Archive for août 2023

Motorama - Sleep, and I Will Sing

 











2023
Spotify | Deezer | Bandcamp

J'ai l'impression que Motorama refait le même album d'années en années. Non pas que ce soit un reproche. C'est plutôt comme énoncer un fait immuable. Le soleil se lève le matin, Motorama sort un nouvel album, le soleil tombe et la nuit monte, et j'ai terminé d'écouter le dernier Motorama.
Les albums du trio russe dépassent très rarement les trente  minutes, celui ci ne faisant pas exception à la règles. La brièveté de leurs albums les rend facile d'écoute, ils sont telles des petits bracelets ou chaque chanson est une perles. Tout s'enfile très facilement. Toujours composé dans ce style post  punk qui à fait leur petit succès, on retrouve sur ce dernier  opus toute la magie et la cuisine du groupe. Des mélodies très catchy, qui ont  un coté très power pop. Des titres très mélancolique, comme à l’accoutumé, du genre de ceux qui font regarder par la fenêtre, le regard dans le vague. Ce n'est pas pour rien que les artwork du groupe on ce grain d'image un peu rétro, à la façon des vieux magazine naturaliste d'avant. Le trio de Rostov sur le Don semble avoir trouvé sa vitesse de croisière, délivrant tout les deux ou trois ans sa petite dose mélancolique de pop cristalline, tantôt langoureuse, tantôt souvenirs doux/amer, comme quand  on se rémémore ces moment passé aux cotés d'une personne qu'on à aimé, et qu'on s'est perdu de vue, pour des raisons dont on ne se souvient plus, ou que l'on ne désire pas se rappeler, je suis sur que vous voyez de quel genre de sentiment pince cœur je veux parler.

Posted in , , , , , , | Leave a comment

History History - Slow Motion Reality

 











2023
Spotify | Bandcamp

Jason Bombach fait tout. il chante, compose, enregistre, retouche l'entièreté de l'album. Slow Motion Reality est le fait d'un homme passé au travers d'une depression, d'un Burn Out causé par la surproduction de musique à travers les années. On, trouvera peut être intéressant le fait de soigner le mal par ce qui l'a causé, mais comme on sait bien, Dosis Sola Venenum. Cet album à quand même mis deux ans avant d'être livrer aux oreilles de l'univers. Lentement composé et enregistré au rythme de son créateur, sans se presser, sans dead line, sans pression. Un travail cathartique dont il ressort ce disque, brulot post punk aux accents très sombre, et dans lequel transpire les sentiments de son auteur, qui au demeurant, parle bien mieux que moi de son projet dont l'écoute est une expérience qui délivre autant quel dérange.

I’m bad at this. I always have been. The way this whole project came about because after being burned out on making music for years, I decided to dip my toes back in. Before I was out to be a rockstar. I wanted to make music my job. I had ambitions. Coming back to music after being burned out for so long, I am looking to take it slow. Just making music for musics sake. No goals, dreams or lofty ambitions and it’s been nice. But that also means it’s almost two years between records. Without the prodding of naïve aspirations of being a rockstar, the songs take time. It’s a “it’s done when it’s done” kind of situation.
There were many things that kept this record from being made. A failed experiment with an electric drum kit, a solid six months of only writing bass riffs after a friend and fellow worker loaned me their nice bass, working seven days a week since the last record came out. All these things made getting this thing done a challenge. I mean what am I even gonna write about? Why am I trying so hard when only two people bought the first record? Normally questions like these would have stressed me out but, no goals so who cares. Do it when you can, because you want to. It’s a refreshing feeling.
Since I was about 16 years old, I’ve been involved or aware or left wing politics to at least some degree, however small. But the last four years I have been deep in organizing circles. I’ve mostly greatly enjoyed it but there are some elements of the American revolutionary movement that do get under my skin. The lack of a clear post revolution vision, the strict adherence to theory, the endless meetings. These were the things I was thinking about while writing this record. Mostly it just feels like we are arguing semantics while the world burns around us. Not all the time, but enough of the time. I don’t care about century old beefs. History is only there to learn from. It is not a cage, but a starting line. So much talking but nothing happening.
But things are changing it feels like. Just slowly. Each day a thread of "civilization" gets tugged out. A norm is broken, a taboo traversed. The enemy gets bolder and more open. But we also have larger and larger wins. The masses feel ready for a big change and they are often so close to knowing what needs to change. A civil war has been brewing my whole adult life. It's a revolution out there, just at half speed. But that is how these things happen. The damn breaks only after cracks spread. First the drops come, then it all goes all at once. Here's hoping.
All those delays and musings aside, the record is here. It’s still just me, figuring my life out over riffs. It took a while to get here but I was trying to survive just like everyone else. Just like the music, slow and steady, it got there. Maybe I’ll see you when the next one crawls out of me. Until then, solidarity forever.
 

