Genghhis Tron - Dream Weapon











2021
Relapse Records
Spotify | Deezer | Bandcamp


Après des semaines d'attente, il est là enfin, on peut le tenir antre nos oreilles. Genghis Tron sort Dream Weapon après une longue pause, et un enregistrement plus long du à la pandémie, car les membres du groupes vivent entre les Etats Unis et le Canada. Le moins que l'on puisse dire, c'est que cette attente ne fut pas vaine tant  il y, dans ce  nouvel album, de choses à explorer pour une oreille attentive et ouverte. 
Il y à dans ce nouvel opus  une imagination folle. il faut se le représenter comme ça. Le disque n'est qu'expérimentations, questionnement, créativité. Les premières seconde de Pyrocene suffisent à s'en convaincre. Une batterie industriel martèle son rythme guerrier sur un fond de bruit blanc distordu. Puis la voix vient se poser dessus, lointaine, travaillé, pleine d'effet, avant que les guitares et la basses ne viennent enfin compléter un ensemble qui file à la vitesse d'un missile. Et puis Dream Weapon qui suit, avec son cortège de violence. La batterie devenue folle cavale en roue libre, la voie se noie dans un mur de guitare saturée, entouré de mantras électronique répétés en boucle jusqu'à l'hypnose.
Et on touche à au point fort de l'album, son incroyable variété de genre. Il est protéiforme, indéfinis, tantôt métal, tantôt math rock, expérimentale, mais aussi bardé d'électronique. Il est un fou mélange de tout ce qui le précède. 
Il parle cet album, il parle de la planète terre, qui continueras à vivre bien après notre disparition. Il est triste, mélancolique, au chants de la Terre perdus, mais plein d'espoir, si tant est que l'espoir soit une notion qui existe encore après notre extinction ? 
Rarement un groupe aura fait preuve d'autant de créativité, rarement j'ai eu cette sensation indéfinissable dans le corps, comme une envie de bouger, le sang qui se réchauffe à l'écoute de la musique, le cerveau en ébullition, presque comme un état de transe chamanique. Les tympans ballotés aux vents entre les passage hyper agressifs puis le calme relatif d'une section du morceau qui devient sans prévenir du krautrock. Genghis Tron s'amure a surprendre sans cesse ses auditeurs, il les ballades et les amènent là ou il le voulait dans un bouillonnement créatif rare qui m'a laissé, à chaque écoute, pantois et émerveillé.

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