Archive for novembre 2018

bvdub | Brock Van Wey - Nights of Nine Vigils

























2018
Bandcamp

La musique, c'est encore ceux qui la font qui en parle le mieux. Mais foncez si vous aimez la techno/ambient qui parle de longues nuits d'insomnies et ou l'on frise la folie.
I have insomnia. I take medication that makes me sleep. Without it I will not. It is a reality I came to terms with nearly fifteen years ago, after trying every other method possible for decades before, each more self-destructive than the last. It is part of who I am. Some people are born with a disease. An affliction the pure luck of the draw that is birth has bestowed upon them. For some reason insomnia, like anxiety, depression, or so many other matters of the mind, is deemed something that can simply be changed through sheer will. It is not. And no one, in their right mind or otherwise, would choose to put themselves through the inexplicable torment of not sleeping if they had the choice. 
This is an album about insomnia. It is, however, not a proposed solution. Not a cure. It is not something to “help you sleep.” Ours is an affliction not curable by a mere 80 minutes of sounds. If only it were that simple. It is, instead, the tale of a night in that life. Each hour, each step on the path, each milestone in a night that stretches like an eternity while you wish with all your might to make it the blink of an eye it so easily is for the rest of the world. It is the story of the silent struggle... a lifetime's parade of victories and defeats distilled down to a mere matter of hours. The story of memory... the memory of sleep. The calm hypnosis always out of reach, seemingly so readily granted to the rest of the world as you toil alone. One vigil to the next. The story of a night that might as well be an eternity. Each track was recorded in one take at the time of night that bears its name, on nine separate occasions. 50% of all sales from this album will be donated to the Children's Sleep Charity in the UK, the only charity of its kind in the world specifically designating the entirety of its focus and resources on helping children with insomnia. I was diagnosed with insomnia at age seven. But other than handing me a piece of paper with another new stigma written on it, not a thing else happened. Everyone deserves to sleep. Everyone deserves to dream. And no one should have to be afraid to ask for help. From seventy to seven.

Posted in , , , , , , , | Leave a comment

Wanderwelle - Gathering of the Ancient Spirits

























2018
Silent Season
Bandcamp | Web

Incroyable. Inspiré par le voyage du peintre Paul Gauguin à Tahiti, voici un album conceptuel tout bonnement époustouflant. Leurs imaginations travaillant à la découverte de cette histoire, les deux musiciens originaire d'Amsterdam ont tenté de recréer la bande son de ce voyage qui prendra des allures d'initiation. Gauguin arrive  à Tahiti car il est la recherche de territoire vierge de la présence de la civilisation. Il va parcourir l'île de long en large, partageant le quotidien de ses habitants, écoutera leurs légendes ancestrale et s'en inspirera pour ses toiles qui marqueront l'histoire de l'art.
C'est en se basant sur ce décalage entre l'homme débarqué de la France moderne et la polynésie traditionnelle, que Wanderwelle a composé son album. Le résultat est superbe, il suffit réellement de fermer les  yeux pour imaginer le faune et la flore sauvage, la chaleur moite, le soleil écrasant, et un millier d'autres petits détails. Une techno contemplative ou se mêlent  parfois les piaillements des oiseaux et les cris du singe hurleur, ou les rythmes tribaux se superposent aux longues plages d'ambient. C'est fou. Et ça fonctionne. Afin de ne pas tirer inutilement sur ma réserve de synonymes, j'affirmerais donc que c'est mon album de musique électronique préféré de l'année, et qu'il rentre directement dans mon panthéon personnel du genre. Alors par pitié, écoutez le, fermez les yeux et détendez vous, vous en reviendrez changé.

Posted in , , , , , , | Leave a comment

San Carol - Houdini

























2018
Freemount Records
Spotify | Deezer | Bandcamp

Les gens de chez Freemount on eu du nez à la signature avec San Carol. Il s'agit en effet probablement d'un des groupes français de langue anglaise les plus créatif et original de ses dernière années. Si chanter en langue anglaise relève de la norme, il est parfois hasardeux de traduire les paroles des chansons de rock français en anglais. Ici pas d'inquiétude, on est sur du maitriser, c'est safe, allez y. Enfin groupe français, parce que c'est bien là le cœur de l'affaire.
La ou nos amis outre manche  ou bien outre atlantique ont leurs effets de manches bien rodés, certain groupes français y apporte ce petit je ne sais quoi de fou qui fait toute la différence. 

