Archive for novembre 2019

KARKARA - Crystal Gazer

























2019
Stolen Body Records
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J'ai pas toutes les références pour comprendre comment  on aboutit  à un tel résultat.  Attention non pas que ça soit mauvais, au contraire. Je lisait quelques avis sur internet et devant cette avalanche de name dropping, j'avoue me sentir un peu perdu. Sans doute que le trio toulousain à ses références et ses inspirations bien à lui, et que de leurs point de vue, tout ça est très logique, mais pour moi il n'en ai rien. Aussi je me contenterais de quelques phrases. Si vous aimez ce rock mi psychédélique mi raisin mi oriental, les pistes qui tirent en longueurs façons krautrock et les duo basses/batterie métronomique, c'est tout bon pour vous. Ami de la fuzz, prenez un siège, cet album vous ravira. N'oublions pas la voix, noyé sous la musique, qui ressemble à un écho presque inaudible, ajoutant  une note foutrement inquiétante à un disque qui l'était déjà, de toute façon, un peu.
Globalement, ça m'évoque la moiteur tropicale d'une forêt primaire d’Amérique du sud , la sueur qui dégouline sur la peau, et plus prosaïquement, un bon gros trip à l'ayahuasca, le tout très bien illustré par cet artwork magnifique de Dead Flag, d’ailleurs allez visiter son site, ça vaut le détour. On m'objectera qu'il n'y à pas de chameau en Amérique du sud, mais c'est oublier bien vite le pouvoir de Crystal Gazer, celui de faire voyager l'auditeur aussi bien dans le temps et  l'espace (ce qui est la même chose en astrophysique, mais c'est un autre débat). Qu'on nous laisse donc triper à l'écoute de ce disque, même si on ne le comprend pas tout à fait, chacun son niveau de conscience.

Pays/territoire : Toulouse, France
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Animal Ghosts - Animal Ghosts

























2019
Bandcamp

Il fait nuit si tôt, c'est un délicieux mélange de mélancolie et de tristesse. L'humidité fait ressortir les odeur d'humus et de terres humides, tandis que le cœur est saisit de langueur dans la contemplation de ce ciel tout en nuance de gris. La nuit, les lumière orange de la ville forme des halos dans le brouillard qui tombe, et la ville n'est plus qu'une rumeur lointaine et incertaine.
Des murs de guitares fantomatiques, une batterie aussi discrète qu'un battement de cœur et une voix élusive, douce forme la structure de cet très bel album  qui navigue entre dream pop et rock shoegaze. Non pas qu'il soit tout à fait indispensable, il existe moult disques du même acabit, mais ma sensibilité penche vers celui ci, qui capte l'essence même de cette fin d'année. Il s'accorde avec mes pensées et mes émotions et plonge dans une torpeur tiède l'auditeur qui risquerais de s'y perdre. C'est novembre qui s'achève et meurt avec ce disque qui s'évapore comme la buée de la bouche dans le matin de l'hiver qui vient.


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Lightning Dust - Spectre

























2019
Western Vinyl
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En voilà un qui traîne dans la liste depuis sa sortie, écouter plusieurs fois sans jamais vraiment savoir quoi en faire. Spectre est un album classieux mais inclassable d'ou découle une liste de tag longue comme un bras. Est ce Folk ? Oui sans aucun doute, avec "Led Astray" et  sa musique façon Jefferson Airplane / White Rabbit. C'est Rock si l'on considère les guitares sur le refrain de "When It Rains" ou bien le duo électrique/folk sur une chanson comme "Run Away" . Toutefois, l’intérêt de spectre réside dans la voix de sa chanteuse Amber Webber. Une voix polymorphe qui peut aussi bien se faire grave et pleine de solennité sur une chanson comme "Joanna" ( piano plaqué sur une batterie martiale). Une voix qui sait se faire spectrale, douce et sensible sur un titre comme "More". L'album reste cohérent de bout en bout, alors même qu'on passe du Folk au Rock, puis à des titres presque krautrock ("3AM/100 Degrees") du moins sur la première moitié de ce titre de sept minutes. C'est très riche d'orchestrations, les compositions sont belles, les genres variés, c'est sensible et beau. En revanche si vous avez une explication pour la pochette je suis preneur.

