2017
Tiny Engines
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Peut être que c'est lui, l'album du mois, voir de l'année ? C'est l'album de la centaine, le genre qu'on garde en mémoire quand tout le reste c'est effacé avec le temps. Un première écoute de l'album me laisse pantois, quand à la seconde, puis la troisième, puis la suivante, j'explore sans cesse la richesse infinis de ces douze chansons. C'est le genre d'album qui arrive à s'accrocher à vos neurones par la seule force de sa qualité. On est, sinon au dessus, au niveau du meilleur de Sparklehorse, et c'est peu dire tant j'aime ce dernier groupe.
Il est là, celui qui fait étalage de son talent dans la composition, celui qui compose de si belles mélodies brassant l'intégralité du spectre émotif, il est là, celui qui pose et propose une vrai réflexion intérieur. Il est là, celui qui fait la nique à toute les productions un peu trop lisse de son genre.
C'est l'album qui prend aux tripes, celui qui serre le cœur et ouvre les plaies que l'on pensait fermé.
C'est celui qui est un peu bancal, un peu brut, un peu pas produit, enregistré dans le vrai, sans filtre, il est plein de bruits, de fureur, mais aussi de retenu, de douceur, et d'espoir. C'est l'album qui fait réfléchir aussi, et c'est peu être le plus important, au final.