2017
Sargent House
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La pochette annonce pas du tout la couleur. Qui est ce bébé ? Qui est ce chien ? Quel est le rapport entre ces deux protagoniste que tout oppose ? L'enfant qui pleure à coté de ce chien à l'allure placide est il une tentative de métaphore obscure ? Ou bien est ce pour nous rappeler notre propre animalité ? Qui ? Pourquoi ?
Aucune réponse ne provient de l'album. Le groupe au nom trop long pour être écrit délivre comme à son habitude un cocktail bien rodé et hyper efficace. Guitare en arpège répéter à l'infinie, batterie dont on brutalise la caisse claire sur des rythmes en décalé qui s'acoquine avec une basse lourde et puissante. La force de ce genre de groupe qui ne s'embarrasse pas de chant c'est de raconté une histoire sans paroles, donc qui laisse part à une interprétation toute personnel de l'œuvre La palette d'émotion brasse dans un large spectre. Est ce une conversation ces deux guitares qui semblent dialoguées sous la direction toute militaire de la batterie ? Est ce l'angoisse ces longues introductions.
qui explosent violemment ? Est ce la violence dans cette batterie qui marche au pas ? Et cette basse rauque, qui laisse trainer ses notes lorsque les guitares se perdent en distorsion ?
Est ce beau ? Oui, et très réussit. Sans innover, le groupe réussit à perfectionner sa formule pour un rendu toujours plus percutant et immersif, à écouter sans tarder.