Archive for 2015

Fuzz - II

























2015
In The Red Records
Deezer | Spotify

Le nouveau morceau de bravoure du side project de Ty Segall, un des artistes les plus prolifique de cette décennie, tant en qualité qu'en quantité.
Tout bêtement.
Plus sérieusement, cet album presque sans transition fait la part belle aux guitares aiguisé, aux basse graves et enroué et à une rythmique stakhanoviste. quand au chants, il se fait tantôt doux, tantôt éraillé, sonne parfois presque approximatifs, mais toujours dans la justesse. L'alchimie fonctionne, une fois de plus, et il est bon de retrouver ces ambiances lourdes et parfois sombres, cette senteur de tabac froid, de bière et de pisse, la chaleur du désert et quelques gros bikers imbibé pour seuls compagnons de route. Une fois de plus, une  invitation au voyage totalement épique aux cotés du Bourbon Kid et de l'Iroquois, en route pour vendre son âme au diable.
Avec plaisir, et place au carnage !


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I.D.A.L.G. - Post Dynastie

























2015
Teenage Menopause Records
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J'aurais aimé que cet album soit un peu plus rugueux, que le son soit  un peu plus profond, et pourtant, difficile de ne pas aimer ce groupe canadien. Venue droit de Montreal, voici IDALG (Il Danse Avec Les Genoux) , avec un Post Dynastie clairement inspiré.
En neuf chansons, le groupe parvient le tour de force d'explorer toute la veine du  rock psychédélique, du garage brut teinté de punk, le tout dans une ambiance bouts de ficelle et Lo-fi qui n'est pas pour déplaire. Les ambiances  y sont diverses et jamais répétitives, comme après l'intro "Demi-Serpent"  clairement punk, et l'on passe  à "Quetzalcóatl " au rythme plus aérien style western spaghetti.
Après les hymnes rock "Cette chose bouffe ma tête" passons aux ambiances satinés, aérienne et puis clairement sous influences de psychotropes avec "Aux Crocodiles"  et sont petit claviers fou sur le refrains.
Encore du rock "Contre Ta Clôture", "Post Dynastie", encore de la drogues et des délires spatiaux "Exil Immolation" "Le Déclin de Tula"
Mais à mon avis, la vrai pépite de l'album vient du "Lac De Plumes" qui nous rappelle les plus belle heures d'un Velvet Underground, et ou la mélodie fait l'amour avec le chant.
J'aurais aimer, peut être, un son un chouia plus propre, mais, hey, on vas pas bouder notre bonheur, surtout quand c'est chanté en français dans le texte hein !


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Cubenx - Elegiac


























2015
InFiné
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Bon, je l'ai chercher longtemps, mon album électro de l'année, et on dirait que j'ai fini par le trouver en décembre. C'est le deuxième album de Cubenx sur InFiné, l'excellent label parisien qui à encore à cœur une certaine idée de la perfection.
Difficile une fois de décrire un album aussi foutraque, mais absolument beau, au moins au même niveau que le dernier de chez Röyksopp, minimum, et un sérieux concurrent pour Thycaline . On y trouvera aussi bien quelques instants de bravoures ambient, quelques flirt technoïde et électronique tirant parfoit vers la world music, parfois vers une sorte d'abstract vaporeux en beauté.
Assurément un disque vraiment important de cette année, dans la sphère du monde électronique, n'en déplaise à d'autre,


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Tigue - Peaks

























2015
New Amsterdam Records
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Un très intéressant album concept de Tigue, trio New Yorkais qui s'amuse beaucoup avec certains claviers, mais encore plus avec tout une armée de percussion.
Entre expérimentations et destruction du rythme, mélodie minimal, nappes de synthétiseurs anxiogène, percutions tribales, samples et collages sonores en tout genre.
Tigue réussit à nous faire aimer un album conçus comme une expérience et  un voyage. Il est plein de rebondissement, l'euphorie partage la vedette avec la terreur, l'espoir et la mélancolie cohabite dans une harmonie précaire mais qui fonctionne.
Difficile de mettre des mots sur une  musique qui refuse toutes catégories et étiquettes de genres. Je laisserais chacun le soin de se faire  une petite idée de l'album au fil des écoutes successive que ne manqueront pas de déclencher cet album une fois que vous l'aurez écouté.

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Arandel - Umbrapellis

























2015
InFiné
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La suite, tout simplement, de ce Solarispellis dont on avait parlé il y a un ans maintenant. Hormis quelques explorations musicale sous la forme de variations de section, la vrai nouveauté de cet EP est bien sur l'apparition des section 5 et 6, de respectivement dix et  onze minutes, et qui forme l'architecture de l'album, les os sur lesquelles viendront proliférer les explorations sonores des variations. Typiquement, du Arandel dans la forme comme sur le fond, et rien de moins que la suite d'un album qu'on à encore plaisir à écouter un ans après sa sortie.
La seule nouveauté viendrais éventuellement de la section 6, qui se permet un petit crochet par la techno et qui est à ce  jour le morceau le plus "dance" de l'ensemble de l'oeuvre, dont je vous conseille vivement l'écoute ci dessous :
 

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Kurt Ville & Steve Gunn - Parallelogram

























2015
Three Lobed Recordings
Bandcamp

Kurt Vile, surement l'un des artistes les plus intéressant depuis dix ans, continue de nous satisfaire à chacune des sorties d'album, quand bien même il s'agirait d'une collaboration avec Steve Gunn, son guitariste au sein du groupe Violators, un side project du premier.

L'album, assez court, égraine les chansons d'inspiration Folk nimbé d'une petite touche très légère d’électronique, ou la guitare et le banjo on la part belle, accompagné d'un piano fugace et toujours servis par la - superbe - voix de Kurt Vile pour les quatre premières chansons.
Si Steve Gunn n'a droit qu'a deux chansons sur le disque, ça n'en ai pas moins intéressant, puisque que, dans un registre un peu différent, plus construit et structuré, plus mélodieux aussi, Steve s'y permet quelques incursion en territoire psychédélique, mais de peu,  pour mieux revenir à ce style de chanson qui évoquera immédiatement l’Amérique, sans qu'on sache trop bien pourquoi.
Une belle façon de prolonger le plaisir après le dernier album de Kurt Vile sorti il y a peu.

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Infinity Girl - HARM

























2015
Topshelf Records
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C'est dans ces moment là, quand un voile de brume vous empêche d'apercevoir le bâtiment en face de vous, que l'on est content d'être à l'intérieur d'un bâtiment, déjà, au chaud, avec un café brûlant, afin de pouvoir regarder la lumière percé le ciel dans le matin qui monte.
Nonobstant mes élans poétique et littéraire, c'est une vrai bonne découverte que cet album du quatuor de Brooklyn qui assène sans pause  ou presque un mélange de rock alternatif, de pop et parfois même de garage.
En Onze titre et presque trente cinq minutes, on passe tout les style à la moulinettes, les guitares se font incisives, la basse se barre dans dans l'infra son tandis qu'une voix monocorde déclame le texte de la chanson sur chaque morceaux ou presque, renforcé par quelques chœurs discrets.
Dors et déjà un de mes favoris de cet hiver et peut être bien de l'année !

