Archive for 2014

2014

Le Best Of 2014 est là, ainsi que mes derniers errements concernant l'avenir de l'industrie musical. Le plus intéressant, ça reste la liste de disque, je crois. Le reste n'est que bonus.

Bonne fêtes de fin d'année, je vous aime. 

ICI

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Hookworms - The Hum

























2014
Domino Recording
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Finir l'année dans un bain d'alcool et de fatigue, les yeux rougis par le décalage horaire, un mal de chien à la nuque et la flemme même de se branler parce que pfff, c'est la fin de l'année, alors merde, on branle plus rien, littéralement. quand même, on va essayer de  prévoir un petit truc sympa avec sa chérie, et en attendant, pour m’empêcher de réfléchir tranquillement, on écoutera The Hum, ce brûlot psychédélique et Garage qui enterre toute le concurrence cette année et vient  à point nommé pour prendre la place qui lui revient à l'aube de 2015, année ou il retournera à l'anonymat d'ou il vient. Mais en attendant, on écoute, et on aime ça, ho oui !

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Sólstafir - Ótta

























2014
Season Of Mist
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Humm, j'ai toujours eu de mal à comprendre l'islandais...
Non je plaisante, je ne comprend absolument pas le sens des paroles de cet album, en revanche, je peut saisir l'intention qui s'y trouve. est ce triste ? Est ce de la joie ? De l'amour ? De fait, l'album est plutôt sombre.
Depuis sa pochette, d'abord, qui m'a attirée, jusqu'à la musique, le piano, le violon, les guitares, tout, je dit bien tout n'est mis en place, orchestré pour vous faire ressentir cette terrible sensation de solitude. Ce viel homme seul marchant sur une  plage de sable noir se doute t-il qu'il est justement l'image même de l'album. Par sa mise à l'écart sur l'image, on en réduit l'importance, tout comme sur l'album, ou l'home s’efface volontiers devant la musique.
Dans les fait, dix pistes qui oscille entre quatre et onze minutes, peu de chant. Juste quelques touche de temps en temps, pour continuer à dérouler  l'histoire.
Sinon, un petit trésor de métal marié en part égale à du rock progressif et à un post rock tirant vers la fin des temps. Des ambiances sombre, parfois glauque, souvent urgente. Une composition du feu des dieux nordiques qui laisse pas indifférent. Un grand disque/Opéra métal à écouté jusqu'au Ragnarök.



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Polygorn - Polygorn (S/T)

























2014
Moï Moï Records
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Non, j'ignorais tout de le l’existence du label Moï Moï et des groupes affiliés au mouvement. J'ignorais que l'on pouvait croiser les textures répétitives d'une musique axée krautrock avec des synthés disposant d'un énorme son de basse. J'ignorais que les guitares et la batterie accepteraient de se livrer à ce rituel païen pour accoucher d'une musique penchant un peu du coté de l’expérimental et d'un truc inclassable kaléidoscopique. Une musique mutante qui vole sous les radars, nimbée parfois de pop lumineuse, riches d'ambiances diverses qui coule comme du sable entre les doigts. Un Omni qui gagne en sympathie au fil des écoutes. 

Le site de Moï Moï

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Cloudkicker - Live With Intronaut

























2014
Century Media Records
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L'histoire d'un groupe qui continue de tracer son chemin à grand coup de rock progressif énervé. Pour le plaisir de l'auditeur, et comme cadeau auditif de noël, on va profiter de ce live de bonne facture et pas dégueulasse pour les oreilles. Sinon Quoi ? Pas un mot, pas une parole, jamais. L'énergie, les ambiances, se suffissent à elles mêmes pour explorer une palette sentimentale qui tire quand même plus vers l'epicness et les grosses bolloch's que vers le contemplatif et le gentillet. Mais Foin de ses adjectifs qui en disent beaucoup sans en dire, place au guitares énervés, au basses lourdes comme des météores et à la batterie sauvage et tribal estampillé marche de guerre nucléaire. Un bon blast de quarante trois minutes presque trop court que nous offre Ben Sharp, un compositeur, musicien et  ingénieur du son qui enregistre en claquette et en calbute depuis sa chambre  à Colombus, dans l'Ohio.
Enjoy, motherfucker.


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Meatbodies - Meatbodies (S/T)

























2014
In The Red Records
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Ça fait quelques articles déjà qu'on n'avait pas entendu de guitares ici. Alors pour y remédié, j'ai décider de me jeter sur l'album de Meatbodies, Sortie il y a peu sur le label In The Red Records, lequel abrite également Ty Segal, Fuzz ou Cheap Time, pour ne citer que ceux dont j'ai explorer la discographie. On remarquera aussi, pour les puristes, le style de l'artwork de la pochette qui ressemble à s'y méprendre à celui utiliser par le groupe Fuzz, du même label. Ici donc, une métaphore d'un panthéisme solaire démoniaque.
Au menu, guitares énervé mêlées d'ambiances psychédélique et d'une touche de krautrock. Un mariage arrangé entre grunge, parfois, et proto métal qui s'en sort bien, au final. Un chant un peu approximatif mais de belles harmonies quand même, et surtout, de très belles compositions sur cet album de quarante et  une minutes qui relâche rarement la tension et qui maintient  l'auditeur en état durant toute l'écoute. Des défauts ? Peu être un peu parfois répétitif, un peu naïf, mais je cherche vraiment la petite bête pour le coup.

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Pepa Knight - Hypnotized Vol.1

























2014
Post/Pop Records (UK)
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La première fois que je l'ai écouté, j'ai eu la même sensation que lors de ma première écoute du premier album de Kishi Bashi, à savoir un grand élan d'enthousiasme pour une pop ambitieuse et mélodique, qui sort des carcans habituelles du genre et qui transcende l'auditeur.
Trop court, cet album de Pepa Knight. en six chansons, l'australien sert sur du cristal un EP aus saveurs exotique. Ainsi, la harpe se mêle à la cithare et aux percussions tribales dans un ensemble franchement psychédélique, lancinant et motivant. impossible de rester de mauvaise humeur en écoutant ça. Cet album aspire toutes les mauvaises ondes qui vous habite là ou d'autres albums plus commerciaux se contentent de violer votre âme. Un des trucs les plus cool que j'ai écouté dernièrement et déjà bien placé dans le top 2014.

