Archive for octobre 2014

Adebisi Shank - This Is The Third album Of A Band Called Adebisi Shank


























2014
Sargent House
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Adebisi shank, c'est quand même une des figure de proue du mouvement math rock actuel. Trois album et puis s'en vont. Comme annoncé un peu partout, puis confirmé par la suite, le groupe irlandais se sépare. Quelqu'un a dit que trois albums, c'est la meilleur durée de vie d'un groupe, après on fais de la merde. Je suis pas entièrement d'accord, mais il faut admettre que parfois...
Enfin bon, alors ce troisième album, ce testament musical, il dit quoi ? Et bien déjà il te dit merde. Tu t'attendais à quoi aussi ? Qu'on te ressorte la même formule que le deuxième album. non, très peu pour eux. Si c'est la fin , autant tout envoyé chier, et ça, Adebisi Shank le fait bien. Moins de guitares, un peu de place pour des synthés, des rythmes complètement différends, un album foutraque aux voix trafiquées, une putain de d'énergie, une patate à fendre la terre en deux, et un album définitif, la bande son héroïque et épique de la fin d'un groupe qui ne s'est jamais pris la tête et dont la devise claque aux vents comme un étendard fédérateur : 


" Play music you love, with people you love, for the people you love. "

Tout est dit.

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Gidge - Autumn Bells

























2014
Atomnation
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J'aime bien la musique ambient, ça on le sait, même s'il est parfois compliqué de faire le le tri parmi les artistes qui en composent. Avec Gidge, duo suédois composé de Jonathan Nilsson et Ludvig Stolterman, en avant pour les grands espaces déserts, ceux ou l'homme ne pose que le regard. En avant pour l'odeur d'humus, l'humidité, la pluie, les insectes.
Album enregistré de façon à évoquer le Nord du monde et la Suède, le disque est une succession de pistes sans fin toute liées, oscillants entre ambient serein et décharnée, beat house et bidouillages sonore, collages de textures qui évoque le calme de ces paysages couvert de brume. Celui ou l'esprit s'évade bien volontiers. Sensibilité, fragilité, émotion. Autant de mots clefs qui collent si bien à l'esprit du disque, même quand celui ci se permet un virage technoïde avec "Dusk" par exemple, ou encore Dub avec "I Fell In Love" et "Rest"
Autumn Bells, c'est le disque bande son de la saison, c'est celui qui colle parfaitement, quelque soit l'heure, l'endroit, et les gens avec qui vous serez. 


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Grand Blanc - Grand Blanc 12" EP
























2014
Entreprise
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Je suis un peu à la bourre sur ce groupe, mais je le découvre seulement depuis quelques jours, je peut pas être sur tout les fronts hein !
Grand Blanc (ex Bonaparte) fait parti de cette nouvelle génération de groupes français décomplexés qui écument la toile, les bars et les petits concerts avant de se voir  projeter sur le devant de la scène, bien mérité. Trois mecs et  une fille, un Ep de quatre chansons pour seize minutes et déjà, le coup de foudre pour ce mélange entre cold wave, variété française et électronique. L'ombre de Bashung  plane non loin , comme un fantôme.
C'est sombre, froid, machinique, ça parle du quotidien, ça parle de lavie qui va nulle part, qui tourne en rond, des plaisirs immédiats et honteux. C'est inspiré et ça donne l'impression de saisir l'éternité dans ses mains, l'espace de quinze minutes.
On est samedi, c'est la nuit, en avant.



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Rob Cantor - Not A Trampoline
























2014
Rob Cantor Music
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Mais, comment je peut passer à chaque fois à coté des meilleurs albums de bandcamp, pourtant, avec le temps que j'y passe...
Bref! Bah Rob Cantor, c'est mon nouveau chouchou, c'est mon nouveau de coup de coeur  musical (j'en ai un toute les semaines, en moyenne).Rob, c'est un mec tout seul, il compose, écrit, enregistre, homme orchestre de talent. Et je le soupçonne d'être derrière cette énigmatique pochette d'album, peut être une référence caché à Magritte ? 
C'est que le bonhomme ne manque pas d'humour, menant sa barque tranquillement au gré des courants sans trop s'en faire. Rob, c'est un type plein d'humour, qui se prend la tête, le type qui fait le pitre en soirée et qui bidonne toute l'audience. Rob, c'est un mec bien.
Pour son premier album, il a déversé toute son inspiration dans un album d'electro-pop solaire teinté de folk. On passe du coq à l'âne, les sujets traités sont léger, on y parle souvent de la vie, et d'amour, un peu du temps qui passe, et de ces petits moment de solitude  ou l'esprit se libère et d'ou nous viennent parfois des fulgurances philosophique qu'ont s'empresse d'oublier par la suite. 
Donc, sans se prendre la tête, dans le soleil déclinant de se samedi après midi, je ne saurais vous conseillez trop d'écouter cet album, c'est vraiment trente six minutes de bonheur.
Et puis ça change un peu du dernier Kishi Bashi qui ne m'a pas emballé  plus que ça. 


