Archive for avril 2023

Temples - Exotico

 











2023
ATO Records / [PIAS]
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La première fois que j'ai voyagé sous des latitudes équatoriales, j'ai quitté la France au printemps, pour passé quatre mois sur une îles tropicale. La première impression dont j'ai souvenir, c'est que l'avion étais agréablement climatisé, de même que l'aéroport. Sortie dehors, j'ai suffoqué.
Il faut s'imaginer passer de ce climat artificielle clos ou l'humidité et la chaleur sont contrôlés à une fournaise humide et suffocante. Dès les premières secondes, les poumons cherches l'air. Il est là bien sur, mais il est chaud et sirupeux, il colle. La faute à une température avoisinant les trente cinq degrés et un taux d'humidité de cent pour cent.
Le souffle court, il est nécessaire de s'assoir pour reprendre ses esprits. Il faudra plusieurs jours, deux semaine, pour que le corps s'habitue enfin à la saison des pluies. Et déjà le soleil frappes la tête perpendiculairement, projetant l'ombre sous ses pieds. L'odeur de la terre humide est partout, elle percute le nez avec plus de force que le reste. La peau transpire, mon t shirt est imbibé de sueur en vingt minute. J'ai terriblement envie de fumé après un vol de huit heures, mais j'ai peur de ne plus arrivé à respirer si j'en grille une trop tôt. Le ciel semble  plus bleu, les eau du récif sont comme sur les cartes postal, mais je découvrirais assez vite qu'elle  à le même goût qu’ailleurs lors de ma première séance de plongée en solitaire sur les récifs de coraux. Il y a dans le ciel des chauves souris aussi large que des albatros. Des termitières grosse comme des sacs à patates pendant des branches des arbres, les fourmis sont orange sur le sol, les araignée sont rayé de noir, de rouge, de bleu et de jaunes. Une nuit, en marchant dans une forêt tropicale, j'ai vu sur le sol un ver, il brillait en bleu pale, bioluminescent comme un lampion, c'était non loin d'un cratère d'un ancien volcan, l'eau qui le remplissait était verte, et terriblement acide à  cause du souffre.
J'ai mangé des bananes directement sur l'arbre, des papaye, des figues, des mangues. J'ai cueillit des piments comme des fleurs, de la vanille à pleine main sur la liane, j'ai vue des poissons de toute les couleur, des crabes gros comme des soupières, j'ai marché toujours de nuit dans les champs d'Ylang, entêtant.
C'est un peu tout ça Exotico.

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Hyper Tension - Sick Soother

 











2023
Let's Pretend Records
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Quarante minutes de trip. C'est facile à écrire comme ça. Ça le sera moins pour mettre des mots sur ces quarante minutes. Il y a des basse, et ça se répète en boucle, en boucle, en boucle, en boucle. On dodeline volontiers, oublieux de toute coercition. A un moment c'est plus vénère, c'est punk, c'est rapide, avec  une guitare solo qui gratte le tympans méchamment. On à envie de se défouler, de s'agiter frénétiquement pour évacuer la tension. On transpire même. Mais quand même, on sent une note positive dans cette musique, comme une lueur, même faible, même trouble, et nous, qui sommes des papillons, nous aimons cela, les lueurs, fussent elles métaphoriques.
Et puis, il y à l'expression d'une puissance dans cette musique. Quelque chose de sexuel. Ne serait ce que par l’ambiguïté de cette pochette, à moins que ça ne soit moi qui vois des cons partout, remarque, mieux vaut ça... C'est chaud, on vois bien les corps moites danser ensemble, sexes confondu en une masse aux mouvements erratique sur cette musique. Qu’este que c'est au fond, ce mélange de punk, de psychédélisme, de son de garage, sinon une invitation à l'intime, aux emmêlement des membres, à la fusion brûlante. Et sous le ciel, nous dansâmes.

