Archive for mai 2023

Fog Lake - midnight society

 











2023
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Je n'avais pas écouter Fog Lake depuis 2014, depuis  ce Virgo Indigo incroyablement cosy. Ici on se coulera avec d'autant plus de  plaisir dans cette société de minuit, qui passé la première  impression de société secrète d'un mauvais film d'espionnage, prend tout son sens. Est ce  à minuit qu'a été enregistré ce disque, au milieu de la nuit, et surtout, est à minuit que l'on prend des photo aussi étrange que cette pochette, mi brumeuse, mi maison de  poupées hantée, et moi il me semble  distinguer  un œil bien humain juste au dessus là, sauf qu'a cette organe solitaire, je ne sais pas s'il semble saisit de terreur ou bien en proie  à une rage aveugle, est il extatique ? Est  il mortifié ?

La musique du compositeur canadien explore à fond la palette d'émotion du spleen, ce sentiment qui prend  parfois au cœur parce que c'est meilleur ainsi. De cette bedroom pop tendre et langoureuse, on s'y délasse sans hésitation. En hiver ce disque m'aurait foutu un cafard  pas possible,il me rend  là juste mélancolique. Mais promesse est prise de le ré écouter en novembre, la pluie battant sur mes vitres, et alors ... Toujours ce rythme de battement de cœur, ces quelques notes de  pianos triste, cette guitare discrète. J'avais dit à l'époque qu'il s'agissait d'un successeur de Sparklehorse, et je remet le couvert aujourd'hui,sans hésiter. Si c'est votre truc, ça s'écoute bien allonger, ou alors en roulant la nuit, mais gare au cerf blanc.

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Mesarthim - Arrival

 











2023
Avantgarde Music
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Je ne vais pas m’épancher sur les métaphores spatiales, elles sont éculé et ça ne serait que répéter ce que j'ai déjà écrit avant. Je suis content de terminer le moi de mai sur cet album. Il fallait un peu de poids et de talent pour faire suite a Ultraphallus. J'ai de l'appétit pour ce duo australien. Sur Arrival ils ont fait le choix de moins noyer la voix dans la musique, et ceux qui les suivent depuis le début comme moi seront étonné d'entendre, les premières secondes, ce chant hurlé si clair tout à coup. Pour le reste, on dira que l'album est foutrement bon, mais qu'il est surement un peu en dessous des autres, la faute peut être à un découpage pas conventionnel ou le rythme est cassé trois fois dans l'album, et sans doute aussi à une mouture plus classique en terme de composition, loin des incroyables pérégrinations danceflooresque de son prédécesseur.
Mais qu'on l'éprouve à l'écoute, ce petit dernier n'a rien à envier à ses prédécesseurs, la force des compositions de Mesarthim réside toujours dans ce mélange de black métal, de métal progressif (space métal), à savoir une judicieuse utilisation de claviers aérien sans outrance, une rythmique de mitrailleuse, et foutre, ce chant qui hurle comme un damné. Mais ignore t-il que dans l'espace, personne ne l'entendra ?
Je fais mes propres règles pour mieux les enfreindre ensuite.

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Ultraphallus - No Closure

 











2023
JauneOrange / Head Records
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Chaud chaud chaud, la sueur forme un voile sur la peau des danseurs. Si tant est que les mouvements désordonnés qui agite la foule puisse être de la danse. Pour moi qui regarde cela depuis une alcôve à l'écart, cela à peu d'importance. Dansent ils oui ou merde ? La foule s'agite sur la musique, je vois dans la pénombre  moite des bras qui se lèvent et qui viennent tranché la lumière crue de l'éclairage de la scène. Des corps s'agitent, se heurtent, se cognent, se touchent, se frôlent dans un balais dont la chorégraphie m'échappe. La bière qui coule dans mon œsophage est fraiche et contraste avec cette cave basse de plafond.
Le groupe sur la scène joue fort, joue juste. Je devine des hommes et des femmes tournés vers la source de la musique. Quelques amplis branchés, quelques pédales d’effets, un synthé, pas grand chose, et pourtant...
Il y a dans la musique qui provient de la scène une dimension humaine qui me frappe en pleine tête. Des êtres humains on produit cette musique et elle semble avoir été faite pour moi. Il transpire, ce coté pathétique, philosophiquement parlant. Il y à de la rage, il y a de la peur, il y a de l'amour et du désir dans cette musique. Même dans les contorsions du chanteur qui s'égosille parfois en prenant la foule à témoin, même quand il devient tout à coup mutique. Quelle angoisse ce son, j'ai la chair de poule, le son est vivant, il est fait de chair, il peut saigner, comme un homme, car il n'est qu'humanité faite musique. L'ivresse rampe dans mes veines, et je me lève à mon tour, mu par une force qui me dépasse. il faut que je me mêle aux autres corps, je veux fusionner à cette masse chaude et phéromonale, et sur cette musique, désirer et communier.