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Ace Enders - #HIRAETH

























2015
Rise Records
Bandcamp

Ace Enders est, à la base, membre du groupe The Early November, dont on devait parler ici, mais en fait non, par manque de temps surtout.
Pour me faire pardonner, je vous parle plutôt du projet solo d'Ace, en son nom propre.
Le petit dernier s'apelle #HIRAETH,  ce qui, une fois traduit, donne "la nostalgie d'un endroit ou l'on ne peut pas retourner". Tout est dit et confirmé à l'écoute de l'album.
L'album oscille sans cesse entre rock alternatif et élancement de style émo (mais bien), avec une utilisation des claviers qui frise parfois le disco.
en bref, c'est foutraque. On y est aussi bien balancé entre mélancolie et track carrément festive, comme se doit d'être un album solo dont unique but est de servir de réceptacle à la créativité de son auteur en marge de son groupe. C'est réussit, et frais !

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Corridor - Le Voyage Éternel

























2015
La Souterraine
Bandcamp

Que dire, j'en suis encore tout émue pour le coup. On est en face d'un petit bijoux de pop psychédélique, le genre de disque qu'on écoute une fois tout les six mois seulement, un diamant brut dans un écrins de satins, un truc bien quoi. Entre pop dissonante et éthéré (jamais chiante et toujours inspiré) et rock aux arpèges tristes et touchants, non vraiment
Ces quatre humains habitant la merveilleuse province de Québec viennent d'élever dans la stratosphère une  musique bien mal en point, dont le dernier enfants débile n'est autre que le dernier album de Tame Impala, que je voue au gémonies.
Je retourne me consoler et me perdre à l'écoute de ce petit miracle (en français dans le texte, précisons le) et je vais appeler le Label de Tame Impala pour savoir s'ils ont reçue mon colis piégé.

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Thylacine - Transsiberian

























2015
Intuitive Records
Bandcamp | Soundcloud

Un disque concept, j'aime l'idée. Alors c'est simple, on fout son cul dans le trans sibérien, cette ligne qui court à travers les pays russes, et durant le trajet (9000 km) on essaie de composer à la fois une musique calée sur le ressentis direct et en prise avec la réalité, tout en lui donnant un petit coté aérien et libre, parce que quand même, les grands espaces, tout ça.
C'est le projet de Thylacine, a.k.a Williams Rezé, saxophoniste qui lâche son instrument en 2012 pour  composer sur ordinateur, goûtant alors d'une liberté toute nouvelle.
La ou beaucoup se sont perdu, noyer dans un flots d'effets et de possibilité infinis, Thycaline s'en sort haut la main et compose un album homogène, solide en compositions et qui invite l'auditeur à écouter ce disque durant ses déplacements. 
Parce que je me vois mal écouté ce disque chez moi le cul dans un fauteuil, mais en revanche, un trajet de train, de voiture, d'avion...
Dans le style, on ne peut que penser à Paul Kalkbrenner, ou d'autre dans le même style. De longues chansons montant en puissance dans la durée et éclatant leurs finales en un déluge de nappes évanescentes, de beat mid tempo et de samples de voix.
 Un disque à avoir sur soi au même titre que son moleskine et ses rotring, c'est tout.

J'ajouterais aussi que l'album s'accompagne d'un documentaire, visible sur youtube, foutrement bien ficelé et plutôt beau, dont voici le teaser. Pour voir le documentaire, cliquer sur la vidéo pour avoir accès à la  playlist youtube.



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Joe Duncan - Throw Me To The Lions

























2015
Warren Records
Bandcamp | Soundcloud

A la faveur de la nuit qui tombe, une bien belle découverte, en faite, même deux. D'une part Joe Duncan et son premier mini album qui à enchanter ma soiré, de l'autre, Warren Records, label à but non lucratif basé à Hull, en Angleterre, qui promeut uniquement les artistes de cette ville et uniquement dans l'unique but de les mettre en lumière et de les faire connaitre.
Entrée en studio sans idée préconçues et sans direction particulière, je trouve fascinant comme un jeune chanteur de talent et  musiciens honorable de surcroît accouche d'un album, évidemment intimiste, mais aussi sensible, et surtout, beau.
Il y est surtout question d'amour, de la vie en général, sur fond de folk rêveuse et lumineuse, balançant constamment entre espoir et douce mélancolie. Les chœurs ajouté par la petite sœur de Joe, Aimee, rajoute, comme le dit si bien l’énoncé, une touche hantée à un chant grave et triste.
Typiquement, c'est le genre d'album que j'affectionne par dessus tout, parce que créer à partir de rien, sans but, d'une sincérité sans pareil parce que vrai, et c'est bien le maître mot.
Alors si vous avez une demi heure à perdre, perdez la à l'écoute de ce petit bijoux de poésie folk, ce petit diamant brut perdu dans le noir.
Et acheter la version physique de l'album, c'est une éditions limité à dix exemplaire. Mondiale. Et c'est pas chère. Aussi.
Achète. Soutient.

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Mystery World - Mystery World

























2015
Dylan Ewen
Bandcamp

Pas grand chose  à dire sur ce premier album de Mystery World. D'ailleur, j'ignore toujours si Dylan Ewen est le nom du label ou bien un type qui joue dans plein de groupe, rien sur la page bandcamp, ni sur facebook, mystère ... (jeu de mots).
Pour ce qui est de la  musique, on à a faire à un album correct, qui brasse aussi bien l'alternatif que de la dream pop nimbé de shoegaze. 
Je dis correct parce que ça s'écoute bien, ça coule tout seul, mais l'album souffre du syndrome de l'ennuie, et à mi chemin, on se demande combien de pistes sont déjà passées. 
Alors que l'album ne dure qu'une vingtaine de minutes.
On se fait pas chier, loin de là, mais ça restera pas dans les mémoires.
Malgré tout, il y à quelques bonnes intentions sur cet album, comme la piste d'introduction "Disobedience" ne manque pas de certaines qualités, ou bien "Pill Friends", une parenthèse rock nerveuse bienvenue dans un ensemble assez inégale, et comme je disais, presque anecdotique. 

