2021
Sub Pop Records
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D'abord en l'écoutant, dès les premières secondes, j'ai cru que ma carte son avait pris feu, avant de comprendre que c'était, en fait la musique. Je ne suis pas familier de la discographie de Low, c'est un groupe que je vois passer régulièrement, aussi bien sur internet que dans la presse, mais il reste toujours dans ma vision périphérique. Alors aussi à l'occasion de la sortie de HEY WHAT, j'ai pris l'album à bras le corps et taché de l'écouter afin d'entrer enfin dans l'univers de ce groupe qu'on cite quand même assez souvent.
Alors comme il s'agit du dernier en date, je ne saurais dire s'il s'inscrit dans un courant particulier, ni même s'il s'agit d'une suite ou d'un prequel. Je note quand même, en néophyte, une quasi absence de percutions, ce qui peut paraitre déroutant. Pourtant, à l'écoute on sens que le propos n'as pas été de faire danser les foules. Exit la batterie certes, mais place toute particulière est faite aux voix d'Alan Sparhauk et de Mimi Carter, dernier membres du groupe devenu duo depuis peu. Qu'importe, ces deux là ont décider de faire la part belle au chant et à l'expérimentation. C'est peut être ce dernier point qui rebutera les néophytes peu habitué à de tels détours sonores. Ici, le sont est trituré, bidouillé, tordu, amplifier et souvent saturé, et surtout, toujours en arrière plan des voix. Le pari d'une musique qui s'efface dans une rafale de saturation est intéressant et nouveau pour moi, et je ne suis pas insensible à l'effort et à l'envie qui en découle. Maintenant que j'ai passer ce cap, je vais, un jour, prendre le temps d'écouter plus de Low, celui ci m'a donné envie d'en savoir plus.