Archive for décembre 2019

HININ - Hors Jeu

























2019
Bandcamp

Je lis encore un tas d'articles sur des médias plus ou moins sérieux qui disent, en substance, que le rock devrait mourir cette décennie, disons à peut près en même temps que tout les membres des Rolling Stones. C'est oublier que la mode est un cycle, et que même si un genre peut passer de mode, il revient toujours, pas toujours identique, mais dans la trame, c'est la même chose.
Disons donc à ces journaliste que les articles clickbait sont oublier aussitôt lu, et même si malheureusement les sites encaisse la thunes, aucun n'aura jamais un prix Albert Londres à mettre sur son bureau dans son open space de merde, entre  une machine  à café équitable et un frigo remplit de quinoa de merde et de germe de blé dégueulasse avec une sauce soja à gerber.
Alors je sais bien que tout n'est pas rose, loin de là, il va mal, il est peut être mourant. il suffit de regarder les succès, les top ce cette année pour constater que le rock ne fait que reculer depuis près de quinze ans, malgré un revival merveilleux entre 1995 et 2005. Après ça, presque plus rien. Moi, je suis un vieux con, et  je continuerais d'explorer le fond d'internet avec mon filet pour essayer, toujours de trouver des groupes qui en valent la peine. Un peu comme HININ , le résultat d'un coït  langoureux entre  Civil Civic et Taulard, à mon humble avis.
Ce disque est la dernière étincelle de l'année, la petite lumière qui va entretenir l'envie de recommencer, encore, en 2020, de chercher la lumières dans un océans de trucs pas terrible. Et comme ils le disent mieux que moi...

Pourquoi tu parles autant,
Tu lis dans mes pensées,
Je sais que t'as raison,
Mais je préfère quand tu te tais...


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Slow Meadow - Happy Occident

























2019
Hammock Music
Spotify | Deezer | Bandcamp

Allez j'exagère, il y à bien sur plein de disques encore notable parut cette année, mais comme je n'ai que deux oreilles, et qu'une  journée fait vingt quatre heure, il y en à surement beaucoup que je rate, et que je n'écouterais jamais, genre jamais.
Trop de disque, trop peu de temps.
Du coup, si vous vous sentez le courage de restez quarante et une minute tranquille pour écouter ce disque, surtout, ne vous gênez pas, il ne s'agit pas de temps perdu. Il est important de ne rien faire, dans un monde ou chaque seconde de votre vie doit être optimisé à l'absolue, ou le concept même de ralentir est mal vue, synonyme de baisse de productivité, de rendements. Alors si comme moi vous vous fichez bien de courir, de marcher, ou de glisser, si jamais vous pensez qu'il est important de ne rien faire parfois, pour laissez l'esprit se mettre en pause, écouter ce album.
Niveau musique, on se situe sur une veine neo classique, piano et violoncelle notamment, mais bien plus marqué électronique que l'album d'avant, plages de synthé, ambiance calme, quelques bribes de voix mixé au vocodeur, voilà. Ce n'est pas sans rappeler, parfois, le travail de Radiohead sur des album comme Kid A , par exemple. Donc si c'est votre truc...


Pays/territoire : Houston, Texas, États-Unis
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Hammock - Silencia

























