Archive for décembre 2021

Snail Mail - Valentine

 











2021
Matador Records
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Dure de ne pas succombé à la voix de Lindsey Erin Jordan. Elle est à la foi rugueuse, douce, chaude, aigu. elle passe d'un registre à un autre avec déconcertante facilité. Le chant est posé sur une dizaine de composition oscillant entre pop et rock  alternatif, c'est vraiment très chill. C'est le disque parfait pour terminer l'année sur une touche sépia et mélancolique, vivement recommandé !
Meilleur vœux, prenez soin de vous, soyez bienveillant.

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Francois Joncour - Sonars Tapes

 











2021
Music From The Masses Records / Bad Seeds Records
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Une fois de plus, je vais me contenter de citer les mots d'un autre, et vous invitez  à poser une oreille sur cet album incroyable, qui mêle science et musique avec poésie. Si vous avez aimé, par exemple, le travail d'un compositeur comme Thylacine, la démarche de François Joncour ne pourra que vous plaire, car quoi que différente, elle en partage l'essence.
"SONARS est une rencontre au long cours entre Art et Science, initiée en 2018 par la salle de concert Brestoise La Carène et le laboratoire Franco-Québécois BeBest dirigé par Laurent Chauvaud, Directeur de recherche au CNRS qui étudie les écosystèmes marins, en particulier sous l’aspect sonore. En effet, les fonds marins sont loin d’être le « monde du silence », et l’activité humaine a souvent un impact important sur les espèces qui y vivent. Matière sonore pour les artistes, sujet scientifique pour lequel il importe d’interpeler et d’informer le public par tous les moyens. Maxime Dangles, Vincent Malassis et François Joncour sont les artistes impliqués dans SONARS à travers différentes installations, manifestations et ateliers.

SONARS TAPES est le résultat du travail de François Joncour et le nom de son album qui sortira à l’automne 2021. De son groupe d’origine au nom sans équivoque (I Come From Pop) à son projet solo électronique à base de synthés modulaires (Poing), le brestois est un musicien à la crédibilité respectée et à la culture large.

Durant des semaines, François Joncour a observé et interrogé les scientifiques du laboratoire aussi bien sur leurs pratiques scientifiques que sur leurs pensées et sur leurs goûts musicaux, enregistré des sons, et abouti à de véritables portraits sonores qui constituent chaque piste de l’album, qu’il s’agisse des chercheurs ou de leurs terrains de recherche. Titre d’ouverture de l’album, ce superbe premier single Piling Underwater (« pilonner sous l’eau ») évoque la pollution sonore des océans et les recherches faites par le laboratoire Bebest sur les coquilles Saint-Jacques à la coopérative maritime L'écloserie du Tinduff à Plougastel Daoulas (Finistère).

La plupart des titres de Sonars Tapes ont été écrits et composés par François, mais il s’est largement entouré d’un joli casting qu’on vous dévoilera bientôt plus amplement, pour aboutir à un disque riche sur le fond comme sur la forme, passant avec aisance de la pop à l’electro, de l’anglais au français, des chansons aux instrumentaux. Le batteur Nicolas Courret (Eiffel, Laetitia Shériff) et le pianiste David Euverte (Daniel Paboeuf Unity) ont pris part à un enregistrement entièrement confié à Thomas Poli, où la violoniste et chanteuse Mirabelle Gilis (Miossec) est également très impliquée. A ses côtés avec François Joncour, c’est le batteur franco-britannique Bertrand James (Totorro, La Battue) qui complètera le trio qu’on retrouvera sur scène entre autres aux Rockomotives de Vendôme fin octobre 2021.Bertrand viendra d’ailleurs prêter sa voix sur scène pour ce Piling Underwater, chanté sur disque par l’anglais Ned Crowther (The Fernweh), premier single à l’évidence pop limpide bientôt soulignée par un clip aussi onirique qu’éloquent, et parfaite entrée en matière pour prendre conscience d’une réalité tragique (celle d’un monde qui se défait sous nos oreilles) : la beauté de la catastrophe..."

http://www.francoisjoncour.com/

Source : 
https://francoisjoncour.bandcamp.com/album/sonars-tapes

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John Lord Fonda - Walk Again

 











