2011
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Calexico a le cul entre deux chaises, du côté américain de la frontière, il y a le rock, le blues et la country et de l'autre côté mexicain, les sonorités western et mariachis. Après onze albums et d’innombrables collaboration, le groupe souffle les bougies et jette un regard sur son passé musical. Et il n'y a pas de quoi rougir, la production de la bande de pistoleros est excellente, voici un groupe qui est resté fidèle à sa façon de faire de la musique et qui à su évoluer doucement aux fil des albums, qui à su fidéliser son public et porter bien haut la bannière de l’excellence musicale, avec une sobriété et une modestie admirable.
Roads Atlas se compose de seize chansons qui rassemble le meilleur de Calexico , soit seize perles, autant de souvenir pour les fans de la première heures et un excellent média pour faire découvrir sa musique au plus jeunes ou bien aux malchanceux qui n'avaient pas encore posé une oreille sur leurs galettes.
Autant le dire, ont a rarement l'occasion d'écouter un disque qui jongle aussi admirablement entre les genres musicaux, du rock, folk, pop, western, et la voix brillante, lumineuse de Joey Burns qui parachève de transformer chaque compositions en diamants. Comment ne pas succombé sous le charmes de morceaux tel que "Glowing Heart of the World" et sa fin façon Western Spaghetti, véritable bande original d'un film de cow-boys pas encore tournée et ses arpèges de guitare épique ? "Inch By Inch" morceau trop court d'une minute commence et sonne comme le meilleur morceaux de The Brian Jonestown Massacre. "Boletos" est un ovni musical dont je ne me tenterais guère à vouloir deviner la filiation, une chose est sur, ça vient du côté mexicain de la frontière ! "El Morro" n'est pas sans rappeler The Decemberist, et on arrêteras là les comparaisons, Calexico fait du Calexico, et le fait bien selon la formule secrète qui ait la leurs, même dans la composition d'un best-of ("Ghostwriter" !!)
8.5/10