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Arandel - Solarispellis

























2014
InFiné
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Là ou beaucoups citent des références (Philip Glass, Terry Riley, Kraftwerk) , je me contenterais de dire ceci : La ou beaucoup d'artistes du même genre se contente d'évoquer, surtout dans l'ambient, la musique d'Arandel raconte. C'est une différence d'appréciation qui fait beaucoup. Ecouter Arandel et son cortège électronique, c'est voyager à travers les pages d'une histoire dont vous  êtes le concepteur et le héros. La musique d'Arandel est faites d'images quand d'autres disque ne font que des ambiances. C'est un disque entier et beau comme je les aiment. C'est éclectique, parfois glauque, parfois épique, c'est une  odyssée de quarante cinq minutes à travers un large panels d'émotions divers. Quelque soit votre état d'esprit, il y à une piste qui vous attend dans ce disque, une fois de plus réalisé  par un collectif anonyme d'artistes/musiciens français sous la houlette de l’excellentissime label InFiné. 
Voici ma préféré parmi les autres, même si le haut niveau de l'album rend le choix difficile.

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Microqlima (label)

























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Est ce qu'on peut aimer un label sur la fois de quelques morceaux choppé sur soundcloud et youtube ?Définitivement oui !
Microqlima, c'est un truc tout frais qui débarque cette année depuis peu et qui est en passe de chambouler tout mon classement final de 2014. Mis en orbite (je reprend l'expression) par Antoine, ex Craki records (Isaac Desilusion, l'Impératrice) en 2014, le label se veut défricheur de nouveauté tendance pop, surtout celles avec plein de synthé, le genre de musique intelligente qui voyage que j'affectionne tout particulièrement.
Dans l'écurie à l'heure actuelle, pas grand chose, mais c'est ce pas grand chose qui tourne en boucle depuis près de deux semaines dans mon téléphone.
On à tout d'abord Cliché, quintette de Bordeaux qui fait parler de lui depuis peu avec des passages remarqués sur plusieurs scènes tel que les  inrock' lab ou la palais de Tokyo.
C'est frais, c'est beaux, bien écrit et diablement bien composé. C'est parfois naïf, tendre, comme pour mieux cacher la richesse sous-jacente de chaque morceaux. Avec un hymne comme Helicon, chanson phare qui, sous sa douceur apparente, n'en reste pas moins un puissant rouleau compresseur pop sublime qui mélange des influences aussi diverse que AIR ou Serge Gainsbourg.



Mais mes chouchou, c'est définitivement Mooon et leurs tout premier single "Neptune" qui écrase largement toute forme de concurrence dans la catégorie Pop à synthétiseurs aux accents spatial et épique. Comme la musique s'écoute plutôt qu'elle s'écrit, voici la vidéo perché du single, définitivement mon single de l'hiver:


Si Microqlima continu sur cette lancé, il y à fort à parier que je  me vois obliger de chronique tout leurs disque sur cette modeste plate forme. Un vent de fraîcheur souffle sur la pop française cette année, putain que c'est bon !

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Röyksopp - The Inevitable End

























2014
Universal Music / Polydor
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Musique électronique classieuse sur synthé vintage avec touche de  tristesse cherche public. Présent.
C'est de la dance, m'écriais je la première que j'écoutais cet album, que j'avais choisit uniquement à cause de sa belle pochette. Je l'avoue, je suis parfois très sensible au design avant la musique. Mais bref. Quelle claque ! J'étais sur le quai de la gare Montparnasse, attendant  mon putain de TER, et je me serais cru dans un film. Skulls, Monuments, Sordid Affair , Le début de l'album est juste imparable avec ce trio de chansons inspirées. Je regardais les gens en essayant d’imaginer leurs vies et leurs pensées, bercé par la musique, j'ai faillit rater mon train. Superbes vues de Paris la nuit, You Know  I Have To Go m'accompagne dans mon délire cinématographie, le paysage défile ambiancé par ce slow doux/amer d'une grande classe, ces nappes de synthés langoureuse, sirupeuse, cette chaleur qui se dégage du chant, il ne manquait plus qu'a ce tableau un peu de neige.
Je regrette que l'album perde un peu en qualité à partir de ce moment là. C'est vraiment pas grand chose, mais  on le sent  un peu. L'ambiance chance radicalement avec deux tubes dance que sont  Save Me et I Had This Thing . Les chansons sont loin d'être mauvaises, au contraire, mais ce brusque changement d'ambiance, sans doute là pour surprendre  l'auditeur me laisse un gout d'inachevé quand  au début de l'album qui m'avait habituer a des ambiances plus  posées, plus lentes et peut être plus travaillées.
Heureusement, Rong, titre peu évocateur qui évoque une rupture amoureuse (à mon sens), qui répète tel un mantra "what the fuck is wrong with you" accompagné de synthés sur le déclin et d'un violon un peu cliché mais parfait dans son rôle.
Ensuite ? S'évader le long des rivages glacés de Scandinavie, avec pour horizon les montagnes, la forêt et le soleil, commencé par un petit gimmick de piano, et y ajouter des synthés qui montent en puissance sur un rythme techno, et on obtiendra Running To The Sea, un poil de disto pour les refrains et laisser couler tranquillement, et courez, courez, courez, courez... 
Compulsion se contente de reprendre la recette avec brio, laissez y un chant presque murmuré, fatigué, sur fond de beats house et un synthé asthmatique, rajoutez n'importe quelles émotions du champs lexical du désespoir et kiffez.
A ce moment là, mon film avait pris une tournure si dépressive que la fin ne pouvait être que triste, voir scandaleusement oppressante. Coup de grace, en français dans le texte, c'est la mort du héros, seul, face à l'ennemis, une épée ensanglantée glissant de sa  main rougis et un flingue vide dans l'autre, sur une pile de cadavre, et au loin les gens pleurent sur fond d'ambiant violonesque et épique.
On prendra soin de remercier son auditoire dans Thank You, chanson basée sur une boucle de basse répétitive et brodée d'un chant presque inaudible, peut être par pudeur, accompagné de ce piano jamais très loin, juste quelques notes plaqué sur le morceaux, pour lui donner vie, tout comme ce violoncelle qu'on distingue dans la seconde moitié. Merci d'être là, c'est grâce  à vous si je suis en vie maintenant, sinon ça n'en vaudrait plus la peine. Thank You.

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Angelo de Augustine - Spirals Of Silence

























2014
Autoproduit
Bandcamp | Soudcloud | Tumblr

Avec une voix aussi sensible, des mélodie aussi douce/amer, c'est une honte qu'Angelo De Augustine n'ai pas le succès qu'il mérite. Mais ce genre d'album est destiné à une poignée d'initier, seuls capable de comprendre et d’apprécier cette musique simple, sans artifice, presque nue.
Une guitare sèche, quelques notes de pianos, pas besoin de plus pour saisir l'auditeur et lui tirer les émotions du cœur avec douceur. Un album beau et contemplatif qui traite avec tendresse de la difficulté à vivre dans un monde qu'on ne comprend pas alors qu'on ne demande qu'a en faire partie, mais qu'on hésite sur le seuil, trop timide pour faire le premier pas.
Surement la plus belle chose produite depuis l’album éponyme de Parsley Sound.

