Archive for 2021

Snail Mail - Valentine

 











2021
Matador Records
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Dure de ne pas succombé à la voix de Lindsey Erin Jordan. Elle est à la foi rugueuse, douce, chaude, aigu. elle passe d'un registre à un autre avec déconcertante facilité. Le chant est posé sur une dizaine de composition oscillant entre pop et rock  alternatif, c'est vraiment très chill. C'est le disque parfait pour terminer l'année sur une touche sépia et mélancolique, vivement recommandé !
Meilleur vœux, prenez soin de vous, soyez bienveillant.

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Francois Joncour - Sonars Tapes

 











2021
Music From The Masses Records / Bad Seeds Records
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Une fois de plus, je vais me contenter de citer les mots d'un autre, et vous invitez  à poser une oreille sur cet album incroyable, qui mêle science et musique avec poésie. Si vous avez aimé, par exemple, le travail d'un compositeur comme Thylacine, la démarche de François Joncour ne pourra que vous plaire, car quoi que différente, elle en partage l'essence.
"SONARS est une rencontre au long cours entre Art et Science, initiée en 2018 par la salle de concert Brestoise La Carène et le laboratoire Franco-Québécois BeBest dirigé par Laurent Chauvaud, Directeur de recherche au CNRS qui étudie les écosystèmes marins, en particulier sous l’aspect sonore. En effet, les fonds marins sont loin d’être le « monde du silence », et l’activité humaine a souvent un impact important sur les espèces qui y vivent. Matière sonore pour les artistes, sujet scientifique pour lequel il importe d’interpeler et d’informer le public par tous les moyens. Maxime Dangles, Vincent Malassis et François Joncour sont les artistes impliqués dans SONARS à travers différentes installations, manifestations et ateliers.

SONARS TAPES est le résultat du travail de François Joncour et le nom de son album qui sortira à l’automne 2021. De son groupe d’origine au nom sans équivoque (I Come From Pop) à son projet solo électronique à base de synthés modulaires (Poing), le brestois est un musicien à la crédibilité respectée et à la culture large.

Durant des semaines, François Joncour a observé et interrogé les scientifiques du laboratoire aussi bien sur leurs pratiques scientifiques que sur leurs pensées et sur leurs goûts musicaux, enregistré des sons, et abouti à de véritables portraits sonores qui constituent chaque piste de l’album, qu’il s’agisse des chercheurs ou de leurs terrains de recherche. Titre d’ouverture de l’album, ce superbe premier single Piling Underwater (« pilonner sous l’eau ») évoque la pollution sonore des océans et les recherches faites par le laboratoire Bebest sur les coquilles Saint-Jacques à la coopérative maritime L'écloserie du Tinduff à Plougastel Daoulas (Finistère).

La plupart des titres de Sonars Tapes ont été écrits et composés par François, mais il s’est largement entouré d’un joli casting qu’on vous dévoilera bientôt plus amplement, pour aboutir à un disque riche sur le fond comme sur la forme, passant avec aisance de la pop à l’electro, de l’anglais au français, des chansons aux instrumentaux. Le batteur Nicolas Courret (Eiffel, Laetitia Shériff) et le pianiste David Euverte (Daniel Paboeuf Unity) ont pris part à un enregistrement entièrement confié à Thomas Poli, où la violoniste et chanteuse Mirabelle Gilis (Miossec) est également très impliquée. A ses côtés avec François Joncour, c’est le batteur franco-britannique Bertrand James (Totorro, La Battue) qui complètera le trio qu’on retrouvera sur scène entre autres aux Rockomotives de Vendôme fin octobre 2021.Bertrand viendra d’ailleurs prêter sa voix sur scène pour ce Piling Underwater, chanté sur disque par l’anglais Ned Crowther (The Fernweh), premier single à l’évidence pop limpide bientôt soulignée par un clip aussi onirique qu’éloquent, et parfaite entrée en matière pour prendre conscience d’une réalité tragique (celle d’un monde qui se défait sous nos oreilles) : la beauté de la catastrophe..."

http://www.francoisjoncour.com/

Source : 
https://francoisjoncour.bandcamp.com/album/sonars-tapes

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John Lord Fonda - Walk Again

 











2021
Citizen Records
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Bon et bien, il y à une sorte d'ironie dans l'enchainement d'évènements qui m'a amener  à écouter cet album, la plus intéressante étant que Supersonique , son précédent album sortit en 2011 faisait partie des premiers disques que j'ai chroniquer il y à dix ans, et que je l'ai pas mal ré écouter, au fil du temps. Alors voyez, dix ans plus tard, nouvel album...
Paf.
Le destin, le karma.
Non c'est de la merde, je n'y croit pas. 
Mais je suis certain en revanche que l'album Walk Again est un excellent disque. Il est l'un des rares disques électronique genré techno que j'ai écouté cet année, dans ce sens ou, potentiellement, ça peut se danser, si on aime ce type de musique. 
Alors pour appréhender cet album, quittons donc la terre, foutu d'avance (c'est factuel) pour les noir abimes de l'espace, comme le suggère cette pochette aguicheuse qui n'est pas sans rappeler un certain film que je ne citerais pas pour ne pas digresser, bien que j'en meurt d'envie.
La variété de la palette sonore de JLF est impressionnant, l'utilisation des voix particulièrement, sorte de mélopées envoutante, sur chaque pistes, permet de crée le fil directeur de l'album. En plus de ses références évidente à l'espace, qui demeure une source d'inspiration féconde pour nombres de talentueux musiciens, pas d'exception ici. 
A dans dix piges.

