Archive for août 2015

Seapony - A Vision

























2015
Hardly Art
Bandcamp | Soundcloud

Après quelques albums de rock grave et et rugueux, il est parfois bon de revenir à une autre forme de simplicité. Celle des chansons légères et enjouées, celle d'une voix calme, douce et égale, la simplicité des ritournelles pop d'un petit groupe de Seattle qui sort son deuxième album. Un album marqué de douceur, de sujets traités avec légèreté, d'un timbre de voix vaporeux. Exactement le genre d'album calme à écouter tranquillement, en fond sonore. Car quand bien même vous l'écouteriez avec attention ( ce que je fait quand même pour écrire un article dessus), vous remarqueriez qu'il n'y à rien à remarquer justement. Cet album est bon dans son genre, mais manque d'originalité. On est en face d'une musique bien interprété, c'est certain,  on sent l'envie, on sent l'inspiration, mais on sent aussi qu'on à déjà entendu ça avant. Cela peut être emmerdant ou pas. C'est emmerdant si on écoute ce genre de musique souvent, auquel  cas  on retiendra très peu de cet album mais on passera un moment agréable à son écoute, c'est certain. Dans le deuxième cas, on s'en foutra complètement, et  on comprendra que Seapony aime ce genre de musique, que c'est ce qu'il aime jouer et basta.
Dans tout les cas, mon cœur balance dans la grisaille de lundi. Dans tout les cas, difficile de suivre l'album sur la  longueur sans se laisser porter par le flot de l'imagination qui trouve là un carburant  inattendu et bien heureux.



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Learning - Dirger

























2015
Sharktooth Records
Bandcamp

Learning  à des choses à dire. Des choses qui ont autant d'importances que la musique. Ce n'est certes pas un groupe "à textes" mais la longueur de certaines chansons mérite qu'on s'attarde  un peu sur les lyrics, on y reviendra.
Promis après ça j’arrête de parler de Sharktooth Records. Le requin à les dent  longue, et ce n'est pas de ma faute si ce label canadien possède d’excellents groupes dans son catalogue, on a déjà parler de Stegosaurus, voici son cousin de la baie de Saint John.
Le sentiment que la musique  à été enregistré à l'arrache est palpable dès les premières notes. Non pas que le son soit dégueulasse, mais juste assez sale pour nous faire comprendre qu'ici on fait du DIY et qu'on à pas le matos  pour trafiquer le son, et que d'ailleurs, on s'en branle un peu.
Alors c'es vrai qu'entre ce duo de guitare électrique/acoustique, cette basse parfois brouillonne, ce chant pas toujours juste et la batterie en prise direct sur les sessions, on aurait pu avoir peur. Mais non. Le groupe parviens  à un mélange homogène, presque un style à part entière, ou le Rock est roi, encadré par ses lieutenants du post punk et du grunge. Ce qui séduit au delà de la simple écoute de la musique, c'est le sentiment de sincérité qui émane d'un chant éraillé, grave et et pas toujours  juste, c'est vrai, mais qui ne triche pas.
Ce chant grave au service de la musique qui ne cesse de déclamer sur la vie, la mort, l'amour, le quotidien, avec cette profonde mélancolie de ceux qui vivent face à la mer, dans un climat pas toujours des plus clément. C'est séduisant et c'est vrai, et c'est excellent alors n'hésiter pas à allez écouter, je vous le recommande (et c'est seulement 5$ canadien pour la version MP3, soyez pas des rats).


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De Lux - Generation

























2015
Innovative Leisure
Bandcamp

Amateur de musique discoïsante sous substances, déçu (à des degrés divers) par le dernier Hot Chip ? Vient noyer ton chagrin avec ce duo originaire de Californie ! De Lux, c'est une musique qui mêle à la fois dance, disco, musique électronique et choses plus traditionnelle.
L'ensemble est cohérent, rigoureusement composé et interprété, et joyeusement fun. Un disque de plus d'une heure de plaisirs divers et variés pour danser ou juste écouter en fond sonore. Un disque ambitieux sans ambitions qui enterre bien la concurrence, au chant parfois vaporeux inspiré du shoegaze, quand il ne pastiche pas Queen à l'autre bout du spectre voval. Des basses funky aux guitares post punk,  de ces claviers forcément ambiancé et un peut déjà entendus, mais le plaisir est là, c'est ce qui compte, surtout quand la moitié de l'album est composer de tubes dance et que la seconde moitié n'a rien à envier à la première dans un autre genre ! Allez, je retourne boire des bloody mary.



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Stegosaurus - PUMMELED
























2015
Sharktooth Records
Bandcamp | tumblr

Pummeled fait partie de ses albums avec qui j'ai parfois un peu de mal de prime abord. Il m'a fallut de nombreuses écoute pour commencer à y prendre du plaisir, pour enfin découvrir la musique caché derrière les morceaux de l'album.
Il, il n'est pas question d'être original. Deux choses ont dicté l'enregistrement de cet album, l'urgence et l'inspiration. Pour l'urgence, en un peu plus de trente cinq minutes, l'album déballe sans pause, presque sans ordre, des brûlots Rock qui empruntent parfois au grunge, parfois au garage, parfois au punk. Pour l'inspiration, tendre une oreille attentive ne sera pas de trop. C'est dans la structure des morceaux qu'il faut  y chercher ces mécanisme qui transforme une chanson banale en bonne chanson.
Que ça soit ces différences de basse, le rythme changeant d'une partition de batterie folle, ou l'omniprésence de ces guitares qu'ont écorchent sans vergogne (mais pas nos oreilles) et même ce chant, parfois approximatif mais sincère, hurlé plutôt que chanté, et chargé d'émotion ?
C'est tout ça la force de Stegosaurus (meilleur nom de groupe de l'année), une musique qu'on ressent sincèrement, composé avec envie et passion, dans l'ombre des grand frères, certes, mais qui s'affranchit quand même et ne semble jamais plagier qui que ça soit. Une bonne claque !
 