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Crimewave - Altercation

 











2023
Black Acre
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Et que brûle Rome. En substance, cela aurait pu suffire, le titre est quand même assez explicite. Et pour ceux qui aurait pas saisit, l'auteur se fend d'un petit texte sur sa page bandcamp pour expliquer sa musique fait référence  à l'augmentation de la présence policière, à la rage qui habite les gens, car nous sommes des bouteilles de gaz dans des cheminées, et va venir l'instant du blast.
L'EP contient en très peu de piste la substance de ces nuits froide et anglaise, ou l'humidité pénètre même les mieux couvert, ou la seule source de chaleur provient d'une bouche, d'une main, d'un sexe. Des guitares aiguisé découpé au scalpel sur des rythmes hachés, l'impression de déambuler complètement ivre la nuit ou règne  l'émeute. C'est un petit EP curieux qui mérite qu'on s'y attarde ne serait ce qu'un instant, pour gouter du bon de la langue l’âcreté du lacrymogène.

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Sadness // Abriction - Sadness // Abriction

 











2023
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Difficile de se pencher sereinement sur la discographie de Sadness, tant il est prolifique et inventif. A raison de plusieurs albums, EP et singles par ans, on est à peine rassasié du dernier que le service reprend. Comme dans chaque créations, il y à des  hauts et des bas, et puis plus rarement, des sommets.
Alors j'ai chaussé mes crampons, enfilé mon équipements d'alpiniste pour partir  à l'assaut de cet "EP" de une heure et quinze minutes... Dont la dernière piste ne fait pas moins de vingt et une minutes, pour  moi c'est du caviar, car j'ai le gouts des morceaux très longs. Et d'autant plus dans ce sytyle bien propre qu'ils proposent. Je dit "ils" car cette fois l'invité est une invitée. Meredith, aka Abriction, est venue prêter main forte à Anton Ojeda, aka Sadness. Le black métal dépressif auquel on nous avait habitué s'est donc teinté cette fois de petit interludes de bruits de pluie, de quelques notes de marimba joués sur un clavier avec de l'écho, et plus généreusement, d'un peu de lumière, le chant se fait plus clair, même s'il est toujours relégué au second plan.
En fait il serait difficile d'évoquer sereinement ne serait ce que cet album ci. Il part absolument dans tout les sens, entre métal, post rock, ambient, shoegaze, pop punk, ce disque est fou. Il est à l'image de sadness, artiste si prolifique qu'à seulement vingt six ans, il joue et compose dans cinq groupes, rien qu'avec Sadness, sa page bandcamp compte  plus de quarante album à écouter, solo, EP ou split de talent. L'américain est comme un requin, ces derniers, s'ils s’arrêtent de nager, meurent. Lui s'il s'arrête de composer et de jouer, que ce passerait il ?

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How To Disappear Completely - Seraphim II

 











2023
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Stefan Sweig est d'une limpidité que je n'ai jamais rencontré encore dans ma vie littéraire. Sans sacrifier au style ni à la hauteur, il débarrasse sa prose d'absolument tout le superflu, allant droit au but. C'est ce qui en fait un auteur si agréable et fluide à lire. Son talent s'exprime à chaque ligne, jamais vulgaire, jamais pédant, mais toujours juste. "Le Monde D'hier" est son ouvrage testament, le dernier écrit avant son suicide. On y traverse le vieil empire austro hongrois d'avant la première guerre mondiale, l’Autriche d’après la guerre, ruiné en proie  à l'inflation. On y croise, éblouit, Auguste Rodin, Hoffmanstal, Paul Valéry, James Joyce, Richard Strauss ou Rainer Maria Rilke.
Lucide et froid, la dernière partie du livre fait l'histoire de la montée du nazisme en Allemagne vu par Sweig, avant l'exil et la mort. On reste pensif  à la lecture d'une vie si complète et riche. Le lecteur curieux comme moi aura rajouté, en fin de compte, une dizaine d'auteurs et de poètes à sa liste déjà si longue et infini de chose à lire


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Titus Andronicus - The Will To Live

 











