Archive for février 2021

Blanck Mass - In Ferneaux

 











2021
Sacred Bones Records
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In Ferneaux fait partie de ces milliers d'albums, de bande dessinées et de romans écrits durant le confinement de 2020. Il est donc par conséquent le reflet d'une époque, et c'est important de le signaler, mais pas que. Ce temps libre à permis a Blanck Mass de fouiller dans dix années d'archives sonores, enregistré sur le terrain, des brouillons de chansons, de morceaux, des sons juste même. Voici la génèse de cet album.

Il contient deux longue pistes d'environs vingt minutes chacune et s'articule en deux temps. L'album est hanté par les voix enregistrées au fil du temps, vague souvenirs mélancolique dans l'esprit du compositeur, sur fond bruitiste, noisy. On y alterne les moment de pure grâce musicale ou la musique parait baignée de  lumière, et d'autre au contraire très dur à l'écoute douloureux. Car c'est bien de douleur qu'il s'agit un peu, selon les explications même du compositeur. Celle d'être enfermé avec soit même, qui se rapporte à une vision personnel de l'enfer, mais aussi un processus de deuil qui entache la composition musicale, les morceaux alternant entre passage presque zen et rage pure ou l'on entendrait presque la destruction et l'impuissance en arrière plan. 

In Ferneaux est très déconstruit, et ne suis presque aucun plan logique sinon celui du compositeur, qui se garde bien de nous communiquez le chemin. C'est un album dure d'accès qui m'a laissé dubitatif. encore aujourd'hui, je ne saurais dire si j'aime  ou si je déteste. Ce qui est sur, c'est que c'est le genre d'album qui ne laissera personne indifférent.

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Black Dresses - Forever In Your Heart

 











2021
Bandcamp

Un disque qui poussa la plaisanterie à sortir le jour de la saint Valentin. On en rigolera après la première écoute, en gouttant toute l'ironie de la date choisit. Voici un album ouvertement  militant, pas moins excellent pour autant. Au cœur de la tempête, deux canadiennes aux cœurs brulant qui mélange habillement heavy metal et musique industriel violente pour proposer  une vision du monde extrêmement sombre, tendance noir. Les paroles de Black Dresses sont pleine de désespoir, à vous rendre littéralement dépressif après l'écoute. On y parle de la mort, du suicide, de la dépression, et du sexe, mais pas de celui qui donne du plaisir, ici le corps fait  un avec la machine , les chattes dégoulinent et se frottent mécaniquement  dans une parodies de coït sans lendemain, sans but presque. Ici tout dégouline, sent le stupre et l'huile moteur, il fait chaud, et puis de suite un froid polaire, on navigue entre les extrêmes à vue au travers du brouillard. C'est parfois hurlé, parfois chanté, et souvent noyé dans un déluge de musique électronique bruitiste et un mur de guitares distordues à l'extrême. Ca tape, ça percute, sa vrille les tympans dans une démarche de création et de destruction féconde, même si sans espoir.
Tout ce qui touche  à cet album est extrême, de la démarche à la composition , et même jusqu'à la pochette de l'album et sa représentation cauchemardesque mi humaine mi autre chose qu'on à pas vraiment envie de savoir ce que sait, comme un genre de parasite extra terrestre ou un bien un hybride, puisque ça collerai plus avec la démarche de l'album. Vous qui entrez ici, abandonnez tout espoir. Génial.

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Hoorsees - Hoorsees

 











2021
Howlin Banana Records
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On serait bien bête de se laisser convaincre par l'apparente simplicité de Hoorsees. Ce mélange de rock garage et de shoegaze convient aux oreilles qui cherchent dans l'écoute de cet album un mélange harmonieux de coucher de soleil sur fond de douce mélancolie. Ecouter cet album revient  à fixer pensivement la fenêtre ou le soleil finit par vous éblouir à force de se baisser sur l'horizon. C'est la bande son parfaite de l'ennuie sans ennuie (je l'écoute alors que tout ma famille regarde un film un peu chiant sur Netflix, du coup j'ai l'image et l'album en son, ça passe crème).
 Ca prend son temps, sa se laisse facilement apprivoiser, et je jure que c'est agréable de rien foutre en écoutant ce disque, genre je l'écoute en scrollant sur twitter sans vraiment lire ce qu'il y à sur l'écran de mon ordinateur, et j'ai quand même pas l'impression de prendre mon temps.
Si l'on ajoute le fait qu'il fait beau et que j'ai pu sortir  me promener sans mettre de  manteau, c'est juste le disque  parfait de la demi saison, comme dit ma mère.
Et j'aimerais laisser le mot de la fin à Willsexburger et son commentaire sur la page bandcamp du groupe (dont tout le monde à déjà parlé, je m'en rend compte à présent, tant pis j'ai l'habitude)