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WHITE REAPER - White Reaper Does It Again

























2015
Polyvinyl
Deezer | Spotify | Bandcamp | Web

Difficile de trouver mieux à se mettre sous la dent dans le genre. White Reaper fait mal à la concurrence et joue sur les plates bandes des grands avec allégresse et légèreté. alors quoi, cet obscur quatuor de Louisville avait déjà fait parler de lui en 2014 avec un ep de six titres, souvenez vous, on en avait parler il y à tout pile un ans.
Paris réussit pour le groupe qui passe haut la main l'épreuve du premier album avec un disque tout en nuances, à la foi tendu et nerveux, acide et gras, crispant et jouissif.
Toujours cette guitare/voix inspirée, rapide, sèche, cette basse lourde et basique et ces percutions énervées reprise du standard punk, toujours l'inspiration dans ce mélange de garage et de punk qui déroule avec tant de facilité et d'insolence près de trente cinq minutes de décharges sonores sans interruption, sans baisse de régime et sans jamais être redondant ou ennuyeux. Un must have de cet été qui passe crème sur la route de la plage, si t'aime écouter ou bien (comme moi) gesticuler tout seul devant ton écran. Un concentré d'énergie et de bonne humeur, un cocktail détonnant et appréciable en ces temps de disette musicale (je trouve).




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Mesarthim - Isolate

























2015
Bandcamp

Mesarthim, en sanskrit, c'est la première étoile de la constellation du berger. Elle se situe à 204 année lumière de la Terre, sois la porte à coté selon les standards de distance astronomique.
En 2015, c'est également le nom d'un groupe australien, qui sort à la sauvette, sans  pub, son première album.
Et quel album.
Seigneur, quel claque dans la gueule. Véritablement, on est à la synthèse entre Deafheaven ou Ghosth Bath. J'aurais employé le terme de quintessence, mais il aurait été déplacé. Disons qu'en explorant le champ lexical de la dépression, de la rage, de la tristesse et de la mort, on aurait finit par trouver un mot pour les fondre en un seul. Et là vient la musique de Mesarthim.
Chaque chansons, chaque seconde de musique est un chef d'oeuvre d'orfèvrerie. Sachant manié le mélange des genre avec brio (ces nappes de synthés, ces claviers discrets mais tellement immersifs), plaqué sur un duo de guitares saturées jusqu’au seuil de l'audible, ce chant de martyr avant la mort. Tout, tout est fait en sorte pour vous évoquer et vous plonger dans les recoins les plus sombres de votre esprit, là ou l'on séquestre ce que l'on ne veut pas se dire à sois même, ou bien alors ça sera la lumière et le début du voyage, à vous de choisir, et pas besoin de drogue ici, un bon casque audio fera l'affaire.
On est en présence d'un disque d'ambiance, indubitablement, qu'il vaut mieux écouter au calme, ou très fort, sans perturbation extérieur, car la force de frappe d'Isolate, c'est d'arrivé à presser notre imagination jusqu'à en faire une aventure intérieur. Chaque auditeur ne le vivra pas de la même façon, et des champs de batailles de l'antiquité jusqu'au duels de croiseurs stellaires en orbite d'Aldebaran, le lien est fait.
Épique.


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Wives - So Removed

























2015
Bandcamp

Rien, on ne sait rien sur ce groupe, à part qu'il viennent de New York, plus précisément du Queens.
Sur leur musique, presque rien aussi, à part cet Ep de quatre titres qui à son petit succès sur bandcamp. Alors qu'est ce que l'on à ? Déjà, c'est l'été, il faut contextualiser, et en été, on écoute Wives, et fort, de préférence. Danser ? Gesticuler ? Probablement que oui, avec quatre pistes dans le style Punk/Grunge. Guitare aigu, son crade, grosse basse qui tabasse et rythmiques au marteau pilon, voix nasillarde et de l'énergie comme un réacteur d'avion. Bref, c'est simple, ça dépote, on en demande pas plus. Et quand en plus la qualité est là, alors ..
 

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rad the ghost - The Blackmarket Masterpiece

























2015
Bandcamp | Web

Quand deux jeunes musiciens de Fayeteville, NC, s'associe pour composer et reprendre de vieux standard de rock acoustique, ça donne un résultat un peu brouillon, enregistré avec les moyen du bord, d'une voix mal assurée, mais pleine de sincérité. Et c'est là toute la force de l'album. Ici, pas d'effet, très très peu de mixage, rien que du matériel brut jeté sur bande et mise en ligne sur le net pour notre bon plaisir. Ça cafouille parfois, on entend les doigts qui glisse sur les cordes, un faux accord, mais tout est pardonné, car c'est au rythme de ces notes engrenées avec passion, que ça soit de la guitare ou du ukulélé, c'est la sensibilité de cette voix mal assuré qui assure  une honnêteté à toute épreuve à ce jeune duo qui signe ici son deuxième album, sans prétention, sans pressions. On aime. Beaucoup.


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