Archive for octobre 2021

Low - HEY WHAT

 











2021
Sub Pop Records
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D'abord en l'écoutant, dès les premières secondes, j'ai cru que ma carte son avait pris feu, avant de comprendre que c'était, en fait la musique. Je ne suis pas familier de la discographie de Low, c'est un groupe que je vois passer régulièrement, aussi bien sur internet que dans la presse, mais il reste toujours dans ma vision périphérique. Alors aussi à l'occasion de la sortie de HEY WHAT, j'ai pris l'album à bras le corps et taché de l'écouter afin d'entrer enfin dans l'univers de ce groupe qu'on cite quand même assez souvent.
Alors comme il s'agit du dernier en date, je ne saurais dire s'il s'inscrit dans un courant particulier, ni même s'il s'agit d'une suite ou d'un prequel. Je note quand même, en néophyte, une quasi absence de percutions, ce qui peut paraitre déroutant. Pourtant, à l'écoute on sens que le propos n'as pas été de faire danser les foules. Exit la batterie certes, mais place toute particulière est faite aux voix d'Alan Sparhauk et de Mimi Carter, dernier membres du groupe devenu duo depuis peu. Qu'importe, ces deux là ont décider de faire la part belle au chant et à l'expérimentation. C'est peut être ce dernier point qui rebutera les néophytes peu habitué à de tels détours sonores. Ici, le sont est trituré, bidouillé, tordu, amplifier et souvent saturé, et surtout, toujours en arrière plan des voix. Le pari d'une musique qui s'efface dans une rafale de saturation est intéressant et nouveau pour moi, et je ne suis pas insensible à l'effort et à l'envie qui en découle. Maintenant que j'ai passer ce cap, je vais, un jour, prendre le temps d'écouter plus de Low, celui ci m'a donné envie d'en savoir plus.

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The World is a Beautiful Place & I am No Longer Afraid to Die - Illusory Walls

 











2021
Epitaph Records
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Alors enfin il est là, l'album de l'année. Et comme les mots ont un sens et un poids, il faut que je tente de m'expliquer. C'est difficile d'exprimer ce que l'on ressent au plus profond, et j'ai bien conscience que mes maigres talents littéraire ni suffiront pas. Mais comment le dire sans tomber dans une avalanche de superlatifs, de métaphores claquées au sol (je plaide coupable) ou de parallèles douteux ? Ou comment lire l'indicible ? 
Parce que oui, c'est l'album de l'année, celui qui plane au dessus de la mêlée, et bien sur, une fois de plus, cela n'engage clairement que moi, mais il à toujours été question de moi.
Illusory Walls mérite bien plus que ma pauvre prose, tant il est riche. Rarement un album à su m'entrainer comme ça dans son sillage. J'y ai plongée dès les premières seconde, façon saut de la foi. A l'aveugle, ce foisonnant album explose dans tout les sens. Qu'il s'agisse de post rock et ses chansons à rallonge, qu'il s'agisse d'émocore et de son chant hurlé, ou bien encore de ses long passage atmosphérique qui font la part belle aux claviers. Allez rajoutons, pour les étiquettes, le pop punk, puisqu'il s'agit aussi de cela. 
Dans cet album, tout est parfait. 
Le travail de composition est colossal, les morceaux fous changent de style et de rythme au moment ou on s'y attend le moins, le chant est occupé tour à tour par différents membres du groupe, et les chœurs de Sophie Dvorak,  qui occupe les claviers donne à l'ensemble une résonnance particulière.
Comme il s'agit de post rock, les morceaux résonnent fort à l'intérieur, en ceci qu'ils sont particulièrement évocateur. La particularité de ce sous genre du rock est de jouer avec les émotions, particulièrement la nostalgie et les américains sont là à leur pinacle. 
J'ai fermé les yeux, j'ai voyagé.
J'ai battu du pied la mesure, j'ai mimer la basse (mon instrument favoris) dans l'air devant mon écran. Et de l'air j'en ai avalé tant en chantant que j'en ai eu un point de coté. Comment ne pas ressentir de la sympathie pour la liberté ressentis à l'écoute de ce monument. Jouant de tout les style, tordant la musique, le groupe se donne le droit de  placer deux morceaux de plus de quinze minute pour terminer son album dans un lever de soleil brulant.
J'avais envie de parler un peu des paroles, mais c'est encore mieux d'écouter. Ca peut paraitre déroutant de prime abord, mais les paroles ont vraiment un sens plus profond que ce qu'elles semblent être au départ, un assemblage de phrase pas forcément en rapport les unes avec les autres. Car c'est aussi une des grande force du groupe, de construire un récit avec qui semblait avant décousu, prenant sens au fur et à mesure que la chanson se fait, le sens se fait, et c'est toujours un ravissement. Ca parle à ce qu'il y à de profond en nous, jouant avec nos émotions de mains de maîtres. 
Après tant d'écoute, j'y retourne, encore et encore, jamais lassé de sourire, d'être triste et heureux, mais au final, de relever la tête et fixer l'horizon.