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Year Of No Light - Consolamentum

 











2021
Pelagic Records
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Je lisais plusieurs chroniques de cet albums sur d'autres sites et blogs musicaux, francophone et anglais en me demandant : qu'est ce que je pourrais dire qui n'est pas l'air d'être une simple redite ? En quoi mon propos est il original, convaincant ? 
Et je connaissais déjà la réponse : en rien. Rien de ce que je ne pourrait écrire ne saurait vous donnez plus envie ou pas d'écouter les bordelais de YONL. 
Ce n'est pas grave. Il arrive que je me pose cette question, fréquemment même, mais j'ai fais la paix avec  moi même depuis longtemps. Ecrire c'est un acte solitaire, d'autant plus sur un blog  à faible audience comme celui ci. Mais moi cet article, je le relirais, et cet album, je le ré écouterais, dans un ans, dans deux. Et puis on peut avoir envie d'écrire aussi tout simplement pour le simple plaisir d'écrire, ce qui est mon cas de plus en plus. 
L'album est un long glissement de presque une heure, moins cinq minute. il est d'une lourdeur appréciable, avec une structure classique de métal sludge pour son squelette, mais pas seulement, bien sur. Il part sans cesse dans tout les sens, pesamment, bougeant sa pesante musique tantôt vers le shoegaze, tantôt vers le drone, dans un fourmillement dont le groupe nous avait déjà habitué sur ces précédents disques. Il serait inutile de préciser qu'il est bon, sinon je n'en parlerais pas. On l'écoute d'une traite entière et on le boira jusqu'à la lie jusqu'à l'indigestion. 

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Eomac - Bedouin Trax II

 











2021
Eotrax
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Ca fait du gros boum boum dans les basses et ça fait vibrer le tympan et le reste du corps, mais pas que. Ces sons syncopés, arythmiques, brise toute tentative de danse si ce n'est celle qui déconstruit les membres entre eux. Autant dire qu'on risque pas de l'entendre dans ta boite de nuit, ni a Ibiza de merde ni dans la province de merde ni à Paris de merde.
Qui n'a jamais rêver d'une version snuff movie des milles et une nuits ? Ca pourrait en être la bande originale dérangeante, qui gratte pas franchement l'oreille dans le sens du poil, avec ses samples de chants arabe collé sur une musique électronique sous influence. 
Et pourtant parfois, une accalmie qui permet à cette petite guitare orientale de terminer une chanson dans une presque normalité, avant que la chanson suivante ne voit une psalmodie torturé sur fond de musique ambient sombre. Qu'on se le dise, c'est glaçant à souhait, violent, et absolument un des meilleur disque électronique de cette année, j'ose et je m'en branle, personne ne vient jamais me lire ici haha.

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Shame - Drunk Tank Pink

 











2021
Dead Oceans Records
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Comme un quelque chose de désespéré dans cet album, ou bien est ce parce qu'il fait froid et morne dehors ? Ou bien est ce ce chant qui s'égosille, cette musique qui semble prendre racine dans le punk anglais mais qui s'élève vers autre chose d'un peu différend. C'est la petite différence qui fait qu'on aime. C'est ce petit écart qui lui donne toute sa saveur. Voilà un album qui était resté bien au chaud des mois dans une liste trop longue pour moi d'album qu'il faut écouter.
Dans le marasme écœurant et vain de la France de cette fin d'année, il est bon de trouver un disque qui semble en phase avec mon envie de descendre dans la rue pour décapiter un souverain. Probablement que l'album ne parle pas de ça, mais parfois, j'ai comme un envie d'émeute, ça me passera.
Ca reviendra, ça revient toujours.

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Andy Shauf - Wilds

 











2021
Anti/Epitaph
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Etonnant, ces neuf chansons, puisqu'elles ont trois ans, mais ne sont révélé que cette année pour le plaisir de l'écoute. Le canadien Andy Shauf à, je le soupçonne, eu un chagrin d'amour en 2018. Et d'abords pourquoi cette furieuse envie d'écrire ces chansons dans un laps de temps si court (trois mois). Pourquoi avoir attendu trois ans ? 
Il y a dans la musique du canadien une façon de parler des choses les plus banale, mais vue sous le filtre de cette douce mélancolie qui fait vagabonder les pensées, lorsque s'impose sans arrêt à vous l'image de l'être aimé. L'album est une enfilade de perles pop / folk,  toute plus brillante les unes que les autres, et dont le fil directeur est cette mystérieuse Judy, personnage centrale omniprésent dans la périphérie du récit, cette Judy dont il est douloureux de parler, celle qui provoque à la fois un sourire triste et un pincement au cœur. A moins que tout ne soit inventé, et comme le dit Mark dans les commentaires, le "Judyverse" continu, mais où commence l'histoire,  où s'arrête t'elle ?

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The Aerosols - Room For Wrong

 











2021
Bandcamp

Sans prétention, l'album de l'après midi. J'ai dormi jusqu'à très tard pour rattraper mon retard de sommeil. Dehors c'est froid et humide, mais il à cessé de pleuvoir. J'ai à peine vu le ciel aujourd'hui malgré tout. Envie de rien faire, envie de rester chez moi au chaud, de boire du thé, de manger de la brioche (j'ai plus de pain). Peut être que je trouverais le courage d'aller me doucher avant la fin de la journée, peut être que je vais juste glander la, lire et écouter Room For Wrong, le deuxième album de The Aerosols, qui me semble tout indiqué pour cette journée de procrastination assumé et dans le fond, désirée. 
Ce petit mélange de pop un peu garage me fait toujours l'effet de flotter dans la vie pendant l'écoute, comme si je me voyait à la troisième personne, personnage à la vie banale, mais pas triste. 

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Black Country, New Road - For the first time

 











2021
Ninja Tune Records
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Voilà un groupe de plus dont on espère qu'il ne sera pas un énème pétard mouillé. Black Country, New Road éclate les codes de genres, éclate les rythmes et les mélodies. Voilà six musiciens qui n'ont que pour limite l'imagination, avec cette structure rock classique sur laquelle est venue se greffer un saxophone t un violon, ce qui peut parfois donner à leurs morceaux un coté un peu gipsy. 
Ce qui me plait chez eux, c'est ce coté outranciers dans l'esbrouffe sonore. Les morceaux partent dans tout les sens, les transitions sont parfois brutal, mais la mélodie n'est jamais sacrifier. A noter aussi l'incroyable énergie qui émane de leur musique, de celle qui donne envie de furieusement danser tant qu'il en est  encore temps. Le chanteur s'époumone à la limite de ces capacité, la guitare se fait saturé, la basse et la batterie répète à l'infinie leurs boucle sonore , et le violons et le saxophone donne  à l'ensemble un coté parfois inquiétant, free jazz. 
Savamment construit, le premier album des anglais est véritablement une réussite, un petit bijoux d'imagination, de composition et de fraicheur. 