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DRESS - Angst

























2015
Bandcamp | Spotify | Soundcloud

Angst, le dernier EP du groupe allemand DRESS, est le vibrant exemple de ces album à l'ambiance feutrée qui s'écoutent bien au chaud à l'intérieur. La musique y est émotive ( et par la j'entend qu'elle provoque des émotions), un tantinet mélancolique, toujours ce petit fond de tristesse qui fait que ... Bah, pourquoi s'en faire, je vais plutôt rester écouter ce (trop) court album et attendre que ça passe. 
Concrètement, rien de neuf  à l'horizon, difficile de se réinventer, alors qu'on annonce la mort du shoegaze depuis si longtemps que j'ai arrêté de compter les groupes morts nés qui se réclament de ce courant musical. Même l’esthétique de l'album fait un peu titiller au début. collage de photo, teinte rouge bleu, flou artistique... Passé la méfiance (bien naturelle) du début, et si on se concentre un peu plus sur le contenu, on passe quand même un (trop court) bon moment  à l'écoute de l'album qui écoule ses vingt deux minutes sans  jamais se répéter  ou devenir chiant.
Mention spéciale à la batterie et  à la basse qui assure une partie rythmique de qualité tandis que la guitare  peut donner libre courts à une avalanche de réverbérations et d'effets de pédale qui viennent compléter une voix qui elle, sait ce faire tantôt douce et tantôt agressive, mais jamais pleurnicheuse.

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More Humans - Hot Cloud

























2015
Bandcamp | Web

Hot Cloud, c'est un peu comme si un album s'était échappé d'une faille spatio temporelle depuis les années quatre vingt dix  pour mieux nous régaler vingt ans plus tard.
Il y a dans l'album du groupe originaire de Washington  de très belles compositions à la maturité musical affirmé. L'utilisations des choeurs sur quasiment chaque piste apporte un réel plus à une voix déjà belle mais qui pourrait sonner à certain "déjà entendu". tout de même, inutile de faire la fine bouche, on est en face d'un très bon album de Pop / Rock, qui sans être niais, dieu merci, contient  une certaine  innocence. C'est d'ailleurs toute la palette d'émotion qui est passé au cribles dans un disque aux accents pluriels.
Pour faire plus simple et plus court. On est clairement en présence d'un disque (et d'un groupe) qui surnage au dessus du lot, dont l'album est très bon, mais qui n'est pas appelé  à devenir un classique. Ceux qui auront la chance de l'écouter le trouverons très bon et y reviendrons avec plaisir plus tard.

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Rover - Let It Glow

























2015
Wagram/Cinq7
Spotify | Deezer | web

Trois ans pour accoucher d'un successeur  à un premier album éponyme tellement cool et classieux qu'il sera récompensé d'un disque d'or et une nomination aux victoires de la  musique.  Trois ans plus tard, la donne à changer. Attention, éludons tout de suite avant qu'on ne s'interroge. Cet album est au minimum au niveau du premier, sinon bien plus haut en terme de qualité.
C'est qu'en trois ans on peut  prendre le temps d'affiner son travail, de le peaufiner pour pointer vers un idéal de perfection. Une Chanson comme "Call My Name" Contient tout les codes de la chansons pop poussé  presque à la perfection. Des violons en arrière plan, de cette base de guitare sèche, de ses vifs incisions électrique sur le refrain  tandis que la voix se fait  un crescendo désespéré. Tout y est, en juste proportion, sans excès. Que dire du reste ? Sinon qu'il est tout aussi bon.
Il ne s'agit pas de faire cocorico pour un artiste de langue française chantant en anglais, mais de la composition à la production, tout est léché dans ce disque, propre et net , sans bavure, et d'une efficacité redoutable.
Surement le disque de Pop/Rock le plus chouette de la fin de l'année, et de très loin, un régal mélancolique qui vous donnera surement envie de vous abandonner  à une douce paresse,au chaud, parce que chez Rover, l'espoir vient aussi toujours à qui sait attendre.

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Deafheaven - New Bermuda

























2015
Anti/Epitaph
Deezer | Spotify | Bandcamp | Web

Enfin ! Deux ans d'attente, et des écoutes répétées de leur précédent opus, au point d'en connaitre chaque mélodies, et un vinyle en surchauffe à la maison.
Plus violent, plus  percutant, plus sombre, tel est le credo de ce nouvel album qui aligne seulement cinq chansons dont la durée varie entre huit et dix minutes, de quoi contenter tout le monde donc.
Après l'espoir porté par un Sunbather déjà énorme, on replonge avec un certain bonheur dans les affres du désespoir le plus sombre, des tourments de l'âme et de la violence physique comme psychologique. J'ignore ce qui a bien pus se passer lors de l'écriture des chansons, mais j'aimerais pas que ça m'arrive à moi.
Le héros de l'album, c'est vous, c'est moi, c'est un type un peu paumé qui sent filer la vie entre ses doigts sans pouvoir y faire quoi que ce soir, c'est un type qui regarde encore en l'air dans l'espoir d'un signe supérieur, mais qui est déçu, c'est un type malheureux en amour et qui souffre d'être rejeté, c'est un type qui essaie de trouver une alternative à son existence en sépia dans la drogue, mais qui ne fait que accélérer sa chute.
C'est l'histoire d'un mec qui vas mourir, qui s'en doute un peu, au fond, et pour qui la vie n'a aucun sens, pour qui chaque sentiments est exacerbé à l’extrême. Il est rejeté en amour, il meurt un peu, il marche seul en se posant des questions, mais il ne veut  pas vraiment connaitre les réponse, il meurt un peu plus, il se drogue et  plonge encore plus vite, il meurt plus vite.
Car c'est bien de la mort et du questionnement  induit dont il est question. Que peut il bien avoir après le grand spectacle ?
Pas de réponse clair encore, finalement, la mort du personnage (quel qu'il soit) n'est qu'un prétexte pour combler le vide qu'elle occasionne avec un peu de divin, soit une musique inspiré extatique.
Inspiré, à n'en pas douté, après plusieurs écoute minutieuses, plus quelques autres pour juste avoir le  plaisir de bouger dans tout les sens et de gueuler un peu trop fort pour les voisins.
On y trouve moins  le coté shoegaze d'avant. L'album, comme je disait, se fait plus nerveux, moins contemplatif, mais est tout de  même très bien rythmé, alternant passages abrasif  à décoller les tympans à d'autres, plus calme, pour rythmer l'histoire.
Performance vocale pour le chanteur George Clarke, qui, s'il ne chante pas beaucoup, compense en puissance d'hurlements et dans d'incessantes mimiques en live, gérant le publique à la façon d'un chef d'orchestre sous ecstasys. Performance du puissant duo de guitares qui se complètent admirablement bien, et qui s'amusent  à jouer avec l'auditeur pour mieux  le  perdre entre nervosité et candeur, et quand à la basse, elle se fait enfin entendre clairement, pour le plus grand plaisir des oreilles. Quand au batteur, il est surement le grand gagnant de l'histoire avec un jeu qui empreinte aux meilleurs du genre sans copier  ni rougir, et qui fait office de rouleau compresseur brutal et aveugle, qui vous laisse les bras ballants et épates avec toute sa technicité.
Album clairement au dessus du lot pour Deafheaven, un de mes groupes favoris depuis que je les aient découverts il y à deux ans, et que j'ai épluché leurs productions avec une oreille attentives, et n'en déplaisent aux autres, qui n'aimeront pas, une critique aussi dithyrambique sur tout l'internet n'est pas forcément le fruit d'un consensus , il peut aussi être le résultat du travail nécessaire  à l'a création d'un excellent album qui fait déjà une entré très remarqué (fracassante vous dites ?) dans tout les top de fin d'années.