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We Were Promised Jetpack - Unravelling

























2014
FatCat Records
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Sympathique, vraiment, ce nouvel album de WPJ. Sans être d'une originalité bouleversante, il joue parfois  à nous perdre au détour d'une chanson, et à la pop va succéder une chanson aux accents plus jassy, et puis un finish en beauté façon rock progressif. WPJ touche à tout. On regrettera parfois un certain manque d'homogénéité, mais jamais un manque de créativité. Un album qui s'écoute avec plaisir le temps de sa duré, et on y reviendra  un peu plus tard pour picorer ici et là dans ce vivier de chansons.

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Parquet Courts - Content Nausea

























2014
Rougt Trade
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C'est une image comme une autre de cette jeunesse tumblr aux accents sépia. C'est la bande son pas chiante de l'ennuie, ces après midi ou l'on préfère rester chez soit à écouter de vieux disques en fumant des clopes, peut être accompagné d'un peu d'alcool, du vin, sans doute. C'est ces guitares sans doute, lancinantes, techniques, au son un peu sale. Ce chant  un peu faux qui sait dire combien s'ennuyer, ce n'est pas s'ennuyer. C'est ces disque fait de prise live plutôt que studio, ou alors du faux live bien imité. Et puis on s'en tape d'abord. Parce que quand on est fan, comme moi, du Velvet, et bien on crache pas sur son digne successeur, c'est tout. Même si c'est un peu des branleurs, faut avouer.


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Disco Anti Napoleon - Ascent

























2014
Futur Records
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Il s'en passe des choses en France, n'en déplaise à certains. Du coté de Nantes, par exemple, on peut y chopper Disco Anti Napoleon (DAN pour les  intimes). Nantes c'est chouette, c'est une très belle ville, c'est vivant, ça bouge, c'est beau, et ça accouche parfois d'excellent groupes. Le genre de groupe à fabriquer, avec une précision d'orfèvre, une  pop psychédélique ciselés, qui empreinte autant aux aînés de Tame Impala ou de Wampire qu'a des groupes comme Oceansize.
Ajoutons y une touche de krautrock, un peu de pop, de shoegaze, et on obtiendra DAN.
DAN, c'est l'art d'ouvrir son album sur une piste introductive contemplative et de partir à cent  à l'heure sur la suivante. DAN, c'est des petites touches de claviers incrusté dans les chansons comme des diamants. DAN, c'est ma bande son quand je roule la nuit sur les routes normandes, là ou la seule lumière qui défile est celle, stroboscopique, des lampadaires le long de l'autoroute. C'est tout l'album qui éclaire le début de l'hiver et qui me met dans un état doux/amer quand je l'écoute. Capable de passer des guitares saturé à des arpèges fou, mais certain de ne jamais m'ennuyer quand je l'écoute. Un must have de cette fin d'année.

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Saor - Aura

























2014
Northern Silence Production
Bandcamp

Avec toute l'énergie d'une charge de cavalerie, le temps d'une bataille longue de près d'une heure, les écossais de Saor déboulent ce soir pour me faire oublier, le temps d'un album, la fatigue qui m'habite. Mélange crapuleux de black métal, de folk et de shoegaze nimbé d'instruments celtique, Saor, c'est tout le savoir faire d'un peuple en un cliché qui n'est pas la pour faire dans la dentelle. Ici on tranche, on découpe, on pille, on viol, mais on reste entre gentlemans.
C'est toute l'essence de l'Ecosse, cette terre immortel encore drapée de mystères, ou se mêlent modernes et anciens, comptes et légendes. C'est la bande son de ces grands espace tourbeux plongés dans un éternel brouillard, et au détour d'un sentier de mouton , les ruines d'un château, hanté, probablement. C'est l'essence d'un peuple qui affirme qu'il existe et qui comte bien le faire savoir.


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Neurotech - Infra Versus Ultra


























2014
Autoproduit
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Digne de la BO d'un Neuromancer sous novocaïne, le cerveaux directement relié aux centres du plaisirs par un système externe de circuits électroniques à la complexité infernal. Ou le plus pur des diamant noir griffe l'acier  pour y écrire, en binaire, une prophétie de destruction de l'humanité. Ou chaque être humains est relié aux autres via la méta machine sans corps, ou les  ouvrages de Gilles Deleuze sont lu par les masses comme la nouvelle bible. Sur une terre ou les tour de verres et d'aciers s'élancent orgueilleusement à l'assaut des cieux. La ou le rugissement des moteurs des fusées en partance pour Alpha Centauri rythmes la vie des milliards de citoyens de la cité-monde et ou chaque décision est soumise à la méta machine, big brother numérique et accepté par la masse. Ou les soldats modifiés, bardés d'augmentiques de combat s'acharne sur les dernières poches de résistance un peu partout sur la terre.
Vivre et mourir n'est plus qu'une et même chose au sein de la méta machine.
Et le soir venu, la jeunesse connecté va danser dans les bas fond de la cité-monde.
Ou pourtant, subsiste un doute.
La ou le chaos va bientôt pouvoir donner la pleine mesure de son pouvoir.
Une guerre se prépare, ou plutôt, son évolution, car elle n'avait jamais vraiment finis.


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Slow Magic - How To Run Away


























2014
Downtown Records
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Ha quoi de mieux pour chiller un samedi soir que cette musique Glo-fi, ces ambiances vaporeuses, lounge, calme, tranquille. Ces musiques qui invitent au repos et qui font voyager. Ce soir, j'ai jeté mon dévolu sur Slow Magic, énigmatique compositeur/producteur américain qui fait dans la veine cool de l'électronique d'ambiance mais en moins chiant que ces putains de compilations de merde "bouddha bar" qui envahissent les rayonnages de musiques électroniques , à mon grand regret.
Il y à peu à dire qui n'est été déjà écris. C'est calme, je me répètent, c'est parfait pour ambiancer une soirée un peu posé, en musique de fond, seul ou accompagné (seul, dans mon cas). Et puis comme je le répète assez souvent, la musique, ça s'écoute. Avant tout le reste.