2022
Merge Records
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Juste Rock, juste ce qu'il faut  là ou il faut, ni plus ni moins. Pas besoin d'autre chose. Ce quatuor d'américain sort, depuis 2010, des albums d'une justesse que je ne retrouve que trop peu. Il y à toujours ce chant éraillé, ces départs en fanfare sur un titre instrumental, il fallait le faire. Solidement campé sur ses pieds Titus Andronicus va puiser sont inspiration dans ce que le rock à fait de  mieux depuis, allez ne soyons pas chiche, les années soixante dix ?
Difficile d'expliquer comme cette musique sonne  pour  moi comme la quintessence du rock, on n'y est jamais surpris, mais les morceaux provoque toujours toujours chez moi un ravissement bienheureux. Sur une base ultra classique de deux guitares et basse/batterie, viennent toujours s'ajouter ces notes de pianos folle, et même, cet harmonica que n'aurait pas renié Neil Young. Et des solos,  des solos de guitares, pas prétentieux, mais juste, et je n'insisterais jamais assez sur ce terme. The Will To Live (la volonté de vivre) est un disque qui sonne absolument, parfaitement, juste. C'est une pépite d'écriture musicale mais aussi, quand on prend le temps, une pépite de narration qui s'attache aux paroles. Une histoire se déroule sous nos oreilles frémissante, faites de sang, de luxure, de mélancolie et de victoire.
Un dernier regards sur ce grand disque que je n'avais pas assez bien écouté au moment de sa sortie, comme quoi il est bon de retourner en soi pour y redécouvrir ce qui était là, sous nos yeux.

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Enisum - Forgotten Mountains

 











2023
Avantgarde Music
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Avec un nom pareil, on s'imagine aisément (moi oui) planant au dessus des montagnes, une nuit claire de pleine lune, dans le silence ronronnant des moteurs. Quel sentiment cela serait alors, de vivre à la hauteur des aigles, à la hauteur de l’emblème de tout les empires. Ou même alors ces mers de nuages qu'évoque Saint Exupéry dans "vol de nuit" ou dans la biographie magistrale qu'écrivit Joseph Kessel de Mermoz. La musique d'Enisum fait prendre un peu de hauteur et c'est même là son  but premier. Malgré une composition minéral, qui exhale le parfums de la roche après la pluie, le pétrichor, le bruissement du vent dans une plaines, sous l’œil sage et  placide de ces hautes montagnes baignées de ciel. Tout la mélancolie d'un instant hors du temps est dans la musique de ce quatuor d'italien.
C'est un disque parfait pour moi. J'entends là qu'il est tout ce que je peux écouter dans la black métal, car au delà de la violence, j'ai besoin de cette musicalité, de ce sens de la mélodie efficace.

Les alternances de calmes et de tensions y sont maitrisé à la perfection, à l'image  de ces deux guitares langoureuse qui s'arrêtent parfois pour communier en arpèges, avant de repartir en mur de son. La batterie accompagnes, armé par une basse discrète mais présente, si ça hurle, il y a de la double pédales, dans un roulement d'artillerie, mais si ça murmure, alors c'est un métronome discret de berceuse, d'un pas lent et dansants qu'in s'invite  à l'oreille.
Chaque instruments y est savamment dosé, Enisum est du type musical égalitariste, personne ne tire la couette à soi pour briller plus que les autres. Déjà un de mes disque favoris pour l'année.

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Polar - Everywhere, Everything

 











2023
Arising Empire
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Le bien nommé Polar aime à construire un son froid, lourd, comme cet air qu'on inspire le matin très tôt en plein hiver, et qui est comme solide, qui gèle les narines et fait couler son azote liquide dans les poumons. C'est heavy, n'en déplaise. Non pas que ça soit fondamentalement original d’ailleurs, et en toute honnêteté, c'est la pochette de l'album qui l'emporta, car j'aime les groupes qui font l'effort d'habiller leurs musiques, tel est ma subjectivité.
C'est heavy, dans le style et dans l'idée, mais pas non plus dépourvu, comme j'aime, d'une certaine musicalité, les doublements de guitares sont très nombreux, les deux instruments aimant se répondre. Lorsque l'une se fond dans la rythmique, l'autre brode de très jolies motifs sur sa cadette. L'architecture est assuré par une batterie puissante et lourde, ainsi qu'une basse totalement fondu dans l'arrière plan, qui ne donne jamais de sa singularité, on repassera de ce coté là. Les refrains sont chanté en hurlements, mais les couplets se fendant parfois d'une double voix qui fait son petit effet de chœur, vraiment pas bégueule. D'autant que beaucoup de morceaux alterne violence et instant totalement calme, ce qui donne une respiration bienvenue aux morceaux. On y entend même parfois de chatoyantes plages de synthés en fond, dans une éclaircie sonore.
Le rouleau compresseur fait son effet également, sous la double pédale, le chant se fait lent, LOURD ( l'ais je assez répété ?) mais le disque à la décence de ne pas être trop long (38 minutes) pour que cela ne devienne pas ennuyeux. Notable mais pas inoubliable, un disque honnête que j'aime écouter quand je lance mes soldats X-Com dans une dure bataille incertaine.