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Vale - A Senseless Procession

 











2023
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Cela faisait longtemps que je ne m'étais pas frotté  à un album mêlant musique folk et post black métal. J'essaie d'être le plus précis  possible et c'est une description valide. Il y a dans le brouillard des formes mouvante, des échos du passé qui prennent furtivement formes dans les tourbillons blanc de la brume. Inlassablement cette musique me ramène vers le nord, magnétique, cartographique, mental, physique. Inlassablement, il aura suffit de quelques arpèges joué sur une guitare sèche en guise d'introduction pour que m'apparaisse tout les clichés liés à cette musique. Si je joue du putain d’accordéon, est ce que je suis à Paris ?
Si je joue la musique de Vale, est ce que je suis pas en train de marcher pieds nus dans la bruyère ? Paradoxalement, je trouve ces mélodies très évocatrices du silence. Quand  j'imagine ces grands espaces que suggère mon esprit, à la musique de Vale vient le silence.
La puissance évocatrice des américains n'a d'égales que le labyrinthe sonore auquel il invite à entrer. Et c'est le baiser de la mort au moment ou se referme les portes derrière toi. Me voilà Icare cherchant la lumière. A Senseless Proccession à le gout de ces whisky tourbeux, doux au plais avec un retour fort, des notes de bois brûlé, un peu de sucre, quelques fleurs et fruits, et ça vaut toujours mieux que Paris, cette putain de nécropole de merde qui pue la pisse et la merde.
Et puis quelle grâce putain, quelle musicalité, même dans ces  hurlements qui parle de la mère, même dans ce murmure qui parle d'amour, tout y est débordant d'émotions. Le chant aime, comme on aime, quand les tripes se tordent, quand le sueur coule, quand le cœur bat trop vite, quand il est pris au désespoir.
Alors il s'élève enfin.

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The Ocean - Holocene

 











2023
Pelagic Records
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Tout le concept tient dans peu : écrire de la musique sur ces époque géologiques, en inventer une ambiance, un son, une idée. Avec un nom pareil, probablement le plus post rock possible qu'il soit, The Ocean ne pouvait faire que du post rock. Ou plutôt son penchant métal, progressif.
Mais pas bêtement post non plus. Pas simplement consommable. Avec un supplément d'âme, comme le vin que mon caviste arrive toujours à me faire acheter (il est très bon, mais pas donné). Sont ce des trompettes ? Oui. Et pourquoi pas après tout. Et parlons en de ces introductions de chansons, sur lesquelles plane l'esprit de Trent Reznor, on est pas dupe. On à reconnu ce son en arrière plan, ce synthé langoureux, et là ces petites notes de pianos, c'est signé, allez j’accorde le bénéfice du doute. Quand à cette façon de chanter, de la à dire que ça s'inspire du frontman de NIN, il n'y à qu'un pas que je franchis allègrement. J'ai des marottes, je me soigne, j'essaye.
Mais putain ce "Atlantic" si c'est pas des chutes de NIN merdes.
J’arrête. Quand je veux.
J'ai peut  être visé complètement  à coté de l'album, et suis passé  à coté de l'essentiel.
L'album est une masterclass. De l'écriture, à la composition et  à la production, c'est du Gucci. Tout y est très travaillé. Les six musiciens du groupe allemand vont trainer les morceaux en longueur sans y perdre en intensité. La musique y monte en lent crescendo avant d'éclater comme un orage qui se libère. La tension est palpable sur certain morceaux, avec un sentiment d'urgence mis en valeur par la les alternance de tempo, ou quand s’arrête la violence, on sent qu'elle rampe en sous texte derrière quelques notes anodines. S'il est prévisible, je salut chaudement la diversité des compositions, le travail sur le chant qui explore une vaste palette de nuances, secondé par des backing vocals qui n'hésitent pas  à donner de la profondeur à certains passages. Jamais loin le hurlement, jamais loin le murmure. Jamais loin le mur de guitares et une double pédale d'artillerie lourde, et jamais loin l'angoissante introduction avec ces bruites de machines étrange.
Holocene fait parti de ces innombrables albums sur lesquels plane l'ombre du covid et du confinement, on à pas encore idée de l'impact de cet événement sur la production artistique, cette période restera toujours un peu particulière, à lire, à écouter, à voir , à regarder.

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Raat - Nocturne

 











2023
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She walks in beauty, like the night
Of cloudless climes and starry skies;
And all that’s best of dark and bright
Meet in her aspect and her eyes;
Thus mellowed to that tender light
Which heaven to gaudy day denies.

One shade the more, one ray the less,

Had half impaired the nameless grace
Which waves in every raven tress,
Or softly lightens o’er her face;
Where thoughts serenely sweet express,
How pure, how dear their dwelling-place.

