The Bewitched Hands - Vampiric Way

2012
Jive Epic
Deezer | Spotify | Tumblr

C'est le troisième album français que je vais chroniquer ici, vu que j'ai l'intention de ne parler que de musicien français cette semaine, non par chauvinisme, encore que je sois assez content de la scène hexagonale, mais plutôt parce que ça me botte, j'en ai envie, c'est tout.






Le second album de TBH est sorti depuis un petit bout de temps de temps déjà, pas d'effet d'annonce sur ce blog, d'autant que le groupe jouit déjà d'une solide réputation, tant en live que par la qualité de leurs albums, mais rajoutons en une couche je vous  prie.
Inutile de présenter le groupe, si vous avez cliquer sur un lien (j'espère!) ou que vous vous êtes perdu sur le net (ça arrive) vous avez surement déjà entendu parler du groupe, même brièvement, ou même juste de  nom, la vérité c'est que j'ai la flemme de faire une bio du groupe, allez sur wikipédia si ça vous chante.

Sans  plus attendre, l'album se présente de façon solide avec une pochette façon néon, cirque du bizarre un brin gore qui laisse  présager deux ou trois choses surprenantes.
L'album s'ouvre sur "Westminster" célèbre abbaye anglaise (hop l'air de rien je te cultive, ne me remercier pas) , orgue puissant digne d'un enterrement, ambiance glauque, une  intro glaciale qui annonce d’emblée l'ambiance générale de l'album. "Westminster" lancé, on retrouve avec plaisir ce qui à fait la petite patte du groupe, cette pop 60's, ces deux voix et les choeurs, ce clavier omniprésent. La chanson, de facture assez classique, démarre en trombe, pleine d'énergie et encourage vivement l'écoute du reste. "Thank you, goodbye, It's over" , second track, poursuit dans la même veine et installe définitivement cette ambiance dont je  parlais plus haut, comme enregistré dans une crypte. En passant, c'est une bonne chanson, sans  plus. Seconde bombe après "Westminster" "50's are good" enchaine avec brio entre les voix des deux chanteurs (dont l'un est une chanteuse), piochant  dans un répertoire surf-rock vintage pas dégueulasse, réussite !
"Words can let you down"  marque une pause dans l'album, qui fléchit d'intensité, dommage, la chanson en elle même n'a rien d’exceptionnelle maios je gage qu'en live, elle puisse permettre au public de respiré  un peu. "Let me", "Ha!ha!ha!ha!" et  "She bewitched me" se place dans le même registre, bonnes chansons de pop bien ficelé mais manquant quelque peu d'énergie, ce que je leur reproche. L'album redémarre avec "Boss" , guitare wha wha, voix de choeurs éthérées, rock 60's en puissance, soutenu par un rythme plus rapide. C'est l'une des perle de l'album. Passons sur "Modern Dance"  ballade efficace qui ravira les couples dans la fosse et passons à "Hard Love" ou les deux chanteurs s'amuse  à s'envoyer la balle dans un jeux de refrains/couplet sympa, tout comme cette petite note de synthé, chose dont ils savent  user sans abuser, et c'est tout  à leurs  honneurs.
Les deux derniers titres de l'album sont peu être les plus intéressant. "Vampiric Way" est fun, et par fun, j'entend un hymne qui donneras obligatoirement envie au gens de danser, mais le meilleur est à venir.
Pour moi, precise je, si on ne devait retenir qu'une chanson sur l'album, ce serais "The Laws Of Walls" titre peu évocateur qui laisse beaucoup de  place  à l'imagination. Quintescence de pop moderne, la grande dernière se place bien au dessus de ses soeurs d'album et figurerais à merveille dans un western moderne sous lsd, un truc totalement épique, spaghetti à souhait. C'est la meilleur chanson de l'album, et de loin, celle que j'écoute en boucle depuis des semaines, au moins dix fois par  jour.

Pour résumer,  l'album est bon, très bon même, mais il souffre d'un rythme en dent de scie dans sa composition, pas de quoi nous alarmer non plus. TBH navigue largement dans les  hauteur de la Pop moderne, écrasant concurrence et adversaire en douze coups annonciateurs. Leurs performance live reste une expérience  unique, avec décore, peinture fluo, quelque chose de totalement  psychédélique qui ravira les grands et les petits, amateur et connaisseur, bref, un truc fédérateur quoi.


Pays/territoire : Reims, France
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