Archive for août 2014

Philip Sayce - Influence
























2014
Provogue
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Yeah ! Le retour en très grande forme du guitariste chanteur canadien Philip Sayce, qui décidément n'a rien à envier à personne. avec un son rugueux et grave, préparez vous à près d'une heure de rock d'inspiration bluesy et funky. La force de Philip Sayce, c'est de passer d'un genre  à l'autre avec une décontraction et une  nonchalance désarmante. Si "Tom Devil", morceaux de bravoure bluesy qui sent le tabac et la bière ouvre la marche, on peut ainsi se trouver en face d'un "Sailin'Shoes" funky et radiophonique déstabilisant que n'aurait pas renier ZZ Top.
Et passer juste après cela, sans prévenir avec "I'm Going Home" énervé et cliché, à la rythmique martelé par un forgeron plein de morgue. Le musicien se fait le héro du rock FM et de ces musiques qu'on écouterait volontiers dans un trou perdu au Texas.
Et que dire de "Fade Into You" ? J'ai souri tout d'abord, dès les premières notes, ce morceau ravive la flamme des ballades rock'n'roll avec tous les clichés que cela implique, mais le mec y met tellement du sien, et le morceau est tellement bon (musique, voix, chœurs) qu'on y croit dur comme fer. Cette chanson d'amour suinte tout ce que l'on a pu entendre de groupes comme Gun'n'Roses ou Jon Bon jovi, et là je me suis dit: ouai, ce type c'est Bon Jovi, en différent, certes, mais c'est carrément ça, sur ce morceaux en tout cas.
"Blues Ain't Nothin' But A Good Woman On Your Mind" ... Et bordel, ce riff pompé et présent sur environ la moitié des chansons de rock'n'roll made in USA ! Carrément, même pas honte ! Mais je n'ai pas  pu résister, j'ai bêtement bougé ma tête de haut en bas au rythme de la musique, avec l'envie de vite arriver à la piste suivante pour voir ce que nous réserve encore le bonhomme. C'est parti.
"Green Power" fait figure de transition tranquille, peut être un des morceaux les moins inspiré de l'album, même si le canadien nous fait le coup des aigus dans la voix et les chœurs féminin qui scande un "green power" asséné comme un leitmotiv sur une rythmique et  une instru de rock héroïque.    
Ha, intéressant ce "Better Ways" encore une ballade, mais là, on à droit à la totale : paroles mielleuses, pianos, guitare acoustique, chant maniéré (genre le type il chante tout en se prenant la tête entre ses mains et en arborant une mine torturé, tu piges ?), le solo de guitare triste en break, claviers digne de Status Quo et des "yeeeaaaahhh" " hooowww" entre chaque refrains. Cliché as a fuck, et pourtant, j'arrive pas à détester.
Retour aux choses sérieuses avec "Easy On The Eyes" , moyennement inspiré mais pas dégeu, carrément plus rock, et le refrain est super sympa, vraiment. Le final vaut le détour, ça fait un peu penser à Gimme Shelter, des Rolling Stones.
Toujours aussi moyennement inspiré, ce "Evil Women" est ses chœurs, morceau anecdotique que je soupçonne d'être là en remplissage, et ce n'est pas son solo de guitare déjà mille fois entendu qui le sauvera.
Avec "Triumph"  on revient à l'inspiration. Morceau instrumental, on fait  ici de l’œil au rock progressif. C'est de loin ce que j'ai écouter de mieux sur l'album et j'aimerais bien voir le canadien creuser un peu dans cette direction, cela lui réussit plutôt bien quand il s'en donne la peine.
Mais Rock encore, toujours, quand on à ça dans le sang. "Light Em Up" renoue avec les guitares fuzzy et le gros son de basse qui tabasse sur une rythmique binaire sauvage, une pépite, il faut croire que le meilleur est bien pour la fin ce coup ci. Solo au son crade  garage, chant énervé vengeur, ce morceau fait mal et le fait bien savoir, pouce vert pour celui ci.
Et la fin se fera en douceur. "Peace In The Valley", soit six minutes trente neuf secondes d'un slow torturé et ambitieux, le chant en devient presque secondaire et le morceaux termine dans  un déluge de larsens hypnotique. C'est beau.