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So Hideous - Laurestine

























2015
PROSTHETIC RECORDS
Bandcamp

Comme un petit air d'univers sur cet album de So Hideous. L'album semble y décrire le trajet d'un triangle inclue dans un cercle.
La musique y est  redoutablement belle et  puissante, savant mélange de black métal, de classique et de shoegaze. Définitivement enterré, Deafheaven, malgré un dernier album très bon (on en reparlera bientôt). Ici, un chant hurlé à s'en faire péter la nuque et les poumons, des guitares hyper saturés emprunte de lyrisme, un fond de classique avec pianos, chœurs, cordes, une batterie qui tabasse aussi bien la double pédale que que les rythmes plus doux, et surtout, une grandiloquence, une morgue, et un talent de composition absolument bluffant  pour un groupe de ce style.
Evidemment, on est dans l'extrémité épique du black métal (voir  plutôt du post black métal), et on est plus dans un instrumental ou planent quelques voix habitées par un fantôme furieux plutôt que dans un vrai disque plus traditionnel. N’empêche, il est rare de ces albums qu'ont qualifient presque de "cinématographique" qui ne me laisse jamais sur ma faim, et qui me passionne de bout en bout. De ces disques qui brosse un spectre de sentiments et d'émotions à trois cent soixante degrés et qui raconte une histoire. Pour moi, ce dernier point sera toujours le plus important.


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Keep Shelly In Athens - Now I’m Ready

























2015
Planète Mu
Spotify | Bandcamp | Blog

allons, fi des saisons, et, comme l'artwork de l'album qui nous montre ses dernières fleurs d'automne séchées par le froid, plongeons nous dans la pop de Keep Shelly In Athens. qui comme son nom l'indique, est un groupe grec.
Énième avatar d'un genre sur représenté en ce moment, le groupe tire son épingle du jeu et parvient à nous emmener de A à Z le long de cet album, certes un peu prévisible, mais tout de même de très bonne facture, classique sans être lisse et chiant. C'est en parfaite adéquation avec la saison, ça s'écoute à la fraîche, en flânant. 


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The World is a Beautiful Place & I am No Longer Afraid to Die - Harmlessness

























2015
TopShelf Records
Bandcamp | Tumblr

Tout est là. Tout ce que j'ai toujours voulu te dire sans le  pouvoir. non pas que je ne le sache pas, mais les mots restaient bloqués dans ma gorge tandis que je bafouillais stupidement devant toi. Comme j'aurais voulu t'écrire et te jouer cet album, t'en faire une sérénade que j'aurais interprété sous ta fenêtre à la nuit tombé, dans le froid de l'hiver. ru m'aurais alors ouvert, et tout aurait été plus simple.
C'est juste que quand je l'écoute, je sent au fond de moi que c'est ce qu'il faudrait que je fasse, que c'est superbe, riche, varié, enregistré et composé avec talent, comme autant de diamants dans leurs écrins, qui portent haut les couleurs de la musique cette année.
C'est un peu bête de ne pas arriver à exprimer ce qui semble si simple aux autres, alors je prend un peu des mots et de la musique là ou je trouve l'inspiration, et je te l'envoie comme autant de moyens détourné pour te dire ce que j'ai à te dire depuis si longtemps, et pour ne plus hurler de frustrations quand je suis seul.
Prend cet album, écoute et ressent la musique et les mots, et trouve y ce que j'exprime sans le dire, ces étoiles que je pointe du doigt le soir quand je veut te faire comprendre comme je me sent si petit et  insignifiant, mais si grand et important  à tes cotés.


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Sextile - A Thousand Hands

























2015
Felte Records
Bandcamp

Non l'été n'est pas finis, non il ne fait pas de plus en  plus froid le matin, non les  jours ne raccourcissent pas. Sauf que si en fait. Et dans une tentative pitoyable pour freiner  à l’inexorable mouvement des astres, je chanterais une dernière prière  impie aux dieux du mythe lovecraftient pour qu'il me laisse encore profiter un peu. Dans une débauche de décibel, de synthé post punk vintage, d'une basse asthmatique, de percussions tribale et d'une guitare mal accordé sur  un ampli défectueux, et je  jouerait la  musique de Sextile jusqu’à que les voisins se crèvent les tympans d'eux même et qu'un groupe de commandos frappe à ma porte pour m’abattre avant que j’atteigne mon but. Et je les attendrais tranquillement en fumant  un bâton de dynamite.


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Seapony - A Vision

























2015
Hardly Art
Bandcamp | Soundcloud

Après quelques albums de rock grave et et rugueux, il est parfois bon de revenir à une autre forme de simplicité. Celle des chansons légères et enjouées, celle d'une voix calme, douce et égale, la simplicité des ritournelles pop d'un petit groupe de Seattle qui sort son deuxième album. Un album marqué de douceur, de sujets traités avec légèreté, d'un timbre de voix vaporeux. Exactement le genre d'album calme à écouter tranquillement, en fond sonore. Car quand bien même vous l'écouteriez avec attention ( ce que je fait quand même pour écrire un article dessus), vous remarqueriez qu'il n'y à rien à remarquer justement. Cet album est bon dans son genre, mais manque d'originalité. On est en face d'une musique bien interprété, c'est certain,  on sent l'envie, on sent l'inspiration, mais on sent aussi qu'on à déjà entendu ça avant. Cela peut être emmerdant ou pas. C'est emmerdant si on écoute ce genre de musique souvent, auquel  cas  on retiendra très peu de cet album mais on passera un moment agréable à son écoute, c'est certain. Dans le deuxième cas, on s'en foutra complètement, et  on comprendra que Seapony aime ce genre de musique, que c'est ce qu'il aime jouer et basta.
Dans tout les cas, mon cœur balance dans la grisaille de lundi. Dans tout les cas, difficile de suivre l'album sur la  longueur sans se laisser porter par le flot de l'imagination qui trouve là un carburant  inattendu et bien heureux.



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Learning - Dirger

























2015
Sharktooth Records
Bandcamp

Learning  à des choses à dire. Des choses qui ont autant d'importances que la musique. Ce n'est certes pas un groupe "à textes" mais la longueur de certaines chansons mérite qu'on s'attarde  un peu sur les lyrics, on y reviendra.
Promis après ça j’arrête de parler de Sharktooth Records. Le requin à les dent  longue, et ce n'est pas de ma faute si ce label canadien possède d’excellents groupes dans son catalogue, on a déjà parler de Stegosaurus, voici son cousin de la baie de Saint John.
Le sentiment que la musique  à été enregistré à l'arrache est palpable dès les premières notes. Non pas que le son soit dégueulasse, mais juste assez sale pour nous faire comprendre qu'ici on fait du DIY et qu'on à pas le matos  pour trafiquer le son, et que d'ailleurs, on s'en branle un peu.
Alors c'es vrai qu'entre ce duo de guitare électrique/acoustique, cette basse parfois brouillonne, ce chant pas toujours juste et la batterie en prise direct sur les sessions, on aurait pu avoir peur. Mais non. Le groupe parviens  à un mélange homogène, presque un style à part entière, ou le Rock est roi, encadré par ses lieutenants du post punk et du grunge. Ce qui séduit au delà de la simple écoute de la musique, c'est le sentiment de sincérité qui émane d'un chant éraillé, grave et et pas toujours  juste, c'est vrai, mais qui ne triche pas.
Ce chant grave au service de la musique qui ne cesse de déclamer sur la vie, la mort, l'amour, le quotidien, avec cette profonde mélancolie de ceux qui vivent face à la mer, dans un climat pas toujours des plus clément. C'est séduisant et c'est vrai, et c'est excellent alors n'hésiter pas à allez écouter, je vous le recommande (et c'est seulement 5$ canadien pour la version MP3, soyez pas des rats).


