Archive for mars 2021

Genghhis Tron - Dream Weapon











2021
Relapse Records
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Après des semaines d'attente, il est là enfin, on peut le tenir antre nos oreilles. Genghis Tron sort Dream Weapon après une longue pause, et un enregistrement plus long du à la pandémie, car les membres du groupes vivent entre les Etats Unis et le Canada. Le moins que l'on puisse dire, c'est que cette attente ne fut pas vaine tant  il y, dans ce  nouvel album, de choses à explorer pour une oreille attentive et ouverte. 
Il y à dans ce nouvel opus  une imagination folle. il faut se le représenter comme ça. Le disque n'est qu'expérimentations, questionnement, créativité. Les premières seconde de Pyrocene suffisent à s'en convaincre. Une batterie industriel martèle son rythme guerrier sur un fond de bruit blanc distordu. Puis la voix vient se poser dessus, lointaine, travaillé, pleine d'effet, avant que les guitares et la basses ne viennent enfin compléter un ensemble qui file à la vitesse d'un missile. Et puis Dream Weapon qui suit, avec son cortège de violence. La batterie devenue folle cavale en roue libre, la voie se noie dans un mur de guitare saturée, entouré de mantras électronique répétés en boucle jusqu'à l'hypnose.
Et on touche à au point fort de l'album, son incroyable variété de genre. Il est protéiforme, indéfinis, tantôt métal, tantôt math rock, expérimentale, mais aussi bardé d'électronique. Il est un fou mélange de tout ce qui le précède. 
Il parle cet album, il parle de la planète terre, qui continueras à vivre bien après notre disparition. Il est triste, mélancolique, au chants de la Terre perdus, mais plein d'espoir, si tant est que l'espoir soit une notion qui existe encore après notre extinction ? 
Rarement un groupe aura fait preuve d'autant de créativité, rarement j'ai eu cette sensation indéfinissable dans le corps, comme une envie de bouger, le sang qui se réchauffe à l'écoute de la musique, le cerveau en ébullition, presque comme un état de transe chamanique. Les tympans ballotés aux vents entre les passage hyper agressifs puis le calme relatif d'une section du morceau qui devient sans prévenir du krautrock. Genghis Tron s'amure a surprendre sans cesse ses auditeurs, il les ballades et les amènent là ou il le voulait dans un bouillonnement créatif rare qui m'a laissé, à chaque écoute, pantois et émerveillé.

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Nothing - The Great Dismal

 











2020
Relapse Records
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Nothing chasse sur les terres des grands, et on va évacuer tout de suite les immanquables My Bloody Valentine ou Slowdive. Ceci étant fait, on pourra se plonger à cœur ouvert dans ce disque qui arrive à alterner entre ballade dream pop et mur de guitares grunge sans perdre en cohérence. Le groupe possède un excellent sens de la mélodie, et même s'il est parfois  inégale, au vue de la discographie du groupe, il n'en reste pas  moins n ajout intéressant à une discographie presque sans fautes qui s'étoffe agréablement.  
Le contraste entre la voix de Dominic Palermo, le chanteur, qui reste douce et calme en toute circonstance, et les évolutions noisy du reste du groupe, qui s'en donne  à cœur joie avec parfois force violente, est l'une des réussite du groupe. C'est qu'il garde un ton égal pour chanter son époque avec mélancolie. Inutile d'en faire des caisse, le texte se suffit parfois à lui même, pas besoin de pousser dans les octaves pour chanter à quelle point l'année 2020 fut l'une des plus merdique de ce jeune siècle. 
Ce n'est pas un disque gai, mais la discographie de Nothing ne l'a jamais vraiment été. il est au diapason de son temps, ou du moins  il tente de  l'être, le plus justement possible. Pas le meilleur du groupe, à mon sens, mais loin d'être mauvais, très loin. Un témoignage.

