Archive for janvier 2015

Marilyn Manson - The Pale Emperor

























2015
Cooking Vinyl
Deezer | Spotify | Web

J'ai ré écrit plusieurs fois cette chronique, parce que j'avais commencé par faire un track by track , mais j'ai commencé  à tourner en rond et me répéter. Je connais modérément l'univers musical du révérend, je suis un fan light, j'ai toujours apprécié une poignée de singles par albums, n'écoutant peu ou pas le reste. Contrairement  à la majorité des gens, j'ai une préférence pour ses derniers albums, qu'on pourrais qualifier de Pop, à contrario de ses premiers, plus abrasifs et violents. J'avais envie de faire la chronique de cet album, je sais bien que MM n'a pas besoin de  mon humble avis pour vendre, mais l'exercice en vaut la peine.

Déjà, parce que j'ai beaucoup apprécier cet album. N'ayant presque pas d'éléments de comparaison avec ses prédécesseurs, je dirais juste qu'en terme de composition et de production, on se rapproche d'un "Hight end Of Low" . Tout y est plus brut, plus classique. A commencer par la musique, qui ne s’embarrasse pas d'effets et d'ambiance parasites ou presque, tirant  parfois même vers un blues dark à souhait. Batteries, guitares et basses se suffisent  à eux même pour faire office de BO au atermoiement de Manson . La voix, et c'est une bonne surprise, et bien sonne presque trop normal. Plus en état de gueuler comme putois comme dans sa jeunesse, le révérend à choisit de baisser le volume pour mieux exprimer son mal être.  Car c'est bien de cela qu'il est question dans cet album, sans doute taché par la mort de la mère de Manson l'année dernière, des récit de son père et de ses propres errances. C'est l'album d'un homme de quarante six ans fatigué, usé, qui comprend trop bien le monde qui l'entoure et qui du coup fait tout pour s'en détacher. A double tranchant, cette action l'isole et il se retrouve seul au milieu d'étrangers, renforçant son propre malaise et ainsi de suite dans un cercle vicieux sans fin qui ne peut aboutir qu'a une seule solution.

 Et c'est cette histoire qu'on nous raconte ici sur près d'une heure d'album (pour l'édition deluxe). Les seuls défauts que je lui trouve sont justement sa trop grande homogénéité. Au bout du compte, les  instrumentations sont parfois redondante, rendant certaines chansons un peu trop lisse. C'est justement ce soucis qui fait qu'aucune chansons ou presque se dégage du lot, sinon les préférées de chacun, et en ce qui me concerne, Killing Strangers + Deep Six + Cupid Carries A Gun+ Fall Of The House Of Dead.
Enterré, Born Vilain le bien nommé, bienvenu au successeur de The Hight end Of Low en ligne direct avec ce dernier. Si seulement Marilyn Manson pouvait perdre cet habitude de ne produire qu'un bon disque tout les deux disques !

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DECADES / FAILURES - G00DBY3

























2015
Dead Tank  Records
Deezer | Bandcamp | Spotify

Et bien le moins qu'on puisse dire, c'est qu'on est ne plein cliché darkwave/goth ici. Que ça soit ces guitares simples toujours en accords avec ces synthés aux nappes brumeuses qui se veulent inquiétante, ce chant fantomatique vocodé à la limite de l'audible et cette basse saturés à l'extrême qui n'est parfois qu'un infini crépitement impossible à discerner dans l’ensemble. La batterie ? Une boite à rythmes la moins chère du marché, la plus cheap possible. Pour  un peu, on dira que le groupe à le cul coincé entre Kap Bambino et Crystal Castles avec les synthé des Cure, histoire de situé, mais avec un homme au chant. Jusqu’à cet artwork en forme de funérailles digne d'un t-shit pour hypster. Decades / Failures à de quoi énerver, à juste titre. Leur musique n'est pas la meilleur, ni la plus originale qui soit, surtout dans un genre  ou pullule tout un tas de jeunes formations motivées. Malgré tout, je ne peut vraiment pas dire que ça soit mauvais, ça s'écoute, et même plutôt bien. C'est que ces américains manie l'art de la mélodie qui colle au cerveau, de ces chansons aux ambiances simples qui plaisent instantanément à l'oreille. De ces chansons qui évoqueront le fracas des soûlard sur les boulevards, ces errances solitaire au coeur de la nuit, et tellement d'autres choses déprimantes qu'on aime écouter au cœur de l'hiver, encore et encore.

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The Black Lamps - The Black Lamps

























2015
Of National Importance Records
Deezer | Spotify | Bandcamp | Soundcloud | Web

Rien de bien nouveau dans ce premier album de The Black Lamps, ce groupe anglais signé sur Of National Importance. Comme originalité n'est pas gage de qualité, et vice versa, on sera satisfait à l'écoute de l'album qui empreinte moult chemins déjà parcourus avant eux.  Quand bien même, fi des comparaisons qui viennent immédiatement à l'esprit (Editors), les anglais construisent  un album ambitieux à leurs manières. Jouant sur tout les tableaux, usant et abusant des reverbs, le cheminement de l'album oscille doucement et continuellement entre rock teinté de shoegaze et une pop brillante et un tantinet mélancolique, habillé de la meilleur façon qui soit par le voix de Liam Stewart, frontman habité bénéficiant d'une réelle présence derrière le micro qui emmène sa barque au grés des chansons, qui, et c'est assez notable pour être dit, ne sont en aucun cas du remplissage. Tout est bon à prendre de la première à la dernière seconde d'écoute, et c'est mon coup de cœur de ce début d'année. Que la lumière soit, donc, même si elle noire, dans ce cas ci.