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De Lux - Generation

























2015
Innovative Leisure
Bandcamp

Amateur de musique discoïsante sous substances, déçu (à des degrés divers) par le dernier Hot Chip ? Vient noyer ton chagrin avec ce duo originaire de Californie ! De Lux, c'est une musique qui mêle à la fois dance, disco, musique électronique et choses plus traditionnelle.
L'ensemble est cohérent, rigoureusement composé et interprété, et joyeusement fun. Un disque de plus d'une heure de plaisirs divers et variés pour danser ou juste écouter en fond sonore. Un disque ambitieux sans ambitions qui enterre bien la concurrence, au chant parfois vaporeux inspiré du shoegaze, quand il ne pastiche pas Queen à l'autre bout du spectre voval. Des basses funky aux guitares post punk,  de ces claviers forcément ambiancé et un peut déjà entendus, mais le plaisir est là, c'est ce qui compte, surtout quand la moitié de l'album est composer de tubes dance et que la seconde moitié n'a rien à envier à la première dans un autre genre ! Allez, je retourne boire des bloody mary.



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Stegosaurus - PUMMELED
























2015
Sharktooth Records
Bandcamp | tumblr

Pummeled fait partie de ses albums avec qui j'ai parfois un peu de mal de prime abord. Il m'a fallut de nombreuses écoute pour commencer à y prendre du plaisir, pour enfin découvrir la musique caché derrière les morceaux de l'album.
Il, il n'est pas question d'être original. Deux choses ont dicté l'enregistrement de cet album, l'urgence et l'inspiration. Pour l'urgence, en un peu plus de trente cinq minutes, l'album déballe sans pause, presque sans ordre, des brûlots Rock qui empruntent parfois au grunge, parfois au garage, parfois au punk. Pour l'inspiration, tendre une oreille attentive ne sera pas de trop. C'est dans la structure des morceaux qu'il faut  y chercher ces mécanisme qui transforme une chanson banale en bonne chanson.
Que ça soit ces différences de basse, le rythme changeant d'une partition de batterie folle, ou l'omniprésence de ces guitares qu'ont écorchent sans vergogne (mais pas nos oreilles) et même ce chant, parfois approximatif mais sincère, hurlé plutôt que chanté, et chargé d'émotion ?
C'est tout ça la force de Stegosaurus (meilleur nom de groupe de l'année), une musique qu'on ressent sincèrement, composé avec envie et passion, dans l'ombre des grand frères, certes, mais qui s'affranchit quand même et ne semble jamais plagier qui que ça soit. Une bonne claque !
 

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WHITE REAPER - White Reaper Does It Again

























2015
Polyvinyl
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Difficile de trouver mieux à se mettre sous la dent dans le genre. White Reaper fait mal à la concurrence et joue sur les plates bandes des grands avec allégresse et légèreté. alors quoi, cet obscur quatuor de Louisville avait déjà fait parler de lui en 2014 avec un ep de six titres, souvenez vous, on en avait parler il y à tout pile un ans.
Paris réussit pour le groupe qui passe haut la main l'épreuve du premier album avec un disque tout en nuances, à la foi tendu et nerveux, acide et gras, crispant et jouissif.
Toujours cette guitare/voix inspirée, rapide, sèche, cette basse lourde et basique et ces percutions énervées reprise du standard punk, toujours l'inspiration dans ce mélange de garage et de punk qui déroule avec tant de facilité et d'insolence près de trente cinq minutes de décharges sonores sans interruption, sans baisse de régime et sans jamais être redondant ou ennuyeux. Un must have de cet été qui passe crème sur la route de la plage, si t'aime écouter ou bien (comme moi) gesticuler tout seul devant ton écran. Un concentré d'énergie et de bonne humeur, un cocktail détonnant et appréciable en ces temps de disette musicale (je trouve).




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Mesarthim - Isolate

























2015
Bandcamp

Mesarthim, en sanskrit, c'est la première étoile de la constellation du berger. Elle se situe à 204 année lumière de la Terre, sois la porte à coté selon les standards de distance astronomique.
En 2015, c'est également le nom d'un groupe australien, qui sort à la sauvette, sans  pub, son première album.
Et quel album.
Seigneur, quel claque dans la gueule. Véritablement, on est à la synthèse entre Deafheaven ou Ghosth Bath. J'aurais employé le terme de quintessence, mais il aurait été déplacé. Disons qu'en explorant le champ lexical de la dépression, de la rage, de la tristesse et de la mort, on aurait finit par trouver un mot pour les fondre en un seul. Et là vient la musique de Mesarthim.
Chaque chansons, chaque seconde de musique est un chef d'oeuvre d'orfèvrerie. Sachant manié le mélange des genre avec brio (ces nappes de synthés, ces claviers discrets mais tellement immersifs), plaqué sur un duo de guitares saturées jusqu’au seuil de l'audible, ce chant de martyr avant la mort. Tout, tout est fait en sorte pour vous évoquer et vous plonger dans les recoins les plus sombres de votre esprit, là ou l'on séquestre ce que l'on ne veut pas se dire à sois même, ou bien alors ça sera la lumière et le début du voyage, à vous de choisir, et pas besoin de drogue ici, un bon casque audio fera l'affaire.
On est en présence d'un disque d'ambiance, indubitablement, qu'il vaut mieux écouter au calme, ou très fort, sans perturbation extérieur, car la force de frappe d'Isolate, c'est d'arrivé à presser notre imagination jusqu'à en faire une aventure intérieur. Chaque auditeur ne le vivra pas de la même façon, et des champs de batailles de l'antiquité jusqu'au duels de croiseurs stellaires en orbite d'Aldebaran, le lien est fait.
Épique.


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Wives - So Removed

























2015
Bandcamp

Rien, on ne sait rien sur ce groupe, à part qu'il viennent de New York, plus précisément du Queens.
Sur leur musique, presque rien aussi, à part cet Ep de quatre titres qui à son petit succès sur bandcamp. Alors qu'est ce que l'on à ? Déjà, c'est l'été, il faut contextualiser, et en été, on écoute Wives, et fort, de préférence. Danser ? Gesticuler ? Probablement que oui, avec quatre pistes dans le style Punk/Grunge. Guitare aigu, son crade, grosse basse qui tabasse et rythmiques au marteau pilon, voix nasillarde et de l'énergie comme un réacteur d'avion. Bref, c'est simple, ça dépote, on en demande pas plus. Et quand en plus la qualité est là, alors ..
 

