2020
Cercle Social Records
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Si jamais vous étiez passé à coté de celui ci , je le pose là en passant pour votre curiosité. C'est une découverte du fond de la nuit et de l'ennuie, quand le froid s'insinue peu à peu dans l'habitacle d'une voiture au moteur coupé. Une longue pause dans une nuit de travail qui prend une autre dimension grâce à Soft Kill. Et plus précisément celle d'un teenage movie. Pas de ces films complètement crétins qui ne montre qu'une insupportable brochette de personnages fonction. Non. Plutôt celle d'adolescents qui découvre peu à peu le monde.
Il y à un moment au début de l'adolescence ou le corps est poussé dans ces derniers retranchements, ils est submergé d'informations, il n'a& plus de filtre. C'est pour ça que quand on est jeune, on réagit à tout plus violemment que les autres. C'est pour ça que les drames prennent une dimension épique, que la moindre peine de cœur est une déchirure qui vous foudroie physiquement.
Soft Kill aurait dû être la bande son de cette période, avec une poignée d'autres. Leur musique garde les pieds sur une corde raides entre espoir et abondons, ce qui lui donne une force et une aura. Dans la forme, c'est un mélange, bien sur, de post punk, de shoegaze, peut être autre chose. L'album est d'une grande cohérence, bien produit, avec la bonne alternance de titres ou l'on danserait volontiers et d'autres ou l'on serait plus à regarder dans le vague, pris dans la toile de ses pensées.
Dehors il fait froid, dehors il pleut, c'est gris.
La chaleur est dans l'autre et dans l'oubli.
Il faut sortir.
Partir.