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sleepmakeswaves - Live at the Metro

























2021
Bird's Robe Records
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C'est un plaisir coupable, et je n'ai jamais prétendu être objectif. sleepmakeswaves est l'un de mes groupe de rock progressif favoris entre tous, si ce n'est mon préféré dans son genre. Live at the Metro à été enregistré en 2015, et il aura fallut attendre six ans pour être livré de cet album. Dans le fond, il n'apporte rien à la discographie des australiens, il est plutôt comme la quintessence de la musique du quatuor, un best off non officiel sur lequel s'applique la puissance de morceaux joué sur scène avec une précision chirurgical et une lourde force de frappe. L'univers du groupe défile au long de ces neuf pistes, hautement cinématique et évocateur, pour le plus grand plaisir des amateurs déjà convaincus.  Mais c'est encore Otto, le guitariste, qui en parle le mieux.

"This show at the Metro in 2015, in some ways, was the culmination of a series of journeys.

The first, and most clear, was that it was the end of 3 months of solid, solid, worldwide touring. The kind of touring where you don't have much clue what time it is, what day it is, just whether or not your strings need changing. The kind where you're more tired than you've ever been, because you've fallen in between the cracks of three different time zones. The kind that you'd have once have given anything to do, and you are all at once exposed to the clear, and sometimes harsh and unromantic reality of your dreams.

55 shows. 22 countries.

We started with 28 shows in Europe and the UK, went through Greece, had some interesting experiences crossing borders in the deep east of Europe, disappeared into the transylvanian wormhole and emerged in China, where we played shows around a slew of high speed rail and high spice noodles, before crashing back into Aus, via sweaty club gigs in Singapore and Hong Kong.

This all exists in my memory in a series of blurry moments. And in this uneasy truce, as somehow both one of the best and most challenging times of my life. The love/hate of cartography.

June 13, 2015. The Metro Theatre.

This was the biggest headline show we had ever played and was the result of 7 years of DIY work in and around the periphery of the aus music scene. It meant a lot to us to be headlining the Metro, a venue we'd all been to many times to see other touring bands. It was difficult not to get caught up in the sheer optics of the thing. It was clear in that moment our little band had graduated to something more. We are all familiar with the fever dream of showing up for a consequential event entirely unprepared, but here the immensity of the occasion met perfectly with the musical readiness and preparation of 12 weeks on the road, and the result was pure and big and heavy.

Finally, and most importantly, it was also the end result of a lifetime of love of rock and guitar music. A decade or two of obsessing over hammer ons and pull offs, of tube overdrive and delay pedals.

We are in this band because we love the immensity of loud guitars and booming drums over glitches and beeps. It genuinely makes us happy. And we were so happy, because we were all together, in this familiar room, in this familiar way, but entirely differently, because it was our noise pumping through the speakers, and our joy reflected in the smiles of the faces in the room.

I want to thank everyone that attended this show, and our hardworking crew who saw us through this tour, particularly Brett and Wojtek.

Hope to see you at the next one."

- Otto 

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Maybeshewill - No Feeling Is Final

 











2021
Bird's Robe / The robots Need Home collective
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‘No Feeling is Final’ was born from a place of weary exasperation. From the knowledge that we’re living in a world hurtling towards self-destruction. We watch as forests burn and seas rise. As the worst tendencies of humanity are championed by those in power; rage, fear, greed and apathy. We see every injustice, every conflict, every catastrophe flash up on our screens. We stay complacent and consume to forget our complicity in the structures and systems that sustain that behaviour. As the world teeters on the edge of disaster, we sigh and keep scrolling, the uneasy feeling in our stomachs eating away at us a little more each day.

Ou pour le dire plus simplement : C'est terminé. Foutu. Il n'y guère d'espoir pour ceux qui restent. La fin est proche. C'est fou comme en écoutant ce album, on imagine volontiers l'enchainement des images  insoutenable, un peu comme le documentaire "Earthling" l'avait fait en son temps. C'est la mort qui s'annonce en musique, qui viendra faucher au son des violons sa moisson sanglante.
Et le pire dans tout ça, c'est que c'est sans doute l'un des meilleur album de l'année, ainsi qu'un des plus beau clip vidéo pour "Refuturing".

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Blankenberge - Everything

 











2021
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Dans la catégorie des groupes qui boxe dans la dreamp pop nimbé de shoegaze (ou le contraire), Blankenberge se pose en très sérieux outsider pour le titre. C'est qu'ils ont du talent ces russes. Alors peut être est ce le climat, peut être est ce l'ambiance du monde slave, peut être est ce rien ou tout autre chose. Toujours est il que je retrouve chez eux ce mélange de rage contenue, de violence sourde, et cette légèreté de la musique, comme si leurs morceaux étaient toujours sur le fil entre ces deux extrêmes.
C'est que je m'y perd à chaque écoute. Leur musique se brouille comme sur de vielles télévisions cathodique, on y voit comme à travers un blizzard, et parfois, on sent presque le soleil sur la peau de son visage, tant les mélodies semble solaire. Quelle douce tristesse percent à travers les paroles du quatuors, il faut l'avoir écouter au moins une fois en lisant les paroles pour se laisser aller à une douce mélancolie, un léger pincement au cœur quand défile la route devant soit.

