2023
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Je n'avais pas écouter Fog Lake depuis 2014, depuis ce Virgo Indigo incroyablement cosy. Ici on se coulera avec d'autant plus de plaisir dans cette société de minuit, qui passé la première impression de société secrète d'un mauvais film d'espionnage, prend tout son sens. Est ce à minuit qu'a été enregistré ce disque, au milieu de la nuit, et surtout, est à minuit que l'on prend des photo aussi étrange que cette pochette, mi brumeuse, mi maison de poupées hantée, et moi il me semble distinguer un œil bien humain juste au dessus là, sauf qu'a cette organe solitaire, je ne sais pas s'il semble saisit de terreur ou bien en proie à une rage aveugle, est il extatique ? Est il mortifié ?
La musique du compositeur canadien explore à fond la palette d'émotion du spleen, ce sentiment qui prend parfois au cœur parce que c'est meilleur ainsi. De cette bedroom pop tendre et langoureuse, on s'y délasse sans hésitation. En hiver ce disque m'aurait foutu un cafard pas possible,il me rend là juste mélancolique. Mais promesse est prise de le ré écouter en novembre, la pluie battant sur mes vitres, et alors ... Toujours ce rythme de battement de cœur, ces quelques notes de pianos triste, cette guitare discrète. J'avais dit à l'époque qu'il s'agissait d'un successeur de Sparklehorse, et je remet le couvert aujourd'hui,sans hésiter. Si c'est votre truc, ça s'écoute bien allonger, ou alors en roulant la nuit, mais gare au cerf blanc.