Archive for octobre 2015

Deafheaven - New Bermuda

























2015
Anti/Epitaph
Deezer | Spotify | Bandcamp | Web

Enfin ! Deux ans d'attente, et des écoutes répétées de leur précédent opus, au point d'en connaitre chaque mélodies, et un vinyle en surchauffe à la maison.
Plus violent, plus  percutant, plus sombre, tel est le credo de ce nouvel album qui aligne seulement cinq chansons dont la durée varie entre huit et dix minutes, de quoi contenter tout le monde donc.
Après l'espoir porté par un Sunbather déjà énorme, on replonge avec un certain bonheur dans les affres du désespoir le plus sombre, des tourments de l'âme et de la violence physique comme psychologique. J'ignore ce qui a bien pus se passer lors de l'écriture des chansons, mais j'aimerais pas que ça m'arrive à moi.
Le héros de l'album, c'est vous, c'est moi, c'est un type un peu paumé qui sent filer la vie entre ses doigts sans pouvoir y faire quoi que ce soir, c'est un type qui regarde encore en l'air dans l'espoir d'un signe supérieur, mais qui est déçu, c'est un type malheureux en amour et qui souffre d'être rejeté, c'est un type qui essaie de trouver une alternative à son existence en sépia dans la drogue, mais qui ne fait que accélérer sa chute.
C'est l'histoire d'un mec qui vas mourir, qui s'en doute un peu, au fond, et pour qui la vie n'a aucun sens, pour qui chaque sentiments est exacerbé à l’extrême. Il est rejeté en amour, il meurt un peu, il marche seul en se posant des questions, mais il ne veut  pas vraiment connaitre les réponse, il meurt un peu plus, il se drogue et  plonge encore plus vite, il meurt plus vite.
Car c'est bien de la mort et du questionnement  induit dont il est question. Que peut il bien avoir après le grand spectacle ?
Pas de réponse clair encore, finalement, la mort du personnage (quel qu'il soit) n'est qu'un prétexte pour combler le vide qu'elle occasionne avec un peu de divin, soit une musique inspiré extatique.
Inspiré, à n'en pas douté, après plusieurs écoute minutieuses, plus quelques autres pour juste avoir le  plaisir de bouger dans tout les sens et de gueuler un peu trop fort pour les voisins.
On y trouve moins  le coté shoegaze d'avant. L'album, comme je disait, se fait plus nerveux, moins contemplatif, mais est tout de  même très bien rythmé, alternant passages abrasif  à décoller les tympans à d'autres, plus calme, pour rythmer l'histoire.
Performance vocale pour le chanteur George Clarke, qui, s'il ne chante pas beaucoup, compense en puissance d'hurlements et dans d'incessantes mimiques en live, gérant le publique à la façon d'un chef d'orchestre sous ecstasys. Performance du puissant duo de guitares qui se complètent admirablement bien, et qui s'amusent  à jouer avec l'auditeur pour mieux  le  perdre entre nervosité et candeur, et quand à la basse, elle se fait enfin entendre clairement, pour le plus grand plaisir des oreilles. Quand au batteur, il est surement le grand gagnant de l'histoire avec un jeu qui empreinte aux meilleurs du genre sans copier  ni rougir, et qui fait office de rouleau compresseur brutal et aveugle, qui vous laisse les bras ballants et épates avec toute sa technicité.
Album clairement au dessus du lot pour Deafheaven, un de mes groupes favoris depuis que je les aient découverts il y à deux ans, et que j'ai épluché leurs productions avec une oreille attentives, et n'en déplaisent aux autres, qui n'aimeront pas, une critique aussi dithyrambique sur tout l'internet n'est pas forcément le fruit d'un consensus , il peut aussi être le résultat du travail nécessaire  à l'a création d'un excellent album qui fait déjà une entré très remarqué (fracassante vous dites ?) dans tout les top de fin d'années.

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So Hideous - Laurestine

























2015
PROSTHETIC RECORDS
Bandcamp

Comme un petit air d'univers sur cet album de So Hideous. L'album semble y décrire le trajet d'un triangle inclue dans un cercle.
La musique y est  redoutablement belle et  puissante, savant mélange de black métal, de classique et de shoegaze. Définitivement enterré, Deafheaven, malgré un dernier album très bon (on en reparlera bientôt). Ici, un chant hurlé à s'en faire péter la nuque et les poumons, des guitares hyper saturés emprunte de lyrisme, un fond de classique avec pianos, chœurs, cordes, une batterie qui tabasse aussi bien la double pédale que que les rythmes plus doux, et surtout, une grandiloquence, une morgue, et un talent de composition absolument bluffant  pour un groupe de ce style.
Evidemment, on est dans l'extrémité épique du black métal (voir  plutôt du post black métal), et on est plus dans un instrumental ou planent quelques voix habitées par un fantôme furieux plutôt que dans un vrai disque plus traditionnel. N’empêche, il est rare de ces albums qu'ont qualifient presque de "cinématographique" qui ne me laisse jamais sur ma faim, et qui me passionne de bout en bout. De ces disques qui brosse un spectre de sentiments et d'émotions à trois cent soixante degrés et qui raconte une histoire. Pour moi, ce dernier point sera toujours le plus important.


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Keep Shelly In Athens - Now I’m Ready

























2015
Planète Mu
Spotify | Bandcamp | Blog

allons, fi des saisons, et, comme l'artwork de l'album qui nous montre ses dernières fleurs d'automne séchées par le froid, plongeons nous dans la pop de Keep Shelly In Athens. qui comme son nom l'indique, est un groupe grec.
Énième avatar d'un genre sur représenté en ce moment, le groupe tire son épingle du jeu et parvient à nous emmener de A à Z le long de cet album, certes un peu prévisible, mais tout de même de très bonne facture, classique sans être lisse et chiant. C'est en parfaite adéquation avec la saison, ça s'écoute à la fraîche, en flânant. 


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The World is a Beautiful Place & I am No Longer Afraid to Die - Harmlessness

























2015
TopShelf Records
Bandcamp | Tumblr

Tout est là. Tout ce que j'ai toujours voulu te dire sans le  pouvoir. non pas que je ne le sache pas, mais les mots restaient bloqués dans ma gorge tandis que je bafouillais stupidement devant toi. Comme j'aurais voulu t'écrire et te jouer cet album, t'en faire une sérénade que j'aurais interprété sous ta fenêtre à la nuit tombé, dans le froid de l'hiver. ru m'aurais alors ouvert, et tout aurait été plus simple.
C'est juste que quand je l'écoute, je sent au fond de moi que c'est ce qu'il faudrait que je fasse, que c'est superbe, riche, varié, enregistré et composé avec talent, comme autant de diamants dans leurs écrins, qui portent haut les couleurs de la musique cette année.
C'est un peu bête de ne pas arriver à exprimer ce qui semble si simple aux autres, alors je prend un peu des mots et de la musique là ou je trouve l'inspiration, et je te l'envoie comme autant de moyens détourné pour te dire ce que j'ai à te dire depuis si longtemps, et pour ne plus hurler de frustrations quand je suis seul.
Prend cet album, écoute et ressent la musique et les mots, et trouve y ce que j'exprime sans le dire, ces étoiles que je pointe du doigt le soir quand je veut te faire comprendre comme je me sent si petit et  insignifiant, mais si grand et important  à tes cotés.


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