Ainsi, on y passe de la pop au krautrock sans ambiguïté et même sans choquer personne. Le Rock se fait léger et aérien et s'étire parfois sur presque dix minutes jamais ennuyeuses. Le chant glisse sur la musique et s'y accorde parfaitement. La production de chaque chanson est ciselé, avec une  infinité de petits effets, sons, bruits, rajoutés ici et là, qui fourmillent. Le talent de  San Carol à été de doser ces éléments pour créer un album qui brasse  une palette d'émotion très large ainsi que des style radicalement différents, mais en assurant la cohérence de l'album, le rendant solide et jouissif. Un must have de la fin d'année.

Posted in , , , , , , , , | Leave a comment

Dorian Gray - Gliese Systems

























2018
The Gods Planets Records
Bandcamp

Pour les oiseaux de nuit, je ne saurais trop conseiller l'écoute de Gliese Systems de Dorian Gray. Sous ce pseudonyme se cache un Dj et compositeur italien au nom qui met inconnu, et dont j'ai la flemme de chercher l'identité. L'important à sovoir est que ce dernier est passionné par l'espace. C'est avec ce biais qu'il faut écouter ensuite l'album et ses huit pistes. Huit morceaux qui finissent par n'en former qu'un seul et qui évoqueront tour à tour la vitesse de la lumière, les espaces infinis, des amas d'étoiles et des supernovas irradiant l'immensité. Il s'agit d'un disque de techno spatial qui fait la part belle à des boucles entêtantes et propose un voyage clef en main à travers l'insondable vide de l'éther, mais aussi de votre âme. Bon voyage.

Posted in , , , , | Leave a comment

Still Parade - Soon Enought

























2018
Feel Flows Records
Spotify | Deezer | Bandcamp | Web

Il fallait bien ça pour regarder la neige tomber dans le jardin. Still Parade le groupe allemand de langue anglaise qui a su merveilleusement bien marier à la fois : une pop délicate, quelques accents folk cotonneux, une ambiance chillwave tout en y apportant une touche emprunté de musique psychédélique qui n'est pas sans rappeler un groupe comme Temples ou Tame Impala. Fort de cette créature tentaculaire, l'album propose une petite invitation au calme. C'est de cet album qui doivent  impérativement s'écouter dans le calme, de préférence au chaud. C'est l'album des jours gris et morne légèrement triste mais de façon mesuré. C'est un petit bijoux qui se laisse facilement apprivoisé par l'oreille avec lequel on passe un excellent moment. 

Posted in , , , , | Leave a comment

Talons - We All Know

























2018
Holy Roar Records
Spotify | Deezer | Bandcamp | Web

Pas de répit pour les oreilles. A l'ombre de Talons, il n'y à guère que la place pour un peu de désespoir partageant la place avec la tristesse et la colère. C'est que ce disque instrumentale de neuf pistes est taillé dans la sensation de chute libre de l'univers la plus pure. C'est l'angoisse qui vous saisit d'abord puis un sentiment étouffant d'étreinte mortel. Voici un disque à ambiance des plus sale et qui se revendique de vos plus belles  phobies. Derrière ce joyaux de malaise, quelques anglais visiblement déprimé par le brexit qui ont  eu l'idée de marier un post rock dépressif avec de lancinant violoncelles. Quelques pistes ou l'on croirait être dans un cauchemars, et d'autres, utiles interludes, oasis de tranquillité face à un album parfois sauvage qui cache bien son jeu  Un résultat très imagé, qui saisit  l'imagination et l'émotion, et un titre qui annonce la couleur, avec ce "We All Know" accusateur. Chacun y trouvera le miroir de ses angoisses et de ses secrets les plus inavouable.

Posted in , , , , , , | Leave a comment

Astronautica - Death Valley

























2018
Alpha Pup Records
Spotify | Deezer | SoundcloudBandcamp | Web

Bien sur ont aurait noté la référence à la vallée de la mort, en plein désert. C'est qu'on est sensé parler d'un album chaud et velouté, qui s'écoute en chillant tranquillement au détour d'un barbecue et d'un cocktail. Pourtant, ce mélange d'électronique et d'indie m'évoque invariablement le froid, la grisaille et les phares des voitures dans la nuit. C'est sans doute la saison qui veut ça, mais je prend les paries qu'il en aurait été tout pareil au plus chaud du mois de Juillet. Il y a l une  mélancolie qui colle à l'oreille comme ce brouillard qui ne part jamais la journée et qui trempe tout. Pour moi clairement un album d'hiver, un peu triste qui laisse la place la contemplation. Pas indispensable mais malgré tout agréable et cosy.