2021
Citizen Records
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Bon et bien, il y à une sorte d'ironie dans l'enchainement d'évènements qui m'a amener  à écouter cet album, la plus intéressante étant que Supersonique , son précédent album sortit en 2011 faisait partie des premiers disques que j'ai chroniquer il y à dix ans, et que je l'ai pas mal ré écouter, au fil du temps. Alors voyez, dix ans plus tard, nouvel album...
Paf.
Le destin, le karma.
Non c'est de la merde, je n'y croit pas. 
Mais je suis certain en revanche que l'album Walk Again est un excellent disque. Il est l'un des rares disques électronique genré techno que j'ai écouté cet année, dans ce sens ou, potentiellement, ça peut se danser, si on aime ce type de musique. 
Alors pour appréhender cet album, quittons donc la terre, foutu d'avance (c'est factuel) pour les noir abimes de l'espace, comme le suggère cette pochette aguicheuse qui n'est pas sans rappeler un certain film que je ne citerais pas pour ne pas digresser, bien que j'en meurt d'envie.
La variété de la palette sonore de JLF est impressionnant, l'utilisation des voix particulièrement, sorte de mélopées envoutante, sur chaque pistes, permet de crée le fil directeur de l'album. En plus de ses références évidente à l'espace, qui demeure une source d'inspiration féconde pour nombres de talentueux musiciens, pas d'exception ici. 
A dans dix piges.

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Year Of No Light - Consolamentum

 











2021
Pelagic Records
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Je lisais plusieurs chroniques de cet albums sur d'autres sites et blogs musicaux, francophone et anglais en me demandant : qu'est ce que je pourrais dire qui n'est pas l'air d'être une simple redite ? En quoi mon propos est il original, convaincant ? 
Et je connaissais déjà la réponse : en rien. Rien de ce que je ne pourrait écrire ne saurait vous donnez plus envie ou pas d'écouter les bordelais de YONL. 
Ce n'est pas grave. Il arrive que je me pose cette question, fréquemment même, mais j'ai fais la paix avec  moi même depuis longtemps. Ecrire c'est un acte solitaire, d'autant plus sur un blog  à faible audience comme celui ci. Mais moi cet article, je le relirais, et cet album, je le ré écouterais, dans un ans, dans deux. Et puis on peut avoir envie d'écrire aussi tout simplement pour le simple plaisir d'écrire, ce qui est mon cas de plus en plus. 
L'album est un long glissement de presque une heure, moins cinq minute. il est d'une lourdeur appréciable, avec une structure classique de métal sludge pour son squelette, mais pas seulement, bien sur. Il part sans cesse dans tout les sens, pesamment, bougeant sa pesante musique tantôt vers le shoegaze, tantôt vers le drone, dans un fourmillement dont le groupe nous avait déjà habitué sur ces précédents disques. Il serait inutile de préciser qu'il est bon, sinon je n'en parlerais pas. On l'écoute d'une traite entière et on le boira jusqu'à la lie jusqu'à l'indigestion. 

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Eomac - Bedouin Trax II

 











2021
Eotrax
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Ca fait du gros boum boum dans les basses et ça fait vibrer le tympan et le reste du corps, mais pas que. Ces sons syncopés, arythmiques, brise toute tentative de danse si ce n'est celle qui déconstruit les membres entre eux. Autant dire qu'on risque pas de l'entendre dans ta boite de nuit, ni a Ibiza de merde ni dans la province de merde ni à Paris de merde.
Qui n'a jamais rêver d'une version snuff movie des milles et une nuits ? Ca pourrait en être la bande originale dérangeante, qui gratte pas franchement l'oreille dans le sens du poil, avec ses samples de chants arabe collé sur une musique électronique sous influence. 
Et pourtant parfois, une accalmie qui permet à cette petite guitare orientale de terminer une chanson dans une presque normalité, avant que la chanson suivante ne voit une psalmodie torturé sur fond de musique ambient sombre. Qu'on se le dise, c'est glaçant à souhait, violent, et absolument un des meilleur disque électronique de cette année, j'ose et je m'en branle, personne ne vient jamais me lire ici haha.

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Shame - Drunk Tank Pink

 











2021
Dead Oceans Records
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Comme un quelque chose de désespéré dans cet album, ou bien est ce parce qu'il fait froid et morne dehors ? Ou bien est ce ce chant qui s'égosille, cette musique qui semble prendre racine dans le punk anglais mais qui s'élève vers autre chose d'un peu différend. C'est la petite différence qui fait qu'on aime. C'est ce petit écart qui lui donne toute sa saveur. Voilà un album qui était resté bien au chaud des mois dans une liste trop longue pour moi d'album qu'il faut écouter.
Dans le marasme écœurant et vain de la France de cette fin d'année, il est bon de trouver un disque qui semble en phase avec mon envie de descendre dans la rue pour décapiter un souverain. Probablement que l'album ne parle pas de ça, mais parfois, j'ai comme un envie d'émeute, ça me passera.
Ca reviendra, ça revient toujours.

