Archive for février 2019

Adam Wendler - All Or Nothing

























2018
Self Released
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Adam Wendler est un compositeur/chanteur d'origine canadienne installé en Allemagne, à Berlin. Nullement inspiré par son séjour européen, All Or Nothing est un disque dont les origines se fondent dans la country ou la folk de ses origines. Voyez le comme un exercice d'écriture de bonnes chanson, car sur cet album, tout est intimement lié à son auteur. Adam raconte, en chanson il est vrai, mais il raconte. il raconte ses doutes, il raconte le temps qui passe, il raconte l'amour et même comme il lui reste du chemin à parcourir. Ce disque fait la bascule élégamment entre mélancolie et espoir avec un talent rare. La qualité de la musique ne se dément  jamais au fil d'un album dont chaque chansons est un single potentiel. Armée parfois d'une simple guitare, Adam chante et raconte, avec son timbre de voix si particulier, sensible, presque fragile.
Il faut l'écouter pour le comprendre, la musique qu'il propose n'est peut être pas ce qui à de plus originale, mais  elle sonne vrai comme très peu dans ce style.  Je vous invite vraiment à découvrir ce talentueux songwritter. Rapidement.

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ASC - The Waves











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2019
Silent Season
Bandcamp

Non content de posséder l'un des plus beau profil instagram du monde, le label Silent Season, dont la qualité de ses artistes ne s'est jamais démenti, se permet de sortir en fin janvier ce superbe album d'ASC, aka James Clement. Ce producteur, musicien, compositeur, fondateur du label Auxiliary, capte les ambiances naturels et tentent, souvent avec succès de les mettre en musique.
The Waves est un disque de niche. l'ambient est un genre n peu particulier, propice à la réflexion, aux questionnements et la méditation. Si les production de ce genre sont légion, il est bon de souligner, de temps à autre, que certain portent haut l'étendard d'une musique qui souffre de cliché. The Waves, c'est un excellent disque de deep techno, un putain de bon et long disque même, mais c'est aussi être dans la peau de l'oiseau qui vole le long d'une cote sauvage. C'est sentir la nature vous pénétrez et revenir changé d'une simple balade dans les bois. C'est vraiment tout ça à la fois.

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Supruga - Xaoc

























2019
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Un groupe intéressant de la scène hardcore russe découvert bien part hasard, et comme chacun sait, c'est par hasard qu'on fait les plus belle découverte. Hors donc, Supruga, trois gars et une fille au chant, qui alterne aussi bien la mélodie douce amère que le hurlement et le screamo bien sec sur le tympan. De quoi vous laisser quelques croutes durant l'écoute de cet album franchement sympa qui n'est pas qu'une bête et informe décharge de violence, mais qui sait aussi se faire mélodieux, presque fragile, quand il le faut. Après inutile de se mentir, le propos de l'album n'est pas de vous murmurer doucement  à l'oreille mais bien de vous hurler des trucs en russe (je ne parle pas la langue). Ça dégage une énergie en mégatonne et c'est  un vrai bonheur à l'écoute. Une curiosité que je pose là en espérant que vous aimerez aussi fort que moi.


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Rib - Rib

























2019
Green Hill Records
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La curiosité du jour vient des Balkans, et de République de Macédoine du nord plus précisément. 
RIB est un groupe dont on sait peut de chose, je ne peut même pas vous dire d'ou viennent les musiciens, car je ne lis pas le cyrillique. Ce qu'on peut dire, quand même, c'est qu'a la base, ils sont trois et qu'ils composent un mélange hybride entre un blues rock rugueux et un surf rock dopé aux hormones. On peut dire garage parfois ? On peut le dire un peu. L'album, entièrement instrumentale  à l'exception de "Rotator", single punchy et nerveux qui détonne dans l'album, ou un certain David Best vient  poser sa voix calme et grave sur la chanson. 
Nonobstant cette bizarrerie, Rib est un album dès plus intéressant, qui enchaine les perles des plus énergiques ( Can Train, Antelope) en alternances avec d'autres plus posé comme Chanson No.3 ou Chanson No.1. Mention spéciale aux sept minutes et seize secondes de Serpentine et sa monté en puissance constante qui frise l'épique sur le final.
Pour un combat batterie basse guitare, Rib ne fait pas figure d'exception mais arrive à trouver un son qui lui est propre, et à l'exploiter sans qu'on s'ennuie. Les chansons contiennent des retournements musicaux surprenant et toujours agréables. Je vous recommande chaudement son écoute, et si pas le temps, d'au moins lancer la vidéo sous l'article. J'ajoute que ce disque est téléchargeable gratuitement sur bandcamp, ou bien au prix que vous estimerez (je l'espère) le plus juste.