Posted in , , , , , , , | Leave a comment

The Armed - Perfect Saviors

 











2023
Sargent House
Spotify | Deezer | Bandcamp

Tout en chaos sous contrôle, le dernier de The Armed ? C'est que quand même, leurs album me font l'effet de quelqu'un qui vous parlerais parfois trop prêt de l'oreille. C'est que Ultrapop avait aussi cette tendance  un peu putassière qui peu faire son charme.
Perfect Saviors ressemble à sa pochette bigarrée. Bigarrée, donc, multicolore, transgenres.  Sans verbes difficile sauf d'aligner les superlatifs et les métaphores, aussi dira on qu'heureusement, on retrouve cette basse qui  tabasse (haha). Cette basse qui omniprésente que j'aime tant, car c'est mon instrument préféré, qui structure tout l'ensemble avec cette section rythmique arythmique. C'est le cœur sur laquelle vient se greffer ce mur de guitares chaotique. Et ces effets de manches alors, ces claviers là, qui agrémentent tant et si bien les morceaux.
C'est qu'on à envie de lever les bras en l'air quand on écoute ce disque, il est aussi lumineux que son prédécesseurs, même si moins hardcore, pour peu que ce mot ait encore un sens s'agissant de ce groupe. A la limite dirons nous que ce chant peut parfois l'être, tant il sait se montrer violent, hurlement et fureur, mais aussi si calme et détendu. C'est pour ce grand écart que j'aime tant le groupe, pour la folie créatrice qui règne sur le disque, parce qu'aucune chanson ne ressemble à la précédente. C'est avec beaucoup d'énergie qu'on s'envoie ces quarante minutes, comme un cacheton de speed avalé sur un verre de whisky avant la tempête, allez ça part dans les meilleurs disques de l’année, sauf erreur.

Posted in , , , , , | Leave a comment

Nwar - Beyond The Sun

 











2023
Head Records
Spotify | Deezer | Bandcamp

A des fins esthétiques, c'est subjectif mais la pochette de cet album aurait été magnifique sans le logo et le texte. On perd en mystère, la photo choisi est superbe, c'est dommage.
Certains diront que je joue les esprit chagrin mais c'est la première chose qu'on voit quand on tombe dessus, je suis intimement persuadé (je peut me tromper) que beaucoup d'album sont acheté (à minima écoutés) uniquement grave à leurs pochettes. J'y suis pour ma part assez sensible, une belle musique comme celle de Nwar devrait avoir une belle pochette. On dira que si elle à plut à leurs auteurs, c'est l'essentiel, on aurait raison de le dire, effectivement.
Dans cette veine, disons, je ne sais trop, math métal, progressive ? On se pose là. Énormément d'énergie tout au long de cet album en forme de long tripe spatial comme seuls ces sous genre savent le faire. Disons qu'ici, on semble moins au désespoir que sur, par exemple, Wordless de The sun's Journey Through The Night. Sans être un voyage en pays de cocagne, c'est un peu de lumière qui filtre tout de même à travers ces riffs lourds et rapides et cette batterie tantôt mitrailleuse tantôt marteau pilon. Et surtout c'est que j'ai eu à chaque écoute l'impression que les musiciens se sont vraiment éclaté à le faire. Jusque dans chaque détail j'ai ressenti une forme d’enthousiasme porté par des musiciens talentueux. Le disque est assez organique  à l'écoute, tout s'enchaine très naturellement, et même la reprise de "I'm Afraid Of America" ne rompt pas le rythme, rendant l'album un peu plus angoissant. Pour le moment dans le genre c'est ce que j'ai entendu de mieux cette année, et quoi qu'il advienne, il est déjà dans mon top annuel, c'est dit.