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Fun Fun Funeral - Everything Is OK

























2019
October Tone / Araki Records
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Soit peut être l'album de pop le plus insolite de  l'année. Une curiosité quasi inclassable. Pour en finir avec le name dropping tout de suite, disons que c'est entre The Do, Klaxons ou Tame Impala. Oui, osons sortir tout de suite l'artillerie. Enfin après ça ne regarde que moi. Mais cette pop là, elle est particulière, elle est délicate, elle est ciselée dans une matière sonore brillante (malgré le nom du groupe). Un duo de voix sensible et cristalline sur une orchestration douce amer qui part dans tout les sens. C'est riche, c'est foisonnant. De Elba Sea à Terra On Time , aucunes chansons ne ressemble à une autre. Si un léger fil directeur serpente dans cet univers, c'est pour mieux laisser toute latitude aux compositions pour s'exprimer. Des cordes, des cuivres, des effets de manches de magiciens, des claviers, des doigts ensorcelés et quelques fantômes conviés à la fête, c'est un peu tout ça qui tourne en boucle chez moi depuis que j'ai découvert cet album.


Pays/territoire : Lyon, France
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Trent Reznor & Atticus Ross - Watchmen OST Volume 1

























2019
The Null Corporation
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Objectivité, je serais ton paladin. Sauf ici et maintenant. Tout à l'heure, plus tard. Alors de quoi est ce le nom ? Watchmen est à la base une bande dessinée de Franck Miller que je vous conseil de lire, elle passera à la postérité. Ici c'est de son adaptation en série télévision dont il s'agit. Autant être honnête avec vous, je ne l'ai pas regardé, je le ferais surement un jour, en streaming, tout à fait illégalement, parce que j'ai pas les moyens de me payer un abonnement à amazon prime, déjà et que même si je les avaient, je refuse de leurs donner ne serait ce qu'un centime.
C'est typiquement un son auquel on commence à avoir l'habitude venant du duo. Ces rythmes, c'est déjà ceux amorcés sur la série de trois EP sortit entre 2016 et 2018. Batterie lente, mid temp. Ces guitares noyées dans le brouillard, on les à depuis Year Zero, ce mélange de sons électroniques, c'est Hesitation Marks  en plus aboutit. A chaque disque, chaque musique de film, le duo semble s'approché un petit peu plus vers la concrétude d'une idée et d'un esprit. A la façon dont aucuns groupes ne sonnent comme NIN, le son des deux compositeurs est lui bien identifiable, propre, il ne saurait être confondus avec quoi que ce soit d'autre. Avec un fil rouge assez ténue et qui laisse assez de liberté pour créer autour, Atticus Ross et Trent Reznor continue de tracer leurs voie dans les espaces décidément vierges d'ou personne ne les à vu venir et ou personne ne sait ou ils iront ensuite, pour le plus grand plaisir de l'auditeur. Si l'album contient quelques titres dispensable, après tout, c'est une bande originale, on y sent l'esprit et la marque de ce que le duo à voulu imprégner comme ambiances pour la série, c'est inquiétant, dissonant, et je vais vous dire, ça colle aussi bien à la bande dessinée et à son esprit, et j'ose croire que ces deux là l'on lu avant de composer quoi que ce soit.
Une réussite, donc, vivement les deux autres volumes de cette bande originale d'ici la fin de l'année.



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Amon Tobin - Long Stories

























2019
Nomark
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La musique d'Amon Tobin m'évoque toujours quelque chose d'organique. C'est un peu comme s'allonger dans la forêt et prendre le temps d'observer le monde sous nos pieds. Et alors là, quel théâtre incroyable, il y à là, juste sous notre nez, un monde si riche, si flamboyant, si plein de vie et de rebondissement, quel le simple fait que nous n'en ayons pas connaissance confine à l'absurde. C'est un vaudeville qui se joue dans la mousse, devenues forêt pour l'occasion et l'échelle, c'est un univers qui s'offre plein et entier à notre découverte avide, tout plein de questions métaphysique qui en découlent naturellement.
C'était le fait de George Haskell, un biologiste américain qui observa, pendent un ans, à la loupe, un petit coin de forêt. Il en tira  un livre, intitulé simplement "Un ans dans la vie d'une forêt" chez Flammarion. Reflexion sur le vivant, sur l'impact de l'homme sur la nature, mais aussi questionnement philosophique et même théologique. C'est d'ouverture qu'il est question, et de la difficulté appréhender des échelles de grandeurs qui diffère du nez au milieu de notre visage.
Si ce livre avait eu une bande son, ça aurait été cet album là. Superbe.

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Psychic Lemon - Freak Mammal

























