2018
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C'est quand on pense qu'il n'y à plus grand chose à tirer d'un genre qu'un groupe se lève et me fais mentir. Je n'ai jamais été un grand fan de shoegaze ou de dream pop, en général. Trop étriqué, trop répétitif, et trop de groupes sortit de nul part d'un coup. J'étais méfiant, circonspect, et pas trop enclin, c'est vrai, à laissé sa chance à cette mouvance, car assez pleins de clichés trop réducteurs.
Alors forcément, c'est toujours méfiant que j'ai cliqué sur play, après avoir vaguement lu un article dans un webzine américain.
La suite on la connait, sinon j'en parlerais surement pas ici. L'album m'a plu, beaucoup même. C'est bien un mélange bien foutu entre shoegaze et dream pop, mais aussi bien plus, et servit par la voix d'un ange, rien que ça. L'album se permet de tirer les chansons à la manière du Brian Jonestown Massacre, roule une pelle au krautrock, et se fait noisy voir bruitiste sur des transitions abrupts propre à surprendre l'auditeur non avertit.
On cause d'amour, des soucis du quotidien, de la vie en générale, et de son coté un peu bancale pour la plupart d'entre nous, sans aucune autre ambitions. Les ambiances collent aux thèmes abordés et à leur traitements. Rien à rejeter sur ce petit disque intime de neuf pistes sans ambition, produit par un quatuor de musiciens très inspirés, au fond de leurs garage. Juste un plaisir immodéré et la re découverte, en ce qui me concerne, d'un genre que j'avais laissé derrière moi par overdose fut un temps.