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Adebisi Shank - This Is The Third album Of A Band Called Adebisi Shank


























2014
Sargent House
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Adebisi shank, c'est quand même une des figure de proue du mouvement math rock actuel. Trois album et puis s'en vont. Comme annoncé un peu partout, puis confirmé par la suite, le groupe irlandais se sépare. Quelqu'un a dit que trois albums, c'est la meilleur durée de vie d'un groupe, après on fais de la merde. Je suis pas entièrement d'accord, mais il faut admettre que parfois...
Enfin bon, alors ce troisième album, ce testament musical, il dit quoi ? Et bien déjà il te dit merde. Tu t'attendais à quoi aussi ? Qu'on te ressorte la même formule que le deuxième album. non, très peu pour eux. Si c'est la fin , autant tout envoyé chier, et ça, Adebisi Shank le fait bien. Moins de guitares, un peu de place pour des synthés, des rythmes complètement différends, un album foutraque aux voix trafiquées, une putain de d'énergie, une patate à fendre la terre en deux, et un album définitif, la bande son héroïque et épique de la fin d'un groupe qui ne s'est jamais pris la tête et dont la devise claque aux vents comme un étendard fédérateur : 


" Play music you love, with people you love, for the people you love. "

Tout est dit.

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Gidge - Autumn Bells

























2014
Atomnation
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J'aime bien la musique ambient, ça on le sait, même s'il est parfois compliqué de faire le le tri parmi les artistes qui en composent. Avec Gidge, duo suédois composé de Jonathan Nilsson et Ludvig Stolterman, en avant pour les grands espaces déserts, ceux ou l'homme ne pose que le regard. En avant pour l'odeur d'humus, l'humidité, la pluie, les insectes.
Album enregistré de façon à évoquer le Nord du monde et la Suède, le disque est une succession de pistes sans fin toute liées, oscillants entre ambient serein et décharnée, beat house et bidouillages sonore, collages de textures qui évoque le calme de ces paysages couvert de brume. Celui ou l'esprit s'évade bien volontiers. Sensibilité, fragilité, émotion. Autant de mots clefs qui collent si bien à l'esprit du disque, même quand celui ci se permet un virage technoïde avec "Dusk" par exemple, ou encore Dub avec "I Fell In Love" et "Rest"
Autumn Bells, c'est le disque bande son de la saison, c'est celui qui colle parfaitement, quelque soit l'heure, l'endroit, et les gens avec qui vous serez. 


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Grand Blanc - Grand Blanc 12" EP
























2014
Entreprise
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Je suis un peu à la bourre sur ce groupe, mais je le découvre seulement depuis quelques jours, je peut pas être sur tout les fronts hein !
Grand Blanc (ex Bonaparte) fait parti de cette nouvelle génération de groupes français décomplexés qui écument la toile, les bars et les petits concerts avant de se voir  projeter sur le devant de la scène, bien mérité. Trois mecs et  une fille, un Ep de quatre chansons pour seize minutes et déjà, le coup de foudre pour ce mélange entre cold wave, variété française et électronique. L'ombre de Bashung  plane non loin , comme un fantôme.
C'est sombre, froid, machinique, ça parle du quotidien, ça parle de lavie qui va nulle part, qui tourne en rond, des plaisirs immédiats et honteux. C'est inspiré et ça donne l'impression de saisir l'éternité dans ses mains, l'espace de quinze minutes.
On est samedi, c'est la nuit, en avant.



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Rob Cantor - Not A Trampoline
























2014
Rob Cantor Music
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Mais, comment je peut passer à chaque fois à coté des meilleurs albums de bandcamp, pourtant, avec le temps que j'y passe...
Bref! Bah Rob Cantor, c'est mon nouveau chouchou, c'est mon nouveau de coup de coeur  musical (j'en ai un toute les semaines, en moyenne).Rob, c'est un mec tout seul, il compose, écrit, enregistre, homme orchestre de talent. Et je le soupçonne d'être derrière cette énigmatique pochette d'album, peut être une référence caché à Magritte ? 
C'est que le bonhomme ne manque pas d'humour, menant sa barque tranquillement au gré des courants sans trop s'en faire. Rob, c'est un type plein d'humour, qui se prend la tête, le type qui fait le pitre en soirée et qui bidonne toute l'audience. Rob, c'est un mec bien.
Pour son premier album, il a déversé toute son inspiration dans un album d'electro-pop solaire teinté de folk. On passe du coq à l'âne, les sujets traités sont léger, on y parle souvent de la vie, et d'amour, un peu du temps qui passe, et de ces petits moment de solitude  ou l'esprit se libère et d'ou nous viennent parfois des fulgurances philosophique qu'ont s'empresse d'oublier par la suite. 
Donc, sans se prendre la tête, dans le soleil déclinant de se samedi après midi, je ne saurais vous conseillez trop d'écouter cet album, c'est vraiment trente six minutes de bonheur.
Et puis ça change un peu du dernier Kishi Bashi qui ne m'a pas emballé  plus que ça. 


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Wampire - Bazaar
























2014
Polyvinyl Records
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Wampire est de retour ! Un peu plus d'un an après Curiosity et son tube absolu de l'été 2013 "The Hearse". C'est un groupe qui revient avec la même formule  ou peu s'en faut. comme le départ en fanfare de l'album sur "The Amazing Heart Attack" , une chanson d'ouverture à l'attaque rugueuse et aux accents psychédélique qui nous refait le coup de l'album d'avant, c'est à dire de mettre la meilleur chanson de l'album en ouverture.
Alors bien sur, le reste de l'album n'est pas en reste non plus, puisque l'on enchaîne direct sur "Bad Attitude"  qui confirme ce départ sur les chapeau de roue que l'on regretteras légèrement au milieu de l'album. Ici, juste une simple chanson tout ce qu'il y à de plus  rock, avec sa petite touche de synthés caractéristiques et son solo de guitare aux deux tiers. Hyper efficace et surtout, dansable !
Avec "Fly On The Wall" on redescend un peu dans les bpm pour une ballade rapide aux accents héroïques classique, avec sa nouveauté, des petits chœurs féminins discrets, et un passage sifflé/chanter et un break du plus belle effet, surement une des meilleurs track après l'introduction. 
"Wizard Staff"... Bah, en ayant regarder le clip plusieurs fois, on se demande bien à quoi tout ça rime, quel est le sens caché derrière tout ça. Reste quand même une superbe chanson cool et funky avec son passage de saxophone qui semble tout droit tiré d'un album de Metronomy.
Place au psyché, enfin, avec "Too Stoned" (le titre parle de lui même), ou du moins avec ce qui s'en approche le plus. si le début de la chanson laisse présager un morceau lent et aux accents psychédélique, Wampire vous retourne aussitôt le cerveau et se fend d'une deuxième partie de chanson qui est presque  un hommage à Electric Light Orchestra, c'est à dire piano/claviers fous, encore du saxophone, et des accents épiques qui claquent là ou il faut et quand il le faut. Super.
Tant qu'a être dans l'hommage a ELO, on va continuer avec "Millenials" chanson un peu paumé, pas vraiment accrocheuse, mais loin d'être mauvaise malgré tout, juste le coup de  mou de l'album.
"Sticking Out", ou le retour de Wampire en tant que tel, une chanson sympathique, quoique qu'un peu anecdotique. Doit pas mal envoyer en concert, en revanche.
Allez, une dernière petite ballade pop/Folk, avec un petit duo guitare/Piano ? C'est fait avec "Life Of Luxury
Et un appel à la population terrienne de la part d'un extra terrestre en plein trip sous acide ? "People Of Earth"  est là pour vous.

