2020
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Moins aigu que son prédécesseur, assurément. Ce manque d'attaque, là ou l'autre était clairement inscrit dans la vague, encore vivace, de la new retro wave (hum hum). On en est pas encore à tout jeter au niveau de l'héritage, certains morceaux sont encore clairement genrés , même si c'est un gros mots en 2020. On s'autorise, quand même, quelques extravagance, quelques aventure du coté de l'ambient bittersweet, c'est à dire que selon l'humeur de l'auditeur, on trouveras ça lumineux ou sombre. L'idée de l'album , composé au début de la pandémie, est de mettre en musique ce sentiment, maintenant incongrue, de se retrouver seul avec soi même. Cela fait peur à pas mal de gens, là ou la fuite en avant ( travail, alcool, drogue, sexe ...) est la norme, dans ne vie rapide, pour justement ne pas avoir à trop penser, à demain, au crédit de la bagnoles, aux courses, aux gosses, et surtout au sens de sa propre existence.
Une phrase en anglais, sur la page bandcamp de l'album, donne ainsi clairement le ton sans laisser de place à l'interprétation, ou si peu : "We were left at home amidst wandering memories and bitterness"
Que l'on peut traduire presque littéralement par "Nous avions été laissé à la maison au milieu de souvenirs errants et d'amertume".
Dont acte en musique. Une impression renforcé par un artwork claustro-phobique, une métaphore pour l'esprit laisser à l’abandon qu'on re découvre soudain à la faveur d'un confinement qui laissera des traces pour certains.