Archive for 2020

Alessandro Cortini - Ritmo I & II

 












2020
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Une sortie des plus inattendue pour un artiste qu'on attendais pas forcément dans le domaine de la techno pur jus. Alessandro Cortini ne cesse jamais d'évoluer, d'explorer de nouveau univers et de se remettre en question. En filigrane, on y retrouve son amour inconditionnel des synthétiseurs modulaire, notamment des Buchlas, pour lesquels il fut l'un des vulgarisateur les plus assidu. Pour ce double album, on sort des sentiers battus de l'ambient, et même du dark ambient  ou le compositeur avait ses habitudes pour de la techno pur jus. Ici on peut danser, sur des rythmes évanescent, sur un clavier stakhanoviste qui joue en boucle des même notes pendant plusieurs minutes en boucle hypnotiques. Ici on peut se laisser aller à la mélancolie tant tout est absolue. Nul lumière à l'horizon au bout de la nuit, juste l'imminence de la musique et des corps en sueurs qui se meuvent sous les stroboscopes, la sueurs et l'alcool qui coulent sous les néons. Danser c'est transcender la vie, c'est être un peut plus que vivant tout en étant plus proche de la mort.

Pas loin d'être ce qu'a fait de mieux Alessandro Cortini depuis longtemps, on s'y laisse perdre volontiers. D'autant plus que ce double album possède une cohérence et  une cohésion qui fait sens  à l'auditeur, avec une filiation évidente entre les morceaux et les deux disques. Si jamais il ne fallait qu'en retenir deux cette année, on prendrait sans hésiter ces deux là. 

 

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TOBACCO - Hot Wet & Sassy

 











2020
Ghostly Internationale
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A l'image de cette pochette d'album, déformé et grotesque, la musique de Tobacco plane comme une ombre  inquiétante dans un miroir déformant. Des basses déformé, quelques synthés analogique et des drums électronique, le tout hanté par une voix haché, distordu, méconnaissable, presque fantomatique. Chaud, humide et  impertinent (puisque tel est son titre) est tout cela à la foi. Il est visqueux, il colle et il s'en dégage  une légère odeur de stupre et de luxure, il dégouline même... Il est parfois comme le dialogue de deux corps enlacés, et parfois, l'un des deux tue l'autre un peu salement avant de prendre la fuite. Pas étonnant que Trent Reznor soit venu poser quelques phrases dans l'un des tracks, TOBACCO est une des part du groupe HEALTH, qui tourna avec Nine Inch Nails fut un temps, pour le meilleur, visiblement. Un disque à ambiance un peu dérangeant mais qui ne manque pas de surprendre l'auditeur par ses retournement d'ambiances et de style, presque un sans fautes ! 

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Andy Bell - The View From Halfway Down

 











2020
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Quelque chose d'un peu kraut sur cet album d'Andy Bell. Le londonien s'y laisse aller à quelques exploration sur une poignée de titres (huit , pour quarante et  une minutes au totale). Ainsi l'on penche bien assez vite vers le shoegaze et le psychédélique dès l'excellent et introductif "Love Comes In Waves" , peut  être la meilleur chanson de cet album, mais le reste n'est  pas en reste loin de là. Si dès fois on s'en l'improvisation et la recherche, comme sur "Aubrey Drylands Gladwell" , l'album reste solidement charpenté avec des titres comme "Skywalker" à la production impeccable. La vois douce d'Andy vient habiller une basse  omniprésente, qui joue et rejoue les même motifs comme un mantra, alors que les clavier et la guitares viennent habiller les morceaux plus finement, pas avares d'arpèges et de petites cachoteries sympathique. Un très bon album.

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Mt. Joy - Rearrange Us

 











2020
Dualtone Music Group, Inc
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Quelle gageure de sortir un album en 2020; impossible d'en faire la promotion, ou presque. C'est peut être ce qui explique que celui ci , contrairement  à son grand frère, soit moins en émotions brutes qu'on balance sur une paires de guitares, une basse et  une batterie juvénile. Non là on essai un peu plus de nous raconter une histoire à chaque chanson, sur des petites ritournelles Pop Rock un peu plus posé. C'est donc la voix qui se sublime sur cet album. Tantôt émus, tantôt carrément crooner, c'est vraiment la belle surprise de ce deuxième album. Un pas de plus vers la maturité, donc, bien que j'espère secrètement qu'il garderont a jamais ce petit je ne sais quoi de frais et vert dans leurs musiques. 

