Marilyn Manson - The Pale Emperor

























2015
Cooking Vinyl
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J'ai ré écrit plusieurs fois cette chronique, parce que j'avais commencé par faire un track by track , mais j'ai commencé  à tourner en rond et me répéter. Je connais modérément l'univers musical du révérend, je suis un fan light, j'ai toujours apprécié une poignée de singles par albums, n'écoutant peu ou pas le reste. Contrairement  à la majorité des gens, j'ai une préférence pour ses derniers albums, qu'on pourrais qualifier de Pop, à contrario de ses premiers, plus abrasifs et violents. J'avais envie de faire la chronique de cet album, je sais bien que MM n'a pas besoin de  mon humble avis pour vendre, mais l'exercice en vaut la peine.

Déjà, parce que j'ai beaucoup apprécier cet album. N'ayant presque pas d'éléments de comparaison avec ses prédécesseurs, je dirais juste qu'en terme de composition et de production, on se rapproche d'un "Hight end Of Low" . Tout y est plus brut, plus classique. A commencer par la musique, qui ne s’embarrasse pas d'effets et d'ambiance parasites ou presque, tirant  parfois même vers un blues dark à souhait. Batteries, guitares et basses se suffisent  à eux même pour faire office de BO au atermoiement de Manson . La voix, et c'est une bonne surprise, et bien sonne presque trop normal. Plus en état de gueuler comme putois comme dans sa jeunesse, le révérend à choisit de baisser le volume pour mieux exprimer son mal être.  Car c'est bien de cela qu'il est question dans cet album, sans doute taché par la mort de la mère de Manson l'année dernière, des récit de son père et de ses propres errances. C'est l'album d'un homme de quarante six ans fatigué, usé, qui comprend trop bien le monde qui l'entoure et qui du coup fait tout pour s'en détacher. A double tranchant, cette action l'isole et il se retrouve seul au milieu d'étrangers, renforçant son propre malaise et ainsi de suite dans un cercle vicieux sans fin qui ne peut aboutir qu'a une seule solution.

 Et c'est cette histoire qu'on nous raconte ici sur près d'une heure d'album (pour l'édition deluxe). Les seuls défauts que je lui trouve sont justement sa trop grande homogénéité. Au bout du compte, les  instrumentations sont parfois redondante, rendant certaines chansons un peu trop lisse. C'est justement ce soucis qui fait qu'aucune chansons ou presque se dégage du lot, sinon les préférées de chacun, et en ce qui me concerne, Killing Strangers + Deep Six + Cupid Carries A Gun+ Fall Of The House Of Dead.
Enterré, Born Vilain le bien nommé, bienvenu au successeur de The Hight end Of Low en ligne direct avec ce dernier. Si seulement Marilyn Manson pouvait perdre cet habitude de ne produire qu'un bon disque tout les deux disques !

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