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Memorex Memories - The Life Of Riley

 











2020
Stratford Ct.
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C'est encore les compositeurs qui parle le mieux de leurs musiques. Quelques mots quand même sur cet album. Je dis souvent de certains qu'ils sont lumineux, mais ce n'est pas juste un adjectif en vain. Certaine musique sont tel un rayon de soleil, alors cet album, pour moi, il est solaire, il brille très fort, il m'inspire, il réchauffe et j'assume de ne pas avoir du tout le mesure du temps qui passe quand je lance sa lecture. Mais je laisse son auteur vous en parler bien mieux que moi.

"My previous release “Pictures of Purple Skies” was written during a transitional and transformative stage in my life. Without going into too much detail, I spent a majority of my adult life being plagued by insecurities, self doubt, social anxiety and later depression. I felt aimless, demotivated and seemingly trapped in a sequence of entry level day jobs that consumed my life and sapped up any and all creative influence.
I started a new data entry position in the summer of 2018. I had hopes that this job would be a lot more manageable and significantly less laborious than my previous roles. Sadly this was not the case. Over the months that followed, my frustration and tedium built to an all time high. Funnily enough, a few of my closest friends where feeling equally burned out at this time. So we drunkenly decided to book a holiday to Barcelona. I was unaware at the time but this trip would become a catalyst and provide me with some much needed direction towards the positive change I desperately needed.

In the months following my return there where many peaks and troughs, the latter of which where particularly severe. But as a friend once told me “Rock bottoms will teach you more than mountain tops ever will”. In February of 2019 I began my road to recovery and through a combination of treatment and therapy my quality of life began to change exponentially. For the first time in my life I felt comfortable in my own skin.
With my head in a better place I began writing “Pictures Of Purple Skies”. The idea was to revisit all of the significant moments that occurred during my time in Barcelona and attempt to score them. Arriving in that beautiful city, breathing in that atmosphere, dreading the inevitable return to the grind and finally my optimism for change. I wanted to take that concept and encase it in an almost tropical, Synthetic haze.

In August of 2019 “Pictures Of Purple Skies” was released. At this point my mental health was at an all time high. I was a few months into my new career in social work, my relationships with friends and family had only gotten better and before the dust had time to settle, I was back in the studio writing again.
One day I was out walking with one of the guys under my care. Seemingly out of nowhere he began to list off some of the things that he was grateful for in life. After completing this incredibly wholesome list He followed it up by saying “I’m living the life of Riley”. I was unfamiliar with this phrase and asked him what he meant. He replied “I’m carefree, Everything is good”. It was Autumn at the time and we happened to be walking down a park pathway. The sky at this moment was indescribable, so many different shades of purple and orange that where backed by huge opposing clouds. Inspired by my friends optimism, I decided to take a photo. I’m still not exactly sure what happened. But in that instant I became very reflective. I began thinking about my pursuit of personal growth over the years, comparing how I felt in that moment versus how I had felt at almost any other time in my life. I felt truly contented.

This mood stayed with me for the remainder of the evening. On my walk home my mind was buzzing. I became overwhelmed with images of Super 8, dusk drenched wheat fields and saturated flowers in the wind. I began thinking about the fleeting moments in my life where I felt equally contented. Sitting beneath the pine tree in my parents backyard during the summertime. Watching the breeze zip through the grass as the sun goes down and the sky fades to dusk. Something had clicked and I knew I wanted to soundtrack that moment.
I got home from work, dumped my shit and began writing what would become the first track on my 2nd album “Under The Tree”

In a nutshell. That’s what this album is about. To quote The Shawshank Redemption “I crawled through 500 yards of shit and came out clean on the other side”. That concept may seem somewhat self indulgent and to a certain extent I would say that’s accurate. But I feel that this album is more than that. I receive so many truly breathtaking messages from so many beautiful people on a daily basis. They share their trepidation and tribulations as well as their optimisms and how my music has in some way alleviated their stresses or enhanced the vibe of a pleasant evening. Even If I had the most expansive vocabulary on the planet, I doubt I could express how surreal and truly overwhelming that is to hear. I can never prepare for it. I always feel so privileged that people feel comfortable enough to confide so deeply.
So in many ways, this album is my way of returning the favour to the people who have supported me. I’ve been wading in a river of shit for many years and If it weren’t for my fans I doubt I’d be feeling so clean. These people have provided a platform for my outlet and the reception for which leaves me speechless. I often engage in discussions with family, friends and fans about mental health. I understand the physicality of depression and anxiety all too well. But I feel that too often, particularly with the cynicism of the Internet. You only hear about the struggle and never the resolve. From my perspective the last thing you want to hear when you’re in an emotionally acute state is how futile any affirmative action put towards change is. No one likes to feel trapped. I’ve been there and it fucking sucks! We all need to know there’s light at the end of the tunnel and if I can use what little influence I have to express that to the people who need to hear it. You better believe I’m going to try.