En conclusion l'on pourra dire ceci : On est assez éloigné de son prédécesseur "Steamroller" mais on conserve la ligne directrice. Le canadien a voulu tenter d'expérimenter autre chose et cela je le comprend et le respecte. L'album est bon, vraiment, malgré quelques irrégularité ou Philip se contente de singer ses aînés dans une tentative d'hommage maladroit. Mais globalement, ça fait plus sourire qu'autre chose et on a l'impression d’écouter une vielle radio rock qui serait arrêtée dans les années 90. Philip Sayce continu de tailler son chemin en dépit de toute les modes et s'en accommode fort bien , tout comme moi.  

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Adult Jazz - Gist Is
























2014
Spare Thought
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Adepte du DiY, rejouissez vous, le premier album d'Adult Jazz est sorti ! Auto écrit, produit et enregistré dans un studio monté de bric et de broc par les membres du groupe, le groupe revendique cette totale indépendance au nom d'une totale liberté artistique.
En roue libre, Adult Jazz enregistre cet album sans aucune limites imposées, oscillant entre génie et ridicule au grée des chansons. Orchestrations trop clichées, surchargées, déstructuration des rythmiques, mais aussi véritable morceaux de bravoure puisant dans des genre aussi varié que l'IDM, le Funk, la Pop ou la Folk. Adult Jazz sait faire preuve de talent quand il s'en donne les moyens.
Malgré un album un peu bancale, on prend du plaisir à écouter le disque en intégralité, et on finis par l'apprécier pour sa richesse et même pour ses morceaux qui demande parfois un effort d'écoute tant tout y est peu commun. Et c'est peut être aussi ce coté bancale qui fait de ce disque un bon disque, passant loin d'un son trop lisse qui aurait finit par faire chier lasser. Une curiosité donc, et au final une bonne surprise qui plaira énormément aux fans de Alt-J.


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Moodoid - Le Monde Möö
























2014
Entreprise
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Récit halluciné d'un Candide en plein trip sous lsd, Le Monde Möö est l'histoire d'un voyage plein d'optimisme et porteur d'une liberté totale. Emprunt de psychédélisme et de rock progressif, l'album fait la part belle aux orchestrations et aux arrangements originaux en s'inspirant, distillant la plus honnête des musique sur laquelle vient se poser la voix de Pablo Padovani et de ses chœurs féminin. Faussement enfantin, le fond n'en n'est pas pour le moins dépourvu de substance et on se surprend à fredonner quelques phrases glaner ici et là au hasard de l'album, entre deux expérimentations sonique belle comme la lune et une sensualité exacerbé à la limite de l'érotisme.

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The New Pornographers - Brill Bruiser
























2014
Matador
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Quatre ans depuis le superbe "Together", autant dire qu'ils ont pris leurs temps, les New Pornographers. Revenu avec "Brill Bruiser", bande son idéal d'un teenage movie à la fin heureuse et convenu, sur des airs power pop franchement clichés mais délicieux. Les canadiens s'amuse et à l'image de l'artwork de l'album, c'est lumineux et sucré. On passe un moment agréable à l'écoute de l'album, qui nous rappelle avec douceur mais fermeté que l'été est passé trop vite cet année et qu'il est encore temps de ramasser les miettes en écoutant cet album, fermez les yeux, et imaginez le soleil, la mer, les filles, les garçons, et ce que vous désirez, le tout emmitouflé dans votre nouveau pull.

