2023
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J'ai l'impression que Motorama refait le même album d'années en années. Non pas que ce soit un reproche. C'est plutôt comme énoncer un fait immuable. Le soleil se lève le matin, Motorama sort un nouvel album, le soleil tombe et la nuit monte, et j'ai terminé d'écouter le dernier Motorama.
Les albums du trio russe dépassent très rarement les trente minutes, celui ci ne faisant pas exception à la règles. La brièveté de leurs albums les rend facile d'écoute, ils sont telles des petits bracelets ou chaque chanson est une perles. Tout s'enfile très facilement. Toujours composé dans ce style post punk qui à fait leur petit succès, on retrouve sur ce dernier opus toute la magie et la cuisine du groupe. Des mélodies très catchy, qui ont un coté très power pop. Des titres très mélancolique, comme à l’accoutumé, du genre de ceux qui font regarder par la fenêtre, le regard dans le vague. Ce n'est pas pour rien que les artwork du groupe on ce grain d'image un peu rétro, à la façon des vieux magazine naturaliste d'avant. Le trio de Rostov sur le Don semble avoir trouvé sa vitesse de croisière, délivrant tout les deux ou trois ans sa petite dose mélancolique de pop cristalline, tantôt langoureuse, tantôt souvenirs doux/amer, comme quand on se rémémore ces moment passé aux cotés d'une personne qu'on à aimé, et qu'on s'est perdu de vue, pour des raisons dont on ne se souvient plus, ou que l'on ne désire pas se rappeler, je suis sur que vous voyez de quel genre de sentiment pince cœur je veux parler.