2017
Born Bad Records
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Il est de bon ton, en ce moment, d'apprécier cet album. Tout le monde en a déjà parlé mais peu importe, il fallait que je tire ça au claire. J'ai une aversion viscérale pour les consensus en tout genre, qu'ils soient fait autour d'un objet d'art ou bien d'une personne, ou tout le reste. Le consensus, c'est de la merde, c'est la mort de l'individualité, c'est 1984 de George Orwell.
Bien sur que j’exagère, l'humour est un ressort comme un autre pour introduire une idée. C'est donc tout a fait prudemment que j'ai écouter plusieurs fois ce disque, dans différentes circonstances, à différent moment, afin de bien pouvoir en comprendre sa substance.
D'abord refroidi, il m'aura fallut longtemps pour arriver à entrer dans celui ci. La faute à deux premières chansons toutes molles et sans saveurs qui avait tendance à me refroidir d'entrée de jeu.
Mais passer ce désagrément, c'est au final un pure plaisir. Alors oui, j'adhère au consensus, ça m'arrive, ça arrivera encore, je ne vais pas bouder mon plaisir par pure snobisme idiot. CANNIBALE est un excellent premier album qui réussit le pari de jeter des passerelles entres les Doors et des sonorités/rythmique africaine, entre une certaine vision d'un rock garage envolé et sale et le psychédélisme doux et euphorisant des débuts. Comme quoi, tout arrive. Et c'est très bien.
Il est bon de constater que ce genre de groupe existe encore, que les créateurs ne sont pas mort et que la France est encore capable d'accoucher de pépite de ce genre, à l'heure ou la production française étouffe de médiocrité sur la plupart des supports médiatiques.
Un vrai plaisir, je vous dit !