"This album feels like a long car ride when you're nine"

Pas mieux.

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The Shape - MORNING, PARADISO

 











2021
Bandcamp

Cela fait un petit moment que les italiens de The Shape trainent dans ma liste d'écoute, sans que j'arrive pourtant à trouver par quel bout traiter leur album. C'est toujours délicat avec les disques protéiformes. Si de premier abord, on est tenter d'y voir juste un disque un peu pop, on seras vite décontenancé à l'écoute de l'album entier, qui s'avère bien plus riche que ne le laisse supposer les premiers titres. Ho bien sur il est pop ce disque, n'en  déplaise. Certain titres sont d'une fraicheur et d'une simplicité un peu dansante qui en fait des parfait candidats pour devenir des singles, mais pas que. C'est qu'au fur et à mesure, on finis par découvrir des pistes plus sombre, plus mélancolique, serait ce que le paradis n'est pas ce que l'on attendait de lui ? 
Le disque qui commence sur quelques notes gaie finis peu à peu par s'enfoncer dans une douce mélancolies, avec des chansons de plus en plus grises et belles, et certaines  pistes instrumentales renforce cette sensations, usant des synthétiseurs pour poser l'ambiance. C'est un disque surprenant, composé avec talent qui se laisse découvrir au fil des surprise qu'il renferme. Très beau.

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Still corners - The Last Exit

 











2021
Wrecking Light Records
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Presque dix ans que Still Corners taille son petit chemin dans le monde de la musique. Usant de douceur, mélangeant habillement electronica et folk et en y ajoutant une voix nébuleuse, douce et chaleureuse. Pas étonnant, quand même, qu'après quatre album, une évolution se fasse sentir. C'est tout doucement, en léger glissement, que cela s'est fait, sans violence, naturellement, organiquement même. Après les mélodies bedroom pop, vaporeuse du début, on sent ici, sans renier l'héritage des débuts, un glissement vers le folk, ou folktronica. Les guitares se font plus présente, et ça transpire clairement, pour moi, une ambiance westen qui n'est pas sans rappelé Calexico, par exemple. 

The Last Exit est un disque très beau, les mélodies folk à la guitares sont simple mais efficace, la composition est presque parfaite, l'album est homogène, cohérent, mais d'une tristesse. Et quand  je dit triste, j'aurais du dire infiniment triste. On y parle de la mort, de chagrin, d'avancer à l'aveugle dans la vie et le disque laisse transparaitre sa mélancolie lancinante, presque douloureuse, au fil d'un disque qui je le répète, est pourtant musicalement une totale réussite, mais qui laisse à l'écoute comme des larmes aux coins des yeux et un poids sur le cœur. Sublime.

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Mogwai - As The Love Continues

 











2021
Rock Action Records
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Mogwai est devenu, depuis son commencement, une référence, que dis je, une autorité dans le domaine du genre Post rock. Même s'il faut avouer que c'est toujours un peu réducteur. Les écossais ont sans cesse lancer des vrilles pour explorer qui à droite qui à gauche et élargir leurs horizons musicaux. Alors un groupe a-t-il encore quelque chose  à dire après dix albums ? La formule n'a presque pas changée, de plus ou moins longs morceaux, très souvent instrumentaux, qui oscillent entre douceurs et violence, le groupe étant réputé pour ses sortie de concerts sous un massacres de larsens. La musique de Mogwai est resté très évocatrice dans ses textures. Le fait qu'elle soit le plus souvent instrumentale permet à l'auditeur une grande liberté d'interprétation, malgré des noms de pistes parfois nébuleux. Et ce dixième rejetons du chaos ne déroge pas à la règles. Il est toujours très inspiré, parfois d'une douceur presque sensuel, et parfois d'une violence en forme de murs de guitares distordues et batteries presque militaire. Sincèrement, un disque honnête et dans la droite lignée du reste de la discographie, l'évolution normal d'un groupe qui s'étoffe dans la composition et qui continu de produire une musique aérienne qui colle  à l'époque, la bande son de toute une vie à courir avec les loups.

