Beak - >>>>

 











2024
Invada Records
Spotify | Deezer | Bandcamp

Au regard de l'inquiétude ténue qui flotte dans l'air du temps, je crois qu'on n'avait pas mieux que Beak pour illustrer ce, je ne sais quoi de glaçant, comme une petite goutte d'eau qui coule le long du dos. Cela faisait longtemps que je n'avais pas entendu un album commencer aussi longuement avec cet orgue électrique qui pose son ambiance d'église en ruine. Quel plaisir de retrouver un son aussi pur et simple. Ce krautrock porté par un trio de musicien au sommet de sa forme, n'en déplaise. Ces mélodies tristes et cette voix hantée, littéralement, avec en écho ces claviers sépulcraux et ainsi y passerait tout mon lexique du cimetière. Ce quatrième album pourrait bien être celui de la messe noire au clair de lune. Répétant les boucles sonores encore et encore, dans un motif sonore hypnotique, alternant entre passage lumineux et nuit noire au niveau de l'ambiance. Il se fait chamanique, tribale même, sur certaines chansons et passages, dans un style brut évoquant ces processions dansantes, arythmique. Les yeux révulsés, les cheveux mouillés de sueur et collés au front, le corps lancé dans une chorégraphie impossible si ce n'est notre limite  physique. C'est peut-être la seule façon correcte de profiter pleinement de cet album incroyable.

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