Deafheaven - Lonely People With Power

 











2025
Roadrunner Records Inc
Spotify | Deezer

Dire que je l'attendais relèverait de l'euphémisme. Après le magistral "Ordinaty Corrupt Human Love" (2018), monumental par sa virtuosité et sa puissance, après "Infinite Granite" (2021), plus mélodique, faussement calme, qui explorait une facette plus introspective du groupe, le quintet de San Francisco revient avec "Lonely People With Power", son dernier album.
Dire qu'on se demandait quelle direction allait prendre le groupe est peu de le dire. Allait-il continuer dans cette veine plus mélodieuse, shoegaze, et délaisser le chant métallique de ses débuts, ou bien revenir à quelque chose de plus violent, de plus brute ?
Et quid de cette troisième option qui consisterait à en faire une synthèse performative ? Après cinq albums, on pouvait légitimement se poser des questions. Deafheaven à habitué depuis tant d'années à des productions de haut vol, imaginative, riches et denses, et on pouvait se demander à quel moment le niveau baisserait.
Et bien qu'on se rassure, ce ne sera pas en 2025 que le groupe aura faibli (si tant est qu'on parte de si haut).
C'est dans cette troisième voix que s'est engouffré le groupe, fusion de la fureur des débuts avec les mélodies aérienne de l'avant-dernier album. Les fans seront comblé, la ligne est tenue, le niveau est exceptionnel. La richesse des compositions est simplement incroyable, dépassant leurs dernières productions. Le jeu de guitare de Kerry McCoy et Shiv Mehra s'est enrichi d'une nouvelle gamme de sonorité, sans parler des solos dantesque et des pièces de bravoures présente sur chaque morceau et pour chaque style. Que cela soit ce sont shoegaze qui a fait leur succès au départ, les influences métal, voir un passage par l'ambiant atmosphérique à base de plages de guitare lancinante. Un morceau comme Winona est juste un rouleau compresseur qui emporte tout sur son passage, balayant doutes et certitudes, sur fond de batterie à la cadence de mitraillette.
L'album s'achève sur un final onirique tout en puissance contenue, on en reste pantois, soufflé par un album encore plus fournit que ses prédécesseurs, et un groupe qui confirme sa place parmis les meilleurs de sa génération.
Le meilleur album de DeafHeaven depuis le dernier, et ainsi de suite depuis 2011.

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