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Shimmering Stars - Bedroom Of The Nation
























2014
Almost Musique
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Pour leurs deuxième album, les canadien de Shimmering Stars ont fait appelle à Colin Stewart, ingénieur du son qui a déjà travaillé avec des groupes tel que Pink Mountainpops, Swan Lale, Ladyhawk ou The New Pornographers. Dans d'aussi bonne mains, la  musique des canadiens pouvait s'exprimer. 
Pari réussit après douze chansons pour trente cinq minutes de Pop léchée, d’expérimentations rageuses et furieuses teintées d'énergie punk et d'un soupçon de shoegazing.  Album très agréable à écouter, jamais monotone, toujours sur le fil entre énergie et tranquillité, servit par un quatuor de musiciens au sommet de son talent et sacrément inspiré pour le coup.

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Twilight Sad - Fourteen Autumns and Fifteen Winters
























2007/2014
Fat Cat Records
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Cet album, initialement sorti en 2007, se voit agrémenté pour son édition deluxe d'un disque bonus contenant démos et inédits. Si les démos n'apportent vraiment rien de plus, les quelques inédits, dont certains déjà connus, apportent une petite touche de fraîcheur. Maintenant, de là à acheter le vinyle collector... les fans hardcores le feront, mais je vais m'abstenir.
Cette ré édition n'a rien d'un hasard. Le groupe fait parler de lui en avance de phase pour la sorti de son nouvel album au mois d'octobre.C'est surtout l'occasion de se replonger dans l'univers des écossais de Twilight Sad, eux qui savent si bien mélanger post rock et progressive rock, avec cette pointe émouvante, touchante et triste. Le disque parfait des après midi gris mais bon, quand on est coincé au travail, comme moi. 
Ci dessous un teaser des plus alléchant. 

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Spoon - They Want My Soul
























2014
Anti/Epitaph
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Spoon est le genre de groupe qu'ont attend avec impatience à chaque sorti d'album. Avec régularité, depuis plus de dix ans.
Je l'ai découvert avec "Ga Ga Ga Ga Ga", en 2007, et je n'ai jamais lâché depuis. Possédant un sens de la mélodie élevé et une capacité à se renouveler peu commune sans perdre son âme, il tient une place à part dans le monde du rock indé.
Cette fois, ils reviennent avec "They Want My Soul" ,dix chansons et presque quarante minutes ou rien , mais alors rien, n'est à jeter.
Que ça soit l'introductif "Rent I Pay" , chanson rock basique dans le pur style Spoon, emmené toujours avec brio par la voix éraillée de Britt Daniel, qui semble traversé le temps sans perdre une octave de talent. Ça pourrait tout aussi bien être les claviers électronique discrets de "Inside Out", de "New York Kiss" et d'"Outlier" qui feraient penser à Klaxons, mais avec plus de talent , et même le piano fou de "Rainy Taxi" , si vous voulez savoir.
Sans  oublier bien sur, le retour à la base avec "Do You" , chanson au refrain doux amer digne d'une série télé, la ballade "Knock Knock Knock" , avec ses passages sifflés et ses effets imbriqués parfaitement dans la structure de la chansons sans jamais être de trop, voir même ses chœurs lointains, noyés dans un déluge de saturations. 
Çà fait plaisir d'écouter un album de ce genre, trop rare. On est en face d'une pièce rare, bourrée de talent, qui raconte  une histoire douce et triste, une bande originale pour la vie et ces instants qu'ont croient échappés d'un film. 
Ça commence à bien faire, ces assauts perpétuels sur le podium  qui n'est que dans cinq mois.

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Jungle - Jungle
























2014
XL Recordings
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Pas vraiment emballé par ce premier album des londoniens de Jungle. Attention, rien à redire sur la composition ou la production. C'est très très très efficace. Mais, peut être à tord, je n'ai jamais été très attiré par le genre Funk ou Soul, en fait j'avoue ma total ignorance de ces deux courants musicaux. Ça reste toutefois festif, et nul doute que j'en passerait quelques titres en soirées.  En revanche ...
"BUSY EARNIN" est juste LE putain de tube de l'été, mais alors vraiment de loin, très très loin, écoutez moi plutôt ce groove de folie !! :