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rad the ghost - The Blackmarket Masterpiece

























2015
Bandcamp | Web

Quand deux jeunes musiciens de Fayeteville, NC, s'associe pour composer et reprendre de vieux standard de rock acoustique, ça donne un résultat un peu brouillon, enregistré avec les moyen du bord, d'une voix mal assurée, mais pleine de sincérité. Et c'est là toute la force de l'album. Ici, pas d'effet, très très peu de mixage, rien que du matériel brut jeté sur bande et mise en ligne sur le net pour notre bon plaisir. Ça cafouille parfois, on entend les doigts qui glisse sur les cordes, un faux accord, mais tout est pardonné, car c'est au rythme de ces notes engrenées avec passion, que ça soit de la guitare ou du ukulélé, c'est la sensibilité de cette voix mal assuré qui assure  une honnêteté à toute épreuve à ce jeune duo qui signe ici son deuxième album, sans prétention, sans pressions. On aime. Beaucoup.


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mewhithoutYou - Pale Horses

























2015
Run For Cover Records
SoundCloud | Spotify | Deezer | Web

Face à la grisaille, face au froid, et face aux hordes de touristes, gardons notre sang froid. Changeons nous plutôt les idées, ou plutôt, non, gardons les mêmes, mais au moins, écoutons  un album qui colle avec notre humeur.
Si vous êtes d'humeur pensive, introspective, avec un léger penchant pour les actes irréfléchis, si vous passez de la passivité catatonique à l’excitation en une fraction de seconde, si le sourire d'une femme dans la rue ne vous fait plus sourire, si votre cœur amoureux saigne, si les amis ne sont d'aucun réconfort, si vous buvez plus que de raisons, si vous songez  à la drogue, si l'idée de voir brûler le monde en flamme vous fait des frissons de plaisir, alors Pale Horses est fait  pour vous.
A la première écoute, cela peu sembler entendu, ré entendu, surfait. Pourtant, à bien ré écouter, à se donner du mal, on finit par distinguer les dizaines de nuances subtils qui habitent chacune des chansons de l'album. On peut louer le style, comme la composition, l'orchestration ,la qualité de l'enregistrement, du chant, de la production et du mixage, dire que cette pochette d'album est une des plus belle qu'on est vu depuis le début de l'année.  On pourrait dire qu'il y à un je ne sais quoi dans cet album, qui transcende sa facture classique, sans pour autant partir dans l'expérimental, on pourrait dire que ce je ne sais quoi vous pousserais à le ré écouter en boucle en faisant autre chose, pour  imprégnez votre inconscient. On pourrait dire c'est ces voix sensibles, presque blessées, qui déclame en rythme, tantôt hurleuse, tantôt mélancolique et triste, on bien ces instruments jamais faux, toujours juste dans ce qu'ils exprime sans en rajouter, chaque notes compte. On pourrait dire que c'est cette manie de complètement changer de ton à mi chanson, ou encore même cette impression que les chansons on été écrient pour toi.
On pourrait dire tout ça, mais ça serait  un peu de la branlette intellectuelle, et pour ça la presse papier se débrouille très bien sans nous.

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Acronym - June

























2015
Northern Electronics
Bandcamp | Web

Ce bel album est un jolie découpage d'ambiances et de bruits savamment arrangés et orchestré par Acronym. Un Dj ? Un collectif ? Un projet trans média ? On en sait trop rien. On va juste aimer écouter parce qu'il est rare d'entendre des morceaux de techno aussi bien alambiqué, de ces musiques  hypnotiques qui répètent en boucles les mêmes motifs, bardée d'oscillations en tout genre, et juste ce rythme parfait qui fait secouer la tête, mieux qu'un trip sous drogue. L'album connait une monté en puissance tout au long de sa progression (hyper fluide d'ailleurs, facile d'accès) avec des rythmiques et des morceaux parfois juste nostalgique dans le fond, et parfois juste malsain à faire des cauchemars. Ça reste d'un froid polaire, comme sa provenance, mais de ces froidqui abrite les plus beau ciel étoilé de la planète. Un album éclectique dans l'ambiance, électronique et techno de qualité dans le fond et un très bon moment passé à l'écouter plusieurs fois d'affilé pour mieux en saisir l'essence.

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Jail - Brain Cream

























2015
Burger Records
Deezer | Spotify

Les glaces venues de Mars envahissent vos oreilles avec la force d'un rouleau sur les plages d’Hawaï, c'est ça l'effet Jail. Le troisième album tout en joie est sortie, et ça sent bon. Ça sent bon quoi ? L'été, la plage, les planches de surfs, la bonne humeur, ça sent la pèche, la simplicité et l’honnêteté pour un album qui perce directement au coeur, ce genre qui donne envie de décoller le cul de sa chaise pour bouger tout seul, danser, se déhancher sur le parquet brûlant de soleil, celui qui donne envie de faire l'amour  à sa copine alors même que la chaleur vous clou au lit, transit de sueur. Ha dieu que c'est bon, de se laisser allez simplement à aimer la musique pour ce qu'elle est, une bonification d'ambiances de la vie en général, de rouler toute fenêtre ouverte en se foutant du reste. Quoi ? il fait chaud ? Ta le slip qui te colle à la raie ? On s'en bat les couilles, écoute ça et dit moi, ose me dire que ça te laisse de marbre, toi !



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Westkust - Last Forever

























2015
Luxury Records
Deezer | Spotify | Bandcamp | Web

Du rrock qui grésille depuis les terres froides de suède, la belle affaire. L'ombre de Sonic Youth n'est pas très loin. Guitare abrasive calibre 11, torturé à l’extrême, presque inaudible dans la note. Une homme, une femme, des rythme punk plaqué sur le shoegaze brûlant les tympans, une basse stakhanoviste et une énergie à alimenter Göteborg pendant l'hiver arctique. Bref, mange ta décharge sonique de trente trois minutes, secoue toi, remue toi, gesticule, comme dit la chanson, et profite, demain, tu auras tout oublier, sinon le souvenir fugace, dans un coin de ta tête, d'avoir passé un bon moment, en ébriété, et puis reprendre la route le matin en fredonnant cet air, mais ou l'ais je entendu déjà ? Merde ...