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Peel - Peel

 











2021
Bandcamp | Soundcloud

Ce n'est qu'un EP, et pourtant, les australiens de PEEL porte la marque des grands, des très grands. En cinq titres et vingt cinq minutes, tout est dit, tout est plié. Faisant parti de ces innombrables albums composé pendant le confinement  mondiale, il porte l'empreinte de cette période si particulière, sans précédent. A savoir cette pattes à la fois déprimé et optimiste (je me comprend). Murs de guitares saturé, basse hypnotique et chant psychédélique, une recette qui goûte et date dans l'oreille. Un mini album qui commence très fort et très lourd pour petit à petit dévoiler une patte plus intimiste, plus personnel, ou se mêlent de discrets mais efficaces claviers, ou chante le désespoir et les guitares fuzz.
C'est pour un premier EP ce que les anglo saxons appellent une masterclasse, tout y est concis, efficace à l'extrême et sans fioriture. Droit dans le tympans comme dans le coeur.

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Moscow Olympics - Cut The World












2021
Too Good To Be True Records
Bandcamp

Si au court de la soirée se fait sentir un besoin de légèreté, autant y allez avec Cut The World de Moscow Olympics. Sachant que légèreté ne veux pas dire frivolité. Mais si on aime ça la dream pop, et tout son cortège interminable de sous genre et de mutations (twee pop ?) alors on est forcément bien tombé ici. 
C'est l'histoire, si je ne m'abuse, d'un obscure groupe philippin qui en 2007 sort un album sur un petit label suédois. Oublié, noyé dans la masse, il refait surface remasterisé, presque miraculeusement, en 2021 sur le label breton (de Brest) Too Good To Be True. J'ai presque conscience en l'écrivant du reproche élitiste qu'il y aurai à allez chercher d'aussi obscure enregistrement, mais pourtant, j'ai lu sur un blog il y à longtemps que l'on trouvais les plus beau diamants le plus profond. Ce n'est pas forcément vrai mais l'image est belle. 
C'est mélancolique à souhait, intemporelle, d'une fausse douceur qui pourtant enrobe chaudement l'auditeur. C'est très bien.

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Sol Sistere - Sol Sistere

 











2021
Cult Of Parthenope Records
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Soit en somme, l'arrêt du soleil, ou plus poétiquement, si le soleil stoppait sa course. Mais alors, ferait il éternellement jour ou bien nuit ? Ou bien alors, nuance oblige, le ciel ne serait il qu'un éternel crépuscule ? La pochette de l'album semble dire une terre stérile et brulée, aride et impropre à la vie, ou les être humains s'accroche pathétiquement à l'ombre des branches nues. Pourtant il y en à des nuances dans ce très bel album de Sol Sistere. quand il est tout en puissance, en murs de guitares shoegaze, il sait se faire douceur et retenue. A l'inverse, quand il est presque tendre, c'est qu'il n'est pas loin d'exploser. 
C'est qu'il est black, de cette trempe dépressive qui aime jouer sur la mélodie et les accords plutôt que d'être brutale, même s'il sait, quand il le faut, être brutale. Il s'écoute comme un opéra, avec un chant rageur hurlé presque douloureux.
Il fait parti de ces album ou je rentre avec plaisir et qui emporte véritablement l'auditeur, c'est assez rare pour être noté, en somme, je le met comme l'une des plus belle découverte de cette année. Vivement la suite.

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Bantam Lyons - Mardell

 











2021
Music From The Masses / Gazeling Records
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Celui là a été en compétition pour être mon album favoris de l'année, disons qu'il arrive bon second. Il y une classe mémorable dans Mardell, c'est l'album que les habitants de la perfide Albion appelleraient une masterclass. En huit titre tout est dit, en huit titre tout est bu jusqu'à la lie. 
Alors disons juste que niveau inspiration ça vole très très haut, disons que cet album à dangereusement été écouté au volant et qu'il à la fâcheuse tendance à faire bouger le corps contre son gré. Et que dire de ces deux mains saisissant vos trips à plein doigts pour mieux les triturés, faire des nœuds et faire sauter le coeur. Ce dernier au bord des lèvres comme les larmes aux bords des yeux quand  on écoute une  à une les pistes de ce bijoux, ce diamant brute géniale qui arrache autant de sourire que de larme. Car très honnêtement, j'ai pu sourire, j'ai pu écrasé l'humidité au coins des yeux tandis que déroulais la partition de ces cinq bretons de Brest, le cul entre l'ancien et le nouveau monde, regards vague perdu sur l'horizon, le visage trempé d'embruns mais dansant toujours, c'est important.
J'ai toujours eu un faible pour les groupes qui avait les couilles de finir leurs albums par une longue chanson de dix minutes ou plus. Putain quel pied.

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Foam Giant - Acetate Parade











2021
Bandcamp

A la base, deux groupes (Flavor Crystals et The Telescopes) qui s'associe pour créer une bande son à un film jamais sortis en 1983 "Acetate Parade". Au résultat , plus d'une heure de transe. Inutile d'en faire des caisses on est clairement en face d'une très bonne bande originale, et d'ailleurs, à la première écoute, ne sachant rien du projet, j'avais trouver que ça illustrerait bien un film, il y à un espace entre la musique crée pour habiller l'image et le reste. C'est plus d'une heure de mélange entre rock psychédélique, spatiale, sur lequel viennent se greffer des éléments de shoegaze et de krautrock. Le résultat est délibérément lent, vaporeux par instant, inquiétant parfois. Voilà un disque foisonnant d'imagination, froid comme chaux, qui s'écoute volontiers en buvant une bouteille de Talisker dans une ambiance tamisé et feutré, tout à fait délicieux.

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El Universo - El Universo

 











2021
Bandcamp

"One day I was watching a documentary about the first manned trips to outer space, I remember they were talking about the tests they carried out with Monkeys & Apes and it occurred to me that that could be a great name for a band, at that time I listened to a lot of kraut and space rock and I really wanted to start a new project, I took the guitar I started to make some bases and on that some riffs while I ran the documentary in silence, I started to create the soundtrack of the documentary and then I did the same about a series of the universe, finally the project was not called Monkeys & Apes but I made a song with that name to remember Ham, the first hominid to fly into outer space."

C'est quelque chose que je comprend parfaitement et dont je me sent proche. Je me sens d'autant plus proche que j'encourage la manière. Parfois il y a du plaisir dans la répétition, et on peut aussi regarder les étoiles en même temps.