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Snarg - Snarg II

























2019
Kitty On Fire
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La rencontre improbable entre un groupe de grindcore allemand et le meilleur de la musique du jeu vidéo période late 1990's. Ce qui n'aurait été qu'un bête groupe de grind/punk de plus a su trouver l'originalité dans la fusion des genres. Si l'hybridation fonctionne, c'est parce que chaque genre n'empiète pas sur l'autre, que la violence amené par le trio basse guitare batterie est contre balancé par les mélodie en 8 et 16 bits qui amène de vrais structures classiques et mélodiques à des morceaux qui n'auraient été qu'anecdotiques sans cela. C'est donc une réussite. 
 

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Toy - Happy In The Hollow

























2019
Tough Love Records
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Plus de folk, un peu moins de krautrock. Mais toujours quand même de beaux morceaux. Et puis si c'est pour sortir des ballades épiques comme " Last Warmth of the Day", ça va. J'accepte d'autant plus le changement que c'est une facette de Toy dont je n'avais pas le souvenir et qui me plait fortement à l'écoute. Voilà une évolution de style que je cautionne et que j'encourage. On y perd absolument pas en qualité.
Que les fans se rassurent quand même s'ils avaient la moindre inquiétude, le son reste chaleureux, on y retrouve ces atmosphères typique du post punk et de la folk sous influence (de drogue of course). Et même un penchant pour le psychédélisme, un peu comme quand Tame Impala impactait la terre avec l'incroyable Lonerism. De la même manière, Toy devient meilleur à chaque albums, j'espère qu'ils continueront comme ça encore très longtemps !





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threshold of faith - HOWNICETOFEELNOTHING

























2019
Bandcamp

Parmi les dizaines d'albums de ce genre qui arrive toute les semaine dans ma whislist bandcamp, c'est celui de ce compositeur russe à retenue mon intention. Un mélange presque classique de drone/ambient saupoudré d'une touche de post-rock très sombre et contemplatif. Niveau émotions, on est plutôt dans l'inquiétant et le dérangeant, presque glauque. Ici la musique vient avec un brouillard épais, qui plombe lentement mais inexorablement l'ambiance. Une fois de plus, ce genre de musique laisse beaucoup de place à l'imagination, comme la bande originale d'un film noir d'un jeux vidéo d'horreur. C'est assez long pour s'apprécier mais aussi assez court pour qu'on ne s'ennuie pas, je recommande l'écoute assis bien tranquille avec un ouvrage de Lovecraft ou bien autre chose dans le genre, car on est clairement pas en présence d'un album passe partout qu'on écoute cinq minutes avant de passer à autre chose. Vous voilà prévenu.

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SUNDAYS - Wiaca

























2019
Celebration Records
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C'est la douceur matinale, le soleil dans la nuit mourante, cet album du danois SUNDAYS . Non content d'être écrit, composé et interprété avec talent, il se permet de vous toucher au plus profond. Clairement fait pour ressentir et faire ressentir une large palette de sentiment, ce Wiaca s'écoute de façon contemplative, de préférence au calme. On y parle de la vie, de l'amour, du temps qui passe, du sens de ce qui nous entoure et bien entendu, de la mort, un peu. Des sujets presque habituelle mais chanté avec cette tessiture unique et fragile qui fait la particularité du jeune chanteur. Il emprunte tantôt aux ainé de Beirut, tantôt aux meilleurs groupe de folk, mais sans jamais se départir de cette touche originale qui fait tout. Une belle découverte dont je ne suis vraiment pas près de me lasser.