Un album contrasté  pour Wampire. Si les trois premières chansons et leurs tons résolument énergique emmène l'album haut, force est de constater que le soufflé retombe par la suite. Toute l'énergie semble concentrée au début de l'album, comme en témoigne  le choix de "Amazing Heart Attack" comme single. 
Après trois titre vraiment très bon et accrocheurs, l'album se perd en expérimentations et circonvolutions peu être au détriment d'une certaine spontanéité, le reste étant quand même sauvé par "Too Stoned" et "Millenials" .
Donc en résumé, une moitié de chanson bien, et une seconde moitié peu accrocheuse, toutefois, attendons de voir ça en live avant de rendre un avis définitif. 
Allez, on sait que Wampire est capable de composer des tubes, des  hits, des pépites qui mélangent habillement pop/rock/psychédélisme et krautrock. Rendez vous au troisième album pour confirmation !

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Interpol - El Pintor
























2014
Soft Limit
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Interpol qui se paye un lifting dix ans après son premier album et qui retrouve l'énergie et l'envie de ses débuts ? C'est bien chose faites avec El Pintor, album sans fioritures, millimétré, très prévisible et pourtant diablement efficace. Le quatuor devenu un trio depuis la sortie de son précédent album en 2010 à donc bien pris le temps de le composé, ce cinquième album, et surtout de bien s'entouré. A la production, rien de moins que James Brown (Artic Monkeys, Foo Fighters) et au mixage, Alan Moulder (Nine Inch Nails, The Killers). Avec cet équipe de choc, il ne pouvait accoucher que d'un album, a défaut d'être bon, serait au moins intéressant.
Malgré un chanteur devenu bassiste par la force des choses, et donc avec un jeu différend, on s'embarque pour trente neuf minutes de rock aux accents tantôt indé, tantôt dansant ou tantô disco, et putain , on aime bien. Comme je disais plus haut, il n'y a rien de très surprenant ici. La voix de Paul Banks est toujours aussi belle, les guitares de Daniel Kessler s'envolent toujours aussi librement, toujours aussi lumineuse. Mais quand même, on aime, parce que pour ce disque, on sent l'envie, on sent que les mecs se donnent et qu'ils ont été honnêtes avec eux mêmes. Carton plein pour Interpol sur ce coup là !

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Trent Reznor & Atticus ross - Gone Girl OST
























2014
Columbia
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Ils sont de retour. Avec une précision métronomique, depuis 2010, Trent Reznor & Atticus Ross ont, pour la troisième fois, composés la bande originale d'un film de David Fincher.
Ici, place à l'ambiance. Là ou "The social Network" se parait d'ambiances électroniques catchy pour dynamiser le film, là ou "The Girl With The Dragon Tatoo" nous plongeait droit vers un abîme sombre et froid, reflet du film et de son climat naturelle comme de son ambiance de thriller.
Avec "Gone Girl", on va pouvoir jouer à la fois sur les deux tableaux.
si certains se seraient contenter de faire des morceaux très court, de moins d'une minutes, comme il est courant de la voir dans certain film, les deux musiciens, peu adepte de la facilitée et décidément intègres, ont choisit de composer un véritable album d'ambiances de près d'une heure et demi dans lequel ils ont ensuite piochés pour habiller le film et lui donner de la profondeur.
Avec ses vingt quatre morceaux aux ambiances, comme je disais, hétéroclites, difficile de se borner, comme pour les deux précédents, à une idée précise, que ce soit l'epicness du premier et la noirceur à température zéro absolue du second. Le film étant fait de tel sorte que l'on passe de l’enquête aux flash back pas forcément triste. Le tour de force des deux compositeur, c'est d'arriver, tout au long de l'album, à instiller en nous ce sentiment de malaise permanent, quelque chose ne vas pas, on le sait, mais on arrive  pas à mettre la main dessus.
Ainsi, on peut passer de morceaux à l'approche résolument sombre comme "Waht Have We Done To Each Other?" ou "Strange Activities", en passant par les bruitistes "Secrets" et "Perpetual" pour arriver à la monté crescendo de "Technically,Missing" , pour moi le meilleur morceaux de la BO qui n'est pas sans rappeler le travail de Trent Reznor sur Ghost I-IV qui est toujours et encore un prélude à tout son travail en tant que compositeur de musique de film et une référence essentielle si l'on veut saisir la démarche du musicien et son univers musical.
"Gone Girl" est une excellente bande originale, et à bien des égards, la meilleur que Reznor est composé à ce jour. Tant sur la composition que des ambiances et des émotions qu'elle véhicule, elle s’inscrit dans la continuité de sa collaboration avec David Fincher, lui même un réalisateur de talent.
Et en général, deux personnes talentueuses travaillant ensemble font rarement de la merde.

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Yelle - Complètement Fou
























2014
Because Music
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En 2011, j'ai beaucoup aimé l'album de Yelle, "Safari Disco Club" était bienvenue dans le paysage musical français. C'était frais, un bon mélange de pop discoïdante, il y avait de l'idée, de la bonne humeur, c'était cool d'aimé Yelle, parce que l'album n'a pas obtenu la notoriété souhaité malgré d'assez bonne critique.
Encore aujourd'hui, il m'arrive de le ré écouter.