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The Chemical Brothers - Born In The Echoes

























2015
Mercury Records
Deezer | Spotify | Web

Le voilà, il est encore chaud, et déjà, je frémis en appuyant sur play, alléché par un single "Go" à vous faire trémousser sur le dance floor de façon compulsive. Et bien il est là, il est sorti, il est beau, et il envoie gravement des mandales dans ta gueule. qu'on se le dise. Je lis des critiques très unanime sur ce disque depuis quelques jours, j'étais méfiant et excité en même temps.
Déçu ? Un peu, je regrette les structures plus aérienne d'un Further , les mélodies plus alambiquées, plus de guitares et de batterie, moins de beats, à l'image de morceaux comme le lumineux "Radiate" ou bien "Ill see you there", et sa batterie déchaîné
Et pourtant. Difficile de faire la fine bouche quand même, quand chaque titre peut aisément trouver sa place dans un dj set, pourvu qu'on aime danser sur des trucs pas trop marrant.
Avouons que l'ambiance générale de l'album est sombre, vachement sombre, en mode rave party avant la fin du monde. Cet album est quand même le digne successeur de Further, et il complète le virage musicale amorcé avec les précédents album. Taillé pour la piste, sombre, malsain, à l'image de son temps, tel est le nouvel ordre de The Chemical Brothers.
Mais trêve de bla bla, dansons avant qu'il soit trop tard.

   

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Surfer Blood - 1000 Palms

























2015
Joyful Noise Recordings
Deezer | Spotify | Web

Quarante degrés à l'ombre prévue aujourd'hui dans la région ou je travail. Soit l'impression d'avancer dans de la mélasse, avec vos vêtements qui colle à la peau, avec cette sueur qui brûle les yeux, la peau surchauffé et le souffle cours quand j'essaie péniblement d'avaler de grande bouffées d'air surchauffées.
Alors autant se mettre dans l'ambiance tout de suite. au hasard, la Floride, avec Surfer Blood, ce quatuor californien (du coup) fondé en 2009, survivant de la nouvelle vague qui a déferlée sur le monde  musicale au début de la décennie.
Alors, avant que mon cerveau ne coule par mes oreilles, j'aurais au moins eu l'impression d'habiter à Palm Beach.
C'est un groupe calme qu'on retrouve sur ce disque, un groupe qui a su dépasser l'échec critique et commercial de Pythons  en 2013, et qui renoue avec la composition et une certaine qualité dans l'écriture, tout en faisant  un pas de plus vers une certaine maturité. De manière général, l'album reste sage, peu d'envolé, le travail apporté à l'écriture et la composition des chansons trouve écho à nos oreilles dans les dizaines de petit détail à peine décelable  à l'oreille, plus  un vrai travail sur  l'utilisation des chœurs, plutôt réussit.
Finalement, et malgré l'ombre apporté par le cancer du guitariste Thomas Fekete (diagnostiqué récemment d'une forme rare de cancer), on est vraiment en pleine lumière à l'écoute de cet album, porté justeùment, par une forme inconsciente d'espoir pour le futur.

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Turnover - Peripheral Vision

























2015
Run For Cover Records
Bandcamp | Deezer | Youtube (playlist)

Il fallait au moins la légèreté de Turnover pour faire écho à la nuit de Citizen. Chose faite et bien faite, malgré cette pochette légèrement effrayante, ou une araignée tropicale d'un diamètre respectable se retrouve nez à nez avec une jeune femme en pleine brousse.

De facture bien plus classique que le précédent, Peripheral Vision est de ces albums bon, passe partout, qui laisse cette impression de légèreté, d'espoir teinté de romantisme et d'une douce mélancolie.
Avec toute l'énergie d'un bon groupe qui croit dans sa musique, aec toute la délicatesse d'un artisan qui fabrique des chansons de très bonne factures sans crever d'originalité, avec toute la force du rock teinté de shoegaze et d'un petit peu de  punk (mais pas trop), avec tout l'impact des chansons qui parlent d'un intervalle situé entre la vie et la mort, et avec tout le plaisir que j'ai pris à écouter cet album, assis dans ma chaise, en train de siroter un thé froid à la pèche.

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Citizen - Everybody Is Going To Heaven

























2015
Run For Cover Records
Deezer | Spotify | Bandcamp

Attention à ne pas trébucher sur un lieu commun. J'ai appris à me méfier des groupes qui place le mot "heaven" dans leurs titres, leurs noms ou dans leurs chanson en général. Il n'y est guère de bonne chanson en générale. Si je fais cette introduction un peu téléphoné, c'est bien sur pour dire que Citizen ne fait pas parti de ces groupes mauvais (en général) mais pas non plus des plus géniaux.
La force de cet album réside dans son coté doux/amer. Alternant compositions énervées lardées de basses énormes et des chansons plus tranquille, presque des slows. La seconde, c'est cette ambiance un peu malsaine qui se dégage de l'album. Ravie de pouvoir dire que l'album est assez original pour être cité, je peut aussi affirmer que le paradis dont on vous cause ici n'est qu'un rideau de fumé qui dissimule un enfer froid et tranchant. Une longue pente glissante dont chacun de nos gestes pour ralentir la chute n'est qu'un répit futile avant la chute final, inéluctable. A citer des groupes ou des genre, histoire de pas y allez en aveugle (bien que fortement recommandé), je dirais qu'il y à un poil de Killing Joke, un peu de cold wave/ shoegaze et beaucoup d'ambiances sombre, façons d'enfoncer le clou, ici, le paradis est une chimère après laquelle on trotte toute sa vie. La musique de Citizen est froide, comme la vision de la vie du groupe. On est dans de l'hyper pragmatisme, pas de place au divin. Dieu est mort.
Bienvenue.

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The Cribs - For All My sisters

























2015
Sonic Blew
Deezer | Spotify | Web

Et bien finalement, après de longues recherches (j’exagère à peine) , je vient de le trouver, mon groupe idéal de l'été. Je l'aurais découvert au coeur d'un hiver glacial, sans doute que je n'aurais pas accroché autant. Mais tout est réunis pour que ça colle. C'est l'été, je peut porter des shorts, je bois des bières en lézardant au soleil et j'ai les doigts de pieds en éventail. La musique étant aussi affaire de circonstances, ce groupe ne  pouvait que me plaire, là tout de suite.
Finalement, The Cribs, c'est juste un groupe de rock comme les autres. Enfin j'avoue qu'ils sont doué les petits salaud. Non pas que ça fleur bon l'originalité, ici point de ça.Un trio basse/guitare/batterie, la base, une  musique rugueuse mais accessible, porté par un chant un peu pop superbe. Une composition léché et diablement bien foutu (qui saccage allègrement l'héritage Grunge, et c'est pas plus mal). Bref, un bon groupe de Rock dont la moitié de l'album est composé de tubes calibrés pour être écouter sur la routes des vacances, surtout celles qui finissent sur la plage, entièrement nue, avec le bruit des vagues et le rire des femmes en ambiance sonore. C'est presque putassier dans sa manière accrocheuse, et on s'y laisse prendre avec plaisir, d'autant plus qu'avec la tripoté de groupes moins bons qui traînent en ce moment, on y trouve vite son compte.
Alors vive ces chansons qui sont autant d'hymnes à l'excellence, à ces rythmes déjà entendus, certes, mais bien joués, à cette guitare saturé qui change de rythmes sans prévenir, a cette basse discrète qui cimente les morceaux, accompagné d'une batterie polissonne qui s'amuse avec l'auditeur. Et au diables le reste, parce que c'est trop  bon.
Je vous invite fortement à visionner la version live de "Pink Snow" (deuxième vidéo) pour bien vous rendre compte de l'ambiance générale du disque et du talent que dégage le groupe en live comme en album.