2019
Hammock Music
Spotify | Deezer | Bandcamp

En ce qui me concerne, peut être le dernier album remarquable de l'année que je chroniquerais. Non pas que les autres soit mauvais, juste moins bon, à certains égards. Celui ci clos une trilogie initié avec Mysterium en 2017, puis Universalis en 2018.
C'est peut être le plus beau le plus poignant, et le plus triste des trois. La musique du duo n'est pas franchement gaie et ne l'a jamais été. Ici, toutefois, la tristesse, le chagrin,  le sentiment de perte, appelons ça comme on veux, prend une autre dimension. Elle n'est plus la simple expression d'une émotion que la musique transmet à l'auditeur, elle devient la brique élémentaire même de cette musique, de la moindre composition. De longues plages électronique, lente comme le ressac, forme la colonne vertébrale des morceaux sur laquelle viennent se greffer d'immensément triste mais belle cordes, violons puis violoncelle notamment, quand enfin arrive, parfois, un chœur de voix qui touche directement au divin. Il est peut être questions de dieu ici, vue qu'il est moins question  du deuil et du chagrin que de ce moment après le chagrin ou la raison revient  peut à peut, même si la pensée reste embrouillé. C'est le moment du silence, ou la fondation de l'être d'après commence, dans la lumière.
Silencia est un album que vous devez écouter, quoi qu'il en coûte, il est beau à en chialer, et j’exagère à peine, c'est probablement le plus belle album de musique ambient et classique de l'année, qui marque la fin d'une trilogie de disque tout aussi beau et qui confirme le groupe dans son statut de conteur d'histoire et de  pourvoyeur d'émotions. A en chialer je vous dit.

Pays/territoire : Nashville, Tennessee, États-Unis
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White Reaper - Tou Deserve Love

























2019
Elektra Entertainment Group Inc.
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De la bonne humeur et un peu d'auto dérision, de quoi vous faire monter aux lèvres un sourire narquois qui cachera votre plaisir coupable.
White Reaper est revenue, le groupe de Rock Garage/Punk, prolifique s'il en est, sort son quatrième album, ce qui est, à en croire certain, un genre de cap. Comme ici, nous aimons nous torché le cul avec les règles et les conventions, nous dirons juste ceci :
Qu'importe que cet album soit le quatrième ou le premier, le plaisir presque coupable qu'il me procure à l'écoute suffit à balayer le reste. Oui, il est sans doute moins rauque, moins agressifs que ces prédécesseurs. Le son plus lisse lui permet d'explorer un rock un peu plus mélodique, presque pop parfois, sans perdre son âme et ce qui fit le succès du groupe : une basse omniprésente accompagnée de deux guitares tantôt rêche tantôt grasse et un chant qui porte en lui tout ce qui est rapide et tout ce qui fait sourire. Tout le monde mérite sa petite part d'amour, prenez la.


Pays/territoire : Louisville, Kentucky, États-Unis
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Cloudkicker - Unending

























2019
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C'est un petit peu l'album qui fait frémir les sourcils et les tympans de la communauté métal progressif ce mois de décembre  (toute proportions gardées) : Ben Sharp, le one man band connu sous le nom de Cloudkicker sort un album, le dernier datait déjà de 2015. Presque cinq ans après "Woum" (2015) et l'excellent "Live with An Intronaut" (2014).
J'ai voulu commencer l'avalanche de métaphores et puis je me suis aperçut que ça m'emmerdait de me relire. Alors que dire.
Un album extrêmement dense, riche, qui caresse toute une palette d'émotions et qui ose approcher même une certaine dimension épique dans la réalisation de sa musique. Les fans de rock progressifs auront compris, les autres comprendront vite. Ça monte en puissance tout au long des morceaux, c'est presque putassier dans la réalisation, sans jamais être bêtement cliché. Avec ces petits interludes électronique/ambient , l'album reprend son souffle, tout comme nous, car il y à  assez d'énergie dans le disque pour vous faire headbanger sur votre chaise. Des rythmique martiales, de lourdes guitares, une basse grasse dont les cordes claquent contre le corps de l'instrument et quelques synthés pour faire bon genre composent  un disque qui est surement ce que l'américain à fait de mieux et de plus aboutit à ce  jour, depuis ses début en 2007.

