, de pop musique, et même de Folk. C'est un peu tout ça Cloud Control, un nom et une pochette qui font d'abord pensé avec méfiance à un énième groupe de chillwave. Et puis passé la stupéfaction de la première écoute, on relance play frénétiquement. Onze pistes, autant de pépite. A n'en pas douter l'un des grand succès Indie de cet automne.

La reconnaissance, aussi, puisque le groupe à ouvert pour Weezer, Foo Fighters, Arcade Fire, Vampire Weekend, Supergrass ou Temper Trap.
Ca fait toujours bien dans un CV.

Pays/territoire : Australie
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Bears Of Legend - Good Morning, Motherland























2012
Bandcamp | Web


Tandis que le soir tombe, le ciel se teinte de rouge et d'ocre. Il fait froid, et ma respiration se condense à travers mon écharpe alors que, les mains vissées dans mes poches, je marche dans la forêt. Les chemins ont bien changés depuis que mon enfance s'en est allé, comme mes rêves et mes espoirs. Je repense, mélancolique, à ses  interminable parti de cache cache, à ses cabanes de bois que  nous prenions pour des châteaux forts, à ses baisers échanger avec les filles quand j'étais gamins. Mes pas m'emmènent sur le vieux chemin des randonneurs, qui sert aussi de piste aux VTT. Combien de centaines de kilomètres à travers champs et bois ais je bien pu parcourir ? Je ne reconnais pas le village, tout se construit, tout se transforme, tandis que je reste invariablement bloqué sur les images de  mon enfances, prisonnier d'une époque  ou tout étais plus simple. Ici, un champs qui n’existe plus, j'y venais, enfant, chercher du maïs pour les  oiseaux. Il flotte une douce odeur de bois brûlé. Pas un bruit, juste le vent qui me gèle les oreilles. Autour de la vielle mare, on vient d’aménager des bancs. Je m'y assoit et grelotte un peu. J'ai pêché l’écrevisse et la grenouille ici. comme c'est l'hivers, la mare est gelée, enfant, on s'y aventuraient, sur cette glace épaisse, le  plus loin possible, ont testaient notre courage. Il est temps de se remettre en route et de rentrer. Un thé chaud, une bonne douche, un gros pull en laine tricoté par maman. J'ai envie de simplicité, je vais mettre un disque, puis lire un livre d'aventure qui parle de soldats et de sables chauds. Je tombe sur celui des Bears Of Legend. J'aime cette musique Folk canadienne, triste  froide, mélancolique, et en même temps porté sur la lumière. Ça sera parfait.

 

Pays/territoire : Québec, Canada
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Gerygone & Twig - The Slee Py


























2013
Bandcamp


Ho que voilà une bien belle surprise ! Un quatuor qui nous vient tout droit de l’inhospitalier territoire d'Alaska, si cela devait suffire  à les définir. C'est un disque Folk comme  il en existe bien d'autre de part le vaste territoire Nord américain. Distillant  une  musique lumineuse, intelligente, original, harmonieuse et pas prise de tête, porté par les voix des deux chanteuses, Rainy Hastings et Grace Kari qui se renvoie la balle avec brio. Les compositions en elle même sembleront d'une certaine simplicité, qui n'est qu'un artifice pour cacher le travail fournit sur chaque chansons : Ajout de Violoncelle, Banjo, Ukulélé, Vibraphone,  troisième voix, quatrième voix, sans oublier les changement de rythmes au seins des morceaux, et sans vouloir en rajouter une couche sur la qualité des voix, qui me laisse pantois.
Le groupe à financer son album via  une campagne de don sur kickstarter, preuve que le talent  paie toujours, et que l'industrie musicale change de visages au fur et à mesure. Encore un triomphe du DiY, pour le  plus grand  plaisir de nos oreilles.


Pays/territoire : Alaska, États-Unis
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Moby - Innocents

























2013
Little Idiot / Because Music
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Ça commence avec "Everything That Rises", une intro au accent ambiant auquel le dj new yorkais nous à habitué, teinté de hip hop, une introduction tout en calme qui vide l'esprit et prépare l'auditeur pour la suite de l'album, j'ai été tout de suite charmé par ces accents électronique, le petit coté épique de la musique et la multitude d'arrangements très fouillé.
"A case for a shame", second morceau de l'album, est une superbe chanson qui elle flirte allègrement avec le trip hop, avec Cold Specks à la voix, claviers vaporeux, Moby continue avec la musique auquel il nous à habitué ces dernières années mais avec le soupçon d'inspiration qui lui à peut être manqué dernièrement.
A noté que l'album est composé de featuring pour moitié (Cold Specks, Damien Jurado, Wayne Coyne, Skylar Grey et Inyang Bassey). Chaque morceau toujours meilleur que le précédent, ce "The perfect Live" en duo avec Wayne Coyne n'est pas sans rappelé les scissors sisters (!), ou encore le  duo avec Inyang Bassey, chanteuse noire américaine à la voix grave et suave qui à déjà collaborée dans le passé avec Moby. L'autre moitié de l’album n'est pas en reste avec une bonne moitié de compositions inspirées et inspirante qui, si elles restent toujours "dans le style" Moby, ne s'en démarque pas moins par leurs qualités.
Qu'on se le dise, Moby revient avec son disque le plus inspiré depuis l'énormissime "18", et c'était en 2002 ...


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