2023
Avantgarde Music
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Je ne vais pas m’épancher sur les métaphores spatiales, elles sont éculé et ça ne serait que répéter ce que j'ai déjà écrit avant. Je suis content de terminer le moi de mai sur cet album. Il fallait un peu de poids et de talent pour faire suite a Ultraphallus. J'ai de l'appétit pour ce duo australien. Sur Arrival ils ont fait le choix de moins noyer la voix dans la musique, et ceux qui les suivent depuis le début comme moi seront étonné d'entendre, les premières secondes, ce chant hurlé si clair tout à coup. Pour le reste, on dira que l'album est foutrement bon, mais qu'il est surement un peu en dessous des autres, la faute peut être à un découpage pas conventionnel ou le rythme est cassé trois fois dans l'album, et sans doute aussi à une mouture plus classique en terme de composition, loin des incroyables pérégrinations danceflooresque de son prédécesseur.
Mais qu'on l'éprouve à l'écoute, ce petit dernier n'a rien à envier à ses prédécesseurs, la force des compositions de Mesarthim réside toujours dans ce mélange de black métal, de métal progressif (space métal), à savoir une judicieuse utilisation de claviers aérien sans outrance, une rythmique de mitrailleuse, et foutre, ce chant qui hurle comme un damné. Mais ignore t-il que dans l'espace, personne ne l'entendra ?
Je fais mes propres règles pour mieux les enfreindre ensuite.