Quand ma copine m'a envoyé un lien vers une chanson du nouvel album de Yelle, j'étais content, parce que je l'attendais, cet album, plutôt encouragé par l'EP "l'amour parfait" en 2013.
Et puis je l'ai écouté, plusieurs fois, attentivement.  Yelle, ce n'est pas une artiste qui crée de l'attente pour moi. Je n'attendais pas cet album comme j'avais attendu "Hesitation Mark" de Nine  Inch Nails, par exemple. Je me comprend.
J'avais dans l'idée de faire un track by track, et puis j'ai renoncer. surtout par peur de me répéter. Alors, ce qu'il faut retenir de cet album, en gros, c'est que toute les musiques sont géniales. Le travail de composition est propre, tout comme la production.A part pour "Ba$$in" qui est un gros plagiat de Die Antwoord. On est toujours dans cette veine électro pop dansante qui ravit l'oreille, qui titille directement le centre du plaisir d'un doigt fin et délicat, et  libidineux.
C'est quand on commence  à écouté les musique que ça se gâte. Autant en 2011, Yelle arrivait encore  à raconter des histoires dans ses chansons, autant là, j'ai l'impression qu'on à juste pris des bouts de phrases random et qu'on les a collés ensembles. Clairement, c'est pauvre, et c'est pas agréable à l'oreille cette pauvreté, on se fait  un peu chier.
Reste quand même "Nuit de baise I", "Nuit de baise II" et "Bouquet final" qui sauvent l'album du naufrage. Yelle n'est jamais aussi bonne que quand elle parle de sexe à mots doux avec sa voix douce.
Même le clip de "Complètement fou" est d'une banalité et d'un ennuie navrant.

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Stardeath And White Dwarfs - Wastoid

























2014
Federal Prism
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Vous prendrez bien un peu de drogue avec votre café monsieur ? Volontiers, aurais je répondu à l'habitude, mais ce matin, je vais plutôt écouter le dernier album de Stardeath And White Dwarf, ça sera comme un trip par procuration. Merci  tout de même jeune homme. 
L'autre retourna à son écoute des Flaming Lips sans plus  un mot. 
Le premier homme termina son café et se plongea dans l'écoute de l'album. Avec les introductifs et saisissant ("Hate Me tomorrow", "Birds Of War") , on retombe un peu à plat au milieu de l'album . SDWD exploite tout les cliché du genre, des guitares aux arrangements alambiquées, des voix lointaines et caverneuses, quelques affest de fuzz pour se démarquer, quand même, jusqu'a toucher du doigt le  proto métal.
La chanson qui se détache le plus du lot est finalement le duo avec les Flaming Lips, sur "The Screaming". Les quelques arrangements apporté par les grands frères sublime la chanson et en font  une pièce maîtresse de l'album, et un vrai cas d'école, une chanson que n'aurais pas renier des plus jeunes comme Tame impala ou même ce petit génie de Sean Lennon. 
Quoique le Sean, il aurait peut être préféré "Luminous Veil" et ses arrangements digne du groupe de papa. Une ballade douce et pleine d'espoir, bienvenue après un début d'album marqué par un certain pessimisme. 
De manière général, l'album est bon, et malgré le fait qu'on ai surement déjà entendu ça à plusieurs reprises, je boude pas mon plaisir de repartir à l'écoute de cet album. La musique, tout comme le chant, sont de qualités et se laissent facilement aborder. Un groupe qui continue sont petit bonhomme de chemin et qu'on recroise avec plaisir de temps en temps, comme un vieux pote qu'on à pas vu depuis des années. 


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Stacadian - Saturdaze EP
























2014
Unsigned
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Deluge de claviers vintage, sonorités 80's percutante assumées, dance music qui ne se prend pas au sérieux, mais classe. Jusque dans l'artwork en affiche de film pour le coté bande originale qui s'en dégage.
Rétro mais futuriste, c'est la mode, on vas pas s'en cacher. Même (et surtout) en musique. Alors oui, l'américain derrière Starcadian exploite à fond les clichés du genre, reprenant des vieux thèmes d'émissions des années 80's pour les rebalancer à sa sauce. Et c'est réussis, très réussis, chacune des six chansons de cet EP dégage une énergie incroyable, et on à très envie de passer ces chansons à la prochaines soirée entre potes, histoire de faire transpirer un peu tout ce petit monde. Mais bref, ça s'écoute plus que ça ne se parle, évidemment, et je vous invite avec insistance à écouter ce mini album, c'est vraiment pas du temps de perdu, et ça donne très envie de danser comme un idiot devant son écran, un peu comme moi tout à l'heure.


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Marketa Irglovan - Muna
























2014
Anti/Epitaph
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Digne d'une bande originale de film, le deuxième album solo de la jeune musicienne et soliste tchèque se démarque du lot par  une sensibilité et une douceur exacerbés. Tout au long des cinquante et une minutes de l'album, les talents de la pianiste ne cesse de m'étonner, cette force tranquille et cette capacité à émouvoir l'auditeur me laisse pantois. Et même si certaines chansons traîne parfois en longueurs, on ne saurai critiquer la voix unique et les harmonies, arrangement et composition qui parsèment l'album du début à la fin. C'est beau, c'est souvent triste, mais c'est presque tout le temps réussi et ça augure le meilleur pour la suite de la carrière de Marketa Irglovan. A suivre.