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Wampire - Bazaar
























2014
Polyvinyl Records
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Wampire est de retour ! Un peu plus d'un an après Curiosity et son tube absolu de l'été 2013 "The Hearse". C'est un groupe qui revient avec la même formule  ou peu s'en faut. comme le départ en fanfare de l'album sur "The Amazing Heart Attack" , une chanson d'ouverture à l'attaque rugueuse et aux accents psychédélique qui nous refait le coup de l'album d'avant, c'est à dire de mettre la meilleur chanson de l'album en ouverture.
Alors bien sur, le reste de l'album n'est pas en reste non plus, puisque l'on enchaîne direct sur "Bad Attitude"  qui confirme ce départ sur les chapeau de roue que l'on regretteras légèrement au milieu de l'album. Ici, juste une simple chanson tout ce qu'il y à de plus  rock, avec sa petite touche de synthés caractéristiques et son solo de guitare aux deux tiers. Hyper efficace et surtout, dansable !
Avec "Fly On The Wall" on redescend un peu dans les bpm pour une ballade rapide aux accents héroïques classique, avec sa nouveauté, des petits chœurs féminins discrets, et un passage sifflé/chanter et un break du plus belle effet, surement une des meilleurs track après l'introduction. 
"Wizard Staff"... Bah, en ayant regarder le clip plusieurs fois, on se demande bien à quoi tout ça rime, quel est le sens caché derrière tout ça. Reste quand même une superbe chanson cool et funky avec son passage de saxophone qui semble tout droit tiré d'un album de Metronomy.
Place au psyché, enfin, avec "Too Stoned" (le titre parle de lui même), ou du moins avec ce qui s'en approche le plus. si le début de la chanson laisse présager un morceau lent et aux accents psychédélique, Wampire vous retourne aussitôt le cerveau et se fend d'une deuxième partie de chanson qui est presque  un hommage à Electric Light Orchestra, c'est à dire piano/claviers fous, encore du saxophone, et des accents épiques qui claquent là ou il faut et quand il le faut. Super.
Tant qu'a être dans l'hommage a ELO, on va continuer avec "Millenials" chanson un peu paumé, pas vraiment accrocheuse, mais loin d'être mauvaise malgré tout, juste le coup de  mou de l'album.
"Sticking Out", ou le retour de Wampire en tant que tel, une chanson sympathique, quoique qu'un peu anecdotique. Doit pas mal envoyer en concert, en revanche.
Allez, une dernière petite ballade pop/Folk, avec un petit duo guitare/Piano ? C'est fait avec "Life Of Luxury
Et un appel à la population terrienne de la part d'un extra terrestre en plein trip sous acide ? "People Of Earth"  est là pour vous.

Un album contrasté  pour Wampire. Si les trois premières chansons et leurs tons résolument énergique emmène l'album haut, force est de constater que le soufflé retombe par la suite. Toute l'énergie semble concentrée au début de l'album, comme en témoigne  le choix de "Amazing Heart Attack" comme single. 
Après trois titre vraiment très bon et accrocheurs, l'album se perd en expérimentations et circonvolutions peu être au détriment d'une certaine spontanéité, le reste étant quand même sauvé par "Too Stoned" et "Millenials" .
Donc en résumé, une moitié de chanson bien, et une seconde moitié peu accrocheuse, toutefois, attendons de voir ça en live avant de rendre un avis définitif. 
Allez, on sait que Wampire est capable de composer des tubes, des  hits, des pépites qui mélangent habillement pop/rock/psychédélisme et krautrock. Rendez vous au troisième album pour confirmation !

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Interpol - El Pintor
























2014
Soft Limit
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Interpol qui se paye un lifting dix ans après son premier album et qui retrouve l'énergie et l'envie de ses débuts ? C'est bien chose faites avec El Pintor, album sans fioritures, millimétré, très prévisible et pourtant diablement efficace. Le quatuor devenu un trio depuis la sortie de son précédent album en 2010 à donc bien pris le temps de le composé, ce cinquième album, et surtout de bien s'entouré. A la production, rien de moins que James Brown (Artic Monkeys, Foo Fighters) et au mixage, Alan Moulder (Nine Inch Nails, The Killers). Avec cet équipe de choc, il ne pouvait accoucher que d'un album, a défaut d'être bon, serait au moins intéressant.
Malgré un chanteur devenu bassiste par la force des choses, et donc avec un jeu différend, on s'embarque pour trente neuf minutes de rock aux accents tantôt indé, tantôt dansant ou tantô disco, et putain , on aime bien. Comme je disais plus haut, il n'y a rien de très surprenant ici. La voix de Paul Banks est toujours aussi belle, les guitares de Daniel Kessler s'envolent toujours aussi librement, toujours aussi lumineuse. Mais quand même, on aime, parce que pour ce disque, on sent l'envie, on sent que les mecs se donnent et qu'ils ont été honnêtes avec eux mêmes. Carton plein pour Interpol sur ce coup là !