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Ghost Bath - Self Loather

 











2021
Nuclear Blast
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Pas mal de chemin parcouru depuis Moonlover en 2015. C'est un peu grâce à Ghost Bath que j'ai réussit à mettre un pied dans le coin de la porte qui ouvre sur la galaxie du black métal, pour le dire au sens large. Comme j'ai un faible pour les musiques ambiance, je n'ai pas mis longtemps à apprécier la musique du groupe américain. Les ambiances y sont toujours aussi sombres, comme les thèmes abordés, et je constate avec ravissement que ces petit interludes aux cordes et pianos sont toujours présent entre les pistes de l'album. Malgré ça, abandonné tout espoir ici, il n'est question que de solitude, de ténèbres et de mort.
Ce black métal atmosphérique fait la part belle aux instrumentations, et se pare d'un chant qui semble s'effacer derrière des envolées power métal ou cette double pédale stakhanoviste.  On y hurle beaucoup, pleure parfois et chante un peu, mais ça reste tout à fait très bien et à mon sens  un des meilleur disque du genre de l'année.

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Ducks Ltd. - Modern Fiction

 











2021
Carpark Records
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Il y à quelque chose qui tient de l'immédiateté à l'écoute de ces albums. Une musique pop facile d'accès qui percute directement les sentiments de l'auditeur. Avec beaucoup d'appelés et peu d'élus, le genre connait le même destin que la musique Chillwave à la fin des années 10, une explosion de l'offre mais une dilution de la qualité, moins quelques mieux inspiré. Modern Fiction arrive à me faire dodeliner gentiment, il est tout à fait entrainant, à l'instar des production d'un groupe comme Motorama par exemple.

C'est dans cette immédiateté qu'il ne faut pas se tromper, là ou beaucoup offre un one shot satisfaisant, Ducks Ltd. cisèle des mélodies lumineuse qui demande qu'on y revienne de temps à autre. C'est un album chargé de soleil et de bonne humeur, qui donne immédiatement la pèche et qui survole au dessus de la concurrence. A bon entendeur...

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PUBLIC SERVICE BROADCASTING - Bright Magic

 











2021
Test Card Recordings / Play It Again Sam
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Peut être le disque le moins incisif et aussi celui qui me parle le moins, pourtant il n'est pas inintéressant. C'est du coté de l'Allemagne que s'est porté l'attention du groupe, toujours prompt à explorer les archives sonores. Exit donc, l'exubérance funky ou la moelle post rock sur base anglaise. Ici, les claviers règnes en maitres sur la compositions dans une ambiance années 80. Et je pense que c'est bien là que le bat blesse. Non qu'aucunes chansons ne soit tellement mal composée, mais il y à un comme un air de déjà entendu à l'écoute de Bright Magic. Si une chanson comme Der Rhythmus der Maschinen ou Blue Heaven rappelle ce dont le grouper est capable quand il le veut, en portant ses thématiques fétiches comme l'évolution de la technologie, il est à regretter que l'album, en générale, sonne moins bon que ses prédécesseurs. Moins imaginatif, Bright Magic n'est pas sans intérêt, surtout que cette fois, pléthore d'invitées  se presse sur la moitié des chansons, toute des femmes, ce qui donne à l'album une saveur particulière, et décidemment une place à part dans la discographie d'un groupe qui était jusqu'à présent assez cohérente. 
On peut parier que PSB à voulu bousculer ses propres habitudes, c'est un réflexe que je salue et que je trouve salvateur. Gageons que cet album est le début un peu brouillon d'une nouvelle période pour le groupe et ne boudons pas trop notre plaisir, en concert, c'est toujours aussi bon.

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Raat - Eternity

 











2021
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Il y a comme une facilité coupable à l'écoute, et comme il est court, il à l'arrière gout du pop corn. Ou encore du plus pur des fan service. Comprendre : Un EP n'est pas une chose que j'aime beaucoup en générale, et je préfère les temps longs. Mais je plaide coupable de temps à autre quand on vient  jouer des cordes les plus sensibles. Ce genre de musique, qui oscille entre black métal, rock progressif ou ambient est tout à fait ma came, et je m'en envoie volontiers une dose facile de temps en temps. Alors j'avoue qu'il est court ce petit album, mais quand bien même, les ambiances y sont pénétrantes, le travail de composition honnête fait le travail et franchement je ne boude pas mon plaisir. Mur de guitares saturées, double pédale stroboscopique, chant voilé qui s'efface derrière la musique et ambiance de fin du monde sont un cocktail qui me sied particulièrement, et si c'est aussi le cas pour vous...

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Low - HEY WHAT

 











2021
Sub Pop Records
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D'abord en l'écoutant, dès les premières secondes, j'ai cru que ma carte son avait pris feu, avant de comprendre que c'était, en fait la musique. Je ne suis pas familier de la discographie de Low, c'est un groupe que je vois passer régulièrement, aussi bien sur internet que dans la presse, mais il reste toujours dans ma vision périphérique. Alors aussi à l'occasion de la sortie de HEY WHAT, j'ai pris l'album à bras le corps et taché de l'écouter afin d'entrer enfin dans l'univers de ce groupe qu'on cite quand même assez souvent.
Alors comme il s'agit du dernier en date, je ne saurais dire s'il s'inscrit dans un courant particulier, ni même s'il s'agit d'une suite ou d'un prequel. Je note quand même, en néophyte, une quasi absence de percutions, ce qui peut paraitre déroutant. Pourtant, à l'écoute on sens que le propos n'as pas été de faire danser les foules. Exit la batterie certes, mais place toute particulière est faite aux voix d'Alan Sparhauk et de Mimi Carter, dernier membres du groupe devenu duo depuis peu. Qu'importe, ces deux là ont décider de faire la part belle au chant et à l'expérimentation. C'est peut être ce dernier point qui rebutera les néophytes peu habitué à de tels détours sonores. Ici, le sont est trituré, bidouillé, tordu, amplifier et souvent saturé, et surtout, toujours en arrière plan des voix. Le pari d'une musique qui s'efface dans une rafale de saturation est intéressant et nouveau pour moi, et je ne suis pas insensible à l'effort et à l'envie qui en découle. Maintenant que j'ai passer ce cap, je vais, un jour, prendre le temps d'écouter plus de Low, celui ci m'a donné envie d'en savoir plus.