Posted in , , , , , | Leave a comment

Moray - The Natural World

 











2023
Fiadh Productions
Spotify | Deezer | Bandcamp

Oui, j'étais arrivé  à la conclusion, après réflexions, que plus je me radicalisais politiquement, plus j'écoutais des choses extrêmes. On s'entendra bien sur sur l'emploi du mot extrême; qui est totalement subjectif, car certains considéreront Moray comme un groupe de pop. 
N’empêche qu'a la lecture des statistiques, on se rend compte que le nombres d'album de métal et ses penchant  plus sombre à fortement augmenté ces dernières années. C'est en parallèle que je découvrais l'histoire du mouvement ouvrier (qu'on fait commencer vers 1830 par commodité) ainsi que l'épisode de la Commune de Paris, qui me passionna frénétiquement pendant un ans. 
Je sais que c'est très empirique tout ça, mais j'ai fais cette constatation , et je suis persuadé que ce que nous écoutons peut  être aussi le reflet de notre personnalité, que ce que nous lisons ou écoutons affecte notre corps, et peut  être aussi nos idées.
Si cela fonctionne pour moi, je suis bien conscient qu'il n'en serait rien pour les autres. Certains sont presque totalement dépolitisé, d'autre plus que  moi, et  pourtant  ils aimeront peut être autant cet album, qui lui pour le coup n'est pas tant politique, même si on ramène parfois tout à celle ci.

Puisqu'il s'agit d'un très bon disque, à mon avis, de black métal. Il est de ceux que j'aime, qui ne sont pas juste une brutal claque au tympans. A cette violence on vient greffer, couturer même une certaine musicalité, quelques ambiances, comme ces pistes entièrement musicale, plus courtes, qui sont des pauses dans l'album, et lui donne une structure en chapitre. Elles permettent aussi d'exprimer  une plus large palette de talent du groupe, comme on sait, dans ces genres, les musiciens sont souvent excellent et aime composer autre chose, parfois, de  leurs dix doigts.
Et pour ceux qui se demanderait:

The Natural World is a story woven through drawings on paper, a solar eclipse, the printing press, dreams of a dead artist, the birth of a litter of cats, a religious man's crops dying, empty night skies and the lives held beneath them.

Posted in , , , , , , , , , | Leave a comment

The Sun’s Journey Through The Night - Worldless

 