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Tim Hecker - No Highs

 











2023
Kranky
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L'indicible angoisse de l’existence.

L'angoisse de l’existence à surement saisit les humains dès les début de la conscience, car ne faisant pas face à un danger mortel, il avaient l'angoisse que ce danger arriva. Et c'est bien de ça que semble mettre en musique Tim Hecker dans son dernier album No Highs . Ces morceaux sembles toujours se situé entre deux horizons. Ce n'est jamais l'angoisse totale, ancre qui nous retient, mais jamais la peur non plus. La musique de l'américain est diffuse, fluide. Elle est comme l'air entre les doigts, bien qu'on le sente, on ne pourrais le saisir. Chaque morceau semble être un fil tendu entre l'homme et le devenir, à la manière des angoisses, la musique nous retient, saisis notre main avant l'action, nous ronge d'inquiétudes et d'appréhensions.
Elle a pourtant pour elle une beauté formelle. Le canadien est talentueux, on le sait depuis ses début il y a quinze ans. Qu'on lui mette dans les mains quelques claviers, quelques modules, un ordinateur et on ne fut jamais déçu du résultat. No Highs est triste. La musique de Tim Hecker n'a jamais été très heureuse. Prenant le contrepied des postures de bonheur forcé en vogue, il lui renvoie en face ses contradictions. Il est le miroir sombre qui refuse d'occulter ce que l'âme humaine peut avoir de gris, et qui constitue, n'en déplaise, une grande partie de sa substance.

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Tiny Voices - Erosion

 











2023
Useless Pride Records
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Ça va vite et c'est pour ça qu'on l'a écouté ce soir. C'est rapide, incisif et concis, et pourtant loin de ne pas être mélodique. Les angevins de Tiny Voices sont de ces groupes qui on le bon gouts de mettre un peu de musicalité dans le punk hardcore qui leurs sert de base. Néanmoins qu'on se rassure, la gorge est mise  à mal par le chant, lui même admirablement doublé en chœurs à certains détours de morceaux. Une batterie au débit de mitraillette gros calibre, avec en prime une basse au son bien rond et puissant, et puis une paire de guitares tranchantes. C'est tout ce qu'il fallait pour accoucher de cet album assez court, trente cinq minutes, mais dont chaque seconde vaut autant que celle d'avant, tant  il  n'y a rien  à jeter.
C'est une senteur agréable d'huile d'armement et de sueur, ça descend froid dans la gorge pour qu'on y retourne juste après, écouter encore et danser, sauter crier, hurler jusqu’à ce que le cœur nous soit au bord des lèvres, et ça finira très mélancoliquement sur l'incroyable "Faults,Faults,Faults" , morceau de bravoure qui porte sa propre croix au sein de l'album, du genre qui rend le monde gris et trsite, mais qui ne ferme jamais la place à une potentielle petite lueur, et demain, à l'aube, tout recommencera.
Je ne m'étais pas autant trémoussé sur ce genre musical depuis Touché Amoré. La comparaison semble  inévitable, mais juste pour indiquer en gros dans quel sens souffle le vent. Tiny Voices trace bien sa propre route, originale et solitaire, et c'est bien pour ça que je l'aime tant.