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Danger - Haven OST

 











2020
G4F Records
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Une heure et demi, c'est la durée cette bande originale. C'est très long, une heure et demi, sur une journée qui n'en compte que vingt quatre. Et en même temps, quelle nostalgie, à l'écoute, se remémorer la grande pyramide noire surplombant la jungle, inquiétante et mystérieuse. C'est que Danger cultive le secret, via une imagerie hyper travaillé, partie intégrante du spectacle dont sa musique n'est finalement que la bande son. Il est intéressant de le retrouver sur une bande originale, un exercice de style bien plus délicat que la conception d'un album, cahier des charges oblige. 
Et pourtant quel pied putain. La musique est juste parfaite, elle est dosé aux petits oignons. Elle possède ce juste équilibre entre passages languissants et moments purement épique, tendance électro funk.  On sent la patte du compositeur dans chaque morceaux, dans chaque instrumentations, on est en terrain presque connue. Presque, bien sur, car il ne s'agit pas à proprement parler d'un vrai album, mais d'explorer une autre facette musicale du DJ, plus lumineuse, plus tendre. De quoi attendre les  prochaines productions de Danger avec sérénité, le mec est juste au top de créativité là.

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Onoda - Land/Island

 











2020
Cranes Records
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La musique faite répétition. C'est presque aussi vieux que la musique électronique, mais au combien fascinant. Les faquins qui pensent que c'est facile d'en composer feraient bien de jeter une oreille attentive ici, par exemple. Je dis par exemple parce que je n'ai pas le recul nécessaire pour vous lancer sur la piste de la musique répétitive, ou du krautrock. il vous faudra partir explorer par vous même, j'en connais un peu, un peu c'est peu, justement.
Passé sous le radar, Land/Island est venu à moi par une séries d'évènements fortuit que les ignorants appellent la chance. 
Ici, place à la métrique. les morceaux se construisent sur la durée, progressivement, en y ajoutant au fur et  à mesure un élément nouveau. C'est une litanie qui s'étire le long  des morceaux, se répondant comme deux hommes perdu dans un brouillard trop dense pour ne serais ce qu'y voir ses pieds.
L'album parle des relations que l'on entretient avec sois même, et avec les autres, de l'aveu même du groupe. Les morceaux Land et Island 2020 forment la colonne vertébrale de l'album, mais malgré leurs point communs, ils semblent plus se renvoyer l'image d'eux même déformé, comme deux miroirs se faisant face. 
Le déluges de guitares masque le chant, le voile en lui ajoutant l'attrait du mystère. Ce même chant se fait éthéré et voilé lorsque la musique d'Onoda, elle, se fait tantôt majestueuse et solennel comme une procession religieuse (Praypreypray), ou bien plus légère et mélancolique, à la limite de la tristesse, mais pleine de lumière malgré tout (The city Never Gives Back).
Il serait vraiment dommage de passer à coté de ce beau disque si vous ne l'aviez pas déjà écouté en 2020.

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Parsley Sound - Picnic On Mars

 











2013
Beckoning Candle Productions
Spotify

Je suis bien sur le premier  a blâmer. J'étais resté sur le premier album, éponyme, en 2003, et puis plus rien. Ce premier album qui fait parti des mes dix disques favoris de tout les temps. Ce mélange subtile de grâce et de fragilité, de lumière et d'ombre. Ces instrumentations cristallines, légère, pleine d'une clarté chaude et douce. Un disque presque cotonneux, comme une couette qu'on enroule autour de son corps  pour se réchauffer.   Un disque mystérieux aussi, qui se permet de vous emmenez là ou vous ne l'attendiez pas, qui tente des choses, qui use de ses claviers de façons surprenantes, qui oscille entre ballades pop frêle et krautrock avec un facilité déconcertante.
Et bien Picnic On Mars, c'est la même choses, mais en mieux. S'il faut attendre dix ans  à chaque fois entre un album, et si c'est toujours aussi bon, ça me va parfaitement. Quel pied putain !