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Philip Sayce - Influence
























2014
Provogue
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Yeah ! Le retour en très grande forme du guitariste chanteur canadien Philip Sayce, qui décidément n'a rien à envier à personne. avec un son rugueux et grave, préparez vous à près d'une heure de rock d'inspiration bluesy et funky. La force de Philip Sayce, c'est de passer d'un genre  à l'autre avec une décontraction et une  nonchalance désarmante. Si "Tom Devil", morceaux de bravoure bluesy qui sent le tabac et la bière ouvre la marche, on peut ainsi se trouver en face d'un "Sailin'Shoes" funky et radiophonique déstabilisant que n'aurait pas renier ZZ Top.
Et passer juste après cela, sans prévenir avec "I'm Going Home" énervé et cliché, à la rythmique martelé par un forgeron plein de morgue. Le musicien se fait le héro du rock FM et de ces musiques qu'on écouterait volontiers dans un trou perdu au Texas.
Et que dire de "Fade Into You" ? J'ai souri tout d'abord, dès les premières notes, ce morceau ravive la flamme des ballades rock'n'roll avec tous les clichés que cela implique, mais le mec y met tellement du sien, et le morceau est tellement bon (musique, voix, chœurs) qu'on y croit dur comme fer. Cette chanson d'amour suinte tout ce que l'on a pu entendre de groupes comme Gun'n'Roses ou Jon Bon jovi, et là je me suis dit: ouai, ce type c'est Bon Jovi, en différent, certes, mais c'est carrément ça, sur ce morceaux en tout cas.
"Blues Ain't Nothin' But A Good Woman On Your Mind" ... Et bordel, ce riff pompé et présent sur environ la moitié des chansons de rock'n'roll made in USA ! Carrément, même pas honte ! Mais je n'ai pas  pu résister, j'ai bêtement bougé ma tête de haut en bas au rythme de la musique, avec l'envie de vite arriver à la piste suivante pour voir ce que nous réserve encore le bonhomme. C'est parti.
"Green Power" fait figure de transition tranquille, peut être un des morceaux les moins inspiré de l'album, même si le canadien nous fait le coup des aigus dans la voix et les chœurs féminin qui scande un "green power" asséné comme un leitmotiv sur une rythmique et  une instru de rock héroïque.    
Ha, intéressant ce "Better Ways" encore une ballade, mais là, on à droit à la totale : paroles mielleuses, pianos, guitare acoustique, chant maniéré (genre le type il chante tout en se prenant la tête entre ses mains et en arborant une mine torturé, tu piges ?), le solo de guitare triste en break, claviers digne de Status Quo et des "yeeeaaaahhh" " hooowww" entre chaque refrains. Cliché as a fuck, et pourtant, j'arrive pas à détester.
Retour aux choses sérieuses avec "Easy On The Eyes" , moyennement inspiré mais pas dégeu, carrément plus rock, et le refrain est super sympa, vraiment. Le final vaut le détour, ça fait un peu penser à Gimme Shelter, des Rolling Stones.
Toujours aussi moyennement inspiré, ce "Evil Women" est ses chœurs, morceau anecdotique que je soupçonne d'être là en remplissage, et ce n'est pas son solo de guitare déjà mille fois entendu qui le sauvera.
Avec "Triumph"  on revient à l'inspiration. Morceau instrumental, on fait  ici de l’œil au rock progressif. C'est de loin ce que j'ai écouter de mieux sur l'album et j'aimerais bien voir le canadien creuser un peu dans cette direction, cela lui réussit plutôt bien quand il s'en donne la peine.
Mais Rock encore, toujours, quand on à ça dans le sang. "Light Em Up" renoue avec les guitares fuzzy et le gros son de basse qui tabasse sur une rythmique binaire sauvage, une pépite, il faut croire que le meilleur est bien pour la fin ce coup ci. Solo au son crade  garage, chant énervé vengeur, ce morceau fait mal et le fait bien savoir, pouce vert pour celui ci.
Et la fin se fera en douceur. "Peace In The Valley", soit six minutes trente neuf secondes d'un slow torturé et ambitieux, le chant en devient presque secondaire et le morceaux termine dans  un déluge de larsens hypnotique. C'est beau.

En conclusion l'on pourra dire ceci : On est assez éloigné de son prédécesseur "Steamroller" mais on conserve la ligne directrice. Le canadien a voulu tenter d'expérimenter autre chose et cela je le comprend et le respecte. L'album est bon, vraiment, malgré quelques irrégularité ou Philip se contente de singer ses aînés dans une tentative d'hommage maladroit. Mais globalement, ça fait plus sourire qu'autre chose et on a l'impression d’écouter une vielle radio rock qui serait arrêtée dans les années 90. Philip Sayce continu de tailler son chemin en dépit de toute les modes et s'en accommode fort bien , tout comme moi.  

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Adult Jazz - Gist Is
























2014
Spare Thought
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Adepte du DiY, rejouissez vous, le premier album d'Adult Jazz est sorti ! Auto écrit, produit et enregistré dans un studio monté de bric et de broc par les membres du groupe, le groupe revendique cette totale indépendance au nom d'une totale liberté artistique.
En roue libre, Adult Jazz enregistre cet album sans aucune limites imposées, oscillant entre génie et ridicule au grée des chansons. Orchestrations trop clichées, surchargées, déstructuration des rythmiques, mais aussi véritable morceaux de bravoure puisant dans des genre aussi varié que l'IDM, le Funk, la Pop ou la Folk. Adult Jazz sait faire preuve de talent quand il s'en donne les moyens.
Malgré un album un peu bancale, on prend du plaisir à écouter le disque en intégralité, et on finis par l'apprécier pour sa richesse et même pour ses morceaux qui demande parfois un effort d'écoute tant tout y est peu commun. Et c'est peut être aussi ce coté bancale qui fait de ce disque un bon disque, passant loin d'un son trop lisse qui aurait finit par faire chier lasser. Une curiosité donc, et au final une bonne surprise qui plaira énormément aux fans de Alt-J.


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Moodoid - Le Monde Möö
























2014
Entreprise
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Récit halluciné d'un Candide en plein trip sous lsd, Le Monde Möö est l'histoire d'un voyage plein d'optimisme et porteur d'une liberté totale. Emprunt de psychédélisme et de rock progressif, l'album fait la part belle aux orchestrations et aux arrangements originaux en s'inspirant, distillant la plus honnête des musique sur laquelle vient se poser la voix de Pablo Padovani et de ses chœurs féminin. Faussement enfantin, le fond n'en n'est pas pour le moins dépourvu de substance et on se surprend à fredonner quelques phrases glaner ici et là au hasard de l'album, entre deux expérimentations sonique belle comme la lune et une sensualité exacerbé à la limite de l'érotisme.

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The New Pornographers - Brill Bruiser
























2014
Matador
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Quatre ans depuis le superbe "Together", autant dire qu'ils ont pris leurs temps, les New Pornographers. Revenu avec "Brill Bruiser", bande son idéal d'un teenage movie à la fin heureuse et convenu, sur des airs power pop franchement clichés mais délicieux. Les canadiens s'amuse et à l'image de l'artwork de l'album, c'est lumineux et sucré. On passe un moment agréable à l'écoute de l'album, qui nous rappelle avec douceur mais fermeté que l'été est passé trop vite cet année et qu'il est encore temps de ramasser les miettes en écoutant cet album, fermez les yeux, et imaginez le soleil, la mer, les filles, les garçons, et ce que vous désirez, le tout emmitouflé dans votre nouveau pull.

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Shimmering Stars - Bedroom Of The Nation
























2014
Almost Musique
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Pour leurs deuxième album, les canadien de Shimmering Stars ont fait appelle à Colin Stewart, ingénieur du son qui a déjà travaillé avec des groupes tel que Pink Mountainpops, Swan Lale, Ladyhawk ou The New Pornographers. Dans d'aussi bonne mains, la  musique des canadiens pouvait s'exprimer. 
Pari réussit après douze chansons pour trente cinq minutes de Pop léchée, d’expérimentations rageuses et furieuses teintées d'énergie punk et d'un soupçon de shoegazing.  Album très agréable à écouter, jamais monotone, toujours sur le fil entre énergie et tranquillité, servit par un quatuor de musiciens au sommet de son talent et sacrément inspiré pour le coup.

