Seasick Steve, un peu un ovni du blues en ces temps ou la production musical est saturé de claviers pas toujours très seyant. Tout petit, le jeune steve passe son temps à écouter de la musique, du blues notamment. Il va grandir bercé par ces histoires de vagabondage dans la nature, et grand bien lui fera, car il quittera le domicile familial avant ses quatorze ans ! Survivant grâce à de petits boulots, il réussit tant bien que mal à s'en sortir, tout juste. Car Steve ne compte plus ces passages en taule, ni toutes ses nuits passez à dormir dans le caniveau, et toute ses expériences nourriront une musique riche, très riche, un Blues propulsé par un énième revival sur le devant de la scène. Mais honnêtement, quand on fait une musique pareil, on se fout bien de savoir si le blues est à la mode ou pas. C'est intemporel, ça parle à tout le monde, tout le monde y trouve son compte.
Car la musique de Seasick Steve s'écrit dans des morceaux de nuit, c'est l’Amérique des 70's qui respire ici aux sons des guitares et d'une voix éraillée, blessée, mise à rude épreuve par la vie en général. A force de travail, le bonhomme finira par crée son propre studio et s'installer à Seattle, ou pour l'anecdote , il rencontra Kurt Cobain. Maintenant, écoutez cette guitare si simple, si basique, mais qui remplir tout l'espace qu'on lui donne par la simple volonté des doigts du bonhommes, allez, et laissez vous conquérir.
C'est pas les albums les plus faciles à chroniquer, ceux qui brillent par (ce que tu appelles) leur intemporalité. Celui-ci en est un excellent exemple. Et ça fait du bien où ça passe, hein?
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J'ai écouté ça en boucle hier, et bon, en tant que chroniqueur débutant ( qui fait plein de fautes et qui n'a pas trop encore le sens de la formule), ouai, c'est pas évident !
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