Année : 2011
[8.5/10]
Sympa les Woods, un néo folk un peu psychédélique un peu dans la ligné de The Brian Jonestown Massacre , je n'ai pas grand chose à en dire, c'est sympa, voilà quoi, je vais plutôt laisser, pour une fois, les autres faire le boulot à ma place, je me contente de mettre la note, ça vaut bien un 8.5/10 !
Pop Revue Express : Si les Woods sont bel et bien de Brooklyn, leur musique, elle, respire les 60’s anglaises, les albums de Monkees, des Byrds ou des Kinks, toute cette vague pop/rock 'coupe au bol et sourire niais' qui s’étalait souvent sur les pochettes de disques durant cette joyeuse et insouciante époque. Toutefois il serait dommage de résumer "Sun and Shade" à une comparaison aussi facile (mais évidente) tant on trouve ici des tas d’autres petites choses, parfois surprenantes, à commencer par des influences psychédéliques ou krantrock ("out of The Eye") que l’on ne trouvait pas sur le précédent LP, le déjà très bon "At Echo Lake".Différent donc, ce troisième album couvre un spectre plus large mais reste toutefois, comme ses prédécesseurs, bien calé dans les années 60/70, avec des ambiances baba cool ("Sol Y Sombra") délicieuse. Un joli exercice de style qui ravira autant les nostalgiques que les amateurs de revival 70’s. 8/10
Nuage noir : Sun and Shade devait sortir en juin, mais voilà qu'il est partout. De ce quatuor de hippies-hipsters brooklynois, on retiendra le nom de Jeremy Earl, voix et plume du groupe. Si vous ne connaissez pas Woods, sachez qu'ils sont des icônes de la cultureindie. Avoir son propre label, ça crédibilise, et même si chaque nouveau disque sonne moins lo-fi, ce sixième album reste parfaitement artisanal. Le folk-rock psychédélique de Woods est brouillon et spontané, mais une écoute attentive révèle un travail des plus soignés : notes audacieuses, sons échappés, chœurs bien placés ; on ne sombre jamais dans la conventionnalité. Leur mélange de ballades acoustiques vaporeuses, de bœufs hypnotiques et d'hymnes torrentueux est en plus très accessible, et ce malgré leur tournure un tantinet chaotique. J'ai découvert Woods en 2009 : Songs of Shame, coup de cœur Pitchfork. Depuis, j'ai critiqué At Echo Lake. Ce n'est pas un groupe que j'écoute fréquemment, car c'est difficile à placer, mais je suis toujours fasciné par l'aspect casuel de leur art. Ils sortent un album par an et on n'est jamais déçu. Je ne leur souhaite qu'une chose : qu'ils continuent à faire ce qui les passionne, sans jamais sombrer dans la facilité d'un art corrompu. C'est ça, la liberté.♫♪