Posted in , , , , | Leave a comment

Andy Jenkins - Sweet Bunch

























2018
Spacebomb Records LLC
Spotify | Deezer | Bandcamp | Web

C'est pas souvent qu'on crie au génie ici. Bien sur, je parle surtout d'artistes et d'albums que j'apprécie particulièrement, il y en à dont je ne parle même pas car les auteurs sont assez connus sans avoir besoin de ma modeste contribution, très modeste même. Mais quand j'ai écouter l'album d'Andy Jenkins pour la première fois, j'ai eu une envie presque incontrôlable de chanter et de danser.
C'est qu'on a là un cocktail détonnant à base de de country, de folk et de rock indé des plus efficace et  inventif. Là ou Kurt Vile nous à laissé sur notre faim cette année, Sweet Bunch vous laisse  pleinement satisfait, le cœur sur un petit nuage de satisfaction. C'est un travail d'orfèvre, ciselé avec amour sur neuf titres imaginatifs et heureux qui ne laisseront personne indifférent. Une entrée fracassante dans mes albums favoris de l'année 2018 aussi. C'est du génie, je le dit pas souvent, mais putain, c'est du génie ! 

Posted in , , , , , , | Leave a comment

This Will Destroy You - New Others Part I & II

























2018
Dark Operative
Spotify | Deezer | Bandcamp | Web

Le double album est un exercice casse gueule. Pour un groupe comme TWDY, on se pose la question légitime du pourquoi, s'il n'y avait pas moyen de faire un seul album mais plus long et plus équilibré ? Leur musique expérimentale, tendance post rock/ambiant laisse la belle part à l'imagination et créer des ambiances sonores réussit qui fonctionne parfaitement.
C'est que ça fait au moins une semaine que je les écoutes ces albums et je me demande encore pourquoi. C'est pas qu'il soit mauvais ou bon, je ne saurais même pas dire ou je les place sur une échelle de valeur. C'est juste que leur musique fait voyager, et encore plus maintenant, parce que bien au chaud chez moi, je trouve que c'est la musique parfaite pour regarder la pluie tomber sur la vitre de la fenêtre. Bien sur, c'est aussi du TWDY pur jus, avec une alternance de plages longues et langoureuses, mélancolique as fuck, et des explosions de rages presque bruitistes, un vacarme saturé qui ravage tout devant lui. C'est que le groupe à bien plus d'une corde à son arc. C'est que je commence toute mes phrases par c'est. C'est juste que j'aime écouter cette musique, c'est varié, on se fait  jamais chier, c'est imaginatif, c'est gris et vert pastel parce que ça m'évoque invariablement le grand Nord. C'est génial, selon moi. 


Posted in , , , , , | Leave a comment

Gui Boratto - Pentagram

























2018
Kompakt
Spotify | Deezer | Bandcamp | Web

Non, point de sorcellerie à l'œuvre ici, juste un peu de talent. On peu dire qu'il y a une patte Boratto, un son même. C'est reconnaissable, c'est comme un fil rouge entre tout les albums. C'est un subtil mélange de rythmique afro beat et de claviers au tons métallique. Le tout brodé sur des compositions toujours très recherchées, subtiles et originales ( ça peut même se danser parfois !). Gui Boratto est aussi un maitre de l'ambiance, toute sa musique pointe et oriente les humeurs là ou il le veut, c'est à la fois mélancolique mais le plus souvent vaguement inquiétant. Le brésilien n'avait plus besoin de prouver qu'il faisait déjà parti des grands de la techno de cette décennie, y apportant sa petite touche idm, mais malgré tout, on ne vas l'empêcher de sortir un disque comme celui là, et autant de fois qu'il voudra. 

Posted in , , , , | Leave a comment

Kurt Vile - Bottle In It

























2018
Matador
Spotify | Deezer | Web

Non. J'ai eu beau essayer, plusieurs fois, impossible de ne pas se sentir ennuyé  à l'écoute de ce "Bottle In It", septième album (si mes comptes son bon, ce qui serait étonnant) d'un Kurt Vile visiblement en panne. Tout n'est pas noir, bien sur, si l'album s'ouvre sur "Loading Zones", un titre solide dans la veine de ce que l'on peut attendre, c'est pour mieux s'écraser avec "Hystéria", une seconde piste qui porte bien mal son nom. Un titre trop long, très répétitif et somnolent qui brise d'entré de jeu toutes les dynamique musicale futur. N'est pas ce "Yeah Bones" un peu plus enjoué qui viendra relevé le niveau. Le titre sonne creux, trop  facile pour  être honnête. Il faut attendre la septième chansons après un enchainement pénible de titres sans intérêt pour enfin retrouver un peu du Kurt Vile inspiré du passé. "Check Baby" est très identifiable, sonne comme du Vile pur jus sans pour autant être interchangeable avec d'autre chansons dans la même veine. Encore deux chansons trop longue et chiante plus tard, "Come Again" essaie de remonter le niveau, avec ses guitares mélangé et subtiles, son contre chant féminin angélique, une  ultime magnificence avant un déclin annoncé. 