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The Raft - Summerheads And Winter Beds

 











2021
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Voilà une touche de douceur typique du genre dreampop et/ou shoegaze. Si je me débarrasse aussi vite des mots valises, c'est pour que ceux qui n'aiment pas particulièrement ce genre, ou qui ne se sente pas l'âme aventureuse aujourd'hui, puissent passer leurs chemins. Notons quand même qu'on est pas en face de quelque chose de particulièrement violent. Mais il faut trouver le temps pour ce disque d'un peu plus d'une heure. 
Cotonneux est un adjectif que je trouve assez justifié pour un tel disque. En effet, loin de brusquer l'auditeur, c'est tout en douceur qu'on l'introduit à l'écoute de l'album, avec tendresse, avec précaution, avec le soucis de l'installer confortablement. Alors je me doute bien que personne, ou disons peu de monde, trouvera le temps de se poser une heure pour écouter un disque de musique, mais si jamais vous faites  un long trajet en voiture, en train, ou dans quelques moyens de  locomotion, peut être trouverez vous le temps de jeter une oreille curieuse sur ces treize pistes. Si vous aimez les choses légères, ces rythmes entrainant mais pas trop, ces instrumentations à la fois mélancolique et positive, vous aimerez. 
Et ne serait ce que pour le mélange des vois de Phil Wilson, le compositeur et instrumentiste de l'album, qui est en duo sur l'intégralité des chansons avec différentes chanteuses. L'alchimie complexe fonctionne entre eux, et on aimera regarder le matin gris par la fenêtre en buvant un thé chaud, prenant le temps avant d'attaquer la journée.  

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Nick Schofield - Glass Gallery

 











2021
Backward Music
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Quand l'architecture inspire la musique. C'est tout à fait de cela dont il est question ici. Nick Schofield à composé cet album  en s'inspirant de l'architecture de la galerie national d'Ottawa, et l'a composé sur un antique synthétiseur Prophet 600 vintage. Le résultat est un album incroyablement chaleureux et lumineux. Il suffit de fermer les  yeux, et moi qui n'ai jamais été visiter ce musée, je me suis mis à imaginer une possible architecture, uniquement inspiré par les mélodies de ces onze pistes. La lenteur de l'album est tel qu'elle devrait être pour le visiteur d'un tel bâtiment. C'est déambuler, au hasard du chemin, des recoins, faire des découvertes, et prendre son temps. L'album entier est un éloge de la lenteur dans un monde qui va parfois un peu vite pour que l'on arrive  à le suivre. C'est le genre d'album qui est réconfortant à l'écoute, qui vous réchauffe le visage de ses rayons lumineux, qui vous prend entier en lui pour vous baladez lentement, et qui vous redépose doucement sans que vous ayez vue le temps passé. Un bijoux.

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Blóð - Serpent

 











2021
Malpermesita Records
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Voilà un disque qui laisse une curieuse impression, comme une trace de sueur froide dans le dos, une légère odeur de cave et d'humidité, quelque chose qui rampe lentement dans le noir. Blóð est un album qui traine sa mythologie sombre avec lui, Le  nom du groupe vient du vieux norrois, qui veut dire sang, vous êtes prévenus. On y causera démons, choses étranges et sabbat à la pleine lune, assurément. J'ai dit plus haut qu'il laissait  une trace  humide sur l'auditeur, mais j'ignore encore si ce disque est brulant comme du souffre volcanique ou froid comme une  nuit de solstice, mais toujours est il qu'il est loin d'être tiède. Cette  première impression laisse parfois la place à une impression de  noyade, et voilà  que je cherche l'air désespérément, haletant, transpirant de peur.  
Ceux qui aime le sludge et le doom seront servis, ça traine, les guitares raclent le tympan, lourdes, graves et menaçantes. La batterie imprime son rythme lent et métronomique, comme les battements d'un cœur, et la dessus... Vient un chant hanté, presque en arrière plan, comme entendu à travers un voile épais. Féminin, il n'en est pas moins fort et possède un haut  pouvoir évocateur, capable d'une gamme vocal étendu du hurlement au lyrisme.  Et toujours l'impression de fuir un danger à travers de la mélasse, comme dans un cauchemar, mais c'est déjà trop tard, ce disque ne vous veux pas du bien.