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Ladytron - Ladytron

























2019
Ladytron Music
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Découvert il y a fort longtemps en première partie de Nine Inch Nails, j'ai écouté d'une oreille distraite, leurs préférant alors Death From Above 1979 et Does It Offend You, Yeah ? aussi en première partie de la tournée du groupe de Trent Reznor. Néanmoins, et comme il s'agissait du choix de Trent, j'ai fait l'effort de m'intéresser un petit peu au groupe à l'époque, et j'ai suivis l'actualité du groupe de loin, à la toute limite de mon radar. Je n'ai jamais vraiment accroché à la synthpop de ce groupe, bien je reconnaisse qu'elle soit très bien écrite et composé. A la faveur de cette dernière sortie, j'ai écouté d'une oreille curieuse cet album dont je n'attendais pour ainsi dire, rien. 
Et j'ai aimé. Pas autant que beaucoup de groupe, mais je ne me suis pas ennuyé, je n'ai pas eu envie de zapper une chanson et je n'ai pas regarder ma montre en attendant que l'album se termine. De ce que j'en entend, la recette du groupe n'a pas bougé d'un poil depuis "Witching Hour" découvert vers 2008. Un chant toujours aérien, à deux voix, plaqué sur synthés et arrangements divers. Une musique un poil expérimentale et original, qui s'écoute avec intérêt mais qui ne m'arrache pas le même enthousiasme que d'autre. C'est vraiment une question de genre, sans détester, il faut l'écouter, histoire d'enrichir sa culture musicale.  

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KOROTH - Metamorphosis

























2018
Bandcamp | Spotify

Un petit oubli de fin d'année. En 2018, sortait cet EP du groupe italien KOROTH. Alors ce n'est pas ce qui se faitde mieux en matière de musique métal, ni de plus original, mais on ne leur enlèvera pas une certaine attirance pour les petites mélodies d'arrière plan apte à sublimer un morceau. Le chant guttural est assez classique, hurlé mais mais pas inaudible pour autant. Le résultat est assez nerveux et impactant quoiqu'assez classique, je le répète. Pas l'album de l'année dans sa catégorie mais une grosse demi heure de violence qui fait très plaisir  à l'écoute quand on avait envie, comme moi, de changer un peu de genre musical pour la journée.


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Spielbergs - This Is Not The End

























2019
By The Time It Gets Dark Records
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Mieux et bien mieux inspiré que ce que j'écoutais il y à quinze ans, quand j'avais la moitié de mon âge. Il faut dire qu'a l'époque j'écoutais tout et n'importe quoi comme une éponge. Si je digresse en remontant le temps, c'est pour mieux comparer. Clairement, Spielbergs est un groupe énorme qui en impose. Non pas tant par leurs originalités, après tout, on à déjà entendu ce mélange d'alt-rock et d'indie/emo. L'album fait le grand écart entre l'envie de tout laisser tomber pour sombrer et l'impérieuse envie de bouffer un connard à grand coup de manche de pioches, mais un par seconde, pendant plus de trente minutes, c'est aux choix. C'est plein d'énergie un peu nihiliste mais reste, en fin de compte, sur une note positive.
 Leur force est de pousser le genre dans ses derniers retranchements  pour en tirer le meilleur. Qu'il s'agisse d'une balade "Familiar", avec cette longue monté en puissance, crescendo jusqu'à la libération, ou bien ce "4 AM" , véritable rouleau compresseur pop/punk qui balaye tout et bien plus sur son passage dans une furieuse décharge sonore. 
Spielbergs fait son chemin depuis 2018 et devrait être un des groupes dont  il faut suivre la carrière avec attention, mais d'ors et déjà dans mes favoris de cette année, quelle claque !