2023
Church Road Records
Spotify | Deezer | Bandcamp

C'est ce genre de disque un peu putassier que j'aime parfois coupablement. Non pas coupablement à vrai dire, je l'aime sincèrement, de la même façons qu'on s'étonne que des gens écoutent, lisent, ou regarde des œuvres au premier degré. C'est de ces disque triste et sombre dont la pochette dit tout tant elle est bien réalisé, elle aussi, et donne envie d'écouter le disque qui s'y trouve. On y parlera de choses mortes, mourantes, détruites, de buts, de sens, d'espace temps, d'entité colossales endormis de sommeil millénaires dont nous ne serions que le rêve...mais je m'égare.
Je l'aime à la même façon que les autres, c'est que pour avoir une structure tout à fait classique entre métal et black métal, on y trouve pas moins profusion de talents. C'est que ce chant n'a rien d'original, il est juste, puissant et cathartique, mais c'est cette alternance entre violence et mélodie dans cette voix, qui sait exprimer une belle palette d'émotion, que j'aime entendre. C'est qu'il m'y emmène moi, aux étoiles, avec son niveau sonore de réacteur énorme, et je plane quand il se fait mélodieux.
Tout le disque, pas étonnamment, est très sombre, et ce n'est pas la lumière de ces pâles étoiles qui va nous réchauffer la peau ou le cœur. Désespoir, angoisse, et autres nuances de terreur sont invoqué par un groupe en pleine forme. Les chansons de l'album, pour n'en n'être pas moins caractéristiquement longue, le sont juste assez pour dire ce qu'elles ont  à dire sans jamais devenir ennuyeuse. Et même une piste instrumentale d'ambiance comme "Grief, The Star" en ajoute encore plus à l'ambiance pesante qui suinte du disque, car si vous  êtes bien dans l'espace, j'ai le regret de vous annoncer que vous êtes passager du Nostromo.
Worldless pourrait être le récit de colons envoyer au travers des éons de l’espace sans espoir de retour. Et face aux merveilles et aux monstruosités qui peuple le vide, comment rester sain d'esprit. J'ai déjà de la peine à imaginer une  planète comme Jupiter quand je la regarde en photo, alors s'y j'y étais confronté, par le hublot d'un vaisseau, à ce dieu si immense, qu'adviendrait il ? Et sans parler d'une étoile, d'un trou noir, d'un quasar, d'une nébuleuse. Ce bestiaire d'astrophysicien nous renvoie sans arrêt  à notre nature  insignifiante, comment rester sain d'esprit face  à des chose si inenvisageable ? Peut être en écoutant ce disque, qui me laisse l'intuition d'être le voyage d'un humain poussé dans la folie puis ramené doucement, pas guérit mais plus fort ? Qui sais ?

Posted in , , , , , , | Leave a comment

††† (Crosses) - PERMANENT.RADIANT

 











2023
Warner Records
Spotify | Deezer

On étais resté sur notre faim depuis 2014 avec ce side project de Chino Moreno, vocaliste émérite du non moins émérite Deftones, facilement un de mes groupes préférés de tout les temps, c'est dit. A peine une mise en bouche et déjà, tenaillé par la faim, je jette un œil vers octobre 2023, mois de sorti d'un véritable second album. Parce que ces vingt deux minutes qui nous sont jeté et que nous dépeçons avec avidité laisse une impression contrasté.
Si les vielles sensations sont là des l'ouverture (coucou crystal castle), avec des titres comme "Sensations" ou "Vivien", j'ai vraiment levé un sourcil interrogateur à partir de "Cadavre Exquis". Le groupe s'aventure dans un style  plus calme, moins angoissant, et même si tout n'est pas tout rose dans l'ambiance, ces percutions électroniques emprunté au rap me laisse un gout perplexe. La surprise arrive toutefois avec "Day One" et je n'arrive pas  à m'enlever l'idée que cette chanson aurait sa place dans un film de Disney. Ces rythmes afro, ces chœurs, ce chant, tout me laisse perplexe et désemparé. On hoche la tête gentiment mais un titre  pareil aurait tout à fait sa place sur un disque de Passion Pit, c'est dire le décalage. "Holier" ne rattrape pas le sentiment qui monte en moi, a savoir d'être en face d'un demi EP de chutes du prochains album, ou l'ont  à mis tout ce qui restait  à des fin de promotion. J'espère me trompé, mais cette avant dernière chanson me conforte dans mon impression d'un tournant. Si Chino n'est plus  le même qu'il y a dix ans, c'est logique. Mais musicalement, je trouve ça faible, et dommage. Et Mou même .
Là ou le premier album avait un coté cru et de très bonne composition, il explorait beaucoup de style avec intelligence. "Procession" vient sauver la fin de cet EP mais en demi teinte tout de même, car cette demi ballade   ne fait pas mouche, alors que pourtant, on sait que Chino, il sait faire des ballades, et des très bonnes même.
On va attendre Octobre et le prochain album Goodnight, God Bless, I Love U, Delete qui doit paraitre le treize octobre 2023, et dont le premier titre disponible, "Invisible Hand" me laisse une  impression en demi teinte.

