Sufjan Stevens - Carrie & Lowell



























2015
Asthmatic Kitty
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 Je sais bien que tout à déjà été dit sur cet album, mais que voulez vous, j'ai jamais eu autant envie de pleurer en écoutant  un disque. Un disque est toujours un moyen puissant, cathartique, pour un musicien, d'exprimer ce qu'il ressent. Entre le précédent album et celui ci, un gouffre, pis, un univers. L'empreinte du double deuil plane sur le disque comme un fantôme, et bien que la formule soit galvaudé, il est peut dire que ce disque là est habité.
Habité par le douleur d'un homme qui met en chanson (c'est son septième album) sa peine pour mieux pouvoir l'exprimer. Cet homme qui à perdu sa mère et son beau père et qui saigne sur enregistrement ce que d'autres auraient écris, peint.
C'est peu dire que ce disque est hanté, et nous renvoi à nos propres interrogations et  peur. Au travers de onze chansons ou le chanteur, accompagné uniquement d'une mandoline et de quelques effets, explore la vie de fond en comble. Il y est question de d'enfance, thème redondant, d'amour, de famille, et de mort.  Dur de mettre des mots sur des sentiments sans paraître pompeux et un peu prétentieux. Mains impossible de ne pas dire que l'auteur compositeur sort ici son meilleur album, le meilleur en tout point, le disque le plus parfait, celui qui caresse franchement le  mystique du bout des doigts, celui construit dans la douleur, sans doute le plus chère mais le meilleur matériau qui existe pour le musicien.
Bref, j'ai rarement eu autant envie de pleurer en écoutant  un disque.

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