Archive for avril 2019

Don't Upset The Bear - Don't Upset The Bear

























2019
Bandcamp | Soundcloud

Cinq américain originaire de la coté Est qui ont décidé de ressortir les pédales fuzz et de ré écouter à outrance des artistes comme Ty Segall ou The Black Box Revelation . Imitant sans copier, Don't Upset The Bear apporte cette petite note de soleil venant du Surf Rock monté sur un canevas garage et/ou presque grunge dans l'idée.
Une voix nasillarde accoupler à de solides et honnêtes instrumentations finirons sans doute de convaincre les plus récalcitrants que cet album est un digne successeur de ces groupes 70's qui faisait de la côte leur territoire d'expression. Donc, sable chaud, océans, soda, mais en un peu plus péchu quand même, et parfois même, l'envie de danser sur la vague.
Mention spéciale à l'énorme "Ligtht Sets Down" , morceau final en forme d'explosion qui vaut, à lui tout seul, la peine qu'on écoute le reste, un incroyable finish de huit minutes en forme de quintessence du genre absolument incroyable. 

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Teen Daze - Bioluminescence

























2019
Flora
Hypem | Deezer | Bandcamp

Humm, depuis que ce genre à jaillit au début des années 10, il y est passé tout et n'importe quoi, du plus chiant au meilleur, c'est du second, évidemment, dont il s'agit ici.
A porter aussi haut les couleur de ce que l'on nomme "bedroom pop" depuis si longtemps, et sans jamais faillir, produisant albums à un bon rythmes, Teen Daze, aka Jamison Isaak s'est rapidement vue mettre au devant d'une scène musicale foutraque et inventive, qui tente, qui ose, avec plus ou moins de succès. Bioluminescence interroge notre rapport à la nature, celle toute simple, lorsque vous marchez dans un chemin de campagne, ou encore la naïveté que l'on peut ressentir à la simple vision d'un insecte qui butine. Il y sera donc aussi question d'enfance, puisque tout le sujet, selon moi, est bel et bien de retrouvé cette naïveté enfantine perdue quelque part entre le collège et la fin du lycée.  Il s'agit de poser son regard, sans apriori, sans se sentir blasé, sur ce qui nous entoure et de ressentir pour se sentir un petit peu plus qu'on est petit dans un grand tout. Il y a beaucoup se sensibilité dans cette musique, qui fait la part belle à de douces nappes électronique, flirt avec la techno et l'ambient, et qui, sans élevez la voix, cherche la lumière pour vous l'apportez.
Si comme moi le printemps vous met de bonne humeur, vous allez adoré, c'est garantie.  Déjà dans mes disque préféré de l'année.

 

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Gold - Why Aren't You Laughing?

























2019
Artoffact Records
Spotify | Deezer | Bandcamp

D'inspiration métal, sans doute, de la à lui coller toutes les étiquettes en post quelque chose, il n'y qu'un pas. Disons que pour un album d'inspiration métal, on retiendra ces morceaux tout en retenue, comme s'ils cherchaient absolument  à ne jamais sonner trop violent et énervé. Ou bien encore cette voix calme et atmosphérique, féminine et hanté, qui ajoute du sérieux à un album qui l'est peu être un peu trop. J'ai du mal à me l'expliquer, mais j'ai trouvé ça presque prétentieux dans la démarche. non pas que la musique soit bonne bien au contraire, l'album est bien, très bien même, il est cohérent, il ne s'éparpille jamais, en fait, il est presque trop propre pour moi, et c'est bien le seul reproche que j'ai à faire à cet album qui, s'il ne m'a pas emballé comme l'aurait fait Astronoid ou Mondkopf, n'en n'ait pas moins bon et passe le temps agréablement.


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Desperate Journalist - In Search of the Miraculous

























2019
Fierce Panda Records
Spotify | Deezer | Bandcamp

Curieux cette musique traine sa mélancolie sous un soleil éclatant. Cela commence par ressembler à The Cranberries, en plus calme, et puis ça devient autre chose. Inutile de faire du name dropping non plus, Desperate Journalist roule sa bosse sur un album lumineux, solaire même, ou leur musique qui flirt entre post punk et rock s'exprime avec force et justesse. Derrière ce nom d'album un peu mystérieux, un déluge d'arrangements ingénieux, et la voix envoutante de Jo Bevan qui donne toute la substance  à dix chansons d'un album qui, pour ma part, fait déjà partie de mes favoris de l'année.
Laisser vous porter par des titres comme "Argonauts" ou "Black net", balades douces amers dont la première s'arrange au piano et la seconde comme un générique de James Bond. On dansera bien volontiers sur "Ocean Wave" ou "Cedars" a leurs façons bien différentes mais similaires. 
Au détour de guitares saturé, supporté par une sèche, on finira sur "Satellite" face au mur de son , noyé dans l'émotion. 
Un album qui sait monter doucement en pression jusqu'à enchainer quatre bombes taillées pour le live et les clapements de mains, qui confirme tout le bien que je pense de cet album au son particuliers qui mérite votre attention toute particulière.