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Beirut - Gallipoli

























2019
4AD
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La musique c'est encore ceux qui la font qui en parle le mieux, sachez juste que cet album figurera quoi qu'il arrive dans les meilleurs albums de l'année, sur ce je vous laisse avec les mots du compositeur et chanteur Zack Condon :

« Gallipoli a vu le jour dans mon esprit lorsque j’ai pu enfin récupérer un orgue Farfisa, qui avait fait le voyage de la maison de mes parents à Santa Fe jusqu’à New York. Cet orgue, je l’avais trouvé grâce à mon premier boulot dans un centre d’arts local, CCA. Un claviériste de cirque ambulant (ce n’est pas une blague) l’avait laissé dans l’entrepôt du CCA après que certaines touches et fonctions de l’orgue soient tombées en panne.
J’ai passé les trois années suivantes à écrire toutes les chansons que je pouvais extirper de cet instrument. Beaucoup de mon premier album (Gulag Orkestar, 2006) et pas mal de titres du second (The Flying Club Cup, 2007) ont entièrement été écrits sur ce Farfisa, qui vivait dans ma chambre d’enfant non loin du centre-ville de Santa Fe. J’ai demandé à mon père de m’aider à le transporter jusqu’à Brooklyn, puis à mon nouveau domicile à l’époque, dans un coin de Westchester, sur le Titicus reservoir. J’habitais dans la loge du gardien de la demeure d’un multimillionnaire purgeant actuellement une peine de 20 ans pour fraude fiscale et financière, entre autres méfaits. Au début de l’hiver 2016, j’ai entamé la composition de ce qui allait devenir Gallipoli sur l’orgue Farfisa.
Bientôt, les chansons ont commencé à prendre forme, l’inspiration était au rendez-vous et j'ai programmé une session de trois semaines dans un tout nouveau studio à Chelsea, le Relic Room. C’était les jours les plus froids de l’hiver. J’y ai invité Gabe Wax, le producteur de No No No, qui je partage la même vision artistique, et qui, lui aussi, aime pousser tous les sons jusqu'à leur point de rupture. Une fois les principaux instruments enregistrés, mes camarades Nick Petree (batterie), Paul Collins (basse) et moi-même avons retravaillé chaque note avec des amplificateurs cassés, des échos spatiaux, des systèmes de sonorisation et des vieux magnétophones. Nous avons parfois laissé un synthé tourner en boucle dans la salle d’enregistrement à un volume si fort que nous devions porter des écouteurs sur les oreilles lorsque nous rentrions dans la pièce pour effectuer des réglages. Je voulais que chaque grincement et chaque gémissement des instruments, chaque note désaccordée, chaque bourdonnement d’ampli et chaque dysfonctionnement technique restent incrustés dans les fentes des chansons. L’orgue Farfisa est également revenu en force, réparé par un ami du studio. Ben Lanz et Kyle Reznick nous ont rejoint pour une incroyable session de cuivres. Ben a contribué aux arrangements d’une chanson que j'avais écrite à partir d’un motif d’un synthé Eurorack modulaire apporté par Paul.
Pendant ce temps-là, ma vie personnelle était assez tumultueuse, et je me suis retrouvé à faire des allers retours entre New York et Berlin. J’ai vu mes amis, ma cousine Brody Condon, à qui j’ai demandé de l’aide pour la pochette du disque, j’ai assisté à des concerts incroyables et j’ai passé pas mal de temps dans les studios du groupe Mouse on Mars. À New York, je me sentais vidé par tous les récents bouleversements que j’avais subi et l’Europe ne cessait de me titiller depuis mon séjour à Paris, en 2008. C'est la ville qui apparaît le plus dans mes textes, sans doute parce qu’elle m’a laissé une forte impression la première fois que j’y suis allé, il y a une quinzaine d’années.
Au printemps 2017, j’ai répondu à l’appel du nouveau skate park construit quelques mois plus tôt juste en face de mon appartement à Brooklyn. Après quelques jours passés au parc à me familiariser de nouveau avec la planche, j'ai raté un simple trick et suis tombé, me cassant le bras gauche pour la quatrième ou la cinquième fois de ma vie... Une deuxième session en studio à New York était prévue, mais, blessé et déprimé, je l’ai annulée et suis reparti à Berlin. Environ une semaine après mon arrivée, j'ai eu ce que l’on pourrait appeler une épiphanie lors d’une pause cigarette à Prenzlauerberg. J’ai décidé de rester pour de bon.