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The World is a Beautiful Place & I am No Longer Afraid to Die - Illusory Walls

 











2021
Epitaph Records
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Alors enfin il est là, l'album de l'année. Et comme les mots ont un sens et un poids, il faut que je tente de m'expliquer. C'est difficile d'exprimer ce que l'on ressent au plus profond, et j'ai bien conscience que mes maigres talents littéraire ni suffiront pas. Mais comment le dire sans tomber dans une avalanche de superlatifs, de métaphores claquées au sol (je plaide coupable) ou de parallèles douteux ? Ou comment lire l'indicible ? 
Parce que oui, c'est l'album de l'année, celui qui plane au dessus de la mêlée, et bien sur, une fois de plus, cela n'engage clairement que moi, mais il à toujours été question de moi.
Illusory Walls mérite bien plus que ma pauvre prose, tant il est riche. Rarement un album à su m'entrainer comme ça dans son sillage. J'y ai plongée dès les premières seconde, façon saut de la foi. A l'aveugle, ce foisonnant album explose dans tout les sens. Qu'il s'agisse de post rock et ses chansons à rallonge, qu'il s'agisse d'émocore et de son chant hurlé, ou bien encore de ses long passage atmosphérique qui font la part belle aux claviers. Allez rajoutons, pour les étiquettes, le pop punk, puisqu'il s'agit aussi de cela. 
Dans cet album, tout est parfait. 
Le travail de composition est colossal, les morceaux fous changent de style et de rythme au moment ou on s'y attend le moins, le chant est occupé tour à tour par différents membres du groupe, et les chœurs de Sophie Dvorak,  qui occupe les claviers donne à l'ensemble une résonnance particulière.
Comme il s'agit de post rock, les morceaux résonnent fort à l'intérieur, en ceci qu'ils sont particulièrement évocateur. La particularité de ce sous genre du rock est de jouer avec les émotions, particulièrement la nostalgie et les américains sont là à leur pinacle. 
J'ai fermé les yeux, j'ai voyagé.
J'ai battu du pied la mesure, j'ai mimer la basse (mon instrument favoris) dans l'air devant mon écran. Et de l'air j'en ai avalé tant en chantant que j'en ai eu un point de coté. Comment ne pas ressentir de la sympathie pour la liberté ressentis à l'écoute de ce monument. Jouant de tout les style, tordant la musique, le groupe se donne le droit de  placer deux morceaux de plus de quinze minute pour terminer son album dans un lever de soleil brulant.
J'avais envie de parler un peu des paroles, mais c'est encore mieux d'écouter. Ca peut paraitre déroutant de prime abord, mais les paroles ont vraiment un sens plus profond que ce qu'elles semblent être au départ, un assemblage de phrase pas forcément en rapport les unes avec les autres. Car c'est aussi une des grande force du groupe, de construire un récit avec qui semblait avant décousu, prenant sens au fur et à mesure que la chanson se fait, le sens se fait, et c'est toujours un ravissement. Ca parle à ce qu'il y à de profond en nous, jouant avec nos émotions de mains de maîtres. 
Après tant d'écoute, j'y retourne, encore et encore, jamais lassé de sourire, d'être triste et heureux, mais au final, de relever la tête et fixer l'horizon.

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Memorex Memories - The Life Of Riley

 











2020
Stratford Ct.
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C'est encore les compositeurs qui parle le mieux de leurs musiques. Quelques mots quand même sur cet album. Je dis souvent de certains qu'ils sont lumineux, mais ce n'est pas juste un adjectif en vain. Certaine musique sont tel un rayon de soleil, alors cet album, pour moi, il est solaire, il brille très fort, il m'inspire, il réchauffe et j'assume de ne pas avoir du tout le mesure du temps qui passe quand je lance sa lecture. Mais je laisse son auteur vous en parler bien mieux que moi.

"My previous release “Pictures of Purple Skies” was written during a transitional and transformative stage in my life. Without going into too much detail, I spent a majority of my adult life being plagued by insecurities, self doubt, social anxiety and later depression. I felt aimless, demotivated and seemingly trapped in a sequence of entry level day jobs that consumed my life and sapped up any and all creative influence.
I started a new data entry position in the summer of 2018. I had hopes that this job would be a lot more manageable and significantly less laborious than my previous roles. Sadly this was not the case. Over the months that followed, my frustration and tedium built to an all time high. Funnily enough, a few of my closest friends where feeling equally burned out at this time. So we drunkenly decided to book a holiday to Barcelona. I was unaware at the time but this trip would become a catalyst and provide me with some much needed direction towards the positive change I desperately needed.

In the months following my return there where many peaks and troughs, the latter of which where particularly severe. But as a friend once told me “Rock bottoms will teach you more than mountain tops ever will”. In February of 2019 I began my road to recovery and through a combination of treatment and therapy my quality of life began to change exponentially. For the first time in my life I felt comfortable in my own skin.
With my head in a better place I began writing “Pictures Of Purple Skies”. The idea was to revisit all of the significant moments that occurred during my time in Barcelona and attempt to score them. Arriving in that beautiful city, breathing in that atmosphere, dreading the inevitable return to the grind and finally my optimism for change. I wanted to take that concept and encase it in an almost tropical, Synthetic haze.

In August of 2019 “Pictures Of Purple Skies” was released. At this point my mental health was at an all time high. I was a few months into my new career in social work, my relationships with friends and family had only gotten better and before the dust had time to settle, I was back in the studio writing again.
One day I was out walking with one of the guys under my care. Seemingly out of nowhere he began to list off some of the things that he was grateful for in life. After completing this incredibly wholesome list He followed it up by saying “I’m living the life of Riley”. I was unfamiliar with this phrase and asked him what he meant. He replied “I’m carefree, Everything is good”. It was Autumn at the time and we happened to be walking down a park pathway. The sky at this moment was indescribable, so many different shades of purple and orange that where backed by huge opposing clouds. Inspired by my friends optimism, I decided to take a photo. I’m still not exactly sure what happened. But in that instant I became very reflective. I began thinking about my pursuit of personal growth over the years, comparing how I felt in that moment versus how I had felt at almost any other time in my life. I felt truly contented.