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Lake Artifik - Dream Park

 











2021
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Quelle jolie petite collection de ritournelles pop folk n'est il pas ? Evacuons tout de suite la ressemblance avec Sufjan Stevens. Oui, ça rappelle, il serait malhonnête de passer outre une filiation certaine avec  l'autre compositeur (génial lui aussi). Néanmoins, ici, même si l'on raconte aussi des histoire, des petites choses douce amers, parfois tendre, parfois tristes, on et sur  une nuance  plus flok que folktronica. Probablement que certains railleront au pinaillage, cela sont libre de leurs opinions. 
L'album à été enregistré dans l'appartement du compositeur, en Suisse, il s'agit d'un album entièrement réalisé par  un seul homme, du début à la fin. J'ai beaucoup de respect pour la démarche, d'avoir un contrôle totale sur sa musique, d'autant  plus que, dans ce cas ci, on est vraiment en face d'une pépite.
Le plus souvent, une guitare sèche joue à base de loop, quelques claviers discrets, quelques orchestration sobre, une batterie en demi teinte. Mais là ou la lumière fend le ciel pour rendre grâce c'est quand cette voix, contenue, contrôlée, s'exprime. Elle est juste magnifique, elle contient une rare sensibilité, presque nue face à l'auditeur, et c'est le point fort de cette composition. Une voix qui exprime toute sa palette d'émotions à travers ces compositions éclatantes sans ostentations. Pour un peu, je le jure, qu'on deviennent un peu sensible, qu'on relâche sa garde, et l'on se surprendrai avec une larme au coin des yeux.   Inutile de dire qu'il fait déjà parti des mes disque favoris de l'année, en bonne position. 

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Motorama - Before The Road

 











2021
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J'ai toujours une impression agréable en écoutant Motorama. Comme arrivé dans un endroit que vous connaissez bien, sans surprise. Quelque chose de rassurant, de familier. Non pas que la musique soit inintéressante et sans surprise, au contraire, mais admettons qu'elle est semblable au précédent, lui même pas si éloigner du premier. C'est qu'on aime faire ça chez Motorama, on aime cette pop légère, au faux accents  post punk.
Des claviers discrets, une guitare légère pleine d'écho, et une basse reconnaissable entre mille, presque plus importante que la batterie en rythmique, qui fait bouger les hanches. 
Et pourtant il y a de la tristesse chez Motorama, toujours. Ou bien une espèce de mélancolie qui plane, dans les textes comme dans la composition, qui est devenue la fabrique du groupe au du temps. C'est la  musique qui vous perd dans vos pensées, qui vous fait regarder dehors en soupirant  légèrement, avec un infime pincement au cœur. Mais qu'on se rassure quand même, qu'au final, Motorama est loin d'être monotone, et le groupe offre encore un album d'une beauté froide, qui annonce le printemps. 

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THE FIFTH ALLIANCE - The Depths Of The Darkness

 











2019
Init Records
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J'étais partagé et puis finalement, le chant à finis par l'emporté. Ce qui commence comme un disque de black métal de facture classique réussit finalement à sortir des sentiers battu de temps à autres et à proposer  quelques envolées lyriques des plus appréciable. La structure reste par contre assez déjà vue, alternant montées en puissance, chant clair, puis explosions, violences et hurlements, pour le plus grand bonheur des initiés. Il se permet même de devenir énorme au fil des chansons, guitares énorme, basse et batterie énorme, j'ai peine à trouver un autre adjectif, et on se demande quand ça s'arrêtera.
Il est bien entendu extrêmement sombre et sans espoir. Le genre humain est consumé par sa connerie dans un grand raout de feu et d'eau sale qui balaie la terre de gauche à droite, emportant tout sur son passage. Il est parfait dans son genre, certain l'oublieront, d'autre non, mais assurément, il vaut bien le temps passé à l'écouter, une bonne claque !

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Warmth - The Darkest Place

 











2021
Archives Records
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L'air siffle dans la vallée, amenant une continuelle bruine, tantôt humide, tantôt gelée. Cette bruine qui fouette la peau du visage, qui exaspère, qui pénètre par le moindre interstices, brulant la peau à découvert. La terre est boue, la plupart du temps, un épais tapis de mousse et de lichen recouvres la moindre parcelles de terrain, là ou le vent n'est pas trop fort pour ne pas arraché les infimes traces de vie du sol. C'est qu'elle est dure, et courte, pour le vivant, sous ses latitudes ou chaque jours devient vite un combat pour la survie. Peu d'hommes y vivent, et ceux qui y vivent  on le regards fatigué très tôt. La mer charrie des blocs de glace de tailles diverses, annonciatrice de l'hiver. Le vol des oiseau se fait plus rare, plus court, des renards facétieux courts la rude landes pour débusquer des petits rongeurs  ou des oiseaux imprudents, souvent des  jeunes. 
Mais quand même, ce matin, à la faveur d'un ciel dégagé, le soleil levant, à peine une braise dans un ciel qui semblait s'embrasser, à filtré à  travers la cimes des arbres rachitiques, et alors, choses rares, j'ai vu les vieux du village sourire.