Rapidement, j’ai eu la chance d’avoir mon propre espace d’enregistrement à Berlin et me suis laissé emporter par le mouvement. J’ai encore écrit durant six mois, sur un Korg Trident que j’avais loué et d’autre synthés appartenant aux Kaiku studios de la Stralauer Allee. À l’été 2017, j’étais convaincu d’avoir assez de chansons pour reprendre l’enregistrement. Au vu du spectacle désastreux offert par la politique et les médias américains, ainsi que les prix prohibitifs de New York, j’ai jugé préférable que Gabe et les autres me rejoignent en Europe. Pendant sa lune de miel en Italie, Paul avait eu vent d'un grand studio niché dans la région rurale des Pouilles. C’était à la fois isolé et bien équipé, donc nous n’avons pas hésité. Avec Paul, Gabe et Nick, nous nous y sommes retrouvés en octobre 2017. Le directeur de SudeStuio, Stefano Manca, est venu nous chercher à la gare de Lecce et nous a emmené dans son complexe en pleine campagne. Ben et Kyle ne pouvaient être là en raison de leur agenda de tournées respectif, alors je suis décidé à jouer seul des cuivres, comme il y a très longtemps, et voir ce que ça pouvait donner.
Le mois suivant, nous avons passé entre 12 à 16 heures par jour en studio, avec des excursions d’une journée sur la côte et un régime équilibré composé de pizzas, de pâtes et de piments que nous achetions au chili-man de Lecce. Une nuit, nous sommes tombés par hasard sur une ville insulaire médiévale, Gallipoli. Nous avons suivi une procession où une fanfare, menée par des prêtres portant une statue du saint local, remontait les rues étroites et sinueuses de la ville... Ce soir-là, nous sommes rentrés tard à Sudestudio. Le lendemain, j’ai écrit d’une traite le morceau que j’ai fini par baptiser « Gallipoli ». Après dix heures de transe créative, vers minuit, j’ai appelé Nick et Paul pour rajouter basse et percussions. J’étais assez heureux du résultat, qui me semblait être un mélange cathartique de mon passé et de mon présent artistiques, me renvoyant à la joie à ressentir, jadis, la musique comme une expérience viscérale. À ce moment-là, j’ai compris que c’était le fil conducteur de l’album. Nous avons passé le reste du mois en studio en Italie, et avons terminé le disque en novembre.
Je suis retourné à Berlin, où j’ai complété les voix dès que j’en avais l’occasion. Gabe m’a ensuite rejoint pour le mix final au Vox Ton Studios, dirigés par Francesco Donadello, un bon ami de Stefano qui, en plus de son grand amour pour le matériel analogique, est aussi plutôt drôle. Le mastering s’est d’ailleurs fait avec lui à Calyx, non loin de mon appartement à Berlin. »
Zachary Condon
Berlin, Août 2018

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Astronoid - Astronoid

























2019
Blood Music
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De Finlande, il a émergé il y à longtemps une des scène métal les plus prolifique de la planète. D'ou leurs vient cet amour de genre ? s'agit il de se réchauffer durant l'hiver polaire ? S'agit il du sang de leurs ancêtres vikings coulant dans leurs veines ? Toujours est il que les finnois de Astronoid on sorti un album et qu'il est bon. Ici on est sur veine métal voir black métal, mais avec cette particularité d'un chant clair (voir cristallin, j'ose) sur une musique parfois violente, toujours mélancolique. C'est cette profondeur que j'aime dans ce style un peu cliché. On à toujours le cul entre l'instant héroïque et la tristesse la plus noire. C'est une musique propice à l'imagination, avec ces élans inspirés du shoegaze, très lumineuse, vaporeuse osons le, parfois. C'est extrêmement bien composé et c'est gratuit en téléchargement sur la page bandcamp du groupe, mais sentez vous libre de donnez une somme symbolique au groupe pour le soutenir, il le mérite bien.

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