And on that cheek, and o’er that brow,

So soft, so calm, yet eloquent,
The smiles that win, the tints that glow,
But tell of days in goodness spent,
A mind at peace with all below,
A heart whose love is innocent!

- Lord Byron (George Gordon)

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Currents - The Death We Seek

 











2023
SHARPTONE Records
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Il n'y a pas tant de différences entre lui et  un autre. Tout ces groupes sont interchangeables je trouve. Tout juste Currents tire son épingle du jeu avec un petit apports mélodique, quelques claviers, quelques passage mélodieux dans un torrent bouillonnant de violence gris.
Je l'air peu tendre avec eux, alors que pourtant je les adores. Je les adores tout comme après une série de jours de travail, quand, par fainéantise, je me traine jusque chez mon grec favoris dans la rue en bas de chez  moi (il fait tout au feu de bois ça change tout) et que je nous commande à emportez pour deux, le miens sans tomates, merci, et un thé glacés à la pèche pour faire passer tout ça. The Death We Seek a le gout de la junk food, on sait qu'en vérité, c'est pas très bon pour ce qu'on a en dedans, mais on finit toujours par y revenir de temps à autres, à la faveur d'une broutille existentielle.
Avec celui ci, tout les ingrédients sont réunis pour me plaire en culpabilité. Un chant mélodique sur le refrain, hurlé sur les couplets, ou inversement. Un gros mur de guitare, une batterie qui double frénétiquement, une basse inexistante et quelques notes de claviers mélancolique.
La recette n'a pas changé depuis près de vingt ans, j'en ai mangé, j'en mange et j'en mangerais encore, car la culpabilité n'a que peu d'emprise sur moi.

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Oculi Melancholiarum - Euphorbia

 











2023
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Et elle l'a fait seule. Ou peu s'en faut. J'ai une passion pour les albums fait de A à Z par la même personne. Moi même d'un tempérament solitaire, j'ai du respect pour ces bourreaux de travail qui écrivent, composent, et enregistrent eux même leurs musiques du début à la fin.
Victoria Carmilla Hazemaze (VCH) est une auteure compositrice mexicaine qui n'en n'est pas à son premier coup d’essai dans la musique métal, et plutôt black métal, et plutôt cette nuance qu'on appelle le dépressive black métal, ou blackgaze. VCH est  donc à l'intersection de plusieurs chose que j'apprécie.  La somme de travail pour accoucher d'un tel album semble colossale. Avec presque une heure de musique, Euphorbia prend largement le temps d'explorer les nombreuses facettes de cette musique si riche. C'est bien du coté de ces sous genres que la créativité semble s'orienter aujourd'hui.
Si l'essence demeure, une musique sombre, au chant torturé, rapide et bruyante, l'addition de la nuances permet à toute une palette musicale de s'exprimer. Ainsi il n'est pas rare que quelques claviers viennent s'inviter en filigrane dans les  morceaux.
Les introductions des morceaux peuvent aussi être très douce, avec un chant féminin comme susurré derrière l'oreille. Quelques arpèges de guitares solitairee sont aussi une pause bienvenue dans certains morceaux, une respiration nécessaire  pour apprécier  toute la justesse et toute la richesse de cette musique. Qu'on se rassure, l'essentiel est là.
Euphorbia semble quand même plus lumineux que ses prédécesseurs, plus apaisé, moins en proie aux doutes, même s'il contient son lot d'errance solitaire de l'âme. Tout transpire la classe dans cet album qui mérite qu'on s'y attarde.
Vous pouvez soutenir VCH sur sa page Patreon, elle n'a ni label ni maison de disque, ou alors en achetant la version cassette audio pour les collectionneurs.

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Jean Jean - Fog Infinite

 











2022
Black Basset Records
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J'entends et je lis qu'on dit que c'est un album qui fait lever les foules. Si depuis Symmetry (2013) on ne levait pas son cul quand on écoutait Jean Jean, c'est qu'on avait pas tout compris. Ne serait que dodeliner la tête dans la voiture, et la cheville qui frétille dans le train, tout ça en plus du frisson qui doit vous parcourir les bras quand s'enfile un disque du trio français.
La musique d'Infinite Fog est peut être plus assumé dans ce sens alors, je n'en sais rien, à trop le lire, j'ai l'impression de le croire. Moi j'ai bien remué à son écoute, et son ambiance stroboscopique n'y ai pas pour rien. S'il est dance floor friendly, il n'en ai pas moins dépourvu d'une certaine putasserie. La technique est l'arme de Jean Jean , une musique ambitieuse, parfois stricte, qui se plait à démontrer sa propre conceptualité, une musique exigeante. Alors oui, ça se danse, mais en fond d'image d'apocalypse, ou bien dans une cave surchauffé par moins quinze dehors. Des corps qui se heurtent, des peaux moitent les unes contre les autres, les mouvements de hanches hypnotique, les bras en l'air sous les spots rouge et bleu dans un instant d'oubli total et absolu, c'est ça Infinite Fog un peu, mais est ce que ça ne l'a pas toujours été ?