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Milanku - A l'Aube

 











2023
Folivora Records
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Ais je déjà lu une meilleure description de ma vie autre part que chez Marx ? Dans le "manuscrit de 1844" , ce très fameux paragraphe sur l'aliénation du travail ? Non. Marx me parle à moi à chaque mots de ce petit texte si riche et vaste dans les buts qu'ils ne fait qu'entrapercevoir.
Rien à voir avec la musique, on arguera, mais en fait si. Puisque souvent, quand je rentre chez moi, je suis trop fatigué pour écouter de la musique, sans parler même de lire. La musique est trop importante pour moi pour être écouté dans un état de semi concentration, il faut que je m'y consacre pleinement et consciemment , et donc avoir encore un peu d'énergie à disposition pour ce faire. J'en écoute beaucoup au travail, dans ma voiture de service, car je suis seul, mais une fois de plus on est pas totalement à ce que l'on fait au travail, on n'y pratique pas l'art de l'écoute, on y ressent peu de chose, car tout est terne et gris.
Je jette les mots comme ils me viennent , je ne me relis presque jamais, je ne fais que survoler le texte pour saisir les erreurs que j'aurais pu faire. J'aime l'aspect brute de la pensée comme elle est.
Mais je peut aimer une musique ciselé, travaillé avec soins, avec la patience de l'artisan face à l'objet de sa quête. C'est pour ça que j'aime A l'Aube, de Milanku.
Tout le monde ne vas aimer ce post rock incisif, ou se mêle élément progressif et chant hardcore, mais j'en jurerais, à l'écoute je me sens un peu mieux.
Quand à moi chaque matin, j'ai le privilège d'assister à l'aube naissante, été comme hiver, le seul et unique petit point positif de mon quotidien au travail.

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Powers / Pulice / Rolin - Prism

 











2023
cached.media
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Elle est là, la nouvelle symphonie lumineuse. Ou bien pastorale ? Ou bien est ce la prière d'un obscure culte joyeux au panthéisme solaire ? A la seconde  ou ces trois musiciens américains ont joué dans mes écouteur, j'étais transporté quelque part, dans un grand espace découvert, une prairie peut être, ou quelques cotes désolé australe ? Mais transporté ainsi hors de moi même, j'étais sur le point d'assister à une chose si banale, que le simple fait de s'y arrêter était presque incongru. Car face à  moi , sur l'horizon rougeoyant, j'allais assister dans un matin frais à un lever de soleil.
Qu'est ce que ça pouvait être d'autre ? Je l'ignore, mais ces arpèges de guitares folk là, et ce piano à l'arrière, et ce saxo, punaise ce saxo envoutant !
Cela ne pouvait pas  être autres chose qu'un lever de soleil aussi banal qu'extraordinaire. Une explosion de couleur embrase la ligne d'horizon et, comme dans une détente fantastique, j'ai remplit mes poumons d'air pur et frais, j'ai levé mes mains, paumes ouverte vers l'astre, et j'ai souris en cris intérieur. Ce disque m'a rendu un peu de bonheur.

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Yours Are The Only Ears - We Know The Sky

 










 

2023
Lame-O Records
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Un disque aussi doux qu'une bonne couette propre, aussi tant est-il que sa pochette le laisse supposer. Puisqu'il s'agit bel et bien de douceur sur cet album. Peint par l'auteure compositrice elle même, la pochette dévoile un cheval blanc au galop, sous la pleine lune, dans une forêt ou foisonnent les jacinthes bleu des bois. Allégorie de la liberté évidente, il est le souhait de la compositrice, Susannah Cutler, de devenir plus libre, elle qui fait face à ses propres démons intérieur au moment de l'enregistrement du disque.
Mais c'est bien à travers ces dix chansons que la délicatesse et l'esprit de Susannah se fait le mieux sentir. Dix chansons, pour à peine plus d'une demi heure de musique. Une musique folk légère, aérienne qui vient habiller une voix cristalline qui semble parfois sur le point de rompre. Du bout des doigts, l'américaine tisse de doux arpèges, qui dévoile un jeu fin et fluide. Quelques effets plus tard, une batterie discrète et efficace, un clavier naïf et voilà un beau disque triste mais aussi plein d'espoir.

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The Black Box 2010 - 2023. Fourni par Blogger.

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