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Touché Amoré - Lament












2020
Epitaph Records
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 On se demande, à l'écoute, comment il peut être possible de tenir la note comme ça durant  une heure de concert. La performance n'est pas  impossible bien sûr, d'autre groupes bien plus violent dans le chant y arrivent très bien, c'est juste que ça m'étonne toujours, même après avoir écouté autant de disques. C'est bien sur ce qui à fait le fond de commerces de ces groupes qu'on qualifie du mot valise "screamo" en référence à leur chant hurlé/chanté. Pour Touché Amoré, c'est véritablement la structure même de leur musique. Une instrumentation post  punk, guitares, basse, batterie et beaucoup d'énergie. Le chant lui, apporte  un regain de rugosité à une musique qui si elle ne manque pas de recherche, n'est pas très original. Noté qu'ici ce n'est pas un reproche que je fais au groupe, mais c'est être honnête que de dire que que Touché Amoré n'est pas vraiment le groupe qui transcende  un genre.
Il n'empêche, l'implacable efficacité de ce Lament ce démontre dès la première écoute. Ca tape dans le mille. C'est fort, c'est rugueux, c'est ultra rythmé, et ça suinte de l'énergie par tout les bouts de ces onze pistes qui arrivent comme autant de balles dans un chargeur. Peut être pas un très grand disque, il y en à très peu, mais un bon disque honnête et de bonne facture, et ça aussi ça court pas forcément les disquaires.

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VAIIOU - Un message du coeur

 











2021
Mindspring Music
Bandcamp

Que le compositeur me pardonne si j'invoque le patronage spirituel de Thylacine pour parler de cet album, tant leurs musiques semble connectées par l'esprit. bien sur on le dit surtout pour donné un ordre d'idée, pour rangé le premier album de VAIIOU (français lui aussi) dans une grande case. Il y a de l'inspiration dans ce disque de techno minimaliste, mais, et c'est ce qui ressort à l'écoute, quelque chose d'incroyablement contemplatif et calme. C'est une musique électronique qui prend son temps pour s'installer, chaque piste étire sa longueur et sa langueur au fil des sept pistes qui compose cet album. Le compositeur laisse un message a destination des auditeurs sur la page bandcamp de l'album : "Life is a great adventure, full of challenging moments that we must face and accept. We must continually move forward to realize our dreams. This is the result and the message of this album. This work is dedicated to my friend, Chloé, who was always the first to hear these songs and support me. This is my praise for her, may she hear it on the other side.
Et malgré la mélancolie qui transpire en arrière plan sur l'album, il est porteur dans ses intentions d'un peu d'espoir, d'un peu de lumière, et d'une catharsis pour son compositeur. C'est une réussite sur les deux premiers, et je l'espère de tout mon cœur, pour le troisième point. Assurément un grand disque de cette année.

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BLESSED MANE - MEMORIES

 











2021
Bandcamp

Habituellement pas friand de Rap ou de Hip Hop, j'ai fait une exception ici avec le disque de BLESSED MANE, un compositeur russe de la région de Mourmansk. On en saura pas plus sur lui. Loin des poncifs et des clichés associés aux deux genres, on est ici face à un objet presque hanté. S'il les rythmes sont bien ceux du Hip Hop, le reste de la musique, elle, penche carrément du coté Darkwave et Witch House. On y trouve pléthore de claviers et synthés froids et inquiétant, le chant, quand  à lui, est souvent au second plan des morceaux, chanté, samplé, mais comme noyé dans l'ambiance un peu inquiétante qui se dégage de l'album. C'est un disque curieux, presque sans paroles (assez rare) qui s'écoute d'une traite car assez court pour ne  pas devenir ennuyeux. Avis aux amateurs.

