2019
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C'est un petit peu l'album qui fait frémir les sourcils et les tympans de la communauté métal progressif ce mois de décembre (toute proportions gardées) : Ben Sharp, le one man band connu sous le nom de Cloudkicker sort un album, le dernier datait déjà de 2015. Presque cinq ans après "Woum" (2015) et l'excellent "Live with An Intronaut" (2014).
J'ai voulu commencer l'avalanche de métaphores et puis je me suis aperçut que ça m'emmerdait de me relire. Alors que dire.
Un album extrêmement dense, riche, qui caresse toute une palette d'émotions et qui ose approcher même une certaine dimension épique dans la réalisation de sa musique. Les fans de rock progressifs auront compris, les autres comprendront vite. Ça monte en puissance tout au long des morceaux, c'est presque putassier dans la réalisation, sans jamais être bêtement cliché. Avec ces petits interludes électronique/ambient , l'album reprend son souffle, tout comme nous, car il y à assez d'énergie dans le disque pour vous faire headbanger sur votre chaise. Des rythmique martiales, de lourdes guitares, une basse grasse dont les cordes claquent contre le corps de l'instrument et quelques synthés pour faire bon genre composent un disque qui est surement ce que l'américain à fait de mieux et de plus aboutit à ce jour, depuis ses début en 2007.