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Samuel Sharp - Patterns Various












2021
Boot Cycle audio
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Très intéressant, ce disque. Moi, de base, je ne suis pas très connaisseur de musiques jazz, encore moins d'improvisation au saxophone. Pas mon univers habituel, et il m'aura fallut  plusieurs écoute pour commencer à apprécier, au delà de l'apparente simplicité des boucles répétitives, la complexité caché des ces neufs morceaux.
Le compositeur anglais joue sur les loops et les réverbs, dans une simplicité trompeuse. C'est vrai que pour cet album, il fit le pari de se dépouiller de son arsenal de claviers et d'ordinateurs, laissant les morceaux venir, parfois en totale improvisation, parfois juste un peu plus travailler, suivant une vague ligne directrice.
Et ça fonctionne. Neuf morceaux pour autant d'ambiance différentes, tantôt joyeuse, tantôt mélancolique, c'est une large palette de sensations et de sentiments que le compositeur explore. Un unique saxo et pas une seule seconde d'ennuie ou de déjà entendu, preuve du talent de Samuel Sharp, que je remercie, sans qu'il ne le sache jamais, d'élargir encore un peu mon horizon musicale.

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Lorn & Dolor - Zero Bounce

 











2020
Wednesday Sound
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L'association de Lorn, ambianceur maintenant bien connue pour son univers sombre et étrange, mêlant la chair la plus flasque et la machine la plus froide, et Dolor, l'expérimentateur, pouvait difficilement accoucher d'autre chose que d'un disque toxique, épais et moite. C'est un peu comme explorer une planète sans soleil poursuivit par quelque chose. L'angoisse suinte  à chaque notes, dans cet entremêla organique suppurant. On est loin des épopées douces amers auquel Lorn nous avait habituer, Zero Bounce donne  juste envie de se cacher, transpirant d'une peur presque panique, au limite de la folie, et quel est donc cette chose qui sans cesse, me suit et se rapproche tandis que j'essaie, en vain, de courir ?
Peut être qu'on lui reprochera sa longueur, un peu court, peut être qu'on pourrais dire qu'il se complait dans la facilité, musique de film d'horreur qui n'existe pas. Cela serait mesquin, plus, il deviendrait ennuyeux, moins, il ne serait que l'ébauche du cauchemar dont il est la substance.

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The spires - Era Was

 











2021
Artificial Light Records
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Il y quelque chose de rassurant quand la nostalgie frappe, c'est qu'on sait, ou crois savoir ce que l'on entend. Et c'est avec beaucoup de nostalgie que j'ai écouté cet album de The Spires. Il fait imaginer qu'au début des années 2000, une vagues de groupes de rock à déferlé sur le grand public, porté par un engouement re nouveau. Il faut imaginer  un jeune hommes en train de se construire une identité musicale et qui se laisse entrainer au gré du vent. C'est exactement à cette période que me fait penser cet album. C'est aussi l'histoire de deux copains qui bricolent de la musiques dans leur coin, de façon anonyme. qui décide de lancer leur création à la mer et de voir ce que le ressac vas rejeter sur le rivage. il y a quelques chose d'une tendre naïveté dans les mélodies pop rock de The Spires, quelque chose d'anachronique qui fait dodeliner les têtes en douceur. J'ai moi même beaucoup d'affection pour se groupe aux mélodies simples et accrocheuses, qui s'écoute volontiers dans un demi sommeil, en rêvant un peu. Si le rock n'est qu'un éternel retour, je suis content d'avoir fait une révolution.

