2023
Partisan Records
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D'abord il y a le parfum du troène. La haie de nos voisins en face en était faite, avant que les propriétaires successifs ne l'arrache par commodité au fil des ans. Mais quel parfum puissant au printemps et au début de l'été. C'était une farandole d'insectes butinant ces petites fleures blanches. L'odeur était plutôt forte, mais pas désagréable.
L'odeur du lilas m'est plutôt associée à l'été. Mes parents nous mettaient, ma sœur et moi, au centre aérer de l'entreprise. Il y avait une voie de chemin de fer derrière un grillage qui longeait une partis du terrains, et il y avait de nombreux plant de lilas, qui pousse comme de la mauvaise herbe. C'est un parfum plus discret mais reconnaissable, qui attire nués d'abeilles, de bourdons et des papillons de toute les tailles et toute les couleurs.
Je me souviens du parfum du tilleul. Mon grand père en avait ramené un jeune plant pour que mes parent le mette dans le jardin. Il était aussi épais qu'un pouce et on ne donnait pas chère de sa peau. Et trente après, il fais dans les quarante centimètres de diamètre, et s'élance à six mètre du sol. C'est un arbre superbe. Lorsqu'il fleurit, il attire à lui, surtout le soir, des escadrilles de hannetons et quelques vers luisant, qui attirent à leur tour des chauve souris au crépuscule. Les fleurs de l'arbre diffuse, le soir venu, dans la fraicheur relative, un parfum subtil qui remplit l'air jusqu’à ma chambre au premier étage. C'est une odeur que j'ai toujours trouvé sucré, sans doute à cause des infusions de cette même plante que ma mère me faisait boire avec une cuillère de miel.