2019
Lemon Records
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En voilà un disque bizarrement inclassable. Et par inclassable, je ne veux pas dire qu'il entre  pas des des cases, c'est que justement, il rentre dans trop de cases. Incasable devrait on dire. Imaginer un long tripe halluciné, chaud et lumineux. Un tunnel de lumière et de musique noisy. Imaginons une basse et une batterie qui répéteraient les mêmes motifs musicaux en boucles, comme des mantras. Une guitare folle à lier, possédée, qui hurle et tantôt murmure, mais qui broderait à l'infini sur la colonne de sa section rythmique ? Une musique étrange qui côtoie krautrock, space rock, rock progressif, rock psychédélique et même, oui, du drone rock, car ça existe. Tout ça en cinq pistes et quarante six minutes lascive, sexuelle, agonisantes, les yeux vides et l'esprit trop plein de drogues. Impossible de ne pas imaginer écouter cette musique à minima allongé dans un canapé, ivre, mais juste assez pour ouvrir les limites de la conscience, d'avoir l'intuition de l’existence, et évidemment, de tout oublier.
Freak Mammal est un disque riche, dense, qui se laisse apprivoiser au fil des écoutes, qui se découvre par petit coup de reins. C'est un disque univers qui  mérite de s'écouter au moins une fois. Vous aimerez ou bien vous détesterez, mais il ne laisse pas indifférent, c'est à minima ce qu'on peut attendre d'un disque aussi brillant.

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Wild Nothing - Live From Brooklyn Steel

























2019
Captured Tracks
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Surgis des années 10's avec l'excellent Gemini, Wild Nothing aka Jack Tatum, à tracé sa route à travers une décennie houleuse  en quatre albums et autant d'EP. Il ne  manquait plus, pour ainsi dire, qu'a passé le cap de l'album live, un exercice périlleux qui tend à se perdre de nos jours.
En quatre album, Jack Tatum à développé un univers pop assez à part dans le monde musicale.
Profitant de l'explosion musicale de 2010, et devenu l'un des fers de lance de la dream pop, il s'en ai bien affranchis par la suite sans se renier. C'est un mélange d'orfèvre entre différent courant de la Pop et du Rock. La voix de Tatum, grave et froide, contraste merveilleusement bien avec les compositions. Une guitare dansante qui brode sur une basse grave et omni présente, ainsi que quelques claviers mélodique et même une trompette triste sur certains morceaux.
En forme de Best Of, l'album compile les meilleurs morceaux du groupe, preuve éclatante du talent du multi instrumentaliste américain ainsi que de sa versatilité. On est probablement en face, je l'espère, d'un futur classique du genre, et qu'on se rassure, c'est déjà un grand album live.

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Thomas Méreur - Dyrholaey

























2019
Preserved Sound
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Entre vos mains, ou vos oreilles, peut être une des plus belles voix de l'année. Thomas Méreur, albigeois et amoureux des vastes espaces islandais, se fend d'un album qui mérite amplement une avalanche de superlatifs, dont acte.
Quand on invoque à la fois Erik Satie, Sigur Ros ou bien Olafur Arnalds, et qu'on à Agnès Obel ou Radiohead dans ses groupes favoris, on est forcément bien parti.
Dyrholaey est le nom d'une péninsule islandaise, ou le compositeur fit un voyage dont il revint inspiré. Quelques notes de piano, quelques cordes, composent ces dix pistes d'un album introspectif, cathartique, et magnifique. La vois de Thomas, fragile et pleine de grâce, glisse comme de l'eau sur la musique. Impossible de ne pas se sentir plus serein, plus calme même, à l'écoute de ce disque incroyable. Ça défile sous mes yeux et mes oreilles comme une suite de plage verte et noir, de paysages de landes de pierres et de lichens. Pour un peu, connaissant le contexte, et avec de l'imagination, on perçoit les embruns, l'odeur d'algues et d'iodes et le chant des oiseaux.
Je suis allé vers cet album sans vraiment espérer quoi que ce soit. La première écoute ma m'y à genoux. Par sa simplicité même, l'album séduit, preuve en est qu'il n'est pas nécessaire de dégainer  un arsenal d'effet pour faire mouche. Simple mais pas simplissime, c'est un album qui s'apprécie dans la durée, au fil des écoutes, que je vous conseil nombreuses. Déjà dans mes disques favoris de l'année. Merci pour le voyage.

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Paint Thinner - Hagioscope to the Heart

























2019
OBLEK
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L'idée, c'était de mélanger du rock psychédélique avec un chant froid post punk, en jouant avec une qualité garage rock, et ajouté quelques éléments emprunté au shoegaze. Voilà pour les superlatifs. Evidemment, cette éjaculations de dictionnaire ne suffit pas à rendre hommage  à la musique que Paint Thinner nous propose. Et ça fonctionne. Ça fonctionne d'autant plus avec cet orgue qu'on peut entendre sur certains morceaux, ça fonctionne même avec cette ambiance noisy, quand on étire les morceaux au delà de cinq minutes et que les guitares deviennent folles et se mettent  à hurler. Aidée par un duo basse guitare métronomique, le chant peut se faire métallique et froid, ou bien chaud et chargé de colère.  Le groupe s'amuse à nous perdre avec maints changements de rythmes, déviation, et pirouettes. Pour autant, ce n'est pas qu'un disque qui plane  à dix mille, tantôt triste, tantôt plus lumineux, la palette des émotions est passé en revue, et l'on se surprend à écouter avec attention chaque morceaux, pressé d'être surpris par un énième retournement. C'est ce qui arrive quand on joue avec les tripes et le cœur.