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Trent Reznor & Atticus ross - Gone Girl OST
























2014
Columbia
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Ils sont de retour. Avec une précision métronomique, depuis 2010, Trent Reznor & Atticus Ross ont, pour la troisième fois, composés la bande originale d'un film de David Fincher.
Ici, place à l'ambiance. Là ou "The social Network" se parait d'ambiances électroniques catchy pour dynamiser le film, là ou "The Girl With The Dragon Tatoo" nous plongeait droit vers un abîme sombre et froid, reflet du film et de son climat naturelle comme de son ambiance de thriller.
Avec "Gone Girl", on va pouvoir jouer à la fois sur les deux tableaux.
si certains se seraient contenter de faire des morceaux très court, de moins d'une minutes, comme il est courant de la voir dans certain film, les deux musiciens, peu adepte de la facilitée et décidément intègres, ont choisit de composer un véritable album d'ambiances de près d'une heure et demi dans lequel ils ont ensuite piochés pour habiller le film et lui donner de la profondeur.
Avec ses vingt quatre morceaux aux ambiances, comme je disais, hétéroclites, difficile de se borner, comme pour les deux précédents, à une idée précise, que ce soit l'epicness du premier et la noirceur à température zéro absolue du second. Le film étant fait de tel sorte que l'on passe de l’enquête aux flash back pas forcément triste. Le tour de force des deux compositeur, c'est d'arriver, tout au long de l'album, à instiller en nous ce sentiment de malaise permanent, quelque chose ne vas pas, on le sait, mais on arrive  pas à mettre la main dessus.
Ainsi, on peut passer de morceaux à l'approche résolument sombre comme "Waht Have We Done To Each Other?" ou "Strange Activities", en passant par les bruitistes "Secrets" et "Perpetual" pour arriver à la monté crescendo de "Technically,Missing" , pour moi le meilleur morceaux de la BO qui n'est pas sans rappeler le travail de Trent Reznor sur Ghost I-IV qui est toujours et encore un prélude à tout son travail en tant que compositeur de musique de film et une référence essentielle si l'on veut saisir la démarche du musicien et son univers musical.
"Gone Girl" est une excellente bande originale, et à bien des égards, la meilleur que Reznor est composé à ce jour. Tant sur la composition que des ambiances et des émotions qu'elle véhicule, elle s’inscrit dans la continuité de sa collaboration avec David Fincher, lui même un réalisateur de talent.
Et en général, deux personnes talentueuses travaillant ensemble font rarement de la merde.

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Yelle - Complètement Fou
























2014
Because Music
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En 2011, j'ai beaucoup aimé l'album de Yelle, "Safari Disco Club" était bienvenue dans le paysage musical français. C'était frais, un bon mélange de pop discoïdante, il y avait de l'idée, de la bonne humeur, c'était cool d'aimé Yelle, parce que l'album n'a pas obtenu la notoriété souhaité malgré d'assez bonne critique.
Encore aujourd'hui, il m'arrive de le ré écouter.

Quand ma copine m'a envoyé un lien vers une chanson du nouvel album de Yelle, j'étais content, parce que je l'attendais, cet album, plutôt encouragé par l'EP "l'amour parfait" en 2013.
Et puis je l'ai écouté, plusieurs fois, attentivement.  Yelle, ce n'est pas une artiste qui crée de l'attente pour moi. Je n'attendais pas cet album comme j'avais attendu "Hesitation Mark" de Nine  Inch Nails, par exemple. Je me comprend.
J'avais dans l'idée de faire un track by track, et puis j'ai renoncer. surtout par peur de me répéter. Alors, ce qu'il faut retenir de cet album, en gros, c'est que toute les musiques sont géniales. Le travail de composition est propre, tout comme la production.A part pour "Ba$$in" qui est un gros plagiat de Die Antwoord. On est toujours dans cette veine électro pop dansante qui ravit l'oreille, qui titille directement le centre du plaisir d'un doigt fin et délicat, et  libidineux.
C'est quand on commence  à écouté les musique que ça se gâte. Autant en 2011, Yelle arrivait encore  à raconter des histoires dans ses chansons, autant là, j'ai l'impression qu'on à juste pris des bouts de phrases random et qu'on les a collés ensembles. Clairement, c'est pauvre, et c'est pas agréable à l'oreille cette pauvreté, on se fait  un peu chier.
Reste quand même "Nuit de baise I", "Nuit de baise II" et "Bouquet final" qui sauvent l'album du naufrage. Yelle n'est jamais aussi bonne que quand elle parle de sexe à mots doux avec sa voix douce.
Même le clip de "Complètement fou" est d'une banalité et d'un ennuie navrant.

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