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DEWAERE - What Is Pop Anyway ?

 











2022
A Tant Rêver Du Roi
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C'est toujours un plaisir d'entendre grincer les guitares comme ça. Je veux dire, c'est pas non plus la panacée, mais chez DEWAERE, on à visiblement le soucis d'essayer d'associer une énergie certaine avec un certain sens de la mélodie. On sent que le groupe s'est investit pour sortit un successeur digne de ce nom à Slot Logic, avec au bout une réussite éclatante. J'aime particulièrement le chant, c'est une marotte. Alors oui, on y entend l'accent français, j'ai déjà lu quelque part qu'on leur reprochait, mais qu'elle surprise que des français aient un accent quand ils chantent en anglais. Putain le niveau d'américanisme mentale...
Ce qui importe, c'est l'intention. Déjà parce que déjà cette voix se permet une large palette harmonique, avec un chant qui n'hésite pas à monter dans les aigus, qui crie, s'éraille même parfois, ici on aime les petites imperfections, on aime pas trop quand c'est lisse.
Les français n'hésite pas à jouer sur les styles,et si l'album commence en fanfare une musique pop punk bien véner, il passe aussi bien par la pop plus calme, puis par un rock teinté de grunge, et puis des fois ça part en mur de son très noisy ou les guitare sont mise à rude épreuve.
Un album très énergique qui tient la distance sur les quarante minutes et onze chansons qui le compose, qui arrive à ne pas perdre l'auditeur, qui se renouvelle de chansons en chansons. On ne s'y ennuie jamais, on s'y recharge en énergie, on en attendait pas moins d'eux.

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Clément Froissart - Nuits Agitées

 











2023
Sister Records
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Difficile de mettre des mots sur cet album, quand on l'a bien écouté, avec attention, les mots vous traversent et imprime en vous, un peu. C'est rudement bien écrit, il est rare que je sois sensible au parole à ce point, c'est de la très très bonne chanson française, de la poésie faite chanson.
C'est de l'or au bout des doigts et de la langue de Clément Froissart, le verbe est haut, les formule sont ciselé, et font mouche de tout bois durant les quarante cinq minutes de ce disque. Elles en paraissent dix.
On à envie d'aimer à l'écoute de chacune des douze gemmes (magique!) qui compose cet album. Il y a trop d'amour chez Clément, il s'évapore par lui, chacun en prendra sa part. C'est beau et triste à la fois, avec un coté très cinématique, l'imagination est stimulé, c'est précieux, en notre temps.
Et ces ritournelles, entre pop et musique électronique, sur laquelle semble planer l'ombre de Daho, inévitable spectre hantant la chanson, de concert avec Bashung. C'est parmi ce panthéon que Clément veux évoluer, bien qu'on se doute, à l'écoute, qu'il préféré tracer sa propre voix.
Le temps est passé, et arrive ce moment ou l'on se retourne, un peut effrayé de ce que l'on va découvrir derrière sois, tendons l'oreille.

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Today Junior - Today Junior

 











2023
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C'est l'histoire de deux frères, Harry et Mike, et de leur pote Hannah qui font de la musique et qui enregistre un disque. Tout est dans l'intention. On à déjà bien glosé sur le genre du surf rock, c'est difficile à expliquer, mais quand on l'écoute, on comprend pourquoi on l'appelle ainsi. L'esprit et l'intention sont là. Le son est de gauche, comme dirait l'autre, encore que ce coté un peu rugueux soit très lissé par un enregistrement de qualité professionnelle, mais l'essentiel est là. On y retrouve un trio guitare basse batterie, assez brut pour enflammé l'essence, qui chante  tristement l'amour, ou disons, de triste chanson d'amour. On y évoque aussi le temps qui passe, les amis qui s'éloigne, on y questionne le sens. On est pas mal adolescent chez Today Junior, les questionnement n'y ont pas encore ce cynisme qui caractérise ceux qui ont  parfois trop vécu. Il y a encore un peu d'innocence, le cœur se soulève au souvenir d'une fille qu'on a aimé, sans jamais lui dire.
La musique des bostoniens invite à la lenteur, dans un monde ou l'on à parfois l'impression d'avoir la tête collé à la vitre d'un train à grande vitesse, à moins que ça ne soit la vietesse ? 
C'est un disque très frais et franc, honnête, sans fioriture. Les compositions ont la part belle, et même qu'on se surprend à accompagner la musique de la tête. Et bien sur, une bonne journée internationale des travailleurs à vous.

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