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Deafheaven - 10 Years Gone (Live)

 











2020
Sargent House
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Avec Deafheaven, on a presque atteint ma limite en terme de violence pour un groupe. J'ai tout à fait conscience que certain vont en rire, avec force comparaisons, en arguant que Deafheaven est juste un groupe émo un peu plus sombre que la normal, et de citer des groupes autrement plus extrême dans leurs démarche créatrice. C'est vrai, vous avez surement raison. Au lycée, ma limite se situait vers Gojira, voilà ou elle se décale maintenant.
Deafheaven est peut être pas aussi violent et/ou extrême que d'autre, mais à l'écoute de cet album live studio, on peut encore leurs trouver quelques qualités. 
Des chansons longues, avec de longs passages instrumentaux, qui témoigne, à la manière d'un Tool (la comparaison s'arrête là), d'une évolution créatrice vers quelque chose de  plus en plus complexe au fil des albums. Deafheaven est doué, tant en terme de composition que d'inspiration, et sa musique témoigne que la somme des talents qui compose le groupe dépasse la simple addition de ceux qui le compose.
Alors est ce que c'est black métal ? Je  pense que oui. Est ce que ça hurle dans le chant dans les limites du compréhensible, tout à fait monsieur. Est ce que c'est foutrement épique ? Carrément !
Le groupe devait partir en tournée en 2020, et les évènements ont bien sur tout arrêter, comme ce fut le cas pour tout les groupes de la planète. Le groupe à donc décider d'enregistrer cet album pour tromper l'ennuie et aussi pour éponger les pertes financières du à l'annulation de leurs tournée aux Etats Unis. 
Il en découle ce bel objet, témoin de dix années d'existence maintenant. Après trois albums et autant d'EP, ce live fait office de best-of informel, remplit de la quintessence d'un groupe qui explosa il y presque dix ans avec l'incroyable et  puissant Sunbather et de confirmer avec les deux suivants l'invention d'un courant neuf et frais, et de m'ouvrir à ce genre que je méconnaissait.
Deafheaven est l'un de mes groupes favoris depuis la première écoute, en 2013, et la première seconde de Dream House, la chanson qui introduit leur premier album. C'est un groupe unique en son genre qui trave sa route a grand renfort de prestation live à très haute teneur en énergie. Sans jamais sacrifier la qualité, les américains ont su opérer un mélange subtil entre black métal, émo (ce n'est pas insulte) et harmonies musicales issue du rock progressif. 
Vivement dix ans de plus putain !

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Yasmin Williams - Urban Driftwood

 











2021
Spinster Sounds
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Le bois flotté est issue de l'usure de branche ou de tronc soumis à l'eau de mer pendant une longue période. Il en résulte des morceaux de bois sculptés, aux formes rondes et polies. On l'utilise généralement pour la décoration d'intérieur. Avec Urban Driftwood, Yasmin Williams à voulu évoquer la beauté naturelle qui persiste dans le milieu urbain. Alors moi qui pas forcément un urbain dur, j'ai tendance à hausser les sourcils quand j'entend les intentions du compositeur... Néanmoins, dire que ça serait qu'un délire bobo urbain serait au mieux réducteur au pire complètement faux. Prenons plutôt l'album pour ce qu'il me semble être : Un rappel à ne pas perdre le, naturel de vue quand  l'horizon se résume à le la verticalité artificielle. Oui, la nature  peut être partout si l'on ouvre les yeux, mais même la pochette de l'album est sans équivoque, la nature, la vraie, ne se trouve pas dans l'urbain, il faut en sortir. Ce bois flotté urbain dont il est question, c'est le rappel par l'échouage d'artefacts que la nature est là, un peu, dehors, qu'elle se mérite et qu'il ne suffit pas de faire pousser des carottes sur ses fenêtres pour se sentir bien. A bon entendeur !

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