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Periphery IV : Hail Stan

























2019
Century Records / 3DOT Recordings
Spotify | Deezer

Pas mon genre de came normalement, mais j'avais envie de choses un peu plus violente ces derniers temps, alors je suis tomber sur cet album. Je connais pas la groupe, et honnêtement, j'avais pas envie de faire des recherches sur qui fait quoi ce coup ci. Sachez juste qu'il s'agit de quatre dudes qui viennent des États-Unis et qu'on pourrais les mettre dans de petites boites avec des étiquettes tel que Djent ou Métal Progressif, par exemple.
Plus sérieusement, les  orchestrations sont vraiment pas mal foutu, et l'infini "Reptile", morceau de seize minutes qui sert d'introduction prend tout son sens à la lueur de ses passages ou les hurlements et les claquements de la batterie laissent la place à un chant plus clair et à un quatuor à corde. Ce morceau à lui seul porte bien haut l'album et devrait être écouté, et je ne doit pas  être le premier, mais cela me fait furieusement penser à un "bohemian rhapsody" version métal. Le reste de l'album est de très honnête facture, pas la chose la plus extrême que j'ai écouté mais mention honorable, c'est pile poil ce que j'avais envie d'écouter. Enjoy.

Pour les plus courageux et anglophile, voici un documentaire, making of de la réalisation de l'album, c'est plutôt rigolo, parfois :


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Thylacine - ROADS Vol.1

























2019
Intuituve Records
Spotify | Deezer

Je suis passé complètement à coté au moment de sa sortie celui là. Pourtant j'ai une tendresse immense pour Thylacine et ses paysages sonores. Amis des métaphores à base de routes, bienvenue. 
L'idée même de faire un album sur le voyage et ses chemins n'est pas neuve, à souvent été exploiter  à tord et à travers. qu'on se rassure ici, on est bien sur du lourd qui ne salit pas. Comme le voyage est plus important que la destination (tout les  joueurs de rpg le savent parfaitement), autant mettre à profit ce temps libre entre A et B (si tant est qu'il y est un B) pour composer, écrire, ou n'importe quoi qui maintienne le cerveau en éveil, et autant que faire ce  peut, éviter de devenir blasé par ce que l'on voit.
La musique de Thylacine à toujours été protéiforme, et agit comme une éponge à émotions, d'abord avec celle de son auteur, ce qu'il voit, ressent, mange même, et ensuite avec celle de l'auditeur qui va transposer son propre ressenti dessus. Impossible de ne pas  voyager à l'écoute de ce disque, d'une traite. Que le voyage soit imaginaire  ou bien que vous mettiez ça dans votre voiture sur le périphérique d'une ville quelconque, dépaysement garanti, bulle émotionnelle prête à absorber tout ce qui passe à travers vous. J'étais déjà convaincu avec Transsiberian, ROADS marque l'essaie et impose le son d'un artiste qui dès le départ à su marquer sa différence. ROADS, pour tout les amateurs de musique électronique qui aime quand ça part un peu dans tout les sens, et quand des  instruments inattendus s'invite au casting sans gâcher la fête. Et ça  peut même se danser, si si.

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Graduation - Back When I Was Pretty

























2019
ADM Productions
Spotify | Deezer | Bandcamp

Barba-papa rose, bonbon et un peu de tendresse vintage pour ce chatouillant petit album qui n'est pas sans rappeler, à certains regards, Tame Impala, pour l'utilisation de ces sonorité anciennes, vieux claviers remit  aux gouts du jour et couché de soleil.
Un album qui sent bon le temps qui passe lentement, qui oscille entre ballade  pop et chansons rock psych/électro mais sans jamais hausser le ton. Le genre de musique parfaite  pour chiller, je ne le répèterais jamais assez, dans le plus grand des calmes. 
Finalement, on est bien au même niveau que Tame Impala, et, j'ose le dire, un cran au dessus dans le délire revival 60's, fan du genre, je ne saurais que vous le  conseillez, les autres aimeront aussi, j'en suis certain.