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Sunnata - Burning in Heaven, Melting on Earth

 











2021
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Avec cet album, Sunnata à voulu, selon leurs dires, explorer les différents type de fanatisme religieux et leurs conséquences sur l'être humain. C'est un point de départ intéressant, car je suis persuader qu'en art, il n'y a pas de mauvaise idée. 
Au final, ce disque se révèle d'une facture pas très original, certes, mais qui, pour le coup, ne veut absolument pas dire mauvais. A quoi bon ré inventer la roue à chaque fois ? Sunnata à  choisit de s'attaquer  à la religion par le biais des différentes culture, quel soient réelle ou purement imaginaire. 
On y évoquera les premières cultures chamanique pré historique, puis les premiers prophètes antiques, les croyances  indiennes (sans doute la lecture du livre des morts tibétains y est pour quelques choses ?), même Frank Herbert est là, l'empereur Dieu de Dune voit tout, sait tout ... mais aussi les Wicce, ces sorcières de la mythologie nordique, omniprésente dans les sagas. Quels changements affectent le corps et l'esprit, soumis  à l'emprise de ces  mythes et croyances ?
C'est le point de départ de cet album magistral qui joue avec les codes du Doom métal et du Rock Stoner. De facture certes classique, mais utilisant au mieux chaque notes et chaque instruments. Le chant lui n'est pas en reste, il plane au dessus des morceaux comme un fantôme, s'accordant parfaitement  à l'ensemble' pour mieux le sublimer. Cela semblera peut être cliché à certain mais c'est parfois tellement reposant et agréable, quand c'est très bien fait ! 

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Jindoss - Rendez-Vous

 











2021
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Il y a dans ces cinq titres quelque chose; un je ne sais quoi, qui attire et qui oblige à rester. Est ce le fait qu'on puisse y saisir, à la volée,  quelques mots de français dans les paroles ? Elle sont si évanescente qu'il est difficile de statuer là dessus. Ou alors est ce pour cette musique qui semble raconter  une histoire ? Dans les rares interview de la compositrice (je prend le pari pour que ça soit une femme, mais ça se trouve je me plante carrément?) Et de toute façon, on s'en fout. Puisque le fil directeur de cet EP est volontairement vague, il laisse libre cours à l'interprétation.
Pour moi, "Rendez-vous" est exactement ce qu'il semble être. Le récit d'une relation amoureuse, avec en toile de fond l'angoisse transpirante de vivre dans un monde de plus en plus agressif.

"Duel" est le récit d'une fuite en avant suivi d'une rencontre fortuite (peut être sur cette jetée bretonne, au comble du désespoir ?) "Intrigue Me" évoque directement la phase d'approche entre deux être humain, celle ou l'on se jauge, celle ou l'on cherche à s'apprivoiser, seulement ces deux la on l'air fort de caractère, ça fait des étincelles. Pour "Liaison", je crois qu'il est inutile de faire un dessin, imaginons plutôt ces deux corps, entremêler, le souffle courts, la peau couverte d'une pellicule de sueur, alors qu'on s'approche de la volupté. C'est une piste que je trouve très sensuelle, avec son tempo lent et métronomique, elle est surement  la  plus chargé en émotion brut. "Rendez-Vous" est juste le récit de ces deux personnes, c'est le moment heureux, c'est les mains l'une dans l'autre, c'est le vent marins qui caresse les visages, qui fait voler les  mèches de cheveux, c'est le soleil qui se reflète dans les yeux brillant, et le sont carillonnant des éclats de rires dans l'air froid. 
La conclusion même de cet EP est laissé ouverte à notre jugement. Est ce que ce "Saturday Night" évoque la fin d'une histoire, ou alors est ce juste ces étapes qui jalonnent le cours d'une histoire ? Il arrive qu'un couple s'engueulent, sans pour autant se séparer, on se réconcilie, on fait des compromis, de toute façon j'arrive pas à comprendre les  paroles, et moi j'aime les histoire triste qui se termine quand même bien.
C'était mon histoire tirée de l'écoute de cet EP superbe que je ne saurais trop vous conseillez d'écouter. Foncez sans hésiter! 