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Twilight Sad - Fourteen Autumns and Fifteen Winters
























2007/2014
Fat Cat Records
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Cet album, initialement sorti en 2007, se voit agrémenté pour son édition deluxe d'un disque bonus contenant démos et inédits. Si les démos n'apportent vraiment rien de plus, les quelques inédits, dont certains déjà connus, apportent une petite touche de fraîcheur. Maintenant, de là à acheter le vinyle collector... les fans hardcores le feront, mais je vais m'abstenir.
Cette ré édition n'a rien d'un hasard. Le groupe fait parler de lui en avance de phase pour la sorti de son nouvel album au mois d'octobre.C'est surtout l'occasion de se replonger dans l'univers des écossais de Twilight Sad, eux qui savent si bien mélanger post rock et progressive rock, avec cette pointe émouvante, touchante et triste. Le disque parfait des après midi gris mais bon, quand on est coincé au travail, comme moi. 
Ci dessous un teaser des plus alléchant. 

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Spoon - They Want My Soul
























2014
Anti/Epitaph
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Spoon est le genre de groupe qu'ont attend avec impatience à chaque sorti d'album. Avec régularité, depuis plus de dix ans.
Je l'ai découvert avec "Ga Ga Ga Ga Ga", en 2007, et je n'ai jamais lâché depuis. Possédant un sens de la mélodie élevé et une capacité à se renouveler peu commune sans perdre son âme, il tient une place à part dans le monde du rock indé.
Cette fois, ils reviennent avec "They Want My Soul" ,dix chansons et presque quarante minutes ou rien , mais alors rien, n'est à jeter.
Que ça soit l'introductif "Rent I Pay" , chanson rock basique dans le pur style Spoon, emmené toujours avec brio par la voix éraillée de Britt Daniel, qui semble traversé le temps sans perdre une octave de talent. Ça pourrait tout aussi bien être les claviers électronique discrets de "Inside Out", de "New York Kiss" et d'"Outlier" qui feraient penser à Klaxons, mais avec plus de talent , et même le piano fou de "Rainy Taxi" , si vous voulez savoir.
Sans  oublier bien sur, le retour à la base avec "Do You" , chanson au refrain doux amer digne d'une série télé, la ballade "Knock Knock Knock" , avec ses passages sifflés et ses effets imbriqués parfaitement dans la structure de la chansons sans jamais être de trop, voir même ses chœurs lointains, noyés dans un déluge de saturations. 
Çà fait plaisir d'écouter un album de ce genre, trop rare. On est en face d'une pièce rare, bourrée de talent, qui raconte  une histoire douce et triste, une bande originale pour la vie et ces instants qu'ont croient échappés d'un film. 
Ça commence à bien faire, ces assauts perpétuels sur le podium  qui n'est que dans cinq mois.

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Jungle - Jungle
























2014
XL Recordings
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Pas vraiment emballé par ce premier album des londoniens de Jungle. Attention, rien à redire sur la composition ou la production. C'est très très très efficace. Mais, peut être à tord, je n'ai jamais été très attiré par le genre Funk ou Soul, en fait j'avoue ma total ignorance de ces deux courants musicaux. Ça reste toutefois festif, et nul doute que j'en passerait quelques titres en soirées.  En revanche ...
"BUSY EARNIN" est juste LE putain de tube de l'été, mais alors vraiment de loin, très très loin, écoutez moi plutôt ce groove de folie !! :

 

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The Proper Ornaments - Wooden Head
























2014
Fortuna POP!
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Voilà un groupe qui tente de raviver la flamme du Velvet Undergroud. Alors forcément, c'est moins bien que l’original, mais il y a quelque chose de particulier avec cet album. La force tranquille qui s'en dégage ma fait très forte impression dès la première écoute. En terme de composition de pépites pop, The Proper Ornaments écrase doucement  la concurrence sans jamais hausser le ton. Avec une préférence pour les structures répétitives issue du psychédélisme, ils délivrent trente six minutes et quatorze chansons qui coulent lentement, sans aucune difficultés. Ont pourraient croire à un disque lisse, mais il n'en ai rien, malgré la facilité déconcertante à l'écoute, on va y retrouver avec plaisir les aspérités rugueuses des guitares rock, un chant harmonieux presque en retrait et un la furieuse impression de remonter dans le temps mais sans pouvoir se repérer tout à fait. Un album qui fait la synthèse de toute les influences de ses compositeurs, dans une hybridation pas gagnée d'avance mais tout à fait écoutable, et en toutes circonstances. 

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Mr.Kitty - Time
























2014
Juggurenaut Music Group
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Pénétrer dans l'esprit de Mr.Kitty cet alter ego dark kawai, n'est pas sans risque. D'ailleur, il convient de  prendre quelques précautions avant de passer les portes. Abandonner tout espoir de retour, déjà, y rentrer doucement, à pas feutrer, car les couloirs d'un hôpital psychiatrique ont tendance à accentuer l'écho des cris lointain, des monstres et des autres que l'ont cache bien au chaud au fond de sa tête. C'est tranchant comme un scalpel, le sang se reflète parfaitement dans l'acier chirurgical.
C'est un esprit tortueux, retord comme pas deux, malade, parfois malsain, aux frontière ténues de la folie. La mort y côtoie l'amour aux sons des claviers Cold/Dark Wave, une pointe de Witch House et un relent de synthpop qui font énormément penser à un groupe comme Crystal Castles.
Vous devez l'écoutez.

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John Garcia - John Garcia
























2014
Napalm Records
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Bon, pon présente plus John Garcia, frontman de Kyuss, qui traîné ses guêtres dans le milieu du Stoner Rock depuis les années 90. Homme de talent, auteur d'une discographie émérite et impressionnante, ne tenant jamais en place, l'homme multiplie les projets et les groupes.
John Garcia est son premier album éponyme. Initialement prévue en 2008. L'album ne sortira que six ans plus tard. Entre temps, un procès avec son anciens guitariste Josh Homme et pas mal de déboire avec sa maison de disque.
Sur la pochette, un paysage désertique, et cette tête de bouc ornée de fleurs, rien qui ne  nous renseigne trop sur le contenu.
Et musicalement, justement, c'est vraiment pas trop mal. Les titres bien gras (ce n'est pas pour me moquer) s’enchaîne (My Mind, Rolling Stoned, His Bullets Energy, All These Walls) pour le  plus grand  plaisir des fans du genre.
On ne peut que saluer la performance, John Garcia, depuis toute ces années, ne dévie pas d'un iota de la route tracé par Kyuss, et redonne de la fraîcheur à un genre un peu tombé en désuétude, mais qui connait un sursaut salutaire avec, notamment, Fu Manchu
"Her Bullets Energy" cloture l'album sur une note plus légère et triste, une belle ballade aux accents hispaniques vraiment belle et mélancolique  à souhait qui aura son impact non négligeable en live. 


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