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Rodan - The Hat Factory 93



























1993
Bandcamp

En 1993, j'étais trop jeune pour écouter autre chose que des comptines pour enfants, disons, au mieux, un de ces chanteurs pour enfants dont mes parents, en toute bonne fois, m'abreuvaient. Si l'on m'avait collé Rodan comme ça à cinq ans, pas sure que j'aurais su en saisir toute les nuances et tout le potentiel.Alors je dit ça, mais  il faut que je crois sur paroles tout ce que j'ai pu en lire à droite et à gauche sur  internet. On me dit que c'est un album un peu charnière, qui à inspiré beaucoup d'autres groupes. Je suis prêt à le croire aussi.Voilà l'histoire météorique d'un groupe qui dura deux ans avant d'exploser, en laissant en testament ce disque qu'on voudrait bien me faire croire qu'il est fondateur. De quoi ? 
Je l'ai écouté bien sur, avec attention et curiosité. Alors sans mentir, c'est vrai que ça ressemble à beaucoup de groupes que je connais. Mais avant. 
Ha, je vois ou les gens veulent en venir. Beaucoup d'artistes citent des disques peu connu qui les ont changé à tout jamais, eux et leurs perception de la musique. Pour moi, il y eu un avant et un  après Nine Inch Nails, pour certain, il y eu véritablement un avant et un après CE disque.
Un album protéiforme, collage d'ici et de là, de bandes de studio perdus puis retrouvées, qui explore  plein de facette du rock sans jamais vraiment s'attaché à un genre. Cela va ressemble à du proto-métal, puis du grunge, puis parfois on crois carrément écouter TOOL, puis ça part bruitiste et punk, puis un peu shoegaze voir progressif. Je comprend  on les gens veulent en venir maintenant. Il y à vingt cinq ans, ces quatre là étaient foutrement en avance sur la musique de leurs temps, et comme tout artiste d'avant garde, ils ne furent redécouvert que bien après leur mort artistique).
Pour le meilleur cette fois.

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Robert Farrugia - Adrift


























2019

Archives


Un disque plein d'image tel que "plonger ses pieds nues dans l'humus" ou "faire un câlin aux arbres".
Ce n'est pas tant sur l'idée, car c'est loin d'être le premier disque "organique" que j'écoute de ma vie. C'est que parfois, on à juste envie de s'assoir, de se reposer et d'attendre, au calme. Toutefois, Adrift garde en fond, jamais loin, toujours présente, ces percutions en sourdine qui ne démarre vraiment jamais. Quelques notes de pianos, c'est presque dub dans l'idée, presque. C'est en tout cas, agréable à l'écoute et très reposant, c'est parfait.

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Vittoria Fleet - Acht LP

























2014
n5MD
Spotify | Deezer | Bandcamp

Parfois c'est pas si mal d'aller chercher un peu dans le passé, et de constater, avec envie et effroi, l'immense, la colossal quantité d'album que l'on ne pourra jamais écoutez durant sa vie. Parce qu'il sort assez de musique en une année pour couvrir la longueur d'une vie humaine, ça, et tellement  plein d'autres trucs.
De Vittoria Fleet, je ne sais rien , j'ai pas cherché.  Sa musique en revanche, m'a fait oublier de racler le fond d'internet à la recherche de nouveauté, c'est toujours ainsi avec moi.
Amateur d'IDM, prenez  une place, fans d'ambient, il reste des place dans le fond. Vous  êtes  inconditionnel d'Apparat, (Chris) Clark ou Bjork ? Alors vous tombez très bien. Cet album est fait pour vous, il vous aimera et vous l'aimerez en retour. Ces onze pistes sont la quintessence de ce que ces genres ont à offrir, et je suis fâché qu'on ne connaisse pas plus ce disque, car il est inspirant, foutredieu. Le musique  mêle ces rythmes parfois quasi tribaux, parfois simplement techno, à des compositions ultra fouillé, ou se mélange probablement quelques milliers de pistes différentes. Des instrumentation qui, non, n'arrête pas de me faire penser à Clark, mais en différent, parfois mieux. Et cette voix, qui sais se faire douce, puis rugueuse; mais qui s'exprime dans le registre de la beauté.
Non, parfois, ça vaut le coup de remonter en arrière.

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Mondkopf - How Deep Is Our Love

























2019
Hand In The Dark Records
Bandcamp | Deezer

Quand Mondkopf sort quoi que ce soit de nouveau, j'ai le palpitant qui déconne et il faut que je j'écoute. C'est automatique, c'est mécanique, parce qu'il est de ces musiciens dont j'ai pu suivre l'évolution depuis plusieurs années, et que je n'ai jamais été déçu par quoi que ce soit qui soit passé entre ses mains. L'intérêt de cet article st tout relatif, il s'agit de pointer du doigt dans la bonne direction et de dire "Hey il a fait un nouveau disque!". Les vrais le savent déjà, les autres, allez découvrir. Pas question de se lancer dans une hasardeuse exégèse d'une discographie déjà bien riche, la musique parle d'elle même. Et pour le coup, là elle me parle de lumière.

Cette lumière du petit matin qui se lève sur une nuit blanche, dans un embrassement de la rétine, qui soigne et réchauffe. La musique semble avoir retrouvé, depuis peu, de l'espoir chez Mondkopf. L'équilibre entre noirceur et lumière est respecté. C'est bien là tout le talent qu'on découvrira à l'écoute de cet album de quatre titres (pour un peu plus de quarante minutes au total) : C'est que les pistes de ce disque sont toujours systématiquement sur le fil entre noirceur et lumière. Impossible d'être catégorique, et mon humeur et mon imagination ne cessent de faire du yoyo à l'écoute. C'est donc une interprétation toute  personnel, une expérience unique, que vous vivrez, et vous seul serez témoin de ce que votre imagination stimulée créera comme paysage unique. Certain souriront, d'autre pleureront, mais tous, c'est certain, aimerons.

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