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Haved Jabib and Comets in Cardigans - Fuchsia Dreamers

 











2020
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C'est un peu dur la reprise, on se dit que finalement , on vas pas rester sur une année riche en évènements de toute sorte. Haved Jabib nous propose un petit EP en forme d'hymne à la lumière et l'immobilité. Quand on est si bassement terre  à terre, il est bon de pouvoir prendre cette demi heure pour réfléchir tranquillement. Composé en duo avec Comets In Cardigans, il s'articule sur sa première piste, une longue digression à base de claviers et de guitares passé au crible d'une  multitude de pédales d'échos. Une guitare qui semble toujours  à deux notes d'exploser dans un déferlement de grésilles et qui ajoute une certaine tension à l'ensemble pour le rendre plus vivant. C'est un dialogue entre deux harmoniques qui se répondent et se cherchent sans se trouver, un peu comme nous avec la sérénité cette année.

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Alice Dodo - Empty Shelves























2020
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Moins aigu que son prédécesseur, assurément. Ce manque d'attaque, là ou l'autre était clairement inscrit dans la vague, encore vivace, de la new retro wave (hum hum). On en est pas encore à tout jeter au niveau de l'héritage, certains morceaux sont encore clairement genrés , même si c'est un gros mots en 2020. On s'autorise, quand même, quelques extravagance, quelques aventure du coté de l'ambient bittersweet, c'est à dire que selon l'humeur de l'auditeur, on trouveras ça lumineux ou sombre. L'idée de l'album , composé au début de la pandémie, est de mettre en musique ce sentiment, maintenant incongrue, de se retrouver seul avec soi même. Cela fait peur  à pas mal de gens, là ou la fuite en avant ( travail, alcool, drogue, sexe ...) est la norme, dans ne vie rapide, pour justement ne pas avoir à trop penser, à demain, au crédit de la bagnoles, aux courses, aux gosses, et surtout au sens de sa propre existence. 
Une phrase en anglais, sur la page bandcamp de l'album, donne ainsi clairement le ton sans laisser de place à l'interprétation, ou si peu : "We were left at home amidst wandering memories and bitterness"
Que l'on peut traduire presque littéralement par "Nous avions été laissé à la maison au milieu de souvenirs errants et d'amertume".
Dont acte en musique. Une impression  renforcé par un artwork claustro-phobique, une métaphore  pour l'esprit laisser à l’abandon qu'on re découvre soudain à la faveur d'un confinement qui laissera des traces pour certains.


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Ocoeur - Everything
























2020
n5MD
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Album lent et contemplatif, Everything s'apprécie dans la longueur, de celle, qui comme fut la mienne, dura le temps d'une nuit de travail, entre autoroute solitaire et chemins de campagne. Au détour d'un virage et d'une nappe de brouillard, j'y croisais, selon l'heure à laquelle je passais, renard, chevreuil, biche, loir, chouettes et hiboux, et parfois même, je passais au pas, appréciant une famille de sanglier qui creusait la terre sur le bord. Avec le début du printemps, c'est toute une gamme d'odeurs qui s'offre à qui veut bien les sentir. Dans le noir presque total, éclairé devant par les feux de la voiture, une odeur tiède d'humus, de feuilles, d'herbes, de fleurs, porté par une brise légère balaie l'habitacle du véhicule. Si ce n'est, à ces heures indue, quelques rares véhicules, la solitude de la nuit est l'écrin parfait dans laquelle cet album magnifique s'écoute, porté par le ronronnement du moteur, on s'y coule volontiers.
Favorable à quelques introspections, Everything tire vers la langueur dans ces morceaux entre ambient et électronique. Il est plein de choses fugaces, cachées, qui ne se découvre qu'a l'audition attentive des pistes. Il n'en est pas moins beau, très beau, probablement le plus beau que j'ai écouté depuis le début de l'année, car je finis toujours, au fil de mes  nuits, par y revenir au moins  une fois, surtout entre deux et quatre heures du matin. Et pourtant, la musique d'Ocoeur est chargé de lumière. Pas de l'éclat aveuglant de certain disque qui semblent avoir été composés au cœur d'une étoile, mais plutôt d'une lumière douce, qui éclaire suffisamment pour qu'on y vois, mais pas pour éclairé tout le chemin, qui lui reste à découvrir, encore et encore, à l'écoute de ce disque.

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Midnight Cat Meeting - Window City

























2020
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C'est le disque du confinement avant le confinement. Ceux de mes favoris. C'est un musicien seul dans sa chambre qui enregistre de façon artisanal sur des machines bricolées. C'est largement inspiré par les nouveaux héros du genre, style Sufjan Stevens, mais on pardonnera la ressemblance pour mieux se délecter de la sensibilité d'une voix qui semble venir de derrière notre épaule. Window City parle de la ville qui se voile dans le froid, des formes et des ombres qui émerge d'un matin brumeux, de cette sensation de parfois flotter légèrement au dessus de la réalité. Il le fait de façon très simple, avec une guitare sèche et de très rares arrangements, et c'est tout. Et ça suffit.