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Andy Shauf - Wilds

 











2021
Anti/Epitaph
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Etonnant, ces neuf chansons, puisqu'elles ont trois ans, mais ne sont révélé que cette année pour le plaisir de l'écoute. Le canadien Andy Shauf à, je le soupçonne, eu un chagrin d'amour en 2018. Et d'abords pourquoi cette furieuse envie d'écrire ces chansons dans un laps de temps si court (trois mois). Pourquoi avoir attendu trois ans ? 
Il y a dans la musique du canadien une façon de parler des choses les plus banale, mais vue sous le filtre de cette douce mélancolie qui fait vagabonder les pensées, lorsque s'impose sans arrêt à vous l'image de l'être aimé. L'album est une enfilade de perles pop / folk,  toute plus brillante les unes que les autres, et dont le fil directeur est cette mystérieuse Judy, personnage centrale omniprésent dans la périphérie du récit, cette Judy dont il est douloureux de parler, celle qui provoque à la fois un sourire triste et un pincement au cœur. A moins que tout ne soit inventé, et comme le dit Mark dans les commentaires, le "Judyverse" continu, mais où commence l'histoire,  où s'arrête t'elle ?

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The Aerosols - Room For Wrong

 











2021
Bandcamp

Sans prétention, l'album de l'après midi. J'ai dormi jusqu'à très tard pour rattraper mon retard de sommeil. Dehors c'est froid et humide, mais il à cessé de pleuvoir. J'ai à peine vu le ciel aujourd'hui malgré tout. Envie de rien faire, envie de rester chez moi au chaud, de boire du thé, de manger de la brioche (j'ai plus de pain). Peut être que je trouverais le courage d'aller me doucher avant la fin de la journée, peut être que je vais juste glander la, lire et écouter Room For Wrong, le deuxième album de The Aerosols, qui me semble tout indiqué pour cette journée de procrastination assumé et dans le fond, désirée. 
Ce petit mélange de pop un peu garage me fait toujours l'effet de flotter dans la vie pendant l'écoute, comme si je me voyait à la troisième personne, personnage à la vie banale, mais pas triste. 

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Black Country, New Road - For the first time

 











2021
Ninja Tune Records
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Voilà un groupe de plus dont on espère qu'il ne sera pas un énème pétard mouillé. Black Country, New Road éclate les codes de genres, éclate les rythmes et les mélodies. Voilà six musiciens qui n'ont que pour limite l'imagination, avec cette structure rock classique sur laquelle est venue se greffer un saxophone t un violon, ce qui peut parfois donner à leurs morceaux un coté un peu gipsy. 
Ce qui me plait chez eux, c'est ce coté outranciers dans l'esbrouffe sonore. Les morceaux partent dans tout les sens, les transitions sont parfois brutal, mais la mélodie n'est jamais sacrifier. A noter aussi l'incroyable énergie qui émane de leur musique, de celle qui donne envie de furieusement danser tant qu'il en est  encore temps. Le chanteur s'époumone à la limite de ces capacité, la guitare se fait saturé, la basse et la batterie répète à l'infinie leurs boucle sonore , et le violons et le saxophone donne  à l'ensemble un coté parfois inquiétant, free jazz. 
Savamment construit, le premier album des anglais est véritablement une réussite, un petit bijoux d'imagination, de composition et de fraicheur. 

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sleepmakeswaves - Live at the Metro

























2021
Bird's Robe Records
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C'est un plaisir coupable, et je n'ai jamais prétendu être objectif. sleepmakeswaves est l'un de mes groupe de rock progressif favoris entre tous, si ce n'est mon préféré dans son genre. Live at the Metro à été enregistré en 2015, et il aura fallut attendre six ans pour être livré de cet album. Dans le fond, il n'apporte rien à la discographie des australiens, il est plutôt comme la quintessence de la musique du quatuor, un best off non officiel sur lequel s'applique la puissance de morceaux joué sur scène avec une précision chirurgical et une lourde force de frappe. L'univers du groupe défile au long de ces neuf pistes, hautement cinématique et évocateur, pour le plus grand plaisir des amateurs déjà convaincus.  Mais c'est encore Otto, le guitariste, qui en parle le mieux.