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Kölsch - 1983

























2015
Kompakt
Deezer | Spotify

Ha qu'il est bon le danois de Kölsh. J'avais adoré son précédent album 1977, preuve déjà, s'il en fallait d'autre, de l'immense talent du compositeur. Passionné par une  musique flirtant avec une techno classieuse et une house music racée, l'homme n'a rien changé à son concept ni à sa recette secrète pour pondre, aussi peu de temps après son prédécesseur, une suite.
Puisque c'est bien d'une suite qu'il s'agit. 1983 , le titre fait un peu peur, et j'imaginait déjà le genre de musique rétro/futuriste à la Kavinsky. Après tout, on est jamais à l'abris d'un dérapage. Mais j'avais vraisemblablement perdu la fois durant quelques secondes avant de cliquer sur play et de prendre ma claque.
Pas d'inquiétude à avoir ici, on est bien dans le haut du panier, on est bien en face d'un grand disque de musique électronique qui claquera aussi bien en ambiance de soirée que sur  un dance floor.
Difficile de mettre des mots pour décrire un son, c'est vraiment le disque qui s'écoute plus qu'il peut se lire, tandis que j'enfile mes gants pour rouler la nuit jusqu'au petit jour avec cet album à fond de balle dans la voiture.  On le dit moins riche que son prédécesseur, je ne suis pas d'accord. Légèrement différent, il l'est, moins aérien peut être, plus ancré et taillé pour la piste, plus aérodynamique et nerveux, mais toujours tellement bon !

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Stevhen Peters - Stevhen Is Here And Not Here
























2015
Bandcamp | Facebook

Mais si, on en avait déjà parlé l'année dernière avec son précédent album sous le pseudonyme de Shopping Spree, Workout Clothes, et on avait beaucoup aimé d’ailleurs !
Stevehen est de retour un ans plus tard avec ce nouvel album plus personnel, plus calme et mieux structuré que son prédécesseur.
Exit l’abus de pédale loop, place à un son légèrement plus propre, mais pas trop non plus. On reste dans le domaine du DiY, Stevhen est à la fois auteur, compositeur, musicien, chanteur.
Ce natif de Portland  à très peu changé sa recette gagnante. Chaque titre est une petite pépite musicale. La voix, fragile, menace de se rompre à n'importe quel moment, elle se fait à la fois coeur et intruments, fragile mais pas  inaudible, chuchotante, vaporeuse, elle sublime, comme toujours, une musique simple dans sa conception mais forte dans son interprétation. Une guitare, une  boite à rythme, une pédale de loop, un micro, et un talent fou pour ce jeune américain sans ambition aucune sinon de produire une musique à l'image de ses propres sensations sur le monde pour  nous les faire partager. Ecouter un album de Stevhen Peters, c'est voir le monde d'un autre point de vue, celui de son auteur. Parfois drôle, cocasse, souvent triste et un peu blasé, à l'image de cette nouvelle générations de musiciens qui préfèrent largement le confort d'un home studio bricolé  à la maison, qui font des concerts pas loin de chez eux, dans des petites salles, et qui préfèrent  encore gardé leurs talents et leurs cotés uniques intact plutôt que de se faire vampiriser par le circuit traditionnel.
Un dernière preuve, si'il en fallait encore une après l'écoute de cet album, c'est son prix : Rien, ou plutôt, donnez ce que vous voulez, et pour les plus fans d'entre eux, une éditions limité en cassette audio est disponible sur la page merchandising de sa page bandcamp.
Bonne soirée douce/amer.


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Blick Bassy - Akö

























2015
No Format! records
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Quelle jolie découverte que cet album. Sans franchement entré dans mes coup de coeursd, j'ai été agréablement surpris à son écoute. charmé par ce mélange de Folk, de Jazz et de Blues et ses harmoniques africaine, ce chant ancré à la fois dans ce Cameroun des racines, mais aussi dans toute le splendeur d'un été à la Nouvelle Orléans, accompagné du concert des Trombones, du Violon et du Banjo. C'est de la bonne, c'est frais et ça vient de là bas.


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Son Lux - Bones

























2015
Glassnote Entertainment Group LLC
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Un nouvel album de Son Lux, c'est toujours un moment attendu. La qualité de ses compositions surpasse toujours la concurrence et laisse l'admirateur que je suis toujours bien sur le cul, comme on dit.
Bones fait parti de ces albums à ambiances marquées. Ça appuie toujours sur quelques boutons dans mon cerveau pour me faire perdre le contrôle de mon ressenti. Même recette, même succès : Des voix hantées et sensible, un collage d'instruments, de milliers de petits bouts de sons, quelques distorsions, beaucoup de claviers, une rythmique arythmique, des break inattendu et encore des centaine de détail qui fabrique cette musique unique. Et toujours cette impression d'urgence qui prévaut, cette ode  à la vie qui coule entre nos mains. Un talent certain et une maestria dans l’interprétation, certain parle déjà du nouveau David Bowie, sans doute à cause du timbre de la voix du chanteur, qui rappelle parfois son vénérable ancêtre musicale.
De la triste au triomphe de la vie, c'est toujours avec le même plaisir qu'on retrouve le new-yorkais, cette fois bien entouré tout de même, puisque presque chaque piste s'est vue attribuée pléthore de cœurs masculins et féminins, eux mêmes triturés, coupés puis ré assemblés selon les lubies du compositeur.
Peut être plus épurés que ses prédécesseurs, cet album risque de se tailler la part du lion sur scène ou chaque composition devrait trouver sa place aisément au milieux des anciennes, plus baroque et musicale. Sans aucun doute un des très grand succès de cette année.


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Min Diesel - Mince

























2015
Cool Your Jet Records
Bandcamp

Depuis les profondeurs de l'Ecosse, le creuset du rock'n'Roll continue de brûler rouge, chauffé et entretenu par une ribambelle de groupes talentueux et prometteur dont Min Diesel n'est que la énième exhalaison digne d’intérêt.
Ce trio originaire d'Aberdeen à la formule de la simplicité qui à déjà fait ses preuves. Un trio guitare/basse/batterie, de l'énergie à revendre autant qu'un réacteur nucléaire, une capacité de composition agréable et de bonnes influences (Fugazi, Sebadoh, Pavement...).
alors comme bien souvent, rien de bien nouveau sous le soleil, c'est de facture assez classique, les chansons s’enchaîne sans heurt mais évite le piège de l'ennuie, tandis que le tout sonne assez crade, enregistré dans des conditions amateur pour ce petit rendu qui sonne un peu garage, franchement agréable.
Personnellement, ça ne me dérange pas d'écouter ce genre d'album qui reste assez classique, mais tant que c'est joué et chanté avec envie et talent, je m'y retrouve bien.

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