Pays/territoire : Columbus, Ohio, États-Unis
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Lysistrata - Breathe In/Out

























2019
Vicious Circle
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C'est la vie qui défile à près de deux cent kilomètre heure, semblable à un ruban d'asphalte infinie. Tu continue d'appuyer sur l’accélérateur, le volant tremble dans tes mains, le moteur qui rugit te fait savoir qu'il n'aime pas le traitement que tu lui réserve, mais peut t'importe. Qu'il tremble, et que la voiture tremble, qu'elle se désintègre, pièce par pièce, elle ne roulera jamais assez vite pour toi.
Pourtant il y a eu du bonheur, de la joie, des rires, tu t'en souvient. Des visages souriant, des relents d'alcool, de fumé de clope froide, de sueur. Des corps qui s'entrechoquent dans une danse à deux ou à plus. Les pensées arrivent trop vite pour que tu puisse les saisir toutes, ta vision n'est plus qu'un tunnel avec le bitume comme seul horizon des événements. Le reste n'est que flash, mémoire fragmenté, des visages des lieux, des  odeurs, des sensations, trop fugaces pour être appréhendées. Il n'y a plus que pour te calmer le métronome de ta respiration. Un sourire se dessine sur ton visage tandis que ta jambe est verrouillé sur l'accélérateur.
Inspire.
Expire.
Recommence.
Jusqu’à la fin, quoi que ça soit.


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Neil Young & Crazy Horse - Colorado

























2019
Reprise Records
Spotify | Deezer

Voilà un homme sur qui rien n'a d'emprise, ni le temps qui passe, ne les genre. Seul ou presque à la barre depuis cinquante ans, le canadien continue de barrer le navire Crazy Horse en dépit de tout.
Avec une discographie aussi dense, impossible pour moi de vous dire si celui ce est meilleur ou pas que les précédents, ce serait faire  insulte à une si longue carrière, et hautement prétentieux de ma part. Mon introduction à l'univers de Neil Young fut tardive et un peu bordélique, j'achetais "Harvest" en vinyle dans une boutique d'occasion, comme tout le monde, puisque tout le monde ne jurait que par ça. Ensuite vient l'incroyable "Live Rust" et son énergie à faire saigner les tympans et les oreilles, qui reste encore pour le moment parmi les meilleurs disque live que j'ai jamais entendu.
Alors Quoi.
Alors j'avais envie d'écouter quelque chose de différent, de sortir de ma zone de confort, j'ai tendance ces temps ci à naviguer dans une sphère black métal/shoegaze/ambient et de ne pas en sortir, aussi, lorsque je tombais sur celui là, je sautais sur l'occasion.
Neil Young fait du Neil Young, et la recette à très peu changé malgré les années, c'est toujours ce mélange incroyable de Folk, de Country, de Rock et même de Grunge caractéristique. impossible de ne pas reconnaître une chanson du loner. Sa tessiture unique et marque de fabrique est unique.
Alors mon propos pour le coup n'est pas vraiment de faire une critique, ni même une chronique, mais si jamais vous étiez passé à coté de ce disque, faites le détour, c'est toujours aussi bon.


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Shana Falana - Darkest Light

























2019
Arrowhauk Records
Spotify | Deezer
Bandcamp | Soundcloud

Encore plus loin dans le mélange des genres. Imaginons, un rock genré shoegaze nimbé de lourdes guitares grasses et qui flirteraient avec un chant et des ambiances carrément gothique ? C'est le parti pris de cet album qui régale avec son de cloches et autres petits détails caché ici et là au seins des compositions. Le résultat est résolument triste, voir dépressif. La musique de Shana Falana porte en elle la marque de la douleur, hautement porte  par un chant habité et hanté, c'est selon. Une pointe de psychédélisme pour finir en beauté, sur quelques grosses basses et des  percussion tribale, il n'en fallait pas plus pour me séduire. Sachez quand même que tout n'est pas si noir, l'album apporte son lot de lumière avec quelques pistes résolument dans le halo lumineux d'un trip sous acide.