"This show at the Metro in 2015, in some ways, was the culmination of a series of journeys.

The first, and most clear, was that it was the end of 3 months of solid, solid, worldwide touring. The kind of touring where you don't have much clue what time it is, what day it is, just whether or not your strings need changing. The kind where you're more tired than you've ever been, because you've fallen in between the cracks of three different time zones. The kind that you'd have once have given anything to do, and you are all at once exposed to the clear, and sometimes harsh and unromantic reality of your dreams.

55 shows. 22 countries.

We started with 28 shows in Europe and the UK, went through Greece, had some interesting experiences crossing borders in the deep east of Europe, disappeared into the transylvanian wormhole and emerged in China, where we played shows around a slew of high speed rail and high spice noodles, before crashing back into Aus, via sweaty club gigs in Singapore and Hong Kong.

This all exists in my memory in a series of blurry moments. And in this uneasy truce, as somehow both one of the best and most challenging times of my life. The love/hate of cartography.

June 13, 2015. The Metro Theatre.

This was the biggest headline show we had ever played and was the result of 7 years of DIY work in and around the periphery of the aus music scene. It meant a lot to us to be headlining the Metro, a venue we'd all been to many times to see other touring bands. It was difficult not to get caught up in the sheer optics of the thing. It was clear in that moment our little band had graduated to something more. We are all familiar with the fever dream of showing up for a consequential event entirely unprepared, but here the immensity of the occasion met perfectly with the musical readiness and preparation of 12 weeks on the road, and the result was pure and big and heavy.

Finally, and most importantly, it was also the end result of a lifetime of love of rock and guitar music. A decade or two of obsessing over hammer ons and pull offs, of tube overdrive and delay pedals.

We are in this band because we love the immensity of loud guitars and booming drums over glitches and beeps. It genuinely makes us happy. And we were so happy, because we were all together, in this familiar room, in this familiar way, but entirely differently, because it was our noise pumping through the speakers, and our joy reflected in the smiles of the faces in the room.

I want to thank everyone that attended this show, and our hardworking crew who saw us through this tour, particularly Brett and Wojtek.

Hope to see you at the next one."

- Otto 

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Maybeshewill - No Feeling Is Final

 











2021
Bird's Robe / The robots Need Home collective
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‘No Feeling is Final’ was born from a place of weary exasperation. From the knowledge that we’re living in a world hurtling towards self-destruction. We watch as forests burn and seas rise. As the worst tendencies of humanity are championed by those in power; rage, fear, greed and apathy. We see every injustice, every conflict, every catastrophe flash up on our screens. We stay complacent and consume to forget our complicity in the structures and systems that sustain that behaviour. As the world teeters on the edge of disaster, we sigh and keep scrolling, the uneasy feeling in our stomachs eating away at us a little more each day.

Ou pour le dire plus simplement : C'est terminé. Foutu. Il n'y guère d'espoir pour ceux qui restent. La fin est proche. C'est fou comme en écoutant ce album, on imagine volontiers l'enchainement des images  insoutenable, un peu comme le documentaire "Earthling" l'avait fait en son temps. C'est la mort qui s'annonce en musique, qui viendra faucher au son des violons sa moisson sanglante.
Et le pire dans tout ça, c'est que c'est sans doute l'un des meilleur album de l'année, ainsi qu'un des plus beau clip vidéo pour "Refuturing".

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Blankenberge - Everything

 











2021
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Dans la catégorie des groupes qui boxe dans la dreamp pop nimbé de shoegaze (ou le contraire), Blankenberge se pose en très sérieux outsider pour le titre. C'est qu'ils ont du talent ces russes. Alors peut être est ce le climat, peut être est ce l'ambiance du monde slave, peut être est ce rien ou tout autre chose. Toujours est il que je retrouve chez eux ce mélange de rage contenue, de violence sourde, et cette légèreté de la musique, comme si leurs morceaux étaient toujours sur le fil entre ces deux extrêmes.
C'est que je m'y perd à chaque écoute. Leur musique se brouille comme sur de vielles télévisions cathodique, on y voit comme à travers un blizzard, et parfois, on sent presque le soleil sur la peau de son visage, tant les mélodies semble solaire. Quelle douce tristesse percent à travers les paroles du quatuors, il faut l'avoir écouter au moins une fois en lisant les paroles pour se laisser aller à une douce mélancolie, un léger pincement au cœur quand défile la route devant soit.

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