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Remi Parson - Précipitations

























2015
Objet Disque
Bandcamp

Il y a dans ce disque de cet exilé français à Londres quelque chose de sentimental et triste qui semble provenir de Lescop, et dans sa lignée directe, Etienne Daho. Dans les faits, une synthpop légère agrémenté de  jolies chansons, d'amour surtout, mais toujours ce spleen  bien omniprésent dans le verbe. C'est le petit bonheur de la rentrée et ça colle parfaitement à l'humeur du moment. A noter que l'album est gratuitement disponible sur la page Bandcamp du label, alors en avant.

 

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Tarby - Everfree

























2015
Auto produit
Bandcamp | Soudcloud

Parfois, la surprise vient de là ou on ne l'attendais pas. c'est le cas avec Tarby, ou George DesRoches, de Seattle WA selon l'état civile. Sur cet album entièrement auto produit et amateur, tout les genres sont passés à la moulinettes pendant près d'une heure et demi et onze chansons qui sont chacun des singles. Plaisir d'écouter un album dont rien n'est à jetter, déjà, plaisir ensuite de constater que malgré la durée moyenne des chansons, (six  à huit minute avec une pointe  à quinze) , on se fait pas chier une seule seconde. Une seule putain de seconde. Donc sautons du coq à l’âne entre des compositions frôlant l'émo, d'autres déluges de claviers à faire pâlir Pendulum (what you hope to find), une ballade piano/violons sublime, du métal progressif classique mais mélanger avec des riffs pompés à Metallica (One wish). Que dire du Toolesque "A turn for the worse" sinon qu'il fait très clairement pensé à Tool, justement, que ça soit dans la façon de  jouer et le chant. Tool et consort qui sont d’ailleurs une référence très perceptible tout au long de l'album. Quand à "The Reflection" ballade rock mielleuse, elle fait tellement pensé à des groupes comme scorpions que ça en devient troublant.
Sans être original, l'album n'en n'est pas moins hautement agréable à l'écoute, surtout dans sa forme d'hommage à toutes les influences de Tarby qui cite pèle mêle Nine Inch Nails, Tool, Pendulum, Porcupine Tree, Pink Floyd ou Gary Numan, malgré une voix parfois inégale et manquant de puissance.

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Thom Yorke - Tomorrow's Modern Boxes
























2014
Bandcamp | Web

Cet album, c'est pas vraiment pour le fait qu'il soit révolutionnaire ou pas. Il ne l'est pas. C'est plutôt pour la tessiture unique du leader de Radiohead, pour les textures soyeuse de sa musique, pour ses beats syncopé, ralenti et ses samples répété à l'infini, sur laquelle la voix de Thom se perd dans les échos et dans la brume. Pour ses ambiances pleine de spleen, son smog ambulant. C'est gris, mais ça reste lumineux. Et l'air de rien, Thom Yorke écrase The XX, James Blake ou Four Tet. Thom écrase tout le monde avec classe et talent, sans arme ni violence, avec tranquillité et désinvolture. Il est comme ça Thom.

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Concrete Waves - II
























2015
Autoproduit
Bandcamp

Bon, peut ou pas d'informations sur ce trio de producteurs New Yorkais. En fait rien, mais j'ai pas non plus remuer ciel et terre pour les retrouver non plus. L'album en revanche ? Un délire foutraque et bazar de toutes sorte d'influences, parfois doux, parfois malsain, souvent triste, toujours inclassable. Pour la parenté, ou va cherché du coté des Flaming Lips, et encore ...
A mon avis, c'est juste trois potes musiciens qui se sont retrouvés pour  improviser, puis, satisfait du résultat, ils l'ont enregistrés et l'ont mis à disposition sur bandcamp au prix de vous désirez, de zéro à un millions de dollars US.
Sinon, dans les fait, ça s'écoute plutôt bien.

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Broken Records - Weights & Pulleys

























2014
Sharp Records Ltd
Deezer | Spotify | Web

Voilà un groupe de rock Honnête que j'aurais voulu écouter plus tôt. Et par honnête, j'entend qu'ils font le taffs. La musique n'est ni d'une folle originalité, de même que la voix. C'est bien composé et  produit, sans plus. C'est un disque de rock passe partout qui contient quand même quelques belles chansons, comme I Wont leave you in the dark ou Lets call a Betrayal. En revanche, et j'insiste bien , la musique de Broken !records est bonne. bonne oui, dans le sens ou tout y est à sa place, bien organisé et rangé, tout les  ingrédients pour de bonnes chansons pop/rock sont présent dans les quantités juste nécessaires pour que ça fonctionne. Avec ses évocations de jeunesse et d'amour, de tristesse et de haine, l'album ne vas pas  non plus chercher dans l'original coté sujet, mais on s'en fiche bien au vue des belles ambiances qui se dégage de l'ensemble et du plaisir que l'on prend à l'écouter, avant de passer à autre chose.


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