It will get easier.
It does get better.

My head is clear, my heart is full and everyday I’m grateful I never threw in the towel. I’m living The Life Of Riley - “A carefree existence”

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The Black Keys - Delta Kream

 











2021
Nonesuch
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Au cas ou vous seriez passé à coté comme moi.
Les Black Keys ont  ils encore quelques choses à dire ? S'il est clair qu'ils not plus rien à prouver, on pourrait s'interroger, au terme d'une carrière riche et productive, si l'habitude, ce grand mal, ne se serait pas métastasé dans la musique du duo. A mon avis il n'en est rien. Certes, on est moins incisif qu'au début, le son n'est plus aussi rugueux, moins tranchant. Pourtant cette rondeur n'a pas affecté la qualité des albums des deux natifs de l'Ohio. 
Car au fond, chez The black Keys, ont ré écrit toujours la même histoire. C'est bien de l'Amérique qu'il est question. Mais pas de celle des chaines de télévisons en continue, tant le groupe semble indifférent aux transformations autours d'eux (du moins n'en font ils pas tant cas dans leur musique). C'est bien d'une Amérique intemporelle, née de la modernité, fantasmer même, qu'il est  encore et toujours question. C'est ce grand pays continent aux histoires innombrable, au folklore bariolés dont il est encore et toujours question. Et moi, encore et toujours, j'écoute les histoires qu'on me raconte. Le groupe est devenus ce copain qui fait toujours plaisir à avoir avec soi, dont la compagnie est agréable et dont la parole hypnotise et fais rêver. Go Down South, avec plaisir.

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Grand Pine - Hold Me Down

 











2021
Indé
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L'Australie reste un terrain sur et un terreau fécond pour la production musicale. N'en déplaise à certain, les natifs du grand continent australe ont toujours su produire une musique de qualité si l'on sait ou chercher. Grand Pine signe son première album en indépendant, le court mais remarquable Hold Me Down, que l'on pourrait traduire par "tient moi vers le bas". Sous cet oxymore se révèle un groupe sensible, qui porte sa musique entre Folk et Pop, nimbé de claviers ambient discrets. Parfois, un léger piano accompagne le quintet dans ses pérégrinations douce amer.
La force du groupe y vient de la justesse de ses mélodies, qui tombent toujours juste, ainsi que de ses voix, tantôt solitaire, tantôt masculine ou féminine, le chant s'adapte à ce que les auteurs ont voulu nous faire ressentir, et ce sont de délicieux chœurs que l'on retrouve sur presque chaque piste de ce trop court album. A tout point remarquable, Grand Pine  à mis la barre très très haut avec ce  premier album, et on leurs souhaite tout le succès qu'ils méritent amplement, car en ce qui me concerne, il fait déjà parti de mes albums préférés de l'année.  

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Soft Kill - Dead Kids, R​.​I​.​P. City

 











2020
Cercle Social Records
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Si jamais vous étiez passé à coté de celui ci , je le pose là en passant pour votre curiosité. C'est une découverte du fond de la nuit et de l'ennuie, quand le froid s'insinue peu à peu dans l'habitacle d'une voiture au moteur coupé. Une longue pause dans une nuit de travail qui prend une autre dimension grâce à Soft Kill. Et plus précisément celle d'un teenage movie. Pas de ces films complètement crétins qui ne montre qu'une insupportable brochette de personnages fonction. Non. Plutôt celle d'adolescents qui découvre peu à peu le monde. 
Il y à un moment au début de l'adolescence  ou le corps est poussé dans ces derniers retranchements, ils est submergé d'informations, il n'a& plus de filtre. C'est pour ça que quand on est jeune, on réagit  à tout plus violemment que les autres. C'est pour ça que les drames prennent une dimension épique, que la moindre peine de cœur est une déchirure qui vous foudroie physiquement. 
Soft Kill aurait dû être la bande son de cette période, avec une poignée d'autres. Leur musique garde les pieds sur une corde raides entre espoir et abondons, ce qui lui donne une force et une aura. Dans la forme, c'est un mélange, bien sur, de post punk, de shoegaze, peut être autre chose. L'album est d'une grande cohérence, bien produit, avec la bonne alternance de titres ou l'on danserait volontiers et d'autres ou l'on serait plus à regarder dans le vague, pris dans la toile de ses pensées.
Dehors il fait froid, dehors il pleut, c'est gris.
La chaleur est dans l'autre et dans l'oubli.
Il faut sortir.
Partir.

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