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Cheerleader - Almost Forever

 











2020
Bright Antenna Records
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Le deuxième album. La mythologie voudrait qu'il soit un tournant dans la vie d'un groupe. souvent, sur le premier album, les chansons ou les morceaux ont été maturés pendants des mois, voir des années. Ils sont aboutis, il sont rodé, fruit d'innombrables sessions de répétitions ou de concerts dans des bars oud es club. Le deuxième en général, vient vite et fort après, ça passe  ou ça casse. Si des fois on peut  y entendre des chutes du premier album, il est un cap. Mais  on dit aussi ça du troisième. En général après on arrête de compter, on célèbre le dixième album et puis c'est bon. De toute façon la plupart des groupes ne vivent pas au delà du troisième album, statistiquement.
Cheerleader a attendu cinq ans avant de lâcher ce second opus, et il était vraiment temps de faire un petit frère à l'incroyable "The Sunshine Of Your Youth" , un album qui avait marqué durablement mon année 2015, preuve en est qu'il m'arrive encore de l'écouter. C'est toujours  un régal. Cinq ans après, les mêmes sensations, le sourire niais du béat sur le visage. 
"Almost Forever", peut être petit peu plus  posé, mais ça serait chipoter pour chipoter. L'inutile ergotation du puriste. L'album est aussi bien que son grand frère, exactement au même niveau. Ce sont les mêmes ritournelles rock, inventive et originale. La composition des chansons est resté au niveau déjà haut du précédent. C'est que Cheerleader est un groupe qui surprend. Certes la plupart de leurs chansons répondent au codes du couplet puis refrain, break etc etc, mais le talent du groupe, c'est qu'avec ce canevas, ils arrivent quand même a surprendre l'auditeur, avec force changement de rythmes, de notes… On passe toujours  un moment incroyablement hors du temps à l'écoute de ces quarante minutes de pur bonheur, tout simplement génial.

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Wladimir Schall - Platzkart [ssi​​-​​172]

 











2021
Simphonic Silence Inside
Bandcamp

De Saint Pétersbourg à Vladivostok , c'est un long voyage. Un long voyage, c'est le bon moment  pour se fondre en soi même, comme disait l'empereur Marc Aurèle. Certain sans doute, deviendrais fou, atone, paralysé par la vacuité du paysage et probablement de leur esprit. C'est qu'une vie vide de sens fais peur, alors  on la remplit de d'inutile, c'est la fuite en avant. Il est  impossible de faire pareil durant ces milliers de  kilomètre de rails et de paysages. si l'on est pas un peu armée au départ, ne serait ce qu'avec la candide sensation de nouveauté et de découverte, apanage des enfants, généralement, on risque fort d'y laisser sa santé mentale. 

Le train comme instrument de musique à part entière, toujours présent, discret, plus fort, moins fort, mais bien présent, derrière ces plages de synthétiseurs, derrière ce piano discret et surtout cet orgue entêtant, organique, vivant. Neuf étapes sur ce disque, et autant d'émerveillement, autant d'ambiance, autant de rencontre, autant de paysages. Avec une si faible densité de population, les gares redeviennent les îlots de civilisation qu'ils ont toujours été, et le dehors... Le dehors se compose, distant, tantôt brillant, tantôt voilé, toujours magnifique.

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Other Adults - Other Adults

 











2021
Bandcamp

Il fait partie de ces groupes dont on ne sait, pour ainsi dire rien. Une ville, Philadelphie, un prix libre, une photo, voilà. Pour la musique, C'est court, un peu plus d'une vingtaine de minutes, sept pistes. Pourtant, dans l'essence même de sa musique (je prend le parie pour un one man band) ,Other Adults fait le choix de l'introspection. C'est un appel presque sans force au retour de l'être aimé, c'est un geste désespéré vers ses amis pour qu'il l'aide à se sortir de cette mortelle torpeur, c'est des souvenirs qu'on refoule dès qu'ils tentent de refaire surface, enfermé dans une boite, puis dans un placard. On cherche l'amour et  un peu de bonheur dans l'écartèlement de la fin de l'adolescence et le début de l'âge adulte. Mis en musique avec talent sur des mélodie pop punk, chanté avec les tripes, Other Adults cours après la vie, sa vie.

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