J'ai énormément de sympathie pour Kurt Vile, et je le considère comme  l'un des songwritter et compositeur les plus talentueux et généreux de cette décennie. Faire un album moyen voir mauvais arrive à tout le monde, même au meilleur. Au regard du passé du chevelu, il conserve auprès de moi tout son crédit,et j'attendrais la suite avec impatience.  Cet album est une erreur de casting, de parcours, malgré quelques titres inspiré. L'album est trop long, trop monotone et tortueux, trop lisse. On accroche jamais vraiment à ces titres  de parfois dix minutes qui vous perde au bout de trois. A bientôt pour un nouvel album, et un bien meilleur je l'espère. 

Posted in , , , , | Leave a comment

Deadly Carnage - Through the Void, Above the Suns

























2018
ATMF
Spotify | Deezer | Bandcamp

Hey, quoi de mieux  pour tuer la fin de semaine que de s'écouter un bon album. Et par bon j'entend , ni excellent, ni mauvais, juste un album d'honnête facture qui fait exactement ce pourquoi on l'a créer. en l'occurrence, ici, c'est ni plus ni moins qu'un voyage à travers les étoiles qui vous est proposé, à moins que cela ne soit  un prétexte pour parler d'autres choses, métaphores oblige. Pour ce voyage musicale, il faudra vous armez de votre gout pour le black métal, le métal atmosphérique, progressif, et je pense qu'ils ne prendront pas  ombrage que je les comparent à Mesarthim, un autre groupe qui est aussi un de mes favoris. On notera  la petite  influence shoegaze qui ne sera pas sans rappeler Deafheaven, dans un autre genre. 
Quoi qu'il en soit, musicalement, c'est très réussit. La voix d'Alexios (chant/guitare) se fait tantôt  hurler, tantôt murmurer dans un contraste saisissant, trahissant  une large palette vocale mis à l'œuvre ici. Le quatuor de musicien sert dans le meilleur de son genre, passages aériens saturés, double pédale de circonstance. L'impression de désespoir ressentit est bien réelle, l'angoisse qui suinte parfois accroche l'oreille, parfois balayé par un morceau de bravoure ou pointe une légère aura d'espoir : C'est tout le sens d'une chanson comme "Divide", de loin la plus belle et la plus réussit de l'album, une apothéose magnifique  à un album qui arrive parfois à l'être tout autant, malgré quelques inégalités sans gravité. 
Un album complet, solidement composé par des musiciens que l'on sent inspirés et motivés, et c'est bien ce qui compte. Je recommande chaudement. 

Posted in , , , , , , , | Leave a comment

Pinegrove - Skylight

























2018
Spotify | Deezer | Bandcamp | Web

Avec Skylight, on entre dans la cour des grands. On touche presque  à la perfection. L'évolution est logique, imparable. L'essence même d'un album qui se hisse au dessus du marasme actuel avec grâce. C'est que ces américains ont de la ressource. C'est qu'ils se sont entrainé dur, pour parvenir  à un tel degré mélodieux. Ont y retrouvera dans le désordre cette pur touche alternative typique des années 90's à base de guitare électrique qui s'ajoute en arpège autour d'une seconde guitare sèche rythmique. Une basse discrète et efficace qui sert, avec la batterie, à structurer une musique qui se situe à la frontière floue entre rock indé, pop et folk. Mais c'est bien ce chant habité, hanté presque, qui vient sublimer la musique. Une voix sensible teinté de mélancolie qui déroule sur de belles mais tristes histoire d'amour. Un petit peu plus d'une demi heure de pur miel pour les oreilles qui laisse rêveur. C'est que j'en ai presque peur qu'ils ne fassent pas aussi bien dans le futur, mais je leurs accorde tout le temps qu'il leurs faudra pour me contredire, j'ai confiance.

Pays/territoire : New Jersey, États-Unis
Posted in , , , , , , | Leave a comment
The Black Box 2010 - 2023. Fourni par Blogger.

Search

Swedish Greys - a WordPress theme from Nordic Themepark. Converted by LiteThemes.com.