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worriedaboutsatan - Crystalline























2020
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This Is It Forever

worriedaboutsatan est le projet de l'anglais Gavin Miller, rejoint plus tard par Thomas Ragsdale afin de former le duo qui officiera sur six album. Quittant le navire, Gavin feras celui ci tout seul, comme un retour aux sources de la solitude.
Crystalline est le le petit dernier, sur lequel on retrouve toujours cette alchimie si particulière entre les différentes orientation sonore. Un mélange délicat entre ambient et post rock, aux ambiances tantôt brumeuse tantôt lumineuse, entrecoupé des vocalise de Sophie Green, qui officie dans Her Name Is Calla. C'est un album lent qui tricote ses mélodies de guitares façon lande hantée, avec de chaude lignes de basses, des percus hypnotique et des élément électroniques. C'est une musique lointaine qui s'invite au voyage, pour laquelle me vient  une affection immédiate sans vraiment savoir pourquoi. Dans une autre langue, on parle de dreamy soundscape, la musique du rêve, ou bien est ce pour mettre en son l'action même de dormir et de rêver ?? Qu'en dise ces synthés, cette basse profonde, et cet mélodie enivrante tout en retenue ?
 

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VVV - Escama

























2020
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Marchand dans la rue, il leva les yeux vers la lumière des réverbères, qui n'étaient plus que des halo orange dans le brouillard. Un petit nuage de brume s'échappait de sa bouche à chaque expiration, alors qu'un froid vif mordait la peau de son visage et ses poumons. Sans réel but, il erre dans la ville, ses  parcs au statues fantomatiques, formes recourbées aux courbes énigmatique, figure antique et anciens dieu fait de pierre. L'herbe crisse sous ses grosses chaussures tandis qu'il coupe en enjambant une clôture, on ne croise guère  plus personne  à cette heure de la soirée, surtout par ce temps. Transit, il allume une cigarette, la main gauche enfouit dans la poche de sa veste, une large écharpe autour du coup. La fatigue lui enfonce des aiguilles dans les yeux, la faim se fait plus  pressante. encore quelque mètres. Un halo bleu  devient finalement une enseigne bon marché, un bar sans prétention, refuge de créature comme lui. Ce soir, il va boire, manger, et chasser les angoisses abjectes qui le ronge depuis la chute des civilisations moderne, peut être, et demain, on recommencera.

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Capricorn One - Capricorn One


























2020
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 Pour un one man band, on va pas se mentir, c'est carrément bien. Et pour cause, Ed Ackerson, puisque c'est son nom, propose une vision somme toute personnel de la digestion d'une multitude d'influence. Du très lourd rock stoner qui apparaît par touche homéopathique au hasard des chanson,  du rock psychédélique qui constitue l'épine dorsale de l'album, ou encore cet univers space rock au synthé chatoyant.  Autant d'invitation qui évoque tour à tour les grand espaces, les routes devant soi ou bien la fournaise d'un réacteur d'une nef fendant l'espace comme un couteau.De pistes longues, qui prennent le temps. Des morceaux qui monte lentement en puissance, alors que la voix d'Ed, le chanteur/musicien/compositeur/producteur, reste égale, calme, presque hypnotique. C'est très talentueux, riche et varié et ça vaut certainement le détour si vous aimez voyager à travers le son et en filtre sépia devant les yeux.

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Mykr - Heldom


























2020
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Bien, commençons par être honnête. C'est la disponibilité des cinq saisons de Viking sur Netflix qui m'a amené à ce groupe. Ceci étant dit, Mykr n'a composé aucune musique de la série. Ce n'est que le dernier, pour moi, d'une longue série de groupe découvert via des compiles youtube et autres pérégrinations virtuel. Je l'ai choisit car il est emblématique d'un genre (cette musique qui donne envie de passé des chrétiens au fil de l'épée et de prier des dieux anciens). C'est toute l'ambiance d'un fjord brumeux qui transpire le long de cet album qui mélange habilement musique traditionnelle et électronique. Il faut imaginer les corbeau volant dans ces vallées glaciaires, couverte de rochers moussus et de bruyères, au sommet s'effilochent quelques nuages gris. il faut imaginer le clapotis de l'eau sur la grève, un ponton en bois autour duquel sont amarrés plusieurs drakkars , du poisson qui fume au dessus du feu, des peau tendu misent à sécher, et de toute cette vie franche et authentique, humaine, qui caractérise la vie d'un village d'homme du nord à cette époque. Il suffit de fermer les yeux pour se sentir pénétré par l'ambiance et de s'y croire. C'est la toute la réussite du disque, qui est lui même emprunt de noirceur et de solennité, comme si la présence même de ces anciens dieux se faisait ressentir, de façon fugace, mais suffisante pour que l'on se redresse alors et qu'on se prépare à bien mourir.