Pays/territoire : New York, État de New York, États-Unis
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Alice Dodo - VOLGINA

























2019
Bandcamp

Impossible mais pourtant. Je suis passé à coté de cet album qui est sorti le 1 Janvier 2019. Pour ma défense, je ne suis jamais frai un premier du mois. Mais quand même. Passons sur la mystérieuse pochette, ambiguë au possible. S'agit il au moins du ou de la compositrice ? Est ce un homme , une femme ? Est ce juste  une personne random mise là pour semer le trouble encore plus ? Est ce qu'on s'en fout pas un peu ? On ne sait rien sur Alice Dodo, une rapide recherche google vous confirmera qu'en dehors de sa page bandcamp, il ou elle ne semble exister nulle part ailleurs.  Et une fois de plus, est ce qu'on s'en tape pas un peu ?
Mais si carrément, alors  il semblerais quand même que  ça nous vienne de Russie, mais c'est peut être aussi pour encore mieux brouiller les pistes. J’arrête ici mes digressions pour vous parler en quelques lignes d'un des meilleurs albums de musique électronique de l'année. J'assume totalement le fait qu'il est l'un des meilleurs en ce qui me concerne, que j'ai faillit passer  à coté et que je suis particulièrement heureux de l'écouter.
On a donc à faire à un album assez court, de sept titres pour un peu plus d'une demi heure.
Si les deux première chansons vous induise en erreur à la première écoute, c'est normal, on pense  partir à l'écoute d'un album de synthwave assez classique et puis ... Et puis difficile de le catégoriser en fait. C'est un disque qui mêle autant des éléments de synthwave, de vaporwave même, puis de l'ambient, et même de la techno. l’éclectisme des genres, toutefois, n'en fait pas un puzzle. L'ambiance est clairement le ciment qui va lier ensemble toutes les compositions. Et là on entre au cœur de cet album.
Putain ce que c'est triste. Comment le dire autrement ? On est sur une ligne entre la mélancolie forte et la dépression en terme de ressentie. Pour le dire avec mon propre ressenti , si vous étiez le dernier être humain sur terre, et que vous contempliez les ruines brûlantes de la civilisation, vous ressentiriez surement cet apaisement, en vous disant que bon, ça y est, c'est finit, l'être humain est mort, place au reste. Là, vous vous poseriez quelques part en attendant que les radiations aient finis de vous tuez, ou bien vous vous tireriez une balle dans la tête. Mais à aucun moment vous ne seriez triste, juste soulagé que tout soit finis.
Si vous pensez que je suis fou, je vous laisse juge.


Pays/territoire : République de Carélie, Russie
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Lightning Bug - October Song

























2019
Marbled Arm Records
Spotify | Deezer
Bandcamp | Soundcloud

A l'autre extrémité du spectre de rayonnement, Lightning Bug propose une musique chaude, cotonneuse, cosy même. Quelque chose de lent et tiède qui vous englobe. C'est aussi agréable que de regarder tomber la neige depuis son fauteuil bien au chaud, avec son corollaire contemplatif et parfois triste. A l'image de "The Luminous Plane" piste sans vitesse enregistré, semble t-il, avec un vieux truc à cassette qui crépite, piste mélancolique par excellence. "The Roundness Of Days" , à la structure plus classique, avec sa guitare sèche en boucle, se noie dans une vague de synthés à la fin du morceau. Il y à deux forces dans cet album, celle de la voix de la chanteuse, d'une douceur et d'une fragilité abyssal, souvent ténue et derrière l'instrumentation, mais qui résonne comme du cristal, et l'autre vient clairement de la structures des morceaux eux même. Exit les codes, exit le rythmes, chaque chansons vie selon son tempo. Peu ou pas de batterie, sauf sur des titres comme "Visions Scraps" ou "The Lotus Eater" qui flirt du coté du shoegaze et du grunge. C'est un très beau disque pop, fragile, et qui prend son temps, sans prétentions, ce qui le rend encore plus agréable.
J'en fait des caisses, probablement, comme d'habitude, mais s'il y avait un truc à écouter en ce début de mois, c'est bien celui là.

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