This mood stayed with me for the remainder of the evening. On my walk home my mind was buzzing. I became overwhelmed with images of Super 8, dusk drenched wheat fields and saturated flowers in the wind. I began thinking about the fleeting moments in my life where I felt equally contented. Sitting beneath the pine tree in my parents backyard during the summertime. Watching the breeze zip through the grass as the sun goes down and the sky fades to dusk. Something had clicked and I knew I wanted to soundtrack that moment.
I got home from work, dumped my shit and began writing what would become the first track on my 2nd album “Under The Tree”

In a nutshell. That’s what this album is about. To quote The Shawshank Redemption “I crawled through 500 yards of shit and came out clean on the other side”. That concept may seem somewhat self indulgent and to a certain extent I would say that’s accurate. But I feel that this album is more than that. I receive so many truly breathtaking messages from so many beautiful people on a daily basis. They share their trepidation and tribulations as well as their optimisms and how my music has in some way alleviated their stresses or enhanced the vibe of a pleasant evening. Even If I had the most expansive vocabulary on the planet, I doubt I could express how surreal and truly overwhelming that is to hear. I can never prepare for it. I always feel so privileged that people feel comfortable enough to confide so deeply.
So in many ways, this album is my way of returning the favour to the people who have supported me. I’ve been wading in a river of shit for many years and If it weren’t for my fans I doubt I’d be feeling so clean. These people have provided a platform for my outlet and the reception for which leaves me speechless. I often engage in discussions with family, friends and fans about mental health. I understand the physicality of depression and anxiety all too well. But I feel that too often, particularly with the cynicism of the Internet. You only hear about the struggle and never the resolve. From my perspective the last thing you want to hear when you’re in an emotionally acute state is how futile any affirmative action put towards change is. No one likes to feel trapped. I’ve been there and it fucking sucks! We all need to know there’s light at the end of the tunnel and if I can use what little influence I have to express that to the people who need to hear it. You better believe I’m going to try.

It will get easier.
It does get better.

My head is clear, my heart is full and everyday I’m grateful I never threw in the towel. I’m living The Life Of Riley - “A carefree existence”

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The Black Keys - Delta Kream

 











2021
Nonesuch
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Au cas ou vous seriez passé à coté comme moi.
Les Black Keys ont  ils encore quelques choses à dire ? S'il est clair qu'ils not plus rien à prouver, on pourrait s'interroger, au terme d'une carrière riche et productive, si l'habitude, ce grand mal, ne se serait pas métastasé dans la musique du duo. A mon avis il n'en est rien. Certes, on est moins incisif qu'au début, le son n'est plus aussi rugueux, moins tranchant. Pourtant cette rondeur n'a pas affecté la qualité des albums des deux natifs de l'Ohio. 
Car au fond, chez The black Keys, ont ré écrit toujours la même histoire. C'est bien de l'Amérique qu'il est question. Mais pas de celle des chaines de télévisons en continue, tant le groupe semble indifférent aux transformations autours d'eux (du moins n'en font ils pas tant cas dans leur musique). C'est bien d'une Amérique intemporelle, née de la modernité, fantasmer même, qu'il est  encore et toujours question. C'est ce grand pays continent aux histoires innombrable, au folklore bariolés dont il est encore et toujours question. Et moi, encore et toujours, j'écoute les histoires qu'on me raconte. Le groupe est devenus ce copain qui fait toujours plaisir à avoir avec soi, dont la compagnie est agréable et dont la parole hypnotise et fais rêver. Go Down South, avec plaisir.

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Grand Pine - Hold Me Down

 











2021
Indé
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L'Australie reste un terrain sur et un terreau fécond pour la production musicale. N'en déplaise à certain, les natifs du grand continent australe ont toujours su produire une musique de qualité si l'on sait ou chercher. Grand Pine signe son première album en indépendant, le court mais remarquable Hold Me Down, que l'on pourrait traduire par "tient moi vers le bas". Sous cet oxymore se révèle un groupe sensible, qui porte sa musique entre Folk et Pop, nimbé de claviers ambient discrets. Parfois, un léger piano accompagne le quintet dans ses pérégrinations douce amer.
La force du groupe y vient de la justesse de ses mélodies, qui tombent toujours juste, ainsi que de ses voix, tantôt solitaire, tantôt masculine ou féminine, le chant s'adapte à ce que les auteurs ont voulu nous faire ressentir, et ce sont de délicieux chœurs que l'on retrouve sur presque chaque piste de ce trop court album. A tout point remarquable, Grand Pine  à mis la barre très très haut avec ce  premier album, et on leurs souhaite tout le succès qu'ils méritent amplement, car en ce qui me concerne, il fait déjà parti de mes albums préférés de l'année.  

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Soft Kill - Dead Kids, R​.​I​.​P. City

 











2020
Cercle Social Records
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Si jamais vous étiez passé à coté de celui ci , je le pose là en passant pour votre curiosité. C'est une découverte du fond de la nuit et de l'ennuie, quand le froid s'insinue peu à peu dans l'habitacle d'une voiture au moteur coupé. Une longue pause dans une nuit de travail qui prend une autre dimension grâce à Soft Kill. Et plus précisément celle d'un teenage movie. Pas de ces films complètement crétins qui ne montre qu'une insupportable brochette de personnages fonction. Non. Plutôt celle d'adolescents qui découvre peu à peu le monde. 
Il y à un moment au début de l'adolescence  ou le corps est poussé dans ces derniers retranchements, ils est submergé d'informations, il n'a& plus de filtre. C'est pour ça que quand on est jeune, on réagit  à tout plus violemment que les autres. C'est pour ça que les drames prennent une dimension épique, que la moindre peine de cœur est une déchirure qui vous foudroie physiquement. 
Soft Kill aurait dû être la bande son de cette période, avec une poignée d'autres. Leur musique garde les pieds sur une corde raides entre espoir et abondons, ce qui lui donne une force et une aura. Dans la forme, c'est un mélange, bien sur, de post punk, de shoegaze, peut être autre chose. L'album est d'une grande cohérence, bien produit, avec la bonne alternance de titres ou l'on danserait volontiers et d'autres ou l'on serait plus à regarder dans le vague, pris dans la toile de ses pensées.
Dehors il fait froid, dehors il pleut, c'est gris.
La chaleur est dans l'autre et dans l'oubli.
Il faut sortir.
Partir.