 

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The Proper Ornaments - Wooden Head
























2014
Fortuna POP!
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Voilà un groupe qui tente de raviver la flamme du Velvet Undergroud. Alors forcément, c'est moins bien que l’original, mais il y a quelque chose de particulier avec cet album. La force tranquille qui s'en dégage ma fait très forte impression dès la première écoute. En terme de composition de pépites pop, The Proper Ornaments écrase doucement  la concurrence sans jamais hausser le ton. Avec une préférence pour les structures répétitives issue du psychédélisme, ils délivrent trente six minutes et quatorze chansons qui coulent lentement, sans aucune difficultés. Ont pourraient croire à un disque lisse, mais il n'en ai rien, malgré la facilité déconcertante à l'écoute, on va y retrouver avec plaisir les aspérités rugueuses des guitares rock, un chant harmonieux presque en retrait et un la furieuse impression de remonter dans le temps mais sans pouvoir se repérer tout à fait. Un album qui fait la synthèse de toute les influences de ses compositeurs, dans une hybridation pas gagnée d'avance mais tout à fait écoutable, et en toutes circonstances. 

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Mr.Kitty - Time
























2014
Juggurenaut Music Group
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Pénétrer dans l'esprit de Mr.Kitty cet alter ego dark kawai, n'est pas sans risque. D'ailleur, il convient de  prendre quelques précautions avant de passer les portes. Abandonner tout espoir de retour, déjà, y rentrer doucement, à pas feutrer, car les couloirs d'un hôpital psychiatrique ont tendance à accentuer l'écho des cris lointain, des monstres et des autres que l'ont cache bien au chaud au fond de sa tête. C'est tranchant comme un scalpel, le sang se reflète parfaitement dans l'acier chirurgical.
C'est un esprit tortueux, retord comme pas deux, malade, parfois malsain, aux frontière ténues de la folie. La mort y côtoie l'amour aux sons des claviers Cold/Dark Wave, une pointe de Witch House et un relent de synthpop qui font énormément penser à un groupe comme Crystal Castles.
Vous devez l'écoutez.

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John Garcia - John Garcia
























2014
Napalm Records
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Bon, pon présente plus John Garcia, frontman de Kyuss, qui traîné ses guêtres dans le milieu du Stoner Rock depuis les années 90. Homme de talent, auteur d'une discographie émérite et impressionnante, ne tenant jamais en place, l'homme multiplie les projets et les groupes.
John Garcia est son premier album éponyme. Initialement prévue en 2008. L'album ne sortira que six ans plus tard. Entre temps, un procès avec son anciens guitariste Josh Homme et pas mal de déboire avec sa maison de disque.
Sur la pochette, un paysage désertique, et cette tête de bouc ornée de fleurs, rien qui ne  nous renseigne trop sur le contenu.
Et musicalement, justement, c'est vraiment pas trop mal. Les titres bien gras (ce n'est pas pour me moquer) s’enchaîne (My Mind, Rolling Stoned, His Bullets Energy, All These Walls) pour le  plus grand  plaisir des fans du genre.
On ne peut que saluer la performance, John Garcia, depuis toute ces années, ne dévie pas d'un iota de la route tracé par Kyuss, et redonne de la fraîcheur à un genre un peu tombé en désuétude, mais qui connait un sursaut salutaire avec, notamment, Fu Manchu
"Her Bullets Energy" cloture l'album sur une note plus légère et triste, une belle ballade aux accents hispaniques vraiment belle et mélancolique  à souhait qui aura son impact non négligeable en live. 