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Indoor Voices - Animal



























2020
Auto Produit
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C'est le disque d'un hiver vraiment à chier. D'un hiver sans neige, sans gel le matin. C'est le disque d'un hiver déprimant ou l’alternance de tempêtes devient banale. Il y pleut tant qu'on regarde, la tête posé sur la vitre sale ou dégouline l'ondé, l'extérieur qui suffoque et manque de se noyer, comme fasciné par le spectacle d'une nature à l'agonie. C'est un disque introspectif, mélange de musique ambient et dreamp pop, qui laisse ouvert la porte à toute les angoisses et les dépressions. C'est un cris de désespoir lancé à la face du monde, c'est le dernier appel d'un homme à deux pas de l’abîme qui se retourne  une dernière fois, dans un dernier geste d'espoir. Veux t-il vraiment être sauvé ? Rien n'est moins sur, on est sur la corde raide ici, entre espoir et mélancolie, nappe synthétique chargé de lumière et d'émotions, chansons pop à peine au dessus du zéro absolue, glacée et glaçante, ce froid qui saisit tout le corps en frissons incontrôlables et qui bleuit les  lèvres, paralyse les membres et toute réflexion. J'ai choisit ce disque pour sortir de mon hibernation, entre sentiment partagé, profonde tristesse et beauté.

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Bloc Party - Silent Alarm Live

























2019
Bloc Party / Modular Records (physical)
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Aussi bon qu'au premier jour. On l'a dit, on le lit, on le lira encore dans longtemps. Le premier album des anglais de Bloc Party est parmi l'un des meilleurs sortit durant la décennie 00's. En 2001, quand le rock semble de nouveau porté au nue par une poignée de groupe inspirant et inspiré, choisissant une nouvel approche et rejetant les canons habituel du genre. C'est le début d'une décennies de grand n'importe quoi qui verra naître et mourir une chiée de magazines plus ou moins spécialisé, que je m'empressait d'acheter parce que quand on à moins de vingt ans, on consomme la culture par les deux bout un peu n'importe comment.
Bloc Party et de manière plus générale, les années 2004/05 furent pour moi charnières. C'est à ce moment là que je cesse d'écouter ces groupes américains pop punk comme Sum 41, Good Charlotte ou Blink 182, pour ne  plus citer que les plus connus (je défendrais ces trois groupes jusqu’à ma mort). En 2004/05, j'attaque dans le désordre avec Les Strokes, Radiohead, Coldplay, Muse, Franz Ferdinand, Nine Inch Nails, Korn, System Of A Down ou Maximö Park. Je reste encore sur les sentiers balisés mais ces vraiment durant ces deux années que je me met à écouter d'autres choses.
Cet album c'est la concrétude d'une évolution musicale. Il reste à ce  jour l'un des plus affluent pour moi, que je ré écoute toujours chaque années, avec le même plaisir.
C'est que la transition est brutale pour moi. Rien dans la musique, dans la voix, ne m'avait été présenter aux oreilles avant eux dans ce genre. La batterie et la basse dans une osmose totale, qui marque rythmiquement  chaque piste de façon unique, en passant du Funk au Punk avec une aisance saisissante. Rien de feignant dans ce disque, la section rythmique colossale porte tout le reste à bout de bras. Les deux guitares semble prisent dans un dialogue permanent, avec ce son catchy, agressif, acide, aigu, presque garage à certains moment, en somme brut, sans artifices. Mais le meilleurs, et c'est encore le cas, reste la voix de Kele Okereke, chanteur hanté par une énergie incroyable, qui semble lutter en permanence pour empêcher la surcharge de son réacteur intérieur. Une énergie qu'il communique volontiers avec le public, dans un échange constant pour les gardé toujours sur l a corde raide. Rien n'a vieillit avec ce live, ces chansons sont comme un bon vin qui devient meilleur avec les années. Si un jour je fais le best of musical de ma vie, on y trouvera Silent Alarm en bonne position.



Pays/territoire : Royaume-Uni
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We Never Learned To Live - The Sleepwalk Transmissions

























2019
Holy Roar Records
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Et meilleur vœux pour 2020. Qu'elle soit aussi riche musicalement que celle qui s'achève.
Le groupe anglais qui sert de faire valoir pour mes vœux est assez classique dans l’imagerie comme dans la musique, le fond et la forme. Quelques éléments de post rock, d'agréables sourdines qui sont autant de parenthèses dans des morceaux brûlants d'énergie. Un chant hurlant comme l'écho d'un soulèvement populaire, et au bout du bout, l'impression que tout est vain , que rien n'a de sens, et que le désespoir colle comme du napalm à la peau et l'âme.
Un album qui joue avec les sentiments, qui ballade l'auditeur et qui vous laisse pensif, une fois terminé. Classique, certes, mais foutrement efficace et convaincant !


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