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LACING - Without

























2019
Elder Magick Records (LP) / Handstand Records (CD)
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Voici un disque qui à décidé de mélanger la force de frappe du grunge avec un chant venu droit du shoegaze. Je sais que certains pense que ces deux genres sont morts, l'un comme l'autre, et pourtant, sans parler pompeusement de revival, l'inspiration aidant, l'un comme l'autre se trouve bien en vie dans ce disque.
Avec un certain talent d’ailleurs. Si certaines pistes font bien sur la part belle aux murs de guitares saturées ("92", "Swirl"), voir un peu de punk sur "Regret"et sa déferlante sonore, on part volontiers sur des choses plus calme et introspective dans une bonne moitié du disque. C'est qu'en saturant les guitares à l’extrême, le son finit par devenir une sorte de brouillard, une brume en arrière plan qui noie le reste, et surtout le chant, dans un espèce de halo lumineux et gris.  Without est un disque qui met du temps à s'apprécier pleinement. Les genres y sont nombreux, les rebondissements, changements de rythmes, de genres tout autant. Sans perdre sa cohésion, l'album explore à droite et à gauche de son fil rouge et sort volontiers de sa zone de confort. Sous le signe de l'éclectisme, il ravira quand même les amateurs de grunge, de rock alternatif, de rock progressif, de shoegaze.
D'autant plus que l’alchimie fonctionne. Loin d'être un monstre de Frankenstein, la musique assuré par un quatuor motivé et inspiré, est belle, puissante, lumineuse et triste dans toute sa simplicité. Un must listen de la fin de l'année.

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Kumusta #1 EP
























2019
Kids Are Lo Fi Records
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Ça commence avec une de ces vielles bagnoles de film lancé à trop vive allure sur une route  un peu défoncée, Cadillac, Ford Mustang, choisi ton vaisseau bourré de freaks sans thune sous influences de psychotropes. La radio hurle dans le vent tandis qu'un chapelet de douilles de flingues brûlantes s'échappe du coffre de la bagnole. C'est dit, ça sera rapide, un peu violent, un peu sale, mais très fun.
Rafales de guitares, larsens omni présent, chant qui dévore le micros, avec un mur de son enregistré dans un putain de lave linge fou. Si le premier EP de Kumusta m'inspire autant de qualificatifs imagés, c'est qu'il touche à plusieurs point sensible chez moi. Ces onze minutes me donne envie de rouler très vite la nuit et d'écraser ce qui se présente devant mes roues. Ça me rappelle qu'a un moment, j'ai eu dix ans de moins et que j'ai longuement kiffé sur ce genre d'urgence musicale. On sous estime trop souvent le pouvoir de la nostalgie.
D'autant  plus que ces quatre morceaux de bravoures ne sont pas simplement de bêtes et méchant morceaux punks dénués d'intelligence. On s'amuse à casser le rythme, on s'amuse à prendre son contre pied et à ne pas se prendre au sérieux. Après trois décharges de chevrotines, Modus Operandi, par exemple, est un agréable terminateur. Surprenant, plus rock, moins agressif, mais chut, je vous laisserais découvrir tout ça vous même. J'entend qu'on frappe à ma porte, les coups de béliers redoublent de violences et une équipe d'intervention me somme de me rendre, il est temps de mettre le son à fond et de m'allumer ce bâton de dynamites en guise de cigares, onze minutes, ça ira parfaitement niveau timing. Le paradis ou l'enfer, ça commence avec une vielle bagnole de film lancée à  trop vive allure sur une route un peu défoncée...

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Hotel Pools - Constant

























2019
Wild Nature Records
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Il y a comme un plaisir coupable d'écouter de la musique Chillwave et/ou Vaporwave. L'une et l'autre on la particularité de me plonger dans un état de semi sommeil conscient. Je ne parle pas, évidemment, de la fatigue venue de l'ennui, qui est une des pires qui soit, mais de cet état de veille consciente ou tout parait plus lent et plus beau. Ici il fait froid, mais je suis au chaud dans mon gros pull en laine et mes chausson fourré. Le soleil se couche dehors, le bleu nuit se mêle à l'éclat gazeux orange des réverbères. De la fenêtre de mon appartement, on devine la ville qui se couche dans une brume légère qui donne un coté gaussien au panorama.
Si vous avez déjà ressenti ce genre de moment hors du temps, et que vous comprenez ce que je vient de dire, alors nul doute que Constant, de Hotel Pools, est fait  pour vous. Rythmes lents et métronomiques, hypnotiques, plage de synthés vintages à gogo, ambiances feutrées pour un instant de pause bien mérité.

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