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King Creosote - From Scotland With Love
























2014
Domino Recording CO
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Le mec, l'écossais, on lui demande d'écrire une BO pour les jeux du Commonwealth, et lui, l'air de rien , il lâche cet album. Soit quand même, le meilleur album Pop/Folk que j'ai écouter cet année, c'est pas rien. Et pas la grosse tête, rien !
On connait le talent de King Creosote, depuis quelques années déjà, avec le fameux "Diamonds Mine" en duo avec Jon Hopkins, qui était déjà le meilleur album Pop/Folk de 2011, mais j'étais passé à coté  à l'époque, ce qui est réparé depuis. 
N'empêche, quel talent, quel aisance, quelle magie dans l'interprétation. Rien à jeter, pas la moindre notes. La copie est excellente à tout point de vue. Les arrangements sont superbes, notamment les voix des chœurs sur pas mal de chansons. Déjà que le mec, il a une voix magique...
Je sais pas quoi dire d'autre, très sincèrement, il FAUT écouter cet album, et par la même occasion , tout les autres. Et vite.

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Kangding Ray - Solens Arc
























2014
Raster-Noton
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Il y a quelque chose de spatial dans cet album. Cette spatialité qui évoque le grondement ahurissant des moteurs de la fusée au décollage, de ces espaces infini au delà de notre perception , de la sonde lancée à plusieurs centaines de  kilomètres par seconde au delà du système solaire.  On pense à Gui Boratto ou au Cosmogonie de vOPhoniQ. Bref, de la techno ambiancé de qualité et pleine de classe, une belle claque.

 

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Julie Arsenault - The Creature That I Call Myself
























2014
Bandcamp

Ce soir, je suis pas vraiment motivé, je reprend le boulot demain, et ça m'emmerde bien. Alors je me laisse accompagné par le folk léger de Julie Arsenault, cette canadienne possède une belle voix, très jazzy, posée sur des orchestrations légères et mélancoliques. Ça se déguste avec un verre de vin rouge et une clope, et dans mon cas, sans doutes, un verre de trop.


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White Reaper - White Reaper

























2014
Polyvinyl Records
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White Reaper fait  parti de ces petites découvertes qui ne vous quitte plus une fois que vous avez le bonheur de cliquer  sur Play. Maniant le punk et le garage dans  un cocktail détonnant, le groupe délivre un album nerveux à souhait, qui contient tout les codes du genre. Sans  être dans l'originalité, on ne s'ennuie pas  à l'écoute du disque, qui délivre son message en moins de vingt minutes, vitesse, rage, puissance. Tout est dit et bien dit, alors pas besoin d'en rajouter. Et ça se passe chez l'excellent Polyvinyl Records.


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Kyary Pamyu Pamyu - Pika Pika Fantajin
























2014
WM Japan
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Tout le monde connait le clip de Pon Pon Pon, sortit en 2011 et qui totalise plus de soixante millions de vues sur Youtube.
Mais si, réveil toi.
On va innover un peu. C'est la seconde fois qu'on parle d'une artiste japonaise ici, alors on peu pas dire que ça soit trop ma came, mais  on va faire avec. 
Cet album, c'est du concentré de bonne humeur et de joie vivre. C'est du pur, c'est de la bonne, de la très bonne  même. Moi, je suis plutôt du style ours ronchon qui aime pas trop qu'on bouscule ses habitudes. 
Maintenant  imaginer un ours ronchon se mettre à fredonner les chansons de cet album. Vous imaginez la situation, c'est cocasse. C'est le peu de J-Pop que j'écoute, et c'est ça. Cette petite japonaise est diablement bien entouré et bénéficie d'une communication digne d'un chef d'état. Pourtant, et malgré le fait que ça soit  un pur produit de la mode et de l'industrie du disque, je suis près à faire  une exception. Musicalement, c'est mignon et entraînant, et c'est plus ou moins ce qu'on peut imaginer quand on pense  à la J-Pop, après, je comprend pas les paroles, ce qui m'aide à apprécier aussi.
En faite, Kyary, c'est le truc que je peut écouter n'importe quand dans la journée pour me refiler un coup de fouet quand j'en ai besoin. C'est drôle, c'est calibré  pour que l'oreille aime, c'est sucré, c'est mon plaisir coupable.
Et puis ce clip quoi, ce clip !


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