Posted in , , , , , | Leave a comment

Oxbow - Love's Holiday

 











2023
Ipecac Recordings
Spotify | Deezer | Bandcamp

Il faut imaginer un disque faussement remplit d'ingénuité, qui dissimulerais ses autours les plus sombre sous un voile de maya. Un disque qui sous couvert d'une musique arty, aux dimension post punk marqué, noisy quand même pour les amateurs, serait en fait bien plus sombre qu'il ne voudrait qu'on le remarque.
N'en déplaise les signes sont évident, à commencer par ce chant rocailleux, parfois guttural, teinté de souffrances, de colère et de frustration, ce qui le rend bien plus vivant.
Un album aux ambiances parfois angoissantes dont les digressions peuvent se terminer en nappes grinçantes. Ont noteras l'inventivité d'une musique qui, sans perdre son fil conducteur, explore toute une vaste gamme d'émotions et de style, arrivant aussi bien à tirer des larmes qu'a; parfois, faire sourire à l'arrivée d'un rayon de pure soleil entre deux nuages. Il y a de très belles chansons sur ce disque, n'en déplaise, comme ce "1000 hours"  aux accents pink floydesque dans les chœurs. Mais Love's Holiday reste surtout et avant tout un disque déchirant, sombre, appelant la mort de ses vœux, et ceux malgré quelques moments lumineux que j'évoquais plus tôt, mais les mourants n'ont ils pas parfois le sourire aux lèvres, avant une dernière seconde d’éternité ?

Posted in , , , , | Leave a comment

Starer - Wind, Breeze, or Breath

 











2023
Folkvangr Records/Fiadh Productions/Adirondack Black Mass
Spotify | Deezer | Bandcamp

Après une relecture de Philip K Dick, notamment sa "Trilogie Divine", je me suis laissé convaincre de lire enfin pour de bon et sérieusement la bible. J'ai commandé à cet heure, sir mon site favoris de livre d'occasion, deux volumes contenant l'ancien testament, et un volume de l'ancien testament, soit près de cinq mille pages si mon compte est bon. Nous verrons bien ou cela nous mène. La musique de Starer en revanche, m'a emmené parmi les étoiles, en imagination, enfin , je n'en suis plus tout à fait sur, je ne suis plus sur de rien en ce moment. J'ai parfois l'impression que ma vie semble en pause, comme hors du temps, comme en décalage avec le reste du monde. Mais je ne m'inquiète guère, Dick a souvent cet effet sur ses lecteurs, lui qui sait si bien faire douter sur le principe de réalité lui même, et qu'est ce que la réalité ? Si ce  n'est ce qui reste quand on cesse d'y croire ? Il faut lire ou relire avec des yeux vieux les nouvelles et les romans de cet écrivains, dont sont innombrable les filiations assumées ou cachées, tel des secret. Dick est peut être un prophète après tout, peut être cette époque n'est pas en capacité de le recevoir comme il se doit, peut être que j'imagine tout cela, peut être suis je complètement fou, mais seriez vous capable de seulement décrire la folie ? Ou même la réalité ? Entendons nous d’abord sur les prémisses avant de poursuivre ce voyage à  travers les montagnes hallucinées et les étoiles pâles de Fomalhaut. L'ivresse que me procure l'alcool semble bien réel, quoi que j'ai l'intime conviction d'être bientôt en adjacence avec le monde, comme si, d'un pas de coté, je pouvais pénétrer un nouvel univers exempt de moi. Il me semble que le vent souffle depuis le désert ces temps ci, et cette lumière, ce phosphène qui imprime la pupille...

Posted in , , , , , , | Leave a comment
The Black Box 2010 - 2023. Fourni par Blogger.

Search

Swedish Greys - a WordPress theme from Nordic Themepark. Converted by LiteThemes.com.