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Wavves - Hideaway

 











2021
Fat Possum Records
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Voilà un album qui à fait le choix de la concision, ce que je salut. Une demi heure, c'est suffisant pour développer une idée sans devenir ennuyeux. Vingt neuf minutes et neuf chansons suffisent à évoquer le malaise d'un jeune homme qui s'ouvre petit à petit sur le monde et qui se rend compte que la vie peut être parfois merdique, que personne ne vous tendra la main, et que si quelqu'un le fait tout même, il y à un prix à payer. Je digresse mais c'est l'idée. Un joyeux mélange entre pop, punk rock enregistré avec les moyens du bords, et surtout la voix de Nathan Williams pour donner corps à ce sentiment diffus qui mêle déception, amertume et arrière gout de trahison. Vraiment très sympathique album d'un groupe qui n'a plus besoin qu'on le présente.

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Rover - Eiskeller

 











2021
Cinq 7/Wagram
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Dans son ouvrage "Mythologies", Roland Barthes dit qu'il y a deux ressorts principaux en critique d'art : Dire que l'œuvre est tellement génial qu'on à pas les mots pour la décrire, ou alors dire que, finalement, on a rien compris à ce que l'on écoute, ce que l'on à lu ou vue. Ce dernier ressort peut être inconscient, il s'exprime alors de la façon suivante : l'auteur de la critique y avoue à mot couvert, ou sans même en avoir conscience qu'il n'y comprend rien, et ainsi il se rapproche de son lectorat en disant en somme "je n'ai pas compris, vous n'allez pas comprendre, je suis intelligent et je n'ai rien compris, si vous n'y comprenez rien, c'est que vous êtes aussi intelligent que moi, en somme".
Bien sur j'ai résumé les trois pages de son cheminement intellectuel pour essayer de vous en livrez la moelle, mais dans le principe, je suis entièrement d'accord. Le premier ressort est un acte facile, presque fainéant, et le second est une panique exprimer en mot face à une œuvre dont on ne comprend rien, ou alors que l'on feint de ne pas comprendre, quand elle revêt des atours politique ou philosophique.
Il m'est arrivé, souvent, d'utiliser l'une et l'autre.
Quand à Rover ? Et bien le troisième album est très bien, comme ceux d'avant, un peu différent pour ne pas être ennuyé mais suffisamment reconnaissable pour ne pas effrayer les fans de longues dates. C'est toujours ce délicieux mélange de pop et de rock, avec cette vois grave et suave qui fait le petit plus du chanteur. J'ai dit qu'il était très bien, ni plus ni moins, alors suis je dans la facilité ou bien dans l'incompréhension inconsciente et/ou feinte ?   

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Halsey - If I Can't Have Love, I Want Power

 











2021
Capitol / UMG
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Très sincèrement, je ne m'y serais pas autant intéressé s'il n'avait pas été produit par Trent Reznor et Atticus Ross, deux musiciens pour lesquels j'ai un très grand respect.
 On y sent la pattes des deux musiciens dans le travail de compositions, même si le coté pop de la chanteuse Halsey y est respecté. C'est très surprenant, d'entendre ces tics de compositions qu'on attends plus à retrouver  sur un album de Nine Inch Nails, de l'usage des claviers électroniques dans les chansons. On y passe du rock à une chanson voix piano dans la plus grande simplicité. Il est indéniable que Halsey possède une voix de chanteuse, même si elle n'est pas la voix la plus originale qui soit. Ce qui frappe c'est qu'en regardant des interviews, on sent bien qu'il y a une vrai alchimie entre l'auteure et ses deux producteurs, qui ont chacun amené leurs marottes sur ce disque, car j'ai parfois l'impression d'entendre NIN chanté par une femme, c'est pas du tout désagréable, Trent viens donner de la voix sur l'avant dernière piste, sur the lighthouse, histoire de marquer le coup .
Une curiosité pour moi, qui m'a fait sortir de ma zone de confort, c'est pas plus mal de temps à autre.

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Trhä - endlhëtonëg

 











2021
Bandcamp

Bon la frontière entre les genres à toujours été poreuse. Il en va de même pour tout, vue que rien n'est absolue. L'album comporte quatre chansons, pour une durée totale de presque une heure, le temps est relatif, lui aussi, ne l'oubliez pas. Quand à la musique, elle est de cet amour que j'ai pour ce courant musical depuis peu. C'est un mélange de musique ambient très sombre avec des mélodies de black métal tellement triturées qu'elles paraissent légères en arrière plan. On entend par contre bien plus clairement ces cloches, motifs récurrents dans la musique de Trhä.

Le tout possède un coté messe solennelle qui écrase l'auditeur : Ou que l'on lève les yeux, il n'y aurait qu'une voute gothique infinie  à offrir  à la vue. Cette sensation est accentué par les hurlements (le chant) dont on pourrais très bien dire qu'il s'agit de cries de douleur ou bien d'imprécations lancées à une foule en extase morbide. La monumentalité de la musique écrase d'autant plus qu'elle donne la sensation d'être pris au piège dans un espace infiniment grand, c'est une cathédrale qui est le décors de cet album, mais repeinte en noire, un peu suintante parfois, celle qui effraie